La prochaine campagne électorale au Québec

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tuberale
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Diane Legault tentera plutôt de se faire élire à la tête de l'Ordre des dentistes

Antoine Robitaille
Édition du jeudi 7 septembre 2006

Québec -- La députée libérale de Chambly, Diane Legault, veut devenir présidente de l'Ordre des dentistes du Québec (ODQ). Elle a posé officiellement sa candidature à ce poste récemment. Si jamais elle est défaite, elle terminera le mandat qu'elle a obtenu en 2003 dans Chambly. Sinon, elle quittera la politique en novembre.



Ça c'est le genre d'affaires qui m'écoeurent au plus haut point.....méchamment impliquée la madame ...elle va rester député si elle trouve pas mieux
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tuberale
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Politique - Un emploi dans la fonction publique en échange de sa circonscrïption

Le PLQ aurait proposé un curieux troc à un député adéquistePC
Édition du jeudi 7 septembre 2006



Québec -- Un homme d'affaires libéral très influent, proche du premier ministre Jean Charest, a récemment promis un emploi confortable dans la fonction publique au député adéquiste de Beauce-Nord, Janvier Grondin, en échange de son retrait de la vie politique.

Une fois le député évincé, la circonscrïption serait devenue «prenable», aux yeux des libéraux, lors du prochain scrutin.

«Loin de m'intéresser, cela m'a écoeuré», a lancé hier M. Grondin, qui a décidé de révéler au grand jour la manoeuvre dont il a été l'objet plus tôt cet été, au cours d'une activité publique dans sa circonscrïption.

«On m'a offert un emploi dans la fonction publique pour les cinq prochaines années, à condition que je ne me représente pas à la prochaine élection. Cela m'a surpris», a relaté candidement le député de Beauce-Nord lors d'une entrevue donnée à la Presse canadienne.

M. Grondin soutient n'avoir jamais songé à accepter la perche tendue par le camp politique adverse, même s'il admet «avoir pris un moment de réflexion, pour ne pas être impoli».

«Moi, je suis allé en politique pour combattre ce genre de choses : le patronage, les nominations politiques. Il n'était pas question que j'accepte la proposition.»

Même si le député refuse encore d'identifier l'auteur de la proposition, l'entourage du chef de l'Action démocratique du Québec (ADQ), Mario Dumont, n'hésite pas à pointer du doigt l'homme d'affaires beauceron Placide Poulin, un partisan libéral de longue date qui a fait fortune avec les baignoires Maxx.

MM. Poulin et Charest s'interpellent comme «des amis», affirme-t-on dans les cercles adéquistes.

De fait, M. Poulin est «très proche» du premier ministre Jean Charest, a commenté M. Dumont, convaincu que l'homme d'affaires n'a fait «qu'appliquer la bonne recette libérale» consistant à attirer ou à écarter des candidatures en offrant des nominations sur un plateau d'argent.

«C'est un système organisé au PLQ. Ils appellent ça "déblayer le terrain"», a-t-il fait valoir.

Selon lui, les libéraux, par le biais de M. Poulin, ont tenté de se débarrasser à bon compte du député Grondin afin de faciliter la tâche au candidat libéral pressenti, Claude Drouin.

Cet ancien député libéral fédéral se fait tirer l'oreille, incertain de ses chances de remporter le scrutin.

En matinée, le premier ministre Jean Charest a nié toute implication personnelle dans cette affaire.

«Je peux vous dire que jamais, ni directement, ni indirectement, une personne a été autorisée à approcher M. Grondin au nom du Parti libéral du Québec», a-t-il affirmé lors d'un point de presse à Québec.

«Si M. Grondin a eu un incident (sic) avec quelqu'un, je l'invite à dire avec qui et dans quelles circonstances. Quant à moi, le reste relève de la fiction», a ajouté le premier ministre.

Cependant, les explications de M. Charest ne convainquent nullement le chef de l'ADQ.

«Il est mal placé pour jouer les vierges offensées, puisqu'il est à la tête de ce système de nominations», a soutenu M. Dumont.

D'après le député de Rivière-du-Loup, il est «impossible» que des personnalités aussi identifiées au Parti libéral du Québec que M. Poulin puissent offrir sans détour des nominations dans la fonction publique «sans que M. Charest le sache».

