Publié : sam. mars 10, 2007 10:34 am
Mario Dumont propose la tenue d’élections à date fixe
2007.03.10
(Saint-Gabriel de Brandon, le 10 mars 2007) – « Dans le cadre solennel de son discours inaugural comme premier ministre, Jean Charest avait promis aux Québécois une importante réforme démocratique. Quatre ans plus tard, comme le reste de ses engagements, Jean Charest a renié sa parole. Encore une fois, ces engagements n’étaient que poudre aux yeux pour celui qui occupe le poste de Premier ministre et qui fait décidément bien peu de cas de l’importance de tenir sa parole ». Voilà le triste constat qu’a tracé le chef de l’ADQ du bilan libéral en matière de réforme démocratique.
L’ADQ s’engage à présenter un projet de loi établissant la tenue d’élections générales à date fixe. Pour marquer son engagement sans équivoque, l’ADQ s’engage à déposer son projet de loi dans les 100 premiers jours suivant la date de scrutin.
Un projet de loi de l’ADQ
Rappelant que sa formation politique déposait en décembre 2004, le projet de loi 191 portant sur des élections à date fixe, le chef de l’Action démocratique du Québec, Mario Dumont, déplore le fait qu’encore quatre années se soient perdues en matière de réforme démocratique.
«Les Québécois étaient en droit de s’attendre à un geste minimal de bonne foi et de sérieux du gouvernement libéral par l’adoption de cette mesure qui somme toute, est relativement simple à implanter », soutient le chef adéquiste. Par opposition à cette inaction, le projet de loi déposé par l’ADQ, à la fin 2004, propose la tenue d’élections le troisième lundi du mois qui suit de quatre ans les élections précédentes.
De promesses rompues en promesses rompus
Dans ce dossier, force est de constater que tant les péquistes que les libéraux se sont traînés volontairement les pieds dans un dossier qui est pourtant vital pour la modernisation de notre démocratie. Après des États généraux sous la gouverne péquiste, un avant-projet de loi de plus de 700 articles déposé en 2004 par le ministre Dupuis du gouvernement libéral, puis une commission parlementaire itinérante mise sur pied au début 2006 par le ministre libéral Pelletier, « le gouvernement n’a toujours pas les idées claires en matière de réforme électorale. », constate le chef adéquiste.
Une mesure déjà en vigueur ailleurs
Considérant que le Canada, l’Ontario, la Colombie-Britannique et Terre-Neuve ont déjà adopté la tenue d’élections à date fixe tous les quatre ans, M. Mario Dumont déplore que les gouvernements péquistes et libéraux préfèrent continuer à manipuler le calendrier électoral au gré des sondages ou de toute autre considération partisane. « Les élections n’appartiennent ni au premier ministre, ni au gouvernement. Elles appartiennent au peuple et il n’est pas d’un usage très utile que le premier ministre ait le pouvoir de jouer avec la date des élections en fonction des sondages, ou d’autres considérations partisanes » rappelle le chef de l’ADQ, M. Dumont.
La vérification des comptes publics avant la tenue d’une élection
Afin de permettre à la population et à tous les partis politiques d’avoir un portrait exact de la situation financière du Québec au moment des élections, l’ADQ confiera au nouveau bureau prévisionnel du Bureau du vérificateur général le mandat de publier, au 31 décembre précédant l’élection, un état des comptes budgétaires ainsi que l’état des déficits et de la dette publics. On doit en finir avec « la saga des « trous budgétaires » et des « squelettes dans le placard », rappelle M. Dumont.
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2007.03.10
(Saint-Gabriel de Brandon, le 10 mars 2007) – « Dans le cadre solennel de son discours inaugural comme premier ministre, Jean Charest avait promis aux Québécois une importante réforme démocratique. Quatre ans plus tard, comme le reste de ses engagements, Jean Charest a renié sa parole. Encore une fois, ces engagements n’étaient que poudre aux yeux pour celui qui occupe le poste de Premier ministre et qui fait décidément bien peu de cas de l’importance de tenir sa parole ». Voilà le triste constat qu’a tracé le chef de l’ADQ du bilan libéral en matière de réforme démocratique.
L’ADQ s’engage à présenter un projet de loi établissant la tenue d’élections générales à date fixe. Pour marquer son engagement sans équivoque, l’ADQ s’engage à déposer son projet de loi dans les 100 premiers jours suivant la date de scrutin.
Un projet de loi de l’ADQ
Rappelant que sa formation politique déposait en décembre 2004, le projet de loi 191 portant sur des élections à date fixe, le chef de l’Action démocratique du Québec, Mario Dumont, déplore le fait qu’encore quatre années se soient perdues en matière de réforme démocratique.
«Les Québécois étaient en droit de s’attendre à un geste minimal de bonne foi et de sérieux du gouvernement libéral par l’adoption de cette mesure qui somme toute, est relativement simple à implanter », soutient le chef adéquiste. Par opposition à cette inaction, le projet de loi déposé par l’ADQ, à la fin 2004, propose la tenue d’élections le troisième lundi du mois qui suit de quatre ans les élections précédentes.
De promesses rompues en promesses rompus
Dans ce dossier, force est de constater que tant les péquistes que les libéraux se sont traînés volontairement les pieds dans un dossier qui est pourtant vital pour la modernisation de notre démocratie. Après des États généraux sous la gouverne péquiste, un avant-projet de loi de plus de 700 articles déposé en 2004 par le ministre Dupuis du gouvernement libéral, puis une commission parlementaire itinérante mise sur pied au début 2006 par le ministre libéral Pelletier, « le gouvernement n’a toujours pas les idées claires en matière de réforme électorale. », constate le chef adéquiste.
Une mesure déjà en vigueur ailleurs
Considérant que le Canada, l’Ontario, la Colombie-Britannique et Terre-Neuve ont déjà adopté la tenue d’élections à date fixe tous les quatre ans, M. Mario Dumont déplore que les gouvernements péquistes et libéraux préfèrent continuer à manipuler le calendrier électoral au gré des sondages ou de toute autre considération partisane. « Les élections n’appartiennent ni au premier ministre, ni au gouvernement. Elles appartiennent au peuple et il n’est pas d’un usage très utile que le premier ministre ait le pouvoir de jouer avec la date des élections en fonction des sondages, ou d’autres considérations partisanes » rappelle le chef de l’ADQ, M. Dumont.
La vérification des comptes publics avant la tenue d’une élection
Afin de permettre à la population et à tous les partis politiques d’avoir un portrait exact de la situation financière du Québec au moment des élections, l’ADQ confiera au nouveau bureau prévisionnel du Bureau du vérificateur général le mandat de publier, au 31 décembre précédant l’élection, un état des comptes budgétaires ainsi que l’état des déficits et de la dette publics. On doit en finir avec « la saga des « trous budgétaires » et des « squelettes dans le placard », rappelle M. Dumont.
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