Une vidéo montre la préparation des attentats du 11 septembre

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tuberale
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DIFFUSÉE PAR AL-JAZIRA

Une vidéo montre la préparation des attentats du 11 septembre

Agence France-Presse

Dubaï





A l'approche du 5e anniversaire du 11-Septembre, le réseau Al-Qaeda a tenu à marquer sa présence médiatique, avec la diffusion d'une vidéo montrant, selon lui, la préparation en Afghanistan des attentats meurtriers aux États-Unis, sous la supervision de son chef, Oussama ben Laden.

La vidéo, dont des séquences ont été diffusées jeudi soir par la chaîne de télévision Al-Jazira, montre qu'«Al-Qaeda est toujours en mesure de mener sa guerre médiatique» dans son bras de fer avec les États-Unis, a estimé Abdel Bari Atwan, rédacteur-en-chef du quotidien arabe londonien al-Quds al-Arabi.

Le document, de près d'une heure et demie, comporte «des images inédites de Ben Laden planifiant les attaques du 11 septembre avec Ramzi Ben Al-Chaïba», présenté comme le coordinateur des attentats.

Le document montre aussi Mohammed Atef, l'un des organisateurs de ces attentats, tué en novembre 2001 dans un raid américain au sud de Kaboul, a ajouté M. Atwan qui, présent à Doha, dit avoir visionné la totalité de la vidéo.

Ben Chaïba, un Yéménite, a été arrêté au Pakistan en septembre 2002 puis remis aux autorités américaines.

«Préparez-vous à l'invasion. L'Amérique va envahir l'Afghanistan», déclare Ben Laden dans la vidéo, qui montre plusieurs hommes lourdement armés en train d'escalader des zones rocheuses ainsi que des séances de combat. D'autres hommes s'entraînent au karaté et au maniement des armes.

Par cette vidéo d'«une haute qualité technique (...) et sous-titrée en anglais à l'adresse des Occidentaux», une réalisation de la société Al-Sahab, «l'organe médiatique d'Al-Qaeda», le réseau de Ben Laden entend «dire qu'il n'avait pas été anéanti» comme le soutient Washington, selon M. Atwan, auteur cette année d'un livre «The secret history of al-Qaeda».

Dans des séquences de la vidéo non diffusées par Al-Jazira, «Ben Laden souligne que c'est lui a planifié les attaques de New-York et Washington et qui a choisi leurs auteurs», comme il fait des révélations sur la préparation, «pendant neuf mois» des attentats contre les ambassades des États-Unis à Nairobi et Dar es-Salam, a-t-il ajouté. Ces derniers ont fait 224 morts le 7 août 1998.

Mais l'expert égyptien, Dhia Rachouane, un spécialiste des groupes islamistes, est plus circonspect sur la teneur de la vidéo. «C'est un montage de plusieurs documents par lequel Al-Qaeda cherche encore une fois à confirmer sa responsabilité dans les attentats du 11-Septembre, toujours mise en doute dans certains milieux», a-t-il dit.

Des théories d'un complot juif mondial ont été avancées pour expliquer les attentats du 11-Septembre et l'Anti-Defamation League (ADL), une importante organisation américaine de lutte contre l'antisémitisme, a dénoncé jeudi la persistance de ces théories, cinq ans après les attaques qui ont fait plus de 3.000 morts.

«Al-Qaeda adresse aussi un message pour dire : +Nous sommes toujours forts et présents sur le terrain+ notamment en Afghanistan», comme en témoigne la recrudescence des attentats meurtriers dans ce pays souvent revendiqués par les talibans, alliés du réseau de Ben Laden, explique M. Rachouane.

