Pétition adressée à la Chambre des communes et à l'Assemblée nationale du Québec
Nous :
• Attendu que le gouvernement conservateur a annoncé qu'il n'entendait pas honorer les objectifs du Protocole de Kyoto que le Canada s'est pourtant formellement engagé à respecter en décembre 2002;
• Attendu que l'Assemblée nationale du Québec a récemment adopté à l'unanimité une motion demandant au gouvernement fédéral de respecter ses engagements internationaux et l'objectif de réduction des gaz à effets de serre tel qu'établi par le Protocole de Kyoto et de transférer au Québec l'argent nécessaire à sa mise en ouvre;
• Attendu que les Québécoises et les Québécois appuient en grande majorité des réductions de l'ordre de 6 % des émissions de gaz à effet de serre sous le niveau de 1990 d'ici 2008 à 2012 et ce, même si des efforts importants de la part de la population, des entreprises et des gouvernements seront nécessaires;
Nous souhaitons signifier clairement à la Chambre des communes, à l'Assemblée nationale du Québec, ainsi qu'aux pays parties à la Convention cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques, notre dissidence face à l'abandon des objectifs de Kyoto par le gouvernement conservateur de Stephen Harper;
Et nous demandons que le gouvernement du Canada revienne sur sa décision et honore l'objectif de réduction des gaz à effet de serre prévu par le Protocole de Kyoto.
Le Québec se mobilise pour sauver Kyoto
Montréal, le dimanche 4 juin 2006 - À la veille de la Journée mondiale de l'environnement, la Coalition Sauvons Kyoto a lancé aujourd'hui un appel à la mobilisation de tout le Québec pour sauver le Protocole de Kyoto.
« Voilà maintenant plus d'une décennie que la communauté scientifique internationale souligne l'urgence de combattre les changements climatiques avant qu'il ne soit trop tard. Il est maintenant minuit moins une. Aujourd'hui, nous voulons nous dissocier de la position anti-Kyoto du gouvernement de Stephen Harper parce que nous croyons, qu'au Québec, les objectifs sont atteignables et qu'il y a un consensus. Nous tendons donc la main aux différents partis politiques, groupes écologistes, groupes communautaires et au milieu des affaires pour faire front commun sur cet enjeu fondamental », a déclaré le chef du Parti Québécois, André Boisclair.
Outre le chef du Parti Québécois, le chef du Bloc Québécois, Gilles Duceppe, et le directeur de Greenpeace Québec, Steven Guilbault, participaient à cette conférence de presse.
« Que ce soit pour l'avenir des jeunes générations du Québec et du monde ou pour préserver l'environnement, nous ferons de la lutte contre les gaz à effet de serre un enjeu central au cours des prochains mois. Nous allons démontrer que le gouvernement Harper est à contre courant de la société québécoise sur la question de la réduction des gaz à effet de serre. Notre objectif est que le gouvernement fédéral revienne sur sa décision et honore les objectifs de Kyoto », a pour sa part expliqué Gilles Duceppe, qui réclame depuis longtemps l'application du principe du pollueur-payeur dans ce dossier.
« Au cours de notre séjour à Bonn dans le cadre des négociations sur la seconde phase de Kyoto, nous avons pu constater le désarroi de la communauté internationale face à l'attitude du gouvernement canadien de M. Harper. Je pense que l'appui des Québécois a été décisif quand est venu le temps de ratifier le Protocole de Kyoto et je suis convaincu que le Québec peut encore faire la différence s'il se mobilise et montre clairement qu'ici, nous appuyons fermement Kyoto. J'invite l'ensemble des Québécoises et des Québécois, ainsi que toutes celles et ceux qui le souhaitent, à se joindre à cette coalition, parce qu'ensemble, nous pouvons faire la différence », a ajouté le directeur de Greenpeace Québec, Steven Guilbault.
Une pétition pour sauver Kyoto
Comme initiative en faveur du Protocole de Kyoto, la Coalition a notamment lancé un site Internet et une pétition qui aura pour thème « Sauvons Kyoto » .
