tranquilisants l'overdose

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Ti-radis
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Message par Ti-radis »

Si vous avez la chance de voir cet excellent documentaire:

Tanquilisants l'overdose sur RDI ou ailleurs ne manquez pas ça !!!

JEUDI 4 JANVIER 2007 À 2 H (HE)


Tranquillisants : l’overdose. Six millions de Français seraient « accros » aux pilules du bonheur telles que le Prozac, le Valium etc. La situation est d’autant plus grave que les effets indésirables comme le suicide et l’agressivité se multiplient. Le ministère de la Santé envisage même l’interdiction de prescrïption d’antidépresseurs aux personnes âgées de moins de 18 ans. Quelle est la position de l’industrie pharmaceutique face à ce problème grandissant? Apparemment scandaleuse…

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je viens de voir et je suis sous le choc

on donne des anti-dépresseurs...  qui élève le taux d,anxiété et mène au suicide et/ou a des comportements violents même le meurtre .

Le prozac est particulièrement mis en cause, mais aussi les laboratoire Eli Lily qui aurait fait pression sur l'université de Toronto pour empêcher qu'un chercheur dénoniateur des produits en cause soit engagé

Le repotage nous montre le cas d'une femme qui a dépecé son amie, après avoir pris un cocktail d'une dizaine de médicament anti-anxiolitique, thyroide, etc.....  pour maigrir !!!

Et des enfants de 14 ans accro aux médicaments anti-dépresseurs !!!

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sleepy-girl
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Message par sleepy-girl »

c'est affreux ça y-rendrent le monde fou avec des cochonneries semblables
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Ti-radis
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Message par Ti-radis »

sleepy-girl  a écritc'est affreux ça y-rendrent le monde fou avec des cochonneries semblables  finalement ça ressemble en effet à ça  tu prends une médication pour la dépression et tu te retrouves à ne plus avoir de craintes saines et normales devant le suicide

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Nikki
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Message par Nikki »

Je ne saurais me prononcer car je n'ai jamais pris d'antidépresseurs.  Mais j'ai vu des personnes qui les ont arrêté croyant aller mieux et ils ont retombé direct en dépression.  Je crois que ce qui est vraiment dangereux, c'est l'abus..  L'abus de n'importe quel médicament est dangereux, même ceux vendus en vente libre comme le Tylenol ou les antihistaminiques...
Ti-radis
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Message par Ti-radis »

Nikki.  a écritJe ne saurais me prononcer car je n'ai jamais pris d'antidépresseurs.  Mais j'ai vu des personnes qui les ont arrêté croyant aller mieux et ils ont retombé direct en dépression.  Je crois que ce qui est vraiment dangereux, c'est l'abus..  L'abus de n'importe quel médicament est dangereux, même ceux vendus en vente libre comme le Tylenol ou les antihistaminiques... tu as raison  

il y avait des gens dans le reportage qui prenait vraiment plein de trucs ENSEMBLE

Ti-radis
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Message par Ti-radis »

Antidépresseurs
Le dossier noir des labos

Une efficacité incertaine, des effets secondaires alarmants... le Prozac, le Deroxat et autres Zoloft sont dénoncés dans un livre à charge, « La grande intoxication » (Le Cherche-Midi).

Sophie Coignard

C'est l'histoire d'un conte commercial, d'un enchantement boursier. Celle d'un marché multiplié par vingt-cinq en moins de vingt ans. Les antidépresseurs rapportaient 640 millions de dollars de recettes mondiales chaque année en 1986. Ils atteignent aujourd'hui 15 milliards de chiffre d'affaires annuel. Entre-temps, la fée Prozac est passée par là. Ce médicament, produit par la firme Lilly, a été le premier de la génération des inhibiteurs spécifiques de la recapture de la sérotonine (ISRS). Un produit présenté comme miracle parce qu'il traite la dépression sans entraîner les très désagréables effets secondaires de ses prédécesseurs.