Oussama ben Laden, toujours introuvable, est soupçonné de se cacher dans les régions montagneuses à la frontière entre l'Afghanistan et le Pakistan. Les États-Unis, qui ont mis sa tête à prix pour 25 millions USD, le traquent sans succès, et le Sénat américain a décidé jeudi de débloquer 200 M USD pour créer une cellule du renseignement spécialement destinée à le retrouver.



http://www.radiocanada.ca/nouvelles/Int ... aida.shtml --Message edité par tuberale le 2006-09-08 09:55:40--
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tuberale
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Le 7 septembre 2006 - 12:49

Le 11 Septembre influe sur la conception des gratte ciel
Presse Canadienne


Pendant quelques mois, les architectes ont redouté que les attentats du 11 septembre 2001 ne sonnent le glas des projets de très hauts gratte-ciel dans le monde. Finalement, leurs craintes ne se sont pas matérialisées même si la destruction des tours jumelles à New York a suscité une nouvelle réflexion sur la sécurité de ces édifices hors normes.

En fait, la construction de gratte-ciel a augmenté depuis le 11-Septembre. Plusieurs mesures destinées à renforcer la sécurité des tours sont envisagées: meilleure résistance au feu, escaliers plus larges et ascenseurs renforcés pouvant être utilisés pour des évacuations d'urgence. Mais les architectes, ingénieurs et constructeurs sont divisés sur leur intérêt.

"Il n'est pas souhaitable de concevoir chaque bâtiment comme si c'était une cible terroriste, alors qu'en réalité la plupart ne le sont pas", estime Ronald Hamburger, ancien président du Conseil national des Associations d'ingénieurs de structure.

Le débat devrait s'intensifier fin septembre lorsque le Conseil international du code (ICC), qui régit les normes de construction aux Etats-Unis, commencera à examiner des propositions de révision de ces normes, dont 19 suggérées par un institut américain suite à l'enquête sur la destruction du World Trade Center.

Ces mesures visent à créer une nouvelle réglementation pour les escaliers de secours et les systèmes anti-incendie. Elles rendraient également obligatoire la présence d'ascenseurs destinés aux pompiers dans certaines tours ainsi que des garanties contre l'effondrement d'un bâtiment dont une partie est gravement endommagée.

Glenn Corbett, un expert de la lutte anti-incendie, estime que nombre de changements proposés arrivent tardivement. "Allons-nous dans la bonne direction? Oui. Avançons-nous assez vite, probablement pas".

Même sans une révision majeure du code de la construction, on note déjà des changements inspirés par le 11-Septembre. Le premier gratte-ciel à être reconstruit sur le site de Ground Zero, où se dressaient jadis les tours jumelles, bénéficie ainsi d'un niveau de sécurité rarement observé pour un immeuble de bureaux aux Etats-Unis.

Le bâtiment de 225 mètres de haut, baptisé 7 World Trade Center, possède un épais coeur en béton, plutôt qu'en acier. Son système anti-incendie a été renforcé. Les escaliers de secours sont pressurisés pour maintenir la fumée à l'extérieur et sont 20% plus large que ne l'exige la réglementation.

Le réaménagement du site se poursuit avec la construction de la Tour de la liberté, qui aura toute ces caractéristiques avec en prime des puits d'ascenseur et escaliers renforcés et une base résistante aux bombes.

Carl Galioto, du cabinet Skidmore Owings and Merrill, qui a conçu les deux bâtiments, reconnaît que ces améliorations sont onéreuses et pourraient être inutiles ailleurs. "Est-ce que tous ces éléments devraient figurer dans les codes de construction immédiatement? Je ne crois pas. Ce serait vraiment exagéré." En revanche, ces mesures de sécurité méritent, selon lui, d'être envisagées sérieusement pour toutes les tours de plus de 275 mètres de haut.

D'imposants gratte-ciel sont en construction actuellement dans le monde, dont au moins quatre devraient être plus élevés que les défuntes tours jumelles. Depuis 2001, les promoteurs sont plus disposés à sacrifier des mètres carrés au nom de la sécurité, selon les experts.

