Publié : mer. mars 21, 2007 2:35 pm
Extrait du site "La vie en vert"... voici un autre point de vue sur le choix entre ville et banlieue.
Les considérations budgétaires arrivent généralement en tête de liste des facteurs qui guident le consommateur dans le choix de sa maison. Mais le défi c’est aussi de dénicher le milieu de vie qui correspond à nos valeurs sociales et environnementales.
L’analyse de nos habitudes de vie et les besoins qui en découlent, doit nous permettre choisir entre les avantages offerts par la ville et par la banlieue. Quels sont les lieux de résidence les plus viables sur les plans humain, environnemental et économique? C’est ce que La vie en vert a exploré dans la Ville de Québec et sa banlieue.
Les gens ont généralement l’impression que les bungalows de banlieue coûtent moins cher que les maisons de ville. C’est peut-être vrai, mais il y a d’autres aspects à considérer qui ont une incidence sur le budget familial. La banlieue typique est souvent peu desservie par les réseaux de transport en commun, ce qui rend parfois nécessaire l’acquisition d’une ou de plusieurs voitures pour satisfaire aux horaires variés des membres de la famille. En conséquence, l’étalement urbain commande constamment de nouvelles routes qui se dégradent de plus en plus vite à cause de l’achalandage accru. Ces milliers de voitures qui se déplacent chaque jour vers le centre-ville augmentent les émissions de gaz à effet de serre et le smog urbain.
Qu’il s’agisse de se rendre au travail, de faire ses courses ou de reconduire les enfants, c’est presque une utopie de vouloir vivre sans voiture dans une banlieue éloignée des pôles d’activités. La proximité ou l’éloignement des services et des emplois, ont une influence directe sur l’utilisation des ressources collectives et sur l’environnement. Si notre lieu de résidence nous oblige à prendre l’auto pour le moindre déplacement, il est évident qu’on polluera plus et qu’on marchera moins puisque tout est éloigné de la maison. Le CAA évalue qu’une auto neuve coûte en moyenne 7 000 dollars par année. En fin de compte, le bilan risque d’être plutôt négatif sur le plan économique et environnemental.
Généralement, les promoteurs de projets domiciliaires en banlieue développent de nouveaux quartiers dans des secteurs éloignés où les terrains sont plus abordables. Plutôt que de maximiser les infrastructures existantes comme les aqueducs, les réseaux électriques et les routes, ils en construisent de nouvelles. Ces développements favorisent le gaspillage des ressources et nous coûtent cher collectivement.
D’autres entrepreneurs, sans doute plus conscients des ressources environnementales, préconisent le concept de la cité-jardin où les habitations sont érigées sur de petits terrains. Ces maisons étroites, plus hautes et plus profondes, favorisent une meilleure densité de population dans un quartier et les services sont concentrés à distance de marche. De plus, les terrains étroits permettent de réaliser des économies au chapitre des infrastructures.
La grande ville aura toujours ses adeptes, que ce soit pour se rapprocher du travail ou des pôles de services. La proximité des transports et la rapidité des déplacements incitent beaucoup de citadins à renoncer à la possession d’une voiture, ce qui représente des économies appréciables en plus d’être très positif pour l’environnement.
Les habitations regroupées représentent une plus-value au plan de l’efficacité énergétique. Dans une maison jumelée, on n’a qu’à chauffer deux murs, plutôt que quatre. Les murs mitoyens permettent de réduire considérablement les coûts de chauffage. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’à travers le monde, les quartiers verts privilégient ce type d’habitations, qui a aussi l’avantage de concentrer la population et l’aménagement urbain.
La situation qui prévaut actuellement au Québec en matière d’aménagement urbain, témoigne souvent d’un manque de vision à long terme. Malgré des initiatives valables, on peut déplorer que jusqu’à maintenant, les villes ne se sont pas assez préoccupé de la population et de l’environnement dans leurs schémas d’aménagement. On a surtout développé nos collectivités en fonction de l’automobile et on a laissé le champ libre aux promoteurs de tout acabit. Tout cela a un impact sur l’environnement, sur nos dépenses en ressources non renouvelables, et sur la vie des gens.
Alors quand vient le temps de choisir son lieu d’habitation, il faut prendre le temps de considérer les préoccupations environnementales.
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Si vous aviez à changer de place vous quitteriez.... pour ....