Voilà pour la théorie. Par petites touches, la belle histoire avait déjà été écornée à plusieurs reprises lors de procès, aux Etats-Unis notamment. Cette fois, c'est un livre, « La grande intoxication » (Le Cherche-Midi), qui instruit à charge le dossier du Prozac et de ses petits frères qui, comme le Deroxat et le Zoloft, se sont fait un nom en haut de l'affiche des fameux « blockbusters ». Son auteur, le journaliste Guy Hugnet, ancien cadre dans l'industrie pharmaceutique, a réussi à se procurer des documents inédits et édifiants : les études qui ont permis, aux Etats-Unis puis en Europe, la mise sur le marché du Prozac à la fin des années 80.

Pour que la Food and Drug Administration (FDA) donne son autorisation de mise sur le marché, il suffit qu'une molécule se montre plus efficace qu'un placebo (substance inactive). Lilly a présenté quatre études à la FDA. Deux d'entre elles ne révèlent aucune supériorité du Prozac sur un placebo. Une autre montre un effet sur un nombre limité de personnes, grâce à la réintégration de celles qui prennent, en plus du Prozac, des tranquillisants et des somnifères. La dernière, enfin, montre la supériorité de cette molécule sur un échantillon de... 11 patients. « Si l'on fait le total des patients ayant été au bout des essais cliniques, on aboutit au nombre incroyablement faible de 286 patients, écrit Guy Hugnet. Voilà le socle scientifique à partir duquel la "pilule du bonheur" a pu rayonner sur le monde entier. »

Les biais, astuces et omissions mis en oeuvre par les laboratoires sont légion. Jamais, d'abord, les tests ne sont effectués sur des malades hospitalisés, autrement dit sur les cas les plus graves, ceux sur lesquels le verdict ne laisse pas place au doute. Pour les dépressions légères et modérées, « les deux indications dans lesquelles le Prozac est le plus souvent prescrit, aujourd'hui, en médecine générale », constate Guy Hugnet, les résultats s'échelonnent entre nuls et peu convaincants.

« Et pourtant, ça marche » : voilà ce que répondent, en choeur, médecins généralistes, psychiatres et patients dépressifs. Alors ? « Il est vrai que la seule consultation, en psychiatrie, a un effet énergisant », reconnaît le docteur Christophe André (voir interview). Guy Hugnet va beaucoup plus loin pour décrire les dérives d'interprétation de l'effet placebo auxquelles a cédé la psychiatrie depuis ses débuts : « A la fin du XIXe siècle, le professeur Raymond, de la Pitié-Salpêtrière, assurait améliorer 70 % de ses malades souffrant de troubles mentaux variés en les pendant par les pieds, provoquant ainsi l'afflux du sang dans le cerveau. Un peu avant, en 1852, le professeur Pinel obtenait 125 guérisons sur 157 grâce à des "bains prolongés et des arrosements continus d'eau fraîche sur la tête" ! »

Encore les études - déjà peu convaincantes - retrouvées dans les archives de la FDA ne sont-elles que les plus favorables au Prozac. Car les fabricants ne rendent publics que les résultats qui flattent leurs produits. Dans un numéro hors série (1) consacré aux « pilules du bonheur », La Recherche reproduit la synthèse d'une enquête menée sur cinq ISRS. Les études montrent une efficacité supérieure au placebo dans 18 à 25 % des cas. Mais, si l'on se réfère à l'ensemble des essais effectués, et pas seulement à ceux qui ont donné lieu à publications, la supériorité n'est plus que de 5 à 20 % selon le médicament.

Les grandes marques d'antidépresseurs comme le Prozac ou le Deroxat insistent sur la commodité d'emploi de leur produit, qui ne provoquerait que très peu d'effets secondaires et pratiquement pas de dépendance. Guy Hugnet s'est notamment intéressé au pire de ces effets : le suicide. Est-il lié à la maladie elle-même ou au médicament ? Les fabricants ont tenté l'impossible pour incriminer la maladie et disculper du même coup leurs molécules. Mais, dans un message envoyé à sa maison mère, le 13 novembre 1990, le responsable de Lilly Allemagne explique qu'il lui a été demandé de remplacer « tentative de suicide » par « overdose » et « idées suicidaires » par « dépression » dans les observations réalisées lors des essais cliniques sur le Prozac. « Je ne pense pas, écrit-il, que je puisse expliquer au BGA [l'agence du médicament allemande], à un juge, à un journaliste ou même à ma famille pourquoi nous devrions faire cela, particulièrement quand il s'agit d'un sujet aussi sensible que le suicide et les pensées suicidaires. » Cette réflexion laisse aussi planer plus qu'un soupçon sur la bonne volonté de Lilly quant à la transparence de ses données.