Quant à lui, M. Poulin n'a pas retourné l'appel de La Presse canadienne.




Simone
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Message par Simone »

Pour Diane Legault, je dirais qu'il y a une chose que j'apprécie, c'est sa franchise. Elle a goûté à la politique et n'a pas tellement apprécié, visiblement, et elle a décidé de ne pas s'accrocher. Elle aurait bien pu se faire réélire pour avoir sa pension à vie après, mais elle ne le fait pas. Je trouve ça bien de sa part de quitter une fonction qu'elle ne fait pas avec passion, parce que pour être un bon député, il faut quasiment la vocation !

J'avoue que c'est maladroit par contre de dire que la politique est son deuxième choix...



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tuberale
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Ce qui est surtout dommage c,est de dire qu'elle dmeurera député si elle n,a pas l,autre job....ses électeurs doivent se sentir tellement importants dans ses priorités  
Simone
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Message par Simone »

tuberale  a écritCe qui est surtout dommage c,est de dire qu'elle dmeurera député si elle n,a pas l,autre job....ses électeurs doivent se sentir tellement importants dans ses priorités    

Bien d'accord avec toi ! J'imagine que le parti fait pression pour qu'elle reste, parce que ça causerait une partielle que les libéraux ne sont pas assurés de gagner. D'autant plus que Louise Beaudoin a presque confirmé son retour dans ce comté.
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tuberale
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Le vendredi 08 septembre 2006


Un «ménage de gars»


C’est ce que ma mère appelait «un ménage de gars». Une opération essentiellement cosmétique qui consiste à balayer la poussière sous les tapis et à remplir pêle-mêle tous les espaces de rangement, tant qu’on peut fermer la porte. Ajoutez un bouquet de fleurs pour détourner l’attention, et ça marchera pour un temps.

C’est exactement ce genre de ménage qu’avait fait le gouvernement Charest à la fin de la session parlementaire en juin dernier, alors qu’il passait son temps à «régler» des dossiers et à les ranger dans un placard qui débordait mais dont on a quand même réussi à fermer la porte. Les fleurs? Ce sont les annonces de dépenses faites tout l’été, de la route de la Basse Côte-nord au centre des congrès de Lévis, encore cette semaine.

Cela permettait au Premier ministre de s’aménager une plage de relative tranquillité s’il voulait déclencher des élections générales à l’automne. Mais comme les sondages n’ont pas voulu collaborer, M. Charest va maintenant passer l’année à vivre avec les conséquences de son «ménage de gars» du printemps.

La première porte d’armoire trop pleine à ouvrir fut le dossier d’Orford, cette semaine. Il fallait s’y attendre, cette histoire-là était tout sauf réglée par l’adoption sous le bâillon du projet de loi 23, en juin dernier.

Mercredi, il était presque drôle de voir le ministre Claude Béchard se ruer sur le «large consensus régional» que constitue le rapport Nicolet. Parce que pour se tirer d’un mauvais pas politique, le gouvernement risque de payer encore plus cher et de se retrouver avec un projet qui s’éloigne encore plus de la notion de Parc national.

D’abord, au niveau des principes le problème reste entier : on cède une partie d’un Parc national pour un développement immobilier privé. C’était inacceptable le printemps dernier et le projet Nicolet, même s’il est de moindre envergure, l’est
Hier, il était presque drôle de voir le ministre Claude Béchard se ruer sur le «large consensus régional» que constitue le rapport Nicolet. Parce que pour se tirer d’un mauvais pas politique, le gouvernement risque de payer encore plus cher et de se retrouver avec un projet qui s’éloigne encore plus de la notion de Parc national.

D’abord, au niveau des principes le problème reste entier : on cède une partie d’un Parc national pour un développement immobilier privé. C’était inacceptable le printemps dernier et le projet Nicolet, même s’il est de moindre envergure, l’est encore

Cela crève les yeux, le projet Nicolet n’a qu’un seul avantage pour le gouvernement, c’est de garder une forme de propriété publique à la montagne.

Mais ce sera dans un parc régional plutôt que national, ce qui n’est pas exactement changer quatre trente sous pour une piastre. On connaît les règles qui gouvernent les parcs nationaux, en particulier en ce qui touche la préservation de l’environnement, alors qu’on ne sait pas ce que fera un organisme régional qui reste à être constitué.

