Mario Dumont promet d'être «gratteux»
LCN
16/03/2007 13h21
LCN
S’il est élu à la tête du prochain gouvernement, le chef de l’Action démocratique du Québec, Mario Dumont, promet d’être «gratteux», de gérer les dépenses avec rigueur et il rejette d’emblée toute coalition avec un autre parti.
Le chef n’a cependant pas voulu donné d’autres détails sur le modèle de gouvernement qu’il allait privilégier en cas de victoire le soir du 26 mars.
Interrogé vendredi à savoir si un gouvernement adéquiste compterait plus ou moins de ministres que le gouvernement actuel, ou s'il reverrait le nombre et la structure des ministères, monsieur Dumont est demeuré évasif, disant ne pas vouloir «mettre la charrue devant les bœufs».
Mario Dumont a tout de même indiqué que si le prochain gouvernement du Québec est minoritaire, comme le laissent présager les plus récents sondages, il verrait alors à créer des alliances à la pièce, dossier par dossier, selon ses intérêts. Le chef adéquiste a tenu a préciser que s’il s’agit d’un gouvernement péquiste, son parti n’appuiera pas la tenue d’un référendum sur la souveraineté.
En vidéo, écoutez les explications d’Alexis Deschênes.
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Mario Dumont promet d'être gratteux
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Prière et chant religieux
la-voute-f46/prieres-et-chants-religieux-t67717.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Notre famille compte un nouveau membre à aimer.
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Mario Dumont ne fait pas campagne pour être élu... il n'a pas d'équipe (seulement un ramassi de gens de dernière minutes dont les CV n'ont pas été vérifiés) et son programme comporte des lacunes énormes...
Mario a lancé des idées populistes pour plaire à la masse qui n'écoute la politique que d'une oreille et croit reconnaître un des leurs....
Mais prenez garde car Mario n'a rien d'un gars prêt à gouverner....
Je préfèrerais envore voir Charest pour un second mandat qu'élire Mario qui va mettre le KO dans le pays pour les 4 prochaines années...
Mario, ta place est dans l'opposition ! reste à ta place ... lancer des pics, c'est une affaire, gouverner, s'en est une autre !...
Dumont est l'équivalent du Bloc à Ottawa... et doit le rester !
Mario a lancé des idées populistes pour plaire à la masse qui n'écoute la politique que d'une oreille et croit reconnaître un des leurs....
Mais prenez garde car Mario n'a rien d'un gars prêt à gouverner....
Je préfèrerais envore voir Charest pour un second mandat qu'élire Mario qui va mettre le KO dans le pays pour les 4 prochaines années...
Mario, ta place est dans l'opposition ! reste à ta place ... lancer des pics, c'est une affaire, gouverner, s'en est une autre !...
Dumont est l'équivalent du Bloc à Ottawa... et doit le rester !
L’ADQ refuse de répondre au patronat
16 mars 2007 - 11h21
LaPresseAffaires.com
Sophie Brouillet
Exhorté au même titre que ses deux rivaux à éclairer les électeurs sur son programme économique, l’Action démocratique a refusé au Conseil du patronat du Québec des réponses écrites à ses questions.
Le porte-parole de l’ADQ en matière économique et ex-président du lobby patronal, Gilles Taillon, s’est limité à débattre oralement avec les représentants du Parti libéral et du Parti québécois, vendredi matin.
M. Taillon a invoqué le manque de «moyens» de sa formation. «On ne reçoit pas beaucoup d’argent du milieu de la haute finance», a-t-il expliqué, précisant que l’ADQ n’avait pas de recherchiste pour rédiger les réponses.
Au début de la semaine, le Conseil du patronat avait dénoncé le silence des partis sur les enjeux économiques et leur avait adressé un questionnaire, tout en invitant leurs représentants à venir débattre de finances publiques et de fiscalité, entre autres.
Les libéraux et les péquistes ont fait parvenir des réponses écrites, mais l’ADQ s’est refusée à l’exercice en disant privilégier «un dialogue direct avec les citoyens électeurs».
