Publié : mar. janv. 23, 2007 1:58 am
Tang Chhin Sothy
AFP
Oyadao, Cambodge
Elle reste assise parfois pendant des heures, fixant le sol ou les curieux qui se bousculent pour la voir. Son visage sans expression ne laisse apparaître aucun sourire. Juste des peurs passagères.
Le mystère restait entier lundi sur l'identité de cette jeune femme sortie de la jungle dix jours plus tôt dans la province reculée de Ratanakkiri (nord-est du Cambodge).
L'homme qui l'a prise en charge, un policier du nom de Sal Lou, affirme que c'est sa fille, Rochom P'ngieng, disparu en 1988 à l'âge de huit ans alors qu'elle gardait un buffle.
La jeune femme a été attrapée nue alors qu'elle essayait de voler de la nourriture à un paysan. Des témoins l'ont décrite «marchant courbée comme un singe».
Depuis qu'elle a été emmenée au village d'Oyadao, elle a essayé de fuir à trois reprises, déchirant les vêtements qu'on lui avait donnés.
«Au cours du week-end, elle est devenue folle. Elle avait peur de la foule et des journalistes qui essayaient de la prendre en photo», dit Rochom Ly, qui se présente comme son frère.
Ce n'est pas la première fois que de mystérieuses réapparitions se produisent dans la région. En 2004, 34 personnes de quatre familles différentes étaient brusquement sorties de la jungle où elles étaient parties se réfugier en 1979 après la chute du régime des Khmers rouges qu'elles avaient soutenu.
AFP
Oyadao, Cambodge
Elle reste assise parfois pendant des heures, fixant le sol ou les curieux qui se bousculent pour la voir. Son visage sans expression ne laisse apparaître aucun sourire. Juste des peurs passagères.
Le mystère restait entier lundi sur l'identité de cette jeune femme sortie de la jungle dix jours plus tôt dans la province reculée de Ratanakkiri (nord-est du Cambodge).
L'homme qui l'a prise en charge, un policier du nom de Sal Lou, affirme que c'est sa fille, Rochom P'ngieng, disparu en 1988 à l'âge de huit ans alors qu'elle gardait un buffle.
La jeune femme a été attrapée nue alors qu'elle essayait de voler de la nourriture à un paysan. Des témoins l'ont décrite «marchant courbée comme un singe».
Depuis qu'elle a été emmenée au village d'Oyadao, elle a essayé de fuir à trois reprises, déchirant les vêtements qu'on lui avait donnés.
«Au cours du week-end, elle est devenue folle. Elle avait peur de la foule et des journalistes qui essayaient de la prendre en photo», dit Rochom Ly, qui se présente comme son frère.
Ce n'est pas la première fois que de mystérieuses réapparitions se produisent dans la région. En 2004, 34 personnes de quatre familles différentes étaient brusquement sorties de la jungle où elles étaient parties se réfugier en 1979 après la chute du régime des Khmers rouges qu'elles avaient soutenu.