Le Prozac n'est d'ailleurs pas seul en cause. En 1989, le laboratoire Beecham (depuis racheté par Glaxo) réalise une étude sur les « effets pervers survenus durant le traitement qui peuvent être possiblement, probablement, assurément attribués au Deroxat ». Plusieurs cas de tentative de suicide sont considérés comme « assurément » provoqués par le médicament. Mais les experts chargés d'évaluer cet essai et d'en tirer des conclusions n'en liront que la synthèse. Grâce à la loi des grands nombres, les tentatives de suicide sont noyées dans la masse et ne font donc l'objet d'aucune mention spécifique. Contactés, Lilly et GlaxoSmithKline n'ont pas donné suite à notre demande d'entretien.

De son côté, le très reconnu expert britannique David Healy a montré que les trois principaux fabricants d'ISRS, Lilly pour le Prozac, Pfizer pour le Zoloft et GlaxoSmithKline pour le Deroxat, ont soumis aux différentes agences du médicament des chiffres erronés en matière de suicide. Ils affichent pour leurs produits un pourcentage d'actes suicidaires qui varie entre 0,44 et 1,52 %, ce qui semble exact. Mais ils surévalueraient le taux de ces mêmes actes commis sous placebo dans des proportions importantes, réduisant ainsi l'écart entre les deux pour le rendre non significatif. Les intentions et tentatives de suicide sont dues à la maladie, pas au médicament. CQFD !Cette belle mécanique promotionnelle s'est pourtant grippée cette année. Une étude publiée en 2001, appelée « étude 329 », compare le Deroxat à un placebo chez les enfants et les adolescents. Conclusion : une molécule « sûre, bien tolérée et efficace ». Mais les experts des agences réglementaires tiquent, cette fois, sur le risque de suicide. Vérification faite : dans l'immense majorité des cas, sur les jeunes, les ISRS ne sont pas plus efficaces qu'un placebo ; en revanche, ils multiplient par trois le risque de tentative de suicide. Le 14 septembre, la FDA a émis la recommandation de ne plus prescrire de Deroxat aux enfants et aux adolescents.

Pour la première fois depuis l'explosion du « marché de la dépression », les grands laboratoires se trouvent donc pris en tenaille entre la légèreté de leurs essais cliniques quant à l'efficacité de leurs produits et les problèmes qu'ils rencontrent face aux autorités - pourtant bienveillantes jusqu'alors - sur le risque d'actes suicidaires chez les plus jeunes. Car ces difficultés pourraient bien réveiller les curiosités : pourquoi le risque suicidaire serait-il plus important avant 18 ans qu'après ? Tout l'art du marketing des grands groupes pharmaceutiques aura besoin de se mobiliser pour répondre à cette question difficile.http://www.lepoint.fr/sciences/document.html?did=153917


brunetta
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Message par brunetta »

Nikki.  a écritJe ne saurais me prononcer car je n'ai jamais pris d'antidépresseurs.  Mais j'ai vu des personnes qui les ont arrêté croyant aller mieux et ils ont retombé direct en dépression.  Je crois que ce qui est vraiment dangereux, c'est l'abus..  L'abus de n'importe quel médicament est dangereux, même ceux vendus en vente libre comme le Tylenol ou les antihistaminiques...
Tu as amplement raison, j'ai dû prendre célexa à cause d'une dépression majeure et ça m'a aidé à aller mieux. J'avais des idées noirs bien avant de prendre l'antidépresseur donc dans mon cas ce n'était pas lié et j'ai moi-même dit à mon médecin au bout d'un an et demi de traitement que je me sentais prête à arrêter le celexa.

On arrête pas ça de même, ça prend un sevrage qui se fait par étape.
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Ti-radis
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Message par Ti-radis »

brunetta  a écrit
Tu as amplement raison, j'ai dû prendre célexa à cause d'une dépression majeure et ça m'a aidé à aller mieux. J'avais des idées noirs bien avant de prendre l'antidépresseur donc dans mon cas ce n'était pas lié et j'ai moi-même dit à mon médecin au bout d'un an et demi de traitement que je me sentais prête à arrêter le celexa.

