e vendredi 23 mars 2007
(Photo PC)
Agrandir l'image
Photo PC
Boisclair évoque la victoire du PQ en 1976
Martin Ouellet
Presse Canadienne
Trois-Rivières
Plus confiant que jamais en ses moyens, André Boisclair n'a eu aucune gêne vendredi à dresser un parallèle entre sa campagne et celle, historique, qui a mené à la victoire du Parti québécois (PQ) en 1976.
«Je parlais à des gens qui se sont faits élire en 1976, ils étaient là bien avant moi, des péquistes d'expérience, qui me disent: André, ça sent 1976», a déclaré le chef du PQ devant des militants réunis à Trois-Rivières, en Mauricie, où la tournée du PQ a fait un arrêt de quelques heures au 31e jour de la campagne électorale.
Le 15 novembre 1976, à la grande surprise des observateurs, le Parti québécois avait triomphé en faisant élire 71 députés à l'Assemblée nationale, contre 26 pour le Parti libéral et 11 pour la défunte Union nationale.
Même s'il évoque la victoire du Parti québécois, dans sa cuvée historique, le chef du PQ se défend de verser dans le triomphalisme à trois jours du scrutin.
En point de presse, il a affirmé que ce sera «le gros bon sens» qui triomphera le 26 mars en ramenant au pouvoir le Parti québécois.
L'ancien ministre péquiste des Finances, Yves Duhaime, qui a assisté dans son patelin à la prestation d'André Boisclair, a été nettement plus explicite. Aucun doute dans son esprit, le vent de renouveau du 15 novembre 1976 souffle à nouveau depuis quelques jours sur le Québec.
«Ça sent 76? Oui. On sent que ça vient de basculer cette semaine», a dit l'ex-député de Saint-Maurice (1976-1985) lors d'une rencontre de presse improvisée.
Aux yeux de M. Duhaime, le Parti québécois connaît un élan significatif depuis que le premier ministre Jean Charest a annoncé sa décision de convertir en baisses d'impôt une part des transferts fédéraux destinés à corriger le déséquilibre fiscal.
«M. Charest a décidé de jouer au fou avec son 700 millions $. S'il avait dit: «je mets ça dans la santé, je change d'idée sur les frais à l'université», ça serait différent», a-t-il analysé.
Malgré l'optimisme affiché par MM. Boisclair et Duhaime, les jeux ne sont pas encore faits pour le Parti québécois, surtout dans la région de Québec où l'ADQ semble en voie de connaître une première véritable éclosion après 12 ans dans l'ombre.
Le chef péquiste insiste pour dire «qu'il n'a pas lancé la serviette» dans la région de la Capitale, étant d'avis que «le jello va prendre en fin de semaine».
Quoi qu'il en soit, M. Boisclair a confié qu'il avait l'intention «de se défoncer jusqu'à la toute fin de la campagne» afin de pouvoir former un gouvernement majoritaire à l'issue du scrutin du 26 mars.
Boisclair évoque la victoire du PQ en 1976
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
André Boisclair a cette détestable habitude de mettre du pompeux où il n'y en a pas.
Il a le triomphe facile. Je veux bien accepter que peut-être le gros bon sens prendra le dessus ou gagnera le 26, mais triomphe....le mot est pompeux quand trois partis sont à presqu'égalité. Trop c'est comme pas assez.
Pour ce qui est de la senteur, je me souviens de 1976 et il me semble que ça sentait pas mal meilleur qu'aujourd'hui.
Le Jello quant à lui, c'est possible qu'il prenne mais il devrait être quelque peu mou.
Quant à moi, c'est fou et c'est la première fois que ça m'arrive mais je ne sais pas encore où mon vote ira. ou
Il a le triomphe facile. Je veux bien accepter que peut-être le gros bon sens prendra le dessus ou gagnera le 26, mais triomphe....le mot est pompeux quand trois partis sont à presqu'égalité. Trop c'est comme pas assez.
Pour ce qui est de la senteur, je me souviens de 1976 et il me semble que ça sentait pas mal meilleur qu'aujourd'hui.
Le Jello quant à lui, c'est possible qu'il prenne mais il devrait être quelque peu mou.
Quant à moi, c'est fou et c'est la première fois que ça m'arrive mais je ne sais pas encore où mon vote ira. ou