Levée des conditions de remise en liberté d'Homolka aujourd'hui
Levée des conditions de remise en liberté d'Homolka: la décision sera rendue aujourd'hui
Brian Myles
Édition du mercredi 30 novembre 2005
C'est aujourd'hui que Karla Homolka saura si elle est une femme libre, ou complètement libre.
Le juge de la Cour supérieure James Brunton décide en effet ce matin s'il casse ou non les sévères conditions de remise en liberté imposées à Homolka au terme d'une peine de 12 ans de pénitencier pour l'homicide involontaire de deux adolescentes.
À l'instigation des autorités ontariennes, la justice québécoise a forcé Homolka (qui porte maintenant le nom de Teale) à se plier à plusieurs contraintes depuis sa sortie du pénitencier de Joliette, le 5 juillet dernier, en vertu de l'article 810.2 du Code criminel.
Elle doit entre autres se rapporter au poste de police le plus près de chez elle une fois par mois et aviser les policiers à l'avance de tout déplacement de plus de deux jours ou de tout changement d'apparence physique. Il lui est interdit de fréquenter des personnes détenant un casier judiciaire pour des crimes violents ou encore de se trouver seule en présence de mineurs.
Son avocat, Christian Desrosiers, souhaite que le juge Brunton invalide l'article 810.2, dont les dispositions sont si floues qu'elles ne sont limitées «que par l'imagination du juge», a-t-il plaidé.
L'article 810. 2 du Code criminel autorise les entraves à la liberté d'un citoyen s'il y a un risque réel et imminent que celui-ci cause un préjudice grave à autrui. Selon Me Desrosiers, le ministère public n'a apporté aucune preuve que Mme Homolka puisse représenter aujourd'hui un danger. La Couronne s'est servie de l'article 810.2 pour apaiser l'opinion publique, a-t-il dit.
Karla Homolka a échappé à la prison à vie en reconnaissant sa culpabilité dans l'homicide involontaire de Kristen French et Leslie Mahaffy, deux adolescentes qu'elle avait enlevées, violées et torturées avec son ancien mari, Paul Bernardo. Ces crimes ont choqué la conscience collective.
Grâce au témoignage d'Homolka, Bernardo a été reconnu coupable des deux meurtres, tandis qu'elle s'en tirait avec une peine de 12 ans. En échange, la Couronne ontarienne s'était engagée à ne pas demander le contrôle judiciaire d'Homolka à sa sortie de prison, une entente qui a été reniée, selon Me Desrosiers.
Karla Homolka est plus dangereuse qu'elle ne l'était il y a 12 ans, a fait valoir l'avocat représentant les familles des victimes, Tim Danson. Elle n'a jamais exprimé de remords sincères pour ses crimes et elle a entretenu une correspondance, en prison, avec un détenu condamné pour l'assassinat de son ex-femme, a-t-il rappelé.
Brian Myles
Édition du mercredi 30 novembre 2005
C'est aujourd'hui que Karla Homolka saura si elle est une femme libre, ou complètement libre.
Le juge de la Cour supérieure James Brunton décide en effet ce matin s'il casse ou non les sévères conditions de remise en liberté imposées à Homolka au terme d'une peine de 12 ans de pénitencier pour l'homicide involontaire de deux adolescentes.
À l'instigation des autorités ontariennes, la justice québécoise a forcé Homolka (qui porte maintenant le nom de Teale) à se plier à plusieurs contraintes depuis sa sortie du pénitencier de Joliette, le 5 juillet dernier, en vertu de l'article 810.2 du Code criminel.
Elle doit entre autres se rapporter au poste de police le plus près de chez elle une fois par mois et aviser les policiers à l'avance de tout déplacement de plus de deux jours ou de tout changement d'apparence physique. Il lui est interdit de fréquenter des personnes détenant un casier judiciaire pour des crimes violents ou encore de se trouver seule en présence de mineurs.
Son avocat, Christian Desrosiers, souhaite que le juge Brunton invalide l'article 810.2, dont les dispositions sont si floues qu'elles ne sont limitées «que par l'imagination du juge», a-t-il plaidé.
L'article 810. 2 du Code criminel autorise les entraves à la liberté d'un citoyen s'il y a un risque réel et imminent que celui-ci cause un préjudice grave à autrui. Selon Me Desrosiers, le ministère public n'a apporté aucune preuve que Mme Homolka puisse représenter aujourd'hui un danger. La Couronne s'est servie de l'article 810.2 pour apaiser l'opinion publique, a-t-il dit.
Karla Homolka a échappé à la prison à vie en reconnaissant sa culpabilité dans l'homicide involontaire de Kristen French et Leslie Mahaffy, deux adolescentes qu'elle avait enlevées, violées et torturées avec son ancien mari, Paul Bernardo. Ces crimes ont choqué la conscience collective.
Grâce au témoignage d'Homolka, Bernardo a été reconnu coupable des deux meurtres, tandis qu'elle s'en tirait avec une peine de 12 ans. En échange, la Couronne ontarienne s'était engagée à ne pas demander le contrôle judiciaire d'Homolka à sa sortie de prison, une entente qui a été reniée, selon Me Desrosiers.
Karla Homolka est plus dangereuse qu'elle ne l'était il y a 12 ans, a fait valoir l'avocat représentant les familles des victimes, Tim Danson. Elle n'a jamais exprimé de remords sincères pour ses crimes et elle a entretenu une correspondance, en prison, avec un détenu condamné pour l'assassinat de son ex-femme, a-t-il rappelé.
Cour supérieure
Victoire sur toute la ligne pour Karla Homolka
Karla Homolka a eu gain de cause en Cour supérieure, mercredi matin. Le juge James Brunton a accepté de casser les conditions de remise en liberté qui lui avaient été imposées au terme d'une peine de 12 ans de pénitencier.
Le magistrat estime que le juge de première instance a dépassé les limites du raisonnable en imposant des restrictions inhabituelles.
Les avocats de Mme Homolka contestaient la constitutionnalité des conditions de libération imposées à leur cliente condamnée pour le meurtre de deux adolescentes, Kristen French et Leslie Mahaffy.
Depuis sa libération, en juin, Mme Homolka devait notamment se présenter à la police une fois par mois, tenir les autorités informées de ses déplacements et de son lieu de résidence, éviter de se retrouver en position d'autorité avec des personnes de moins de 16 ans et ne pas fréquenter des criminels.
Me Christian Desrosiers, l'un des avocats de Mme Homolka, estimait que rien ne prouvait que sa cliente est dangereuse. Il a fait valoir qu'aucun signalement de comportement violent de Karla Homolka n'a été signalé