On arrête pas ça de même, ça prend un sevrage qui se fait par étape.

le problème c'est que les études ont démontré l'apparition d'idées suicidaires dans le groupe témoin qui prenait le prozac SANS être en dépression (enfin si j'ai bien compris) et qu'un des cobayes aurait passé au suicide pendant ou peu de temps après l'expérimentation et que les statistiques avaient été manipulé pour dissimuler l'ampleur du problème.

brunetta
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Message par brunetta »

y'a aussi une différence entre le prozac et le celexa ce n'est pas le même type d'antidépresseur
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Nikki
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Message par Nikki »

Ti-radis  a écrit

le problème c'est que les études ont démontré l'apparition d'idées suicidaires dans le groupe témoin qui prenait le prozac SANS être en dépression (enfin si j'ai bien compris) et qu'un des cobayes aurait passé au suicide pendant ou peu de temps après l'expérimentation et que les statistiques avaient été manipulé pour dissimuler l'ampleur du problème.


Des médecins qui prescrivent des médicaments contre la dépression à des personnes non dépressives?..  Ça ne devrait pas avoir le droit de pratiquer...
On ne devrait jamais prendre un médicament pour autre chose que sa vocation, c'est certain que ça peu être dangereux d'agir autrement...
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liz
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Message par liz »

Nikki.  a écrit

Des médecins qui prescrivent des médicaments contre la dépression à des personnes non dépressives?..  Ça ne devrait pas avoir le droit de pratiquer...
On ne devrait jamais prendre un médicament pour autre chose que sa vocation, c'est certain que ça peu être dangereux d'agir autrement...



Exactement !!

Donne des lunettes a qqn qui en a pas besoin, force le a conduire avec, et le jour où il aura un accident de voiture, les spécialistes viendront dire que porter des lunettes est dangereux ...  

Y savent pu quoi inventer pour justifier leurs salaires !!!



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Bibi71
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Message par Bibi71 »

La France est connue pour être le plus gros pays au monde de consommation de tranquilisants et anti dépresseurs  

Mais il est vrai que certains ont recours un peu trop facilement à ce genre de médicaments! faut dire que les médecins les prescrivent assez facilement! t'es un peu down, hop on te refile des pilules du bonheur   ! c'est ainsi!! j'en ai utilisé mais j'ai jamais voulu abuser de tout cela, car c'est souvent l'arbre qui cache la fôret!! mais je reconnais que souvent ça aide à passer une passe difficile

Ce que je trouve fou, c'est par ex, dans ton ex Ti Radis, où tu disais qu'une femme avait dépecé son amie! wow, c'est spécial ça!!

Se soigner oui il le faut, mais pas n'importe comment!

Et dire que le gouvernement français veut que l'auto médication devienne plus importante en France!! mais bon, on n'a pas de libre service de pharmacie! faut automatiquement demander à un pharmacien, donc ça limite le risque et je pense pas que ce genre de médicaments serait en vente libre
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Message par Ti-radis »

Nikki.  a écrit

Des médecins qui prescrivent des médicaments contre la dépression à des personnes non dépressives?..  Ça ne devrait pas avoir le droit de pratiquer...
On ne devrait jamais prendre un médicament pour autre chose que sa vocation, c'est certain que ça peu être dangereux d'agir autrement...
pardonnes-moi le retard de ma réponse, j'étais absente.  Les médicaments doivent toujours être testés avant d'être mis en vente.  Quand ils le sont il y a différents groupes qui sont comparés: le groupe malade avec médicament, le groupe prenant le placebo, etc etc...  oui le médicament a été testé sur des personnes non malades et c,est normal, parce que la dépression n'est pas toujours facile a cerner et nous devons connaitre tous les effets du secondaire chez tous les patients même en cas d'erreur de diagnostique.  