De nombreuses personnalités des milieux politique, syndical, environnemental, universitaire, culturel et des affaires ont déjà signifié leur intention de signer cette pétition. Citons simplement Pierre Curzi, de l'Union des artistes, le chanteur Kevin Parent, Henri Massé et René Roy, de la FTQ , Claudette Carbonneau, de la CSN , François Vaudreuil, de la CSD , Guy Boulanger, du SEIC, et François Saillant, du FRAPRU, Carole Du Sault, conseillère à la Ville de Montréal., Marie-Josée Gagnon et Isabelle Poulin, de CASACOM, les universitaires Louise Vandelac, de l'Institut des Sciences de l'Environnement de l'UQÀM, de même que Michel Seymour, Jean-François Thuot et Gérald Larose.
En signant cette pétition disponible à l'adresse : www.sauvonskyoto.org , toutes les Québécoises et tous les Québécois pourront manifester leur opposition aux décisions du gouvernement de Stephen Harper de ne pas respecter les objectifs du Protocole de Kyoto et de ne pas transférer au gouvernement du Québec les sommes qui lui permettraient de mettre en place son propre plan de réduction.
Le site Internet de la Coalition invite également toute la population québécoise à arborer sur elle le ruban vert Sauvons Kyoto en signe d'appui à cette opération qui se poursuivra jusqu'à la rentrée de l'automne.
Nous étions à 4945 signataires il y a 10 minutes, qui a signé? http://www.sauvonskyoto.org/signataires.htm
http://www.sauvonskyoto.org/petition.htm --Message edité par Kaylee le 2006-06-19 00:52:05--
Une pétition pour sauver Kyoto
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Thewinneris
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 5728
- Inscription : mer. avr. 02, 2003 1:00 am
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.anthurium.
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 6007
- Inscription : ven. avr. 23, 2004 3:00 am
Avant de signer j'aimerais savoir en détail ce que kyoto implique pour nous simple citoyen et pour les entreprises. Je n'ai pas trouver encore de renseignements qui me permette de prendre une décision. C'est facile d'être pour ce protocole quand on ne sais pas les conséquences économiques et personnelles que ça implique pour chacun des Canadiens. Mon coeur me dit oui kyoto!!!!!!!!!!!!! ma tête me dit mais qu'est-ce que Kyoto?
Prière et chant religieux
la-voute-f46/prieres-et-chants-religieux-t67717.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Notre famille compte un nouveau membre à aimer.
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.anthurium., lis ça attentivement pour commencer, je reviens dimanche je pars 2 jours & si tu as des questions vas-y. J'aime mieux que pour débuter tu te fasses TON OPINION
Ouvres ce lien;
http://www.sauvonskyoto.org/documents/d ... _Final.pdf
Ouvres ce lien;
http://www.sauvonskyoto.org/documents/d ... _Final.pdf
"Le plus sur moyen de vaincre la tentation, c'est d'y succomber."
Le Protocole de Kyoto
Le Protocole de Kyoto est un accord international ratifié par 163 pays, dont le Canada, qui se sont engagés à réduire collectivement leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) de 5,2 % par rapport à ce qu'elles étaient en 1990, entre 2008 et 2012. L'objectif spécifique de réduction du Canada est de 6 % pour la même période.
Cet accord historique sur la réduction des GES est né à Kyoto, en décembre 1997, lors de la Troisième conférence des Parties à la Convention-cadre sur les modifications climatiques.
Les Parties à la Convention-cadre sur les modifications climatiques avaient déjà accepté de stabiliser leurs émissions de GES lors du Sommet de la Planète Terre de Rio, en 1992.
Le bilan du Canada
Le bilan du Canada en matière de réduction des gaz à effet de serre n'est pas reluisant. En effet, les émissions canadiennes de gaz à effet de serre (GES) ont augmenté de 26,6 % entre 1990 et 2004.
De fait, le Canada est le plus grand consommateur d'énergie par habitant au monde et le deuxième producteur mondial de GES par habitant. En 1995, les 29 millions de Canadiens qui représentaient 0,5 % de la population mondiale produisaient 2 % des émissions mondiales de GES et consommaient autant d'énergie que tous les Africains, environ 800 millions de personnes.