Mais surtout, le projet Nicolet risque de coûter encore plus cher au gouvernement que le statu quo. On se souviendra que toute l’argumentation du gouvernement ce printemps consistait à dire qu’on devait tout faire pour éviter de verser des compensations au locataire du centre de ski, s’il mettait la clé dans la porte. Aujourd’hui, on accepte une solution qui coûtera encore plus cher à l’État pour changer le tracé d’une route, construire un amphithéâtre en plein air, une salle d’exposition, etc…

Même du strict point de vue des finances publiques, le dossier d’Orford, nouvelle version, ne tient donc pas la route. Sans compter le fait que les opposants au projet ont encore tout le loisir d’avoir recours aux tribunaux. Bref, le dossier réglé du printemps dernier est redevenu grand ouvert.

Ce n’est que le premier des dossiers bâclés à la hâte au printemps qui vient de se retrouver sur le tapis. Il y en aura d’autres, des garderies privées au financement de la santé dont le gouvernement fait tout pour ne pas parler, même si rien n’est réglé. Et il y a d’autres dossiers, compliqués et donc risqués pour un gouvernement, qui se retrouveront sur la table d’ici les élections, à commencer par le déséquilibre fiscal.

Depuis le début de l’été que M. Charest se promène dans les régions à promettre des bouts de route et des projets d’infrastructure un peu partout.

Il voudrait que ces promesses fassent oublier qu’il a passé son mandat à expliquer qu’il ne pouvait livrer les baisses d’impôt promises parce que les finances publiques étaient trop serrés et le resteraient pour l’avenir prévisible, entre autres, à cause du vieillissement de la population.

Si des élections avaient eu lieu cet automne, il aurait encore été possible de balayer tout cela sous le tapis et faire en sorte que le «ménage de gars» tienne encore quelques semaines. Les fleurs, subventions et autres dépenses gouvernementales bien ciblées distrayant l’attention de l’état réel des lieux.

Mais, comme on le voit avec Orford, les «ménages de gars» ne sont efficaces, que le temps que durent les roses. encore

Cela crève les yeux, le projet Nicolet n’a qu’un seul avantage pour le gouvernement, c’est de garder une forme de propriété publique à la montagne.

Mais ce sera dans un parc régional plutôt que national, ce qui n’est pas exactement changer quatre trente sous pour une piastre. On connaît les règles qui gouvernent les parcs nationaux, en particulier en ce qui touche la préservation de l’environnement, alors qu’on ne sait pas ce que fera un organisme régional qui reste à être constitué.

Mais surtout, le projet Nicolet risque de coûter encore plus cher au gouvernement que le statu quo. On se souviendra que toute l’argumentation du gouvernement ce printemps consistait à dire qu’on devait tout faire pour éviter de verser des compensations au locataire du centre de ski, s’il mettait la clé dans la porte. Aujourd’hui, on accepte une solution qui coûtera encore plus cher à l’État pour changer le tracé d’une route, construire un amphithéâtre en plein air, une salle d’exposition, etc…

Même du strict point de vue des finances publiques, le dossier d’Orford, nouvelle version, ne tient donc pas la route. Sans compter le fait que les opposants au projet ont encore tout le loisir d’avoir recours aux tribunaux. Bref, le dossier réglé du printemps dernier est redevenu grand ouvert.

Ce n’est que le premier des dossiers bâclés à la hâte au printemps qui vient de se retrouver sur le tapis. Il y en aura d’autres, des garderies privées au financement de la santé dont le gouvernement fait tout pour ne pas parler, même si rien n’est réglé. Et il y a d’autres dossiers, compliqués et donc risqués pour un gouvernement, qui se retrouveront sur la table d’ici les élections, à commencer par le déséquilibre fiscal.

Depuis le début de l’été que M. Charest se promène dans les régions à promettre des bouts de route et des projets d’infrastructure un peu partout.

Il voudrait que ces promesses fassent oublier qu’il a passé son mandat à expliquer qu’il ne pouvait livrer les baisses d’impôt promises parce que les finances publiques étaient trop serrés et le resteraient pour l’avenir prévisible, entre autres, à cause du vieillissement de la population.