«Pour cette raison, l’ADQ a adopté comme politique, pour la durée de la présente campagne, de ne pas compléter les questionnaires qui lui sont transmis», peut-on lire dans une lettre adressée au CPQ cette semaine.
Durant le débat de vendredi matin et à l’instar de Mario Dumont mardi soir, Gilles Taillon s'est tu sur le cadre financier du programme de son parti, qui doit être présenté au lendemain du budget fédéral de lundi.
Pour financer les promesses électorales de l'ADQ, chiffrées à 1,7 G$, M. Taillon a dit miser sur des transferts fédéraux et sur des «redressements» des dépenses, mais n'a pas précisé lesquelles.
Les impôts et la dette distinguent les partis
Le débat ciblé a par ailleurs permis aux trois grands partis de mettre en exergue leurs divergences quant aux impôts et à la gestion de la dette.
S'ils veulent tous s’attaquer à la taxe sur le capital des entreprises, c’est le PQ qui se fait le plus audacieux sur ce point, promettant d’abolir cette taxe «dans les deux années suivant l’élection».
Le PLQ se prépare à accélérer son plan initial d’allégement, qui prévoit une réduction de moitié de la taxe honnie d’ici 2009.
«Nous présenterons au cours de notre deuxième mandat un plan visant l’élimination complète de la taxe sur le capital», écrit-il sans toutefois fournir de nouvel échéancier. Le Conseil du patronat a d’ailleurs déploré cette «absence d’horizon clair» vendredi matin.
Quant à l’ADQ, Gilles Taillon indique que le parti ciblera la taxe sur le capital lorsqu’il chiffrera ses engagements électoraux, mardi prochain.
Les libéraux ont de nouveau promis des baisses d’impôt généralisées, alors que le PQ et l’ADQ ont ciblé leurs engagements.
Le Parti libéral, représenté au débat par le ministre Raymond Bachand, veut réduire à la fois les impôts des entreprises et des particuliers, et vise à ramener le fardeau de ces derniers au niveau de la moyenne canadienne.
«Nous avons d’ailleurs fait plus de la moitié du chemin au cours de notre premier mandat», soutiennent les libéraux dans leurs réponses écrites au CPQ. De 2,2 G$ en 2003, l’écart de la charge fiscale des Québécois par rapport à celle des autres Canadiens passera à 770 M$ en 2008, calculent-ils.
«Le contribuable québécois ne paie donc plus que 211 $ de plus en moyenne que les contribuables des autres provinces», écrit le Parti, critiqué pour n’avoir pas tenu son engagement électoral antérieur de réduire les impôts de 1 G$ par année.
Le Parti Québécois choisit pour sa part de ne réduire l’impôt des particuliers que si la croissance québécoise surpasse 2,5 %, et réserve aux entreprises ses engagements fiscaux fermes.
Il est «irresponsable» de promettre des baisses fiscales aux citoyens quelle que soit la performance économique de la province, dénonce le porte-parole François Legault. Dans les plans du PQ, la moitié des revenus d’une croissance satisfaisante irait aux baisses d’impôt des contribuables.
Quant à l’ADQ, elle s’engage à ne pas hausser les impôts des citoyens et à les indexer totalement au coût de la vie, «ce qui équivaut à une réduction», dit Gilles Taillon.
Le Fonds des générations mis en jeu
Le porte-parole péquiste François Legault s’est engagé à maintenir le Fonds des générations, mis en place par les libéraux pour rembourser la dette. Il a aussi répété qu’advenant une croissance économique supérieure à 2,5 %, la moitié des revenus issus de cette croissance iraient à la réduction de l’endettement québécois.
À l’opposé, l’ADQ a réitéré son intention d’abolir le fonds des générations au profit d’un remboursement direct.
Le Parti libéral s’en est tenu à la ligne directrice établie par Michel Audet, misant sur le fonds pour ramener la dette québécoise à 25 % de la taille de l’économie d’ici 2025.
«On est satisfaits du débat, les échanges ont été assez vifs et on a eu plusieurs réponses», s’est félicité le président du Conseil du patronat, Michel Kelly-Gagnon, qui se refuse à un verdict d’ensemble sur chacun des programmes.