Or il c'est avéré une HAUSSE des idées suicidaires et une baisse des inhibitions face aux gestes suicidaires ou violents lorsqu'on prend le médicament  

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liz
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Message par liz »

Ti-radis  a écrit pardonnes-moi le retard de ma réponse, j'étais absente.  Les médicaments doivent toujours être testés avant d'être mis en vente.  Quand ils le sont il y a différents groupes qui sont comparés: le groupe malade avec médicament, le groupe prenant le placebo, etc etc...  oui le médicament a été testé sur des personnes non malades et c,est normal, parce que la dépression n'est pas toujours facile a cerner et nous devons connaitre tous les effets du secondaire chez tous les patients même en cas d'erreur de diagnostique.  

Or il c'est avéré une HAUSSE des idées suicidaires et une baisse des inhibitions face aux gestes suicidaires ou violents lorsqu'on prend le médicament  



D'accord que les médicaments soient testés avant d'etre distribués au grand public, c'est juste normal .. mais qu'ils les testent sur des gens qui présentent tous les symptomes des maladies que ces médicaments sont supposés guérir !

Pour ma part, j'ai un sérieux probleme quand on vient me dire que ces memes médicaments provoquent des effets secondaires dangereux sur les personnes a qui ils les ont donnés alors qu'ils sont en parfaite santé !!

A ce rythme là, TOUS les médicaments sont dangereux, sans exception !

Qu'ils donnent de l'insuline, un traitement de chimio ou n'importe quel médicament pour réduire la pression artérielle a qui n'en a pas besoin, et ils seront tous retirés du marché dans le temps d'le dire !!

Faudrait qu'ils arretent de prendre la population pour des épais, sans compter qu'ils contribuent grandement a entretenir la peur chez les gens qui ont vraiment besoin de ces médicaments !

Et apres, ils se demandent pk les dépressifs veulent pas se faire soigner !!  


Edit :  J'ajoute que des erreurs de diagnostic, y en a pas seulement chez les dépressifs, mais dans toutes les catégories de maladies... alors ils vont faire quoi avec les autres médications ?? --Message edité par liz le 2007-01-07 19:52:18--

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Message par Ti-radis »

liz  a écrit


D'accord que les médicaments soient testés avant d'etre distribués au grand public, c'est juste normal .. mais qu'ils les testent sur des gens qui présentent tous les symptomes des maladies que ces médicaments sont supposés guérir !

Pour ma part, j'ai un sérieux probleme quand on vient me dire que ces memes médicaments provoquent des effets secondaires dangereux sur les personnes a qui ils les ont donnés alors qu'ils sont en parfaite santé !!

A ce rythme là, TOUS les médicaments sont dangereux, sans exception !

Qu'ils donnent de l'insuline, un traitement de chimio ou n'importe quel médicament pour réduire la pression artérielle a qui n'en a pas besoin, et ils seront tous retirés du marché dans le temps d'le dire !!

Faudrait qu'ils arretent de prendre la population pour des épais, sans compter qu'ils contribuent grandement a entretenir la peur chez les gens qui ont vraiment besoin de ces médicaments !

Et apres, ils se demandent pk les dépressifs veulent pas se faire soigner !!  


Edit :  J'ajoute que des erreurs de diagnostic, y en a pas seulement chez les dépressifs, mais dans toutes les catégories de maladies... alors ils vont faire quoi avec les autres médications ??  question: qui est le "ils" pour toi ?

cette enquète a été menée à grande échelle par des journalistes français qui se sont déplacés à plusieurs endroits au monde pour rencontrer des spécialistes des questions médicales qui ont fait des contre-enquètes et des contre-études afin de NOUS protéger NOUS le publique qui pourra être amener à consommer ses médicaments.  Ceux qui ont fait l'enquête ne retire aucun profit de la vente ou la non-vente de médicaments anti-dépresseurs et autres et je comprends mal l'agressivité que je perçois dans ton message...  Personnelement si je suis un jour soignée pour la dépression je voudrais connnaître les rsiques que j'encours, que le risque soit de faire une crise cardiaque, développer réaction pulmonaire ou de me suicider etc, j'aimerais le savoir afin de prendre une décision éclairée.

