des nouvelles de la mère de Patrick Roy

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Katchina
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La mère de Patrick Roy victime de la bactérie mangeuse de chair en janvier
Barbara Miller-Roy mord dans la vie
Albert Ladouceur
Le Journal de Québec
19/03/2006 08h55  


Gagnante de son combat contre l'effroyable bactérie de type streptocoque (mangeuse de chair), Barbara Miller-Roy mord de nouveau dans la vie. Absolument pas question pour la mère de Patrick Roy de s'apitoyer, même si elle en ressort amputée du bras gauche.


L'épreuve vécue fut terrible. Elle compare les dommages causés par cette bactérie à un grave accident de la route.


«En reprenant conscience après trois semaines dans un coma artificiel, je me suis dit à un moment donné qu'il aurait été préférable de mourir. Mais, en même temps, quelque chose à l'intérieur de moi me traitait de menteuse», a expliqué la dame de 64 ans, hier, à son domicile de Cap-Rouge.


Ses proches craignaient le moment fatidique où elle apprendrait l'amputation et les souffrances que son corps avait endurées. «Même hors du coma, je n'étais pas tellement consciente. Je ne me sentais pas très forte. Je savais qu'il me manquait un bras, mais j'avais beaucoup plus le goût de survivre que de m'inquiéter des conséquences de la perte d'un membre.»


La chute


C'est le 11 janvier que sa vie a basculé. Elle s'entraînait dans un centre de tennis. Elle a chuté en effectuant des exercices sur un ballon thérapeutique ; sa tête a heurté un miroir à deux reprises. Son coude gauche a frôlé le tapis et cogné légèrement les tiges de métal soutenant le miroir.


«Je m'inquiétais plus de ma tête que de mon coude. En quittant le club, j'ai visité une amie qui souffrait d'une gastro depuis une semaine. Le lendemain, je me suis présentée à un rendez-vous prévu à l'Hôtel-Dieu. Tout a bien été et j'ai marché dans la ville.»


Le mercredi toutefois, elle s'est sentie très mal. Incommodée par des maux de tête et de coeur, entre autres, elle se croyait victime de la gastro. En fin de soirée, Barbara a ressenti de la douleur au bras gauche. Il était enflé et elle faisait de la fièvre.


«Ça n'allait pas du tout. Je me suis rendue à l'urgence de l'hôpital Laval dans la nuit, craignant de souffrir d'une phlébite. La femme médecin qui m'a examinée a vite décelé une infection et elle m'a envoyée d'urgence à l'hôpital de l'Enfant-Jésus. Je me souviens des premiers instants de mon arrivée. Après quoi, tout devient vague.»


La manchette


Pendant les quatre premiers jours de son hospitalisation, les médecins ne lui accordaient qu'une chance sur deux de survivre. Une fois la bactérie mangeuse de chair identifiée, ses signes vitaux ont chuté. «J'ai été chanceuse que la bactérie se déplace vers l'extérieur et non vers l'intérieur de mon corps.»


«Les médecins m'ont d'ailleurs expliqué que ma condition physique m'avait grandement aidée pendant mon combat contre la bactérie.»


La nouvelle de son hospitalisation a défrayé la manchette, au grand désarroi de sa famille. Mme Miller-Roy ne s'en offusque pas.


«J'ai été étonnée par l'impact de la nouvelle. Des amis de partout au Canada et aux États-Unis se sont informés de mon état de santé. Je sais fort bien que mon cas n'aurait pas constitué une nouvelle si je n'avais pas été la mère de Patrick.»







Katchinaphotos.iquebec.com
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