Quant au refus de l’ADQ de répondre à son questionnaire, M. Kelly-Gagnon laisse les membres du conseil en juger.
TOUT N'EST QU'IMPROVISATION SUR IMPROVISATION....
Promesses électorales
L'ADQ ne précise pas les compressions nécessaires
Presse Canadienne (PC) 16/03/2007 13h30
Pour financer ses promesses électorales, qu'il chiffre à 1,7 milliard $ par année, l'Action démocratique du Québec prévoit «opérer des redressements» dans les dépenses du gouvernement, sans toutefois pouvoir préciser lesquels.
C'est ce qui ressort du débat économique organisé vendredi par le Conseil du patronat du Québec et qui confrontait les candidats Gilles Taillon, de l'ADQ, Raymond Bachand, du Parti libéral, et François Legault, du Parti québécois.
Comme c'est le cas depuis plusieurs jours, en raison de la progression constante de l'ADQ dans les intentions de vote, M. Taillon a été la cible de la plupart des attaques au cours de cet exercice qui s'est révélé plutôt captivant.
Gilles Taillon, qui est aussi le président de l'ADQ, a assuré qu'il n'y aurait «pas de saccage» et que les engagements de 1,7 milliard $ seront financés à même des mesures de redressement qui seront présentées mardi.
Le ministre du Développement économique, Raymond Bachand, n'a pas tardé à répliquer. Il a réclamé de savoir ce que les adéquistes veulent abolir dans les missions de l'Etat.
Le candidat adéquiste est demeuré vague, s'engageant tout au plus à abolir certains «organismes consultatifs», à effectuer une «revue de programmes» et à «profiter des mises à la retraite des fonctionnaires pour vraiment rebâtir un Etat responsable, efficace et à taille humaine».
Le parti de Mario Dumont compte limiter la croissance des dépenses gouvernementales à 3,5 pour cent par année, alors que l'augmentation a été de 4,3 pour cent en 2006-07.
De leur côté, dans le budget présenté le mois dernier, les libéraux s'engageaient à contenir la hausse des dépenses de l'Etat à 2,5 pour cent 2008-09.
L'ADQ ne précise pas les compressions nécessaires
Presse Canadienne (PC) 16/03/2007 13h30
Pour financer ses promesses électorales, qu'il chiffre à 1,7 milliard $ par année, l'Action démocratique du Québec prévoit «opérer des redressements» dans les dépenses du gouvernement, sans toutefois pouvoir préciser lesquels.
C'est ce qui ressort du débat économique organisé vendredi par le Conseil du patronat du Québec et qui confrontait les candidats Gilles Taillon, de l'ADQ, Raymond Bachand, du Parti libéral, et François Legault, du Parti québécois.
Comme c'est le cas depuis plusieurs jours, en raison de la progression constante de l'ADQ dans les intentions de vote, M. Taillon a été la cible de la plupart des attaques au cours de cet exercice qui s'est révélé plutôt captivant.
Gilles Taillon, qui est aussi le président de l'ADQ, a assuré qu'il n'y aurait «pas de saccage» et que les engagements de 1,7 milliard $ seront financés à même des mesures de redressement qui seront présentées mardi.
Le ministre du Développement économique, Raymond Bachand, n'a pas tardé à répliquer. Il a réclamé de savoir ce que les adéquistes veulent abolir dans les missions de l'Etat.
Le candidat adéquiste est demeuré vague, s'engageant tout au plus à abolir certains «organismes consultatifs», à effectuer une «revue de programmes» et à «profiter des mises à la retraite des fonctionnaires pour vraiment rebâtir un Etat responsable, efficace et à taille humaine».
Le parti de Mario Dumont compte limiter la croissance des dépenses gouvernementales à 3,5 pour cent par année, alors que l'augmentation a été de 4,3 pour cent en 2006-07.
De leur côté, dans le budget présenté le mois dernier, les libéraux s'engageaient à contenir la hausse des dépenses de l'Etat à 2,5 pour cent 2008-09.
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»