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liz
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Message par liz »

Ti-radis  a écrit question: qui est le "ils" pour toi ?

cette enquète a été menée à grande échelle par des journalistes français qui se sont déplacés à plusieurs endroits au monde pour rencontrer des spécialistes des questions médicales qui ont fait des contre-enquètes et des contre-études afin de NOUS protéger NOUS le publique qui pourra être amener à consommer ses médicaments.  Ceux qui ont fait l'enquête ne retire aucun profit de la vente ou la non-vente de médicaments anti-dépresseurs et autres et je comprends mal l'agressivité que je perçois dans ton message...  Personnelement si je suis un jour soignée pour la dépression je voudrais connnaître les rsiques que j'encours, que le risque soit de faire une crise cardiaque, développer réaction pulmonaire ou de me suicider etc, j'aimerais le savoir afin de prendre une décision éclairée.



Le "Ils" dont je parle, ce sont justement les spécialistes, et j'en profite pour préciser que je n'ai jamais supposé, ou meme pensé, qu'ils pouvaient tirer profit de la vente des médicaments qu'ils scrutent a la loupe, bien au contraire.. Si c'était le cas, ils en vanteraient les mérites a grands renforts de pub...

Mon message est agressif, t'as raison, et c'est entierement dirigé contre eux, parce que j'arrive pas a concevoir comment des spécialistes de la santé puissent agir avec autant de négligence en faisant prendre des médicaments a des gens qui ne présentent aucun symptome... c'est completement abherrant, et encore plus quand on sait qu'il s'agit de médicaments NON ENCORE approuvés pour la vente !

Moi aussi, j'aime bien etre au courant des effets secondaires des médicaments que je dois prendre, mais a partir du moment où je sais que les effets secondaires sont comptabilisés "at large" parmi tous ceux qui en ont pris, malades ou pas, je vois mal comment je pourrai me fier aux avertissements de mon médecin ou de mon pharmacien...

Edit :  La dépression est une maladie difficile a accepter par la plupart de ceux qui en sont atteints, et je peux pas m'empecher de penser a ceux qui prennent du Prozac présentement, et qui se demandent peut etre s'ils doivent continuer leur traitement ou l'arreter, parce que des gens en parfaite santé se sont suicidés apres avoir suivi un traitement recommandé par des merveilleux spécialistes a travers la planete ... --Message edité par liz le 2007-01-07 20:28:36--

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Dove*
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Message par Dove* »

Ti-radis  a écrit question: qui est le "ils" pour toi ?

cette enquète a été menée à grande échelle par des journalistes français qui se sont déplacés à plusieurs endroits au monde pour rencontrer des spécialistes des questions médicales qui ont fait des contre-enquètes et des contre-études afin de NOUS protéger NOUS le publique qui pourra être amener à consommer ses médicaments.  Ceux qui ont fait l'enquête ne retire aucun profit de la vente ou la non-vente de médicaments anti-dépresseurs et autres et je comprends mal l'agressivité que je perçois dans ton message...  Personnelement si je suis un jour soignée pour la dépression je voudrais connnaître les rsiques que j'encours, que le risque soit de faire une crise cardiaque, développer réaction pulmonaire ou de me suicider etc, j'aimerais le savoir afin de prendre une décision éclairée.
Les médecins les disent les effets secondaires des médicaments habituellement. Sinon, il faut le demander ou encore faire une recherche pas soi-même avec des outils sérieux. Toute prise de médicament comporte des risques. À ma connaissance, aucun n'en a pas. Moi je pense que si ça aide la personne c'est une bonne chose. Sinon, il faudrait rester avec nos maladies et malaises sans rien faire. J'en vois pas le but. Moi avoir à en prendre je me renseignerais malgré que si c'est pour me soulager d'un mal atroce, ou qui me ronge par en dedans, je serais prête à risquer le tout pour le tout.

Ti-radis
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Message par Ti-radis »

liz  a écrit


Le "Ils" dont je parle, ce sont justement les spécialistes, et j'en profite pour préciser que je n'ai jamais supposé, ou meme pensé, qu'ils pouvaient tirer profit de la vente des médicaments qu'ils scrutent a la loupe, bien au contraire.. Si c'était le cas, ils en vanteraient les mérites a grands renforts de pub...