Et qu'est ce qui motiverait vos choix ? --Message edité par infomanII le 2007-03-21 20:47:17--
Les considérations budgétaires arrivent généralement en tête de liste des facteurs qui guident le consommateur dans le choix de sa maison. Mais le défi c’est aussi de dénicher le milieu de vie qui correspond à nos valeurs sociales et environnementales.
L’analyse de nos habitudes de vie et les besoins qui en découlent, doit nous permettre choisir entre les avantages offerts par la ville et par la banlieue. Quels sont les lieux de résidence les plus viables sur les plans humain, environnemental et économique? C’est ce que La vie en vert a exploré dans la Ville de Québec et sa banlieue.
Les gens ont généralement l’impression que les bungalows de banlieue coûtent moins cher que les maisons de ville. C’est peut-être vrai, mais il y a d’autres aspects à considérer qui ont une incidence sur le budget familial. La banlieue typique est souvent peu desservie par les réseaux de transport en commun, ce qui rend parfois nécessaire l’acquisition d’une ou de plusieurs voitures pour satisfaire aux horaires variés des membres de la famille. En conséquence, l’étalement urbain commande constamment de nouvelles routes qui se dégradent de plus en plus vite à cause de l’achalandage accru. Ces milliers de voitures qui se déplacent chaque jour vers le centre-ville augmentent les émissions de gaz à effet de serre et le smog urbain.
Qu’il s’agisse de se rendre au travail, de faire ses courses ou de reconduire les enfants, c’est presque une utopie de vouloir vivre sans voiture dans une banlieue éloignée des pôles d’activités. La proximité ou l’éloignement des services et des emplois, ont une influence directe sur l’utilisation des ressources collectives et sur l’environnement. Si notre lieu de résidence nous oblige à prendre l’auto pour le moindre déplacement, il est évident qu’on polluera plus et qu’on marchera moins puisque tout est éloigné de la maison. Le CAA évalue qu’une auto neuve coûte en moyenne 7 000 dollars par année. En fin de compte, le bilan risque d’être plutôt négatif sur le plan économique et environnemental.
Généralement, les promoteurs de projets domiciliaires en banlieue développent de nouveaux quartiers dans des secteurs éloignés où les terrains sont plus abordables. Plutôt que de maximiser les infrastructures existantes comme les aqueducs, les réseaux électriques et les routes, ils en construisent de nouvelles. Ces développements favorisent le gaspillage des ressources et nous coûtent cher collectivement.
D’autres entrepreneurs, sans doute plus conscients des ressources environnementales, préconisent le concept de la cité-jardin où les habitations sont érigées sur de petits terrains. Ces maisons étroites, plus hautes et plus profondes, favorisent une meilleure densité de population dans un quartier et les services sont concentrés à distance de marche. De plus, les terrains étroits permettent de réaliser des économies au chapitre des infrastructures.
La grande ville aura toujours ses adeptes, que ce soit pour se rapprocher du travail ou des pôles de services. La proximité des transports et la rapidité des déplacements incitent beaucoup de citadins à renoncer à la possession d’une voiture, ce qui représente des économies appréciables en plus d’être très positif pour l’environnement.
Les habitations regroupées représentent une plus-value au plan de l’efficacité énergétique. Dans une maison jumelée, on n’a qu’à chauffer deux murs, plutôt que quatre. Les murs mitoyens permettent de réduire considérablement les coûts de chauffage. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’à travers le monde, les quartiers verts privilégient ce type d’habitations, qui a aussi l’avantage de concentrer la population et l’aménagement urbain.
La situation qui prévaut actuellement au Québec en matière d’aménagement urbain, témoigne souvent d’un manque de vision à long terme. Malgré des initiatives valables, on peut déplorer que jusqu’à maintenant, les villes ne se sont pas assez préoccupé de la population et de l’environnement dans leurs schémas d’aménagement. On a surtout développé nos collectivités en fonction de l’automobile et on a laissé le champ libre aux promoteurs de tout acabit. Tout cela a un impact sur l’environnement, sur nos dépenses en ressources non renouvelables, et sur la vie des gens.
Alors quand vient le temps de choisir son lieu d’habitation, il faut prendre le temps de considérer les préoccupations environnementales.
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Si vous aviez à changer de place vous quitteriez.... pour ....
Et qu'est ce qui motiverait vos choix ? --Message edité par infomanII le 2007-03-21 20:47:17--