Si des élections avaient eu lieu cet automne, il aurait encore été possible de balayer tout cela sous le tapis et faire en sorte que le «ménage de gars» tienne encore quelques semaines. Les fleurs, subventions et autres dépenses gouvernementales bien ciblées distrayant l’attention de l’état réel des lieux.

Mais, comme on le voit avec Orford, les «ménages de gars» ne sont efficaces, que le temps que durent les roses.


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tuberale
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Un millier de militants sont réunis - Les péquistes peaufinent leur stratégie
PC
Édition du samedi 9 et du dimanche 10 septembre 2006



Québec -- Un millier de militants et d'organisateurs péquistes devraient quitter Montréal ce soir, gonflés à bloc et prêts pour la prochaine bataille électorale.

C'est du moins ce que souhaitent les dirigeants du Parti québécois à la veille du grand rassemblement d'aujourd'hui au Palais des congrès de Montréal, événement au cours duquel les organisateurs de chacune des 125 circonscrïptions du Québec seront présents pour élaborer le plan de match du PQ en vue du prochain scrutin. À la suite de cette rencontre, qui prendra la forme de neuf ateliers de formation, les présidents du parti, responsables du financement et des communications, devraient avoir une bonne idée du plan de match du parti et être prêts à entrer en action dès le déclenchement de la campagne, souhaite-t-on en haut lieu.

Afin de bien huiler la machine, le chef du parti, André Boisclair, profitera de l'occasion pour prononcer un discours aux allures de pep talk.

La rencontre d'aujourd'hui donnera le coup d'envoi de la saison électorale alors que, parallèlement, les organisateurs continueront à s'affairer à former l'équipe de candidats. Ils devront recruter quelques grosses pointures s'ils veulent atteindre l'objectif fixé par le chef de présenter aux électeurs une équipe aussi forte que celle de René Lévesque en 1976.

Des noms circulent, comme celui de l'épouse de l'ancien premier ministre Jacques Parizeau, Lisette Lapointe, qui se dit intéressée, et celui du Dr Réjean Thomas, qui ne confirme rien, mais il est encore trop tôt pour faire des annonces, la majorité des députés en place n'ayant pas encore affiché leurs couleurs.

De plus, d'ici le déclenchement des élections générales, prévues au printemps, la cote de popularité du PQ pourrait varier beaucoup, ce qui pourrait orienter la réflexion de certains candidats-vedettes potentiels.



praeteritum
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Dans La Presse de ce matin:

LES VEDETTES PARACHUTÉES RISQUENT D'AVOIR DU FIL À RETORDRE

Frictions entre Boisclair et les militants péquistes

Denis Lessard

Québec

La seule évocation de l’atterrissage de candidats vedettes dans certains bastions péquistes aux prochaines élections a fait bondir des militants de la base désireux d’y briguer l’investiture.
Des tensions sont à prévoir entre la direction du parti d’André Boisclair et certains militants. Le PQ réunit ses troupes aujourd’hui à Montréal pour les aiguillonner, dans l’éventualité peu probable d’élections à l’automne. Déjà, une réunion passablement morose de l’exécutif national du parti était prévue pour hier soir.

*************************************************

Qu'en est-il des gens de la base qui travaillent dans l'ombre et soutiennent le parti a bout de bras depuis plus de 30 ans, qui ne comptent pas leurs heures et leurs énergies?

A. Boisclair suit la trace de P.E. Trudeau qui disait en parlant des 450 "gars de Lapalme" en 1970: "qu'ils mangent donc de la marde».

http://bilan.usherbrooke.ca/bilan/pages ... 21042.html --Message edité par praeteritum le 2006-09-09 10:28:24--
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tuberale
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Ouais bien ça commence à grouiller dans les différents partis ...ça commence vraiment à sentir les élections....  
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Fabine
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Nous somme mieux d'attacher nos tuques. J'ai comme l'impression qu'à cette élection il y aura beaucoup de brassage....d'idée ou de crêpage de chignon.
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Tibibi
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Message par Tibibi »

Fabine  a écritNous somme mieux d'attacher nos tuques. J'ai comme l'impression qu'à cette élection il y aura beaucoup de brassage....d'idée ou de crêpage de chignon.  