Mon message est agressif, t'as raison, et c'est entierement dirigé contre eux, parce que j'arrive pas a concevoir comment des spécialistes de la santé puissent agir avec autant de négligence en faisant prendre des médicaments a des gens qui ne présentent aucun symptome... c'est completement abherrant, et encore plus quand on sait qu'il s'agit de médicaments NON ENCORE approuvés pour la vente !

Moi aussi, j'aime bien etre au courant des effets secondaires des médicaments que je dois prendre, mais a partir du moment où je sais que les effets secondaires sont comptabilisés "at large" parmi tous ceux qui en ont pris, malades ou pas, je vois mal comment je pourrai me fier aux avertissements de mon médecin ou de mon pharmacien...

Edit :  La dépression est une maladie difficile a accepter par la plupart de ceux qui en sont atteints, et je peux pas m'empecher de penser a ceux qui prennent du Prozac présentement, et qui se demandent peut etre s'ils doivent continuer leur traitement ou l'arreter, parce que des gens en parfaite santé se sont suicidés apres avoir suivi un traitement recommandé par des merveilleux spécialistes a travers la planete ...  Je crois que si tu pouvais voir le documentaire ça aiderait...  

Tu vois il y des recherches faites sur la maladie mentale. Malheureusement pour nous le milieu de la recherche médicale est de plus en plus axé sur la production de médicaments et non sur le bien-être réel du patient parce que la recherche est subventionnée par les grandes compagnies pharmaceutiques qui sont avec l'armement les compagnies les plus riches au monde.

Lorsqu'un médicament est produit il doit répondre à certaines normes établies par les gouvernements et il doit passer certains tests.  C'est là qu'il faut des cobayes et c'est là que tu sembles mal comprendre ce que je te dis du documentaire.  Des experts indépendants on examiner les résultats de ces tests pour découvrir que les grandes pharmaceutiques n'avait pas rapporté avec honnêteté les résultats de leur traitement.  Oui j'ai dit que des personne non dépressives c'étaient retrouvées avec des pensées suicidaires et même dans un cas c'est suicidé, mais c'était pour démontrer que si cela les atteingnait même elles alors l'effet pouvait être ravageur sur les personnes malades.  

Bref, on te prescrit des anti-dépresseurs pour une dépression ou un mal de vivre passager et on te renvoies chez-toi, sans te dire que tu peux être plus sensible aux pensées suicidaires ou violentes... sans prévenir ton entourage, sans exrecer une surveillance...

"David Healy estime qu'une petite minorité de patients peuvent développer des tendances suicidaires ou meurtrières sous l'emprise des antidépresseurs et préconise donc de mieux surveiller les malades, particulièrement pendant les premiers jours de traitement. Selon lui, les laboratoires ne mettent pas assez en garde les médecins contre ces effets secondaires. David Healy enquête actuellement, dans plusieurs procédures judiciaires, sur un autre antidépresseur : le Zoloft, du laboratoire américain Pfizer. Le Zoloft a dépassé les ventes de Prozac dans le monde, son chiffre d'affaires annuel s'élève à 2 milliards de dollars. En France, l'année dernière, 485 000 patients ont été traités avec du Zoloft. David Healy a ainsi pu visiter, pendant trois jours, les archives du laboratoire Pfizer à New York. « J'ai vu de nombreux documents qui ne sont pas dans le domaine public. » Il aurait ainsi découvert que Pfizer aurait tenté de minimiser certaines tentatives de suicide survenues au cours des études cliniques du Zoloft. http://www.lepoint.fr/sante/document.html?did=98160


*Ève*
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Message par *Ève* »

liz  a écrit


Le "Ils" dont je parle, ce sont justement les spécialistes, et j'en profite pour préciser que je n'ai jamais supposé, ou meme pensé, qu'ils pouvaient tirer profit de la vente des médicaments qu'ils scrutent a la loupe, bien au contraire.. Si c'était le cas, ils en vanteraient les mérites a grands renforts de pub...

Mon message est agressif, t'as raison, et c'est entierement dirigé contre eux, parce que j'arrive pas a concevoir comment des spécialistes de la santé puissent agir avec autant de négligence en faisant prendre des médicaments a des gens qui ne présentent aucun symptome... c'est completement abherrant, et encore plus quand on sait qu'il s'agit de médicaments NON ENCORE approuvés pour la vente !