En 1999, plus de 80 % des émissions canadiennes de GES provenaient du secteur de l'énergie, tout particulièrement de la consommation de combustibles fossiles (pétrole, mazout, gaz naturel et charbon). Le secteur agricole produisait alors près de 9 % des émissions de GES, alors que la production de biens industriels en générait près de 7 %. Les déchets et les eaux usées étaient responsables de 4 % des émissions de GES.
Le bilan du Québec
Entre 1990 et 2004, c'est le Québec qui a affiché la plus faible augmentation de ses émissions de gaz à effet de serre (GES), comparativement à des augmentations de 39,4 % pour l'Alberta, de 46,9 % pour le Nouveau-Brunswick et de 61,7 % pour la Saskatchewan , durant la même période.
La faible augmentation des émissions québécoises est principalement due au fait que la production énergétique du Québec repose sur l'hydroélectricité, une énergie propre et renouvelable.
L'effet de serre
L'effet de serre est produit par des gaz qu'on retrouve en infime quantité dans l'atmosphère et qui emprisonnent la chaleur des rayons solaires. Il en résulte un réchauffement de la température, tout comme dans une serre, où le verre qui laisse passer les rayons du soleil retient la chaleur.
C'est à cause de « l'effet naturel de serre » si la surface de la terre est 33 degrés Celsius plus élevée qu'elle ne le serait sans atmosphère. Par opposition, la température à la surface de la lune, qui n'a pas d'atmosphère, est de -18 degrés Celsius.
Malheureusement, les concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère ont considérablement augmenté durant le 20 ème siècle, favorisant un plus grand emprisonnement de la chaleur du soleil et un réchauffement de la planète de 0,6 degré Celsius.
Ce réchauffement planétaire va se poursuivre au 21 ème siècle. Des experts estiment qu'il pourrait être de 2 à 3 degrés Celsius.
Les gaz à effet de serres
Six gaz responsables de l'augmentation de l'effet de serre et donc du réchauffement accéléré de la planète sont identifiés par le Protocole de Kyoto.
Les trois gaz les plus connus sont le dioxyde de carbone (CO 2 ), le méthane (CH 4 ) et l'oxyde nitreux (N 2 O).
Les autres gaz identifiés sont les hydrochlorofluorocarbones (HCFC) :
les hydrofluorocarbones, HFC;
les perfluorocarbones, PFC;
l'hexafluorure de soufre.
Rappelons que les HCFC ont remplacé les chlorofluorocarbones (CFC), tel que le fréon, qui ont été bannis dans les années 1980.
Dioxyde de carbone ou CO 2
Méthane ou CH 4
Oxyde nitreux ou N 2 O
Hydrochlorofluorocarbones ou HCFC
Liens pour en savoir plus sur le Protocole de Kyoto
29,536 nom à ce jour. --Message edité par Kaylee le 2006-06-19 01:06:27--
Le Protocole de Kyoto est un accord international ratifié par 163 pays, dont le Canada, qui se sont engagés à réduire collectivement leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) de 5,2 % par rapport à ce qu'elles étaient en 1990, entre 2008 et 2012. L'objectif spécifique de réduction du Canada est de 6 % pour la même période.
Cet accord historique sur la réduction des GES est né à Kyoto, en décembre 1997, lors de la Troisième conférence des Parties à la Convention-cadre sur les modifications climatiques.
Les Parties à la Convention-cadre sur les modifications climatiques avaient déjà accepté de stabiliser leurs émissions de GES lors du Sommet de la Planète Terre de Rio, en 1992.
Le bilan du Canada
Le bilan du Canada en matière de réduction des gaz à effet de serre n'est pas reluisant. En effet, les émissions canadiennes de gaz à effet de serre (GES) ont augmenté de 26,6 % entre 1990 et 2004.
De fait, le Canada est le plus grand consommateur d'énergie par habitant au monde et le deuxième producteur mondial de GES par habitant. En 1995, les 29 millions de Canadiens qui représentaient 0,5 % de la population mondiale produisaient 2 % des émissions mondiales de GES et consommaient autant d'énergie que tous les Africains, environ 800 millions de personnes.
En 1999, plus de 80 % des émissions canadiennes de GES provenaient du secteur de l'énergie, tout particulièrement de la consommation de combustibles fossiles (pétrole, mazout, gaz naturel et charbon). Le secteur agricole produisait alors près de 9 % des émissions de GES, alors que la production de biens industriels en générait près de 7 %. Les déchets et les eaux usées étaient responsables de 4 % des émissions de GES.
Le bilan du Québec
Entre 1990 et 2004, c'est le Québec qui a affiché la plus faible augmentation de ses émissions de gaz à effet de serre (GES), comparativement à des augmentations de 39,4 % pour l'Alberta, de 46,9 % pour le Nouveau-Brunswick et de 61,7 % pour la Saskatchewan , durant la même période.
La faible augmentation des émissions québécoises est principalement due au fait que la production énergétique du Québec repose sur l'hydroélectricité, une énergie propre et renouvelable.
L'effet de serre
L'effet de serre est produit par des gaz qu'on retrouve en infime quantité dans l'atmosphère et qui emprisonnent la chaleur des rayons solaires. Il en résulte un réchauffement de la température, tout comme dans une serre, où le verre qui laisse passer les rayons du soleil retient la chaleur.
C'est à cause de « l'effet naturel de serre » si la surface de la terre est 33 degrés Celsius plus élevée qu'elle ne le serait sans atmosphère. Par opposition, la température à la surface de la lune, qui n'a pas d'atmosphère, est de -18 degrés Celsius.
Malheureusement, les concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère ont considérablement augmenté durant le 20 ème siècle, favorisant un plus grand emprisonnement de la chaleur du soleil et un réchauffement de la planète de 0,6 degré Celsius.
Ce réchauffement planétaire va se poursuivre au 21 ème siècle. Des experts estiment qu'il pourrait être de 2 à 3 degrés Celsius.
Les gaz à effet de serres
Six gaz responsables de l'augmentation de l'effet de serre et donc du réchauffement accéléré de la planète sont identifiés par le Protocole de Kyoto.
Les trois gaz les plus connus sont le dioxyde de carbone (CO 2 ), le méthane (CH 4 ) et l'oxyde nitreux (N 2 O).
Les autres gaz identifiés sont les hydrochlorofluorocarbones (HCFC) :
les hydrofluorocarbones, HFC;
les perfluorocarbones, PFC;
l'hexafluorure de soufre.
Rappelons que les HCFC ont remplacé les chlorofluorocarbones (CFC), tel que le fréon, qui ont été bannis dans les années 1980.
Dioxyde de carbone ou CO 2
Méthane ou CH 4
Oxyde nitreux ou N 2 O
Hydrochlorofluorocarbones ou HCFC
Liens pour en savoir plus sur le Protocole de Kyoto
29,536 nom à ce jour. --Message edité par Kaylee le 2006-06-19 01:06:27--
"Le plus sur moyen de vaincre la tentation, c'est d'y succomber."
PROTOCOLE DE KYOTO
Cannon émet de sérieuses réserves
Sylvain Larocque
Presse Canadienne
Ottawa
Ce n'est pas le ministre des Transports et lieutenant québécois du premier ministre Stephen Harper, Lawrence Cannon, qui va remuer ciel et terre afin qu'Ottawa verse des fonds au Québec pour l'aider à respecter le protocole de Kyoto.
«Je ne peux pas dire au gouvernement Charest s'il va y avoir de l'argent ou s'il n'y en aura pas», a récemment affirmé M. Cannon à la Presse Canadienne.
Depuis des mois, le premier ministre Jean Charest fait pression sur le gouvernement conservateur pour qu'il honore l'engagement pris par les libéraux l'année dernière, soit verser 328 millions de dollars au Québec dans le cadre de son plan de lutte contre les gaz à effet de serre (GES). Jusqu'ici, Ottawa a refusé de promettre quoi que ce soit.
«L'objectif, ce n'est pas de nous rendre populaires ou impopulaires, a lancé Lawrence Cannon. L'objectif, c'est d'être capables de mettre en place un plan qui, fondamentalement, va fonctionner. Ai-je besoin de rappeler que le plan des libéraux était inefficace et inadéquat?»
À l'époque où les libéraux étaient au pouvoir à Ottawa, le lieutenant du Québec jouait un rôle prépondérant dans tous les dossiers qui touchaient la province de près ou de loin. Sous les conservateurs, il semble que les ministres titulaires -et M. Harper lui-même- soient en charge du Québec.
«Je suis lieutenant québécois, mais c'est ma collègue (de l'Environnement, Rona Ambrose) qui a la charge de ce dossier-là, a souligné M. Cannon. Elle jugera du temps opportun pour mettre ses propositions de l'avant. Une chose est certaine: le gouvernement s'est engagé à faire quelque chose sur le plan de la lutte contre les gaz à effet de serre, quelque chose de réaliste.»
On ne connaît rien, pour l'instant, du plan «typiquement canadien» que Mme Ambrose doit dévoiler plus tard cette année pour lutter contre le réchauffement de la planète.
Vitesse des camions
M. Cannon a toutefois l'intention de contribuer à l'initiative. Il veut convaincre les provinces d'imposer aux camionneurs l'installation d'appareils qui limiteraient la vitesse de leurs véhicules à 105 km/h. La semaine dernière, Québec a annoncé l'instauration d'une telle mesure.
«C'est le genre de chose dont nous pourrions convenir ensemble (avec les provinces), a expliqué le ministre. Ce sont des gestes qui, très clairement, visent à diminuer les gaz à effet de serre.»
VIA Rail
L'empressement du gouvernement Harper à prouver qu'il n'a pas abandonné le combat contre les GES malgré son scepticisme à l'égard du protocole de Kyoto pourrait même raviver un projet de modernisation de VIA Rail dans le corridor Québec-Windsor.
Le projet, baptisé «VIA Fast», s'était vu accorder 700 millions de dollars par le gouvernement de Jean Chrétien à la fin de 2003. Mais dès son arrivée au pouvoir, en décembre de la même année, Paul Martin avait annulé le financement, estimant que le projet était mal ficelé.
«Ce serait peut-être intéressant de revoir le dossier à la lumière des considérations environnementales d'aujourd'hui, particulièrement en ce qui a trait à la congestion automobile, a expliqué M. Cannon. Je ne peux pas m'engager à ce qu'il y ait quelque chose de ferme, mais on peut certainement jeter un coup d'oeil pour voir si les conditions de l'époque ont évolué.»
Le ministre prévient néanmoins que VIA Fast «n'est pas une grande priorité» pour lui.
Il s'engage en outre à considérer les demandes financières générales de VIA Rail, qui reçoit actuellement 170 millions par année d'Ottawa.
Sans investissement additionnel d'ici la fin 2007, VIA craint de devoir réduire ses services.
Le président-directeur général de la société d'État, Paul Côté, évalue les besoins de VIA à un peu plus de 700 millions de dollars pour les années 2008 à 2010. De cette somme, 408 millions iraient à des améliorations à l'infrastructure et 305 millions à la rénovation de voitures.
Cannon émet de sérieuses réserves
Sylvain Larocque
Presse Canadienne
Ottawa
Ce n'est pas le ministre des Transports et lieutenant québécois du premier ministre Stephen Harper, Lawrence Cannon, qui va remuer ciel et terre afin qu'Ottawa verse des fonds au Québec pour l'aider à respecter le protocole de Kyoto.
«Je ne peux pas dire au gouvernement Charest s'il va y avoir de l'argent ou s'il n'y en aura pas», a récemment affirmé M. Cannon à la Presse Canadienne.
Depuis des mois, le premier ministre Jean Charest fait pression sur le gouvernement conservateur pour qu'il honore l'engagement pris par les libéraux l'année dernière, soit verser 328 millions de dollars au Québec dans le cadre de son plan de lutte contre les gaz à effet de serre (GES). Jusqu'ici, Ottawa a refusé de promettre quoi que ce soit.
«L'objectif, ce n'est pas de nous rendre populaires ou impopulaires, a lancé Lawrence Cannon. L'objectif, c'est d'être capables de mettre en place un plan qui, fondamentalement, va fonctionner. Ai-je besoin de rappeler que le plan des libéraux était inefficace et inadéquat?»
À l'époque où les libéraux étaient au pouvoir à Ottawa, le lieutenant du Québec jouait un rôle prépondérant dans tous les dossiers qui touchaient la province de près ou de loin. Sous les conservateurs, il semble que les ministres titulaires -et M. Harper lui-même- soient en charge du Québec.
«Je suis lieutenant québécois, mais c'est ma collègue (de l'Environnement, Rona Ambrose) qui a la charge de ce dossier-là, a souligné M. Cannon. Elle jugera du temps opportun pour mettre ses propositions de l'avant. Une chose est certaine: le gouvernement s'est engagé à faire quelque chose sur le plan de la lutte contre les gaz à effet de serre, quelque chose de réaliste.»
On ne connaît rien, pour l'instant, du plan «typiquement canadien» que Mme Ambrose doit dévoiler plus tard cette année pour lutter contre le réchauffement de la planète.
Vitesse des camions
M. Cannon a toutefois l'intention de contribuer à l'initiative. Il veut convaincre les provinces d'imposer aux camionneurs l'installation d'appareils qui limiteraient la vitesse de leurs véhicules à 105 km/h. La semaine dernière, Québec a annoncé l'instauration d'une telle mesure.
«C'est le genre de chose dont nous pourrions convenir ensemble (avec les provinces), a expliqué le ministre. Ce sont des gestes qui, très clairement, visent à diminuer les gaz à effet de serre.»
VIA Rail
L'empressement du gouvernement Harper à prouver qu'il n'a pas abandonné le combat contre les GES malgré son scepticisme à l'égard du protocole de Kyoto pourrait même raviver un projet de modernisation de VIA Rail dans le corridor Québec-Windsor.
Le projet, baptisé «VIA Fast», s'était vu accorder 700 millions de dollars par le gouvernement de Jean Chrétien à la fin de 2003. Mais dès son arrivée au pouvoir, en décembre de la même année, Paul Martin avait annulé le financement, estimant que le projet était mal ficelé.
«Ce serait peut-être intéressant de revoir le dossier à la lumière des considérations environnementales d'aujourd'hui, particulièrement en ce qui a trait à la congestion automobile, a expliqué M. Cannon. Je ne peux pas m'engager à ce qu'il y ait quelque chose de ferme, mais on peut certainement jeter un coup d'oeil pour voir si les conditions de l'époque ont évolué.»
Le ministre prévient néanmoins que VIA Fast «n'est pas une grande priorité» pour lui.
Il s'engage en outre à considérer les demandes financières générales de VIA Rail, qui reçoit actuellement 170 millions par année d'Ottawa.
Sans investissement additionnel d'ici la fin 2007, VIA craint de devoir réduire ses services.
Le président-directeur général de la société d'État, Paul Côté, évalue les besoins de VIA à un peu plus de 700 millions de dollars pour les années 2008 à 2010. De cette somme, 408 millions iraient à des améliorations à l'infrastructure et 305 millions à la rénovation de voitures.
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cristal_8331
- Manitou de la Parlotte
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- Inscription : mer. mars 17, 2004 1:00 am
40261 personnes ont déjà signé afin de sauver le Protocole de Kyoto
'' Le bonheur, c'est le temps que dure la surprise d'avoir cessé d'avoir mal'' Réjean Ducharme- du roman L'hiver de force
''L'art sauvera le monde.'' Fiodor Dostoïevski
''L'enfance est un couteau planté dans la gorge'' tiré de Incendies de Wajdi Mouhawad
''L'art sauvera le monde.'' Fiodor Dostoïevski
''L'enfance est un couteau planté dans la gorge'' tiré de Incendies de Wajdi Mouhawad