Ça sera l'temps de resortir des archives la bonne vieille toune de Brassens.      






... que j'haïrais pas avoir, en passant... si quelqu'un à le Mp3 ? --Message edité par Tibibi le 2006-09-09 16:55:55--
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MayClo
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ouin.. pour la député, je la trouve un peu poche mais elle a tout de meme beaucoup de franchise. je sais pas pourquoi mais je ne lui souhaite pas d'avoir son poste qu'elle convoite...
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Fabine
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Message par Fabine »

La député n'est plus ou moins opportuniste ce qui n'est pas rare dans notre système politique.

D'ailleurs Boiclairs a quitté son comté et après son passage à Boston était prêt à aller travailler à Toronto. Ce n'est que parce qu'il y avait une course à la chefferie qu'il est revenue à la politique. Il y avait là une belle opportunité pour sa carrière.
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Message par praeteritum »

Fabine  a écritLa député n'est plus ou moins opportuniste ce qui n'est pas rare dans notre système politique.

D'ailleurs Boiclairs a quitté son comté et après son passage à Boston était prêt à aller travailler à Toronto. Ce n'est que parce qu'il y avait une course à la chefferie qu'il est revenue à la politique. Il y avait là une belle opportunité pour sa carrière.

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Dans quelques années, quand les purs et durs du PQ vont lui montrer la sortie, ce qui ne peut manquer d'arriver dans ce parti, c'est leur façon de procéder, il va peut-etre regretter de ne pas avoir accepté la job à Toronto.
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tuberale
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Réplique à André Boisclair - Jean Charest se réjouit de voir le PQ parler de référendumPC

Édition du lundi 11 septembre 2006



Trois-Rivières -- Le chef libéral Jean Charest se réjouit que le Parti québécois propose «un référendum le plus vite possible». Cette attitude permettra de rendre la situation claire, croit-il.

«C'est bon sur le plan démocratique, car les citoyens qui iront voter sauront clairement les conséquences de leur choix, sauront qu'un un vote pour le Parti québécois, c'est un vote pour le référendum le plus vite possible», a déclaré hier le premier ministre et chef libéral.

«Nous, notre alternative, c'est de poursuivre le redressement qu'on a entrepris en 2003, de donner la priorité à la santé, à l'éducation et aux régions», a déclaré M. Charest lors d'un déjeuner-bénéfice du Parti libéral du Québec (PLQ) qui a réuni quelque 500 partisans en Mauricie.

«Eux, c'est le référendum le plus vite possible, nous, c'est le développement et la prospérité le plus vite possible» a déclaré M. Charest, qui a rappelé que le programme du nouveau chef péquiste André Boisclair ressemblait à celui de Jacques Parizeau au scrutin de 1994, soit la tenue d'un référendum sur l'avenir du Québec dans les meilleurs délais.

«Eux veulent un référendum le plus vite possible. C'est la même chose que Jacques Parizeau promettait en 1994. Il faut le relever et le dire clairement, car c'est le sens du choix que les Québécois auront lors de la prochaine élection générale», a poursuivi le chef libéral. M. Parizeau avait remporté le scrutin de 1994 avec ce programme.

Samedi, le chef du Parti québécois, André Boisclair, avait déclaré devant un millier de délégués péquistes réunis à Montréal afin de préparer le prochain scrutin qu'un référendum devait avoir lieu le plus tôt possible.


Dépenses injustifiées  ?


Dans un discours qui servira certainement de thème au PLQ au cours du prochain scrutin, M. Charest s'en est pris au chef péquiste. À ce dernier, qui lui reproche de dépenser des fonds publics à des fins électorales, le chef libéral demande quelles dépenses sont injustifiées.

«Que M. Boisclair identifie les dépenses auxquelles il s'objecte. S'il pense qu'on a fait des investissements non justifiés, qu'il les nomme, qu'il dise où et qu'il dise lesquels on doit annuler», a clamé le chef libéral.

Il accuse le chef de l'opposition de tenir «un discours creux et vide. Chaque fois qu'il parle, c'est pour m'attaquer personnellement», soutient-il.