Moi aussi, j'aime bien etre au courant des effets secondaires des médicaments que je dois prendre, mais a partir du moment où je sais que les effets secondaires sont comptabilisés "at large" parmi tous ceux qui en ont pris, malades ou pas, je vois mal comment je pourrai me fier aux avertissements de mon médecin ou de mon pharmacien...

Edit :  La dépression est une maladie difficile a accepter par la plupart de ceux qui en sont atteints, et je peux pas m'empecher de penser a ceux qui prennent du Prozac présentement, et qui se demandent peut etre s'ils doivent continuer leur traitement ou l'arreter, parce que des gens en parfaite santé se sont suicidés apres avoir suivi un traitement recommandé par des merveilleux spécialistes a travers la planete ...  


C'est une discussion vraiment intéressante.  Je n'ai pas le temps de tout lire ce soir... juste préciser pour toi liz, que toutes les études pour commercialiser les médicaments commencent par une phase 1 : une étude de toxicité-recherche d'effets secondaires avec des gens en parfaite santé. Les gens sont payés pour ça sur une base volontaire (exemple : pub d'Algorithme pharma ces temps-ci) et le médicament a été bien toléré chez l'animal avant. Ensuite, on passe aux études avec des patients atteints qui vont avoir médicament ou placebo.   Ce n'est donc pas un manquement à l'éthique de la recherche ou quelque chose comme ça !
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liz
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Message par liz »

Ti-radis  a écrit Je crois que si tu pouvais voir le documentaire ça aiderait...  

Tu vois il y des recherches faites sur la maladie mentale. Malheureusement pour nous le milieu de la recherche médicale est de plus en plus axé sur la production de médicaments et non sur le bien-être réel du patient parce que la recherche est subventionnée par les grandes compagnies pharmaceutiques qui sont avec l'armement les compagnies les plus riches au monde.

Lorsqu'un médicament est produit il doit répondre à certaines normes établies par les gouvernements et il doit passer certains tests.  C'est là qu'il faut des cobayes et c'est là que tu sembles mal comprendre ce que je te dis du documentaire.  Des experts indépendants on examiner les résultats de ces tests pour découvrir que les grandes pharmaceutiques n'avait pas rapporté avec honnêteté les résultats de leur traitement.  Oui j'ai dit que des personne non dépressives c'étaient retrouvées avec des pensées suicidaires et même dans un cas c'est suicidé, mais c'était pour démontrer que si cela les atteingnait même elles alors l'effet pouvait être ravageur sur les personnes malades.  

Bref, on te prescrit des anti-dépresseurs pour une dépression ou un mal de vivre passager et on te renvoies chez-toi, sans te dire que tu peux être plus sensible aux pensées suicidaires ou violentes... sans prévenir ton entourage, sans exrecer une surveillance...

"David Healy estime qu'une petite minorité de patients peuvent développer des tendances suicidaires ou meurtrières sous l'emprise des antidépresseurs et préconise donc de mieux surveiller les malades, particulièrement pendant les premiers jours de traitement. Selon lui, les laboratoires ne mettent pas assez en garde les médecins contre ces effets secondaires. David Healy enquête actuellement, dans plusieurs procédures judiciaires, sur un autre antidépresseur : le Zoloft, du laboratoire américain Pfizer. Le Zoloft a dépassé les ventes de Prozac dans le monde, son chiffre d'affaires annuel s'élève à 2 milliards de dollars. En France, l'année dernière, 485 000 patients ont été traités avec du Zoloft. David Healy a ainsi pu visiter, pendant trois jours, les archives du laboratoire Pfizer à New York. « J'ai vu de nombreux documents qui ne sont pas dans le domaine public. » Il aurait ainsi découvert que Pfizer aurait tenté de minimiser certaines tentatives de suicide survenues au cours des études cliniques du Zoloft. http://www.lepoint.fr/sante/document.html?did=98160




Merci pour les détails supplémentaires et le lien.. j'vais aller voir ca demain et j'te reviens là dessus ..

Bonne fin de soirée !  

Redouter l'ironie, c'est craindre la raison - Sacha Guitry
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