Eugene Kohn, du cabinet Kohn Pedersen Fox Associates, souligne que le recours à des coeurs en béton dans les tours se répand et que certains architectes augmentent la surface dédiée aux escaliers et abandonnent le principe selon lequel les ascenseurs devraient être inaccessibles aux occupants d'un bâtiment lors d'une évacuation.

"Si vous évacuez 10.000 ou 20.000 personnes de ces bâtiments, le seul moyen de le faire rapidement est d'utiliser également les ascenseurs", affirme Robert Solomon, un responsable de l'Association nationale américaine de protection contre les incendies.

Reste qu'à ce jour, aucun architecte n'a entrepris de concevoir une tour capable de résister à l'impact d'un avion de ligne. "Vous n'aimeriez pas vivre dans un tel bâtiment, ce serait comme une forteresse et ce serait inesthétique", souligne M. Kohn.
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tuberale
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Et si le 11-Septembre n'avait pas eu lieu?


Antoine Robitaille
Édition du samedi 9 et du dimanche 10 septembre 2006




Émissions spéciales, témoignages à n'en plus finir, documentaires répétitifs: plusieurs disent en avoir déjà assez d'entendre parler du «11-Septembre, cinq ans plus tard». D'accord, faisons-le disparaître! Faisons l'exercice, saoulons-nous de conditionnel et de politique-fiction: que serions-nous sans cette date obsédante? Ce faisant, on s'aperçoit toutefois rapidement à quel point notre monde a été profondément marqué par cette journée peu commune.

Avions, détournements, tours, explosions : et si tout cela n'avait pas eu lieu le 11 septembre 2001 ? Et si ce matin de ciel indigo, à propos duquel tout un chacun a sa petite anecdote, n'était pas devenu cette date clé, fondatrice du XXIe siècle ?

Certes, avec des si... Mais juste pour voir, retirons ce domino initial de l'histoire contemporaine. On peut alors multiplier les scénarios : des plus simples et des plus évidents («il n'y aurait pas eu quelque 3000 morts aux États-Unis cette journée-là») aux plus ambitieux («le mouvement altermondialiste aurait vaincu»). Sans compter les plus nombrilistes : par exemple, la saison Québec-New York aurait eu lieu ! (et aurait peut-être eu des retombées inattendues). Tragique : le journaliste Daniel Pearl n'aurait pas entrepris une grande enquête au Pakistan, qui lui fut fatale. Comique : l'ancien maire Rudolph Giuliani ne serait pas payé plusieurs dizaines de milliers de dollars l'heure à faire des discours sur le «leadership». Pertinent : peut-être Bush aurait-il pris Katrina au sérieux ? Artistique : le cinéaste Oliver Stone se serait sans doute lancé dans un projet de film sur... Fidel Castro (comme le suggère le chroniqueur du New York Times). Et Michael Moore, lui ?

Il y a des questions plus amples, plus déterminantes, convenons-en : le gouvernement américain aurait-il décidé d'envahir l'Irak ? Et l'Afghanistan ? Tout de suite, on le remarquera, ces interrogations convergent immanquablement vers un personnage : George W. Bush. Qu'aurait-il fait de sa présidence sans ces attentats ? Aurait-il été réélu en 2004 ?

Le phénomène selon lequel «tous les chemins mènent à Bush» est manifeste dans le New York Magazine (NYM) qui, le mois dernier, a posé à 18 intellectuels la question suivante : «Et si le 11-Septembre n'avait pas eu lieu ?» Pour la quasi-totalité d'entre eux, dont le chroniqueur du New York Times Thomas Friedman, George W. Bush aurait échoué comme son père à obtenir un second mandat. Déjà, fin août 2001, au moment où le «nouveau» président Bush rentrait de ses trois semaines de vacances passées à son ranch, les sondages étaient franchement mauvais pour lui, fait remarquer Frank Rich, chroniqueur au New York Times. Au cours de l'été, le Times avait mené des enquêtes approfondies sur la manipulation du vote à la présidentielle de 2000. Des révélations commençaient à semer le doute quant à la légitimité même du président. Sans le 11-Septembre, donc, très probablement pas de Bush 2004.