Selon M. Charest, «le Québec va mieux, car on s'est attaqué aux bonnes priorités depuis 2003. Les Québécois n'accepteront plus de retourner en arrière».

Dans une Mauricie dont la situation économique et sociale a été difficile depuis 20 ans, M. Charest a vanté les réalisations de son gouvernement : la création d'un pavillon de formation médicale de 10 millions de dollars à l'Hôpital de Trois-Rivières, les travaux d'aménagement aux deux centrales hydroélectriques de Rapide-des-Coeurs et des Chutes-Allard, et divers travaux routiers.

Comme en campagne électorale, le chef libéral a multiplié les poignées de mains auprès des militants libéraux, acceptant de se faire photographier avec l'un ou l'autre, remettant des certificats de mérite à un troisième ou embrassant de jeunes enfants devant des mamans ravies et des papas devenus photographes d'un jour.




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Beppo
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Message par Beppo »

praeteritum  a écrit

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Dans quelques années, quand les purs et durs du PQ vont lui montrer la sortie, ce qui ne peut manquer d'arriver dans ce parti, c'est leur façon de procéder, il va peut-etre regretter de ne pas avoir accepté la job à Toronto.


Ça manque sans doute d'élégance mais au moins ç'a le mérite d'être tranparent contrairement à une démission forcée comme on en a déjà vue. Chez les péquistes, les couteaux volent bas en plein congrès devant les caméras tandis que dans certains autres partis les couteaux volent bas dans les coulisses, à l'insu des caméras. J'imagine que ça fait plus « chic » ou « high class »...





Au plaisir!


«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
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Message par praeteritum »

Beppo  a écrit

Ça manque sans doute d'élégance mais au moins ç'a le mérite d'être tranparent contrairement à une démission forcée comme on en a déjà vue. Chez les péquistes, les couteaux volent bas en plein congrès devant les caméras tandis que dans certains autres partis les couteaux volent bas dans les coulisses, à l'insu des caméras. J'imagine que ça fait plus « chic » ou « high class »...




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Je suis tout a fait d'accord sur ce point.

Finalement, c'est  bonnet blanc ou blanc bonnet.
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Raven
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Message par Raven »

tuberale  a écritUn millier de militants sont réunis - Les péquistes peaufinent leur stratégie
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Québec -- Un millier de militants et d'organisateurs péquistes devraient quitter Montréal ce soir, gonflés à bloc et prêts pour la prochaine bataille électorale.

C'est du moins ce que souhaitent les dirigeants du Parti québécois à la veille du grand rassemblement d'aujourd'hui au Palais des congrès de Montréal, événement au cours duquel les organisateurs de chacune des 125 circonscrïptions du Québec seront présents pour élaborer le plan de match du PQ en vue du prochain scrutin. À la suite de cette rencontre, qui prendra la forme de neuf ateliers de formation, les présidents du parti, responsables du financement et des communications, devraient avoir une bonne idée du plan de match du parti et être prêts à entrer en action dès le déclenchement de la campagne, souhaite-t-on en haut lieu.

Afin de bien huiler la machine, le chef du parti, André Boisclair, profitera de l'occasion pour prononcer un discours aux allures de pep talk.

La rencontre d'aujourd'hui donnera le coup d'envoi de la saison électorale alors que, parallèlement, les organisateurs continueront à s'affairer à former l'équipe de candidats. Ils devront recruter quelques grosses pointures s'ils veulent atteindre l'objectif fixé par le chef de présenter aux électeurs une équipe aussi forte que celle de René Lévesque en 1976.

Des noms circulent, comme celui de l'épouse de l'ancien premier ministre Jacques Parizeau, Lisette Lapointe, qui se dit intéressée, et celui du Dr Réjean Thomas, qui ne confirme rien, mais il est encore trop tôt pour faire des annonces, la majorité des députés en place n'ayant pas encore affiché leurs couleurs.

De plus, d'ici le déclenchement des élections générales, prévues au printemps, la cote de popularité du PQ pourrait varier beaucoup, ce qui pourrait orienter la réflexion de certains candidats-vedettes potentiels.



J'étais censé assister à cette rencontre, mais finalement mon exécutif a décidé que ça coûtait trop cher m'y envoyer    

Dommage, ca semblait intéressant
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