Pas de guerre non plus, bien sûr, répondent tous les participants à ce sondage singulier. Ni en Afghanistan ni en Irak. Sans cet incroyable jour de terreur, c'est un tout autre type de guerre qui aurait occupé l'avant-plan de l'actualité, à l'intérieur des frontières américaines, estime Frank Rich : les fameuses culture wars. Il s'agit de l'opposition rageuse entre une droite conservatrice et religieuse et une gauche issue des années des droits civiques et de la rectitude politique. Les pommes de discorde ? L'avortement, la recherche sur les cellules souches, le mariage homosexuel, l'intégration des immigrants.

Sur la scène internationale, sans le 11-Septembre, comment George W. Bush se serait-t-il comporté ? Souvenons-nous de lui au Sommet des Amériques, à Québec, en avril 2001. Il s'était fait plutôt modeste dans les effluves de gaz lacrymogènes, répétant à tout venant qu'il était «là pour apprendre». En fait, selon Charles-Philippe David, directeur de la chaire Raoul-Dandurand à l'UQAM -- et observateur attentif de la politique américaine --, sans le 11-Septembre, la présidence de Bush «aurait été complètement à l'opposé de ce qu'elle fut pendant le premier mandat». Elle aurait davantage ressemblé à celle du second : plus multilatéraliste, moins idéologique, beaucoup moins engagée dans les affaires du monde. «Aussi, l'action de Bush aurait été davantage en continuité avec celle de Clinton», dit-il. Et l'Irak ? «Oubliez ça. Ça n'aurait jamais eu lieu.»

M. David admet que l'idée d'envahir l'Irak flottait depuis longtemps dans les cercles néoconservateurs américains. À preuve, la lettre ouverte de janvier 1998 signée par les Wolfowitz et compagnie, appelant à une guerre unilatérale contre Bagdad. La même année, il y avait aussi eu la «loi sur la libération de l'Irak», contresignée par le président Clinton. Mais sans le 11-Septembre, «ç'aurait été un "tough sell", comme on dit en anglais», affirme M. David.

John Heilemann, du New York Magazine, soutient que sans les attentats, «Bush aurait eu bien du mal à convaincre à la fois Tony Blair et Colin Powell d'adhérer à sa doctrine de la guerre préventive». Ainsi, en 2006, Saddam Hussein serait sans doute encore en place en Irak. Quant aux talibans afghans, ils auraient bien essuyé «quelques sanctions, peut-être des frappes», mais ils seraient encore bien installés au pouvoir, dit Charles-Philippe David, qui a dirigé l'ouvrage collectif 11 septembre 2001, cinq ans plus tard - Le terrorisme, les États-Unis et le Canada (Septentrion).

M. David note que dans sa réaction au 11-Septembre, le gouvernement américain a fait... «un peu comme si cet événement n'avait pas vraiment eu lieu ! C'est une boutade pour vous dire qu'au fond, ce gouvernement a agi selon ses vieux réflexes : comme si al-Qaïda était un État, comme si c'était une nouvelle URSS ! Il a cherché des États à attaquer».

Un monde meilleur ?

Au reste, sans 11-Septembre, le monde aurait-il été meilleur ? L'historienne Doris Kearns Goodwin se risque dans le NYM : «Admettons que Bush n'aurait pas été réélu en raison du fiasco de l'élection précédente», dit-elle. Le candidat démocrate défait en 2000, Al Gore, aurait sans doute pu accéder à la Maison-Blanche quatre ans plus tard, ajoute-t-elle. Or ce dernier, dit Goodwin, «aurait sans doute lancé un projet Manhattan [allusion ironique au nom de l'équipe scientifique qui a réalisé la bombe atomique] pour développer les énergies alternatives. Ainsi, notre pays serait peut-être en passe de se débarrasser de sa dépendance au pétrole du Moyen-Orient».

Aurait-on, sans le 11-Septembre (et sans l'invasion de l'Irak qui a suivi), davantage lutté contre le sida ? Plusieurs l'ont récemment dit au congrès mondial à Toronto. Mais dans un entretien à la BBC, le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, a dit en douter. D'autres questions de sécurité (comme celles de la Somalie ou du Darfour) auraient accaparé les ressources, selon lui.

Charles-Philippe David est d'accord. «Les questions de sécurité s'imposent à toute époque», dit-il. En l'absence du 11-Septembre, peut-être parlerions-nous davantage, par exemple, des différences et des différends entre la Chine et les États-Unis. C'est aussi l'avis de Thomas Friedman. «Le 11-Septembre a permis d'extirper les pires instincts de l'administration Bush envers la Chine et de les foutre au congélateur». Selon Friedman, Bush et son entourage «croyaient que nous étions condamnés à entrer en guerre froide avec la Chine», une crainte d'ailleurs bien présente dans le fameux essai Le Choc des civilisations de Samuel Huntington (publié une première fois en 1993).

Quant aux relations entre le Canada et les États-Unis, Charles-Philippe David conclut qu'un monde sans 11-Septembre n'y aurait pas changé grand-chose. Le partenaire américain aurait certes été moins craintif aux frontières. Mais à ses yeux, le nationalisme canadien a toujours trouvé des chevaux de bataille (libre-échange, etc.) pour se faire valoir.

Bernard Landry, qui, au jour fatidique, était premier ministre du Québec, estime pour sa part que sans ces événements et ceux qui ont suivi, il se peut que les Québécois ne se seraient pas tournés, autant qu'ils le sont à l'heure actuelle, vers l'Europe, en raison de son pacifisme et de sa conception multilatéraliste des relations internationales. Le politologue Guy Lachapelle, qui scrute la question de «l'américanité» des Québécois depuis dix ans, est d'accord. Avant 2001, les enquêtes indiquent que 50 % des Québécois regardaient vers l'Europe, l'autre moitié vers les États-Unis. «Aujourd'hui, c'est plutôt 60 % vers le Vieux Continent et 40 % vers le voisin du Sud.»

Inévitable

Enfin, sans le 11 septembre 2001, il y aurait sans doute eu le 11 août 2006, comme le souligne l'essayiste américain Ron Suskind dans le New York Magazine. Il y a un mois en effet, souvenons-nous, «le complot de Londres» visant à faire exploser une dizaine d'avions en vol au-dessus du territoire américain a été déjoué. Autrement dit, il ne faut pas isoler le 11-Septembre. Les terroristes étaient déjà actifs bien avant. Les disciples de Ben Laden avaient réussi d'autres coups, notamment à Nairobi.

Bernard Landry se souvient que quelques jours avant les attentats, l'ancien aspirant démocrate à la présidence américaine, le sénateur Gary Hart, avait prononcé un discours à Montréal. Il avait déclaré que la pire menace à la sécurité des États-Unis serait une «attaque terroriste et spectaculaire». Ses propos avaient été accueillis «dans l'indifférence et une certaine moquerie», se souvient M. Landry. «Quelques jours après le 11 septembre, j'ai téléphoné à Hart et je lui ai lancé : "Vous êtes un prophète ou quoi ?"» Le sénateur lui a expliqué qu'en 2001, il avait bien modestement participé à un comité du Sénat où ce scénario avait été présenté et étudié.

Au fond, les terroristes islamistes étaient déterminés à frapper en sol américain, note Andrew Sullivan dans le NYM. «Peut-être devrions-nous nous compter chanceux d'avoir eu le 11-Septembre ?», écrit-il, car avec deux, trois ou quatre ans de plus, les terroristes, qui sait, auraient pu réussir «un coup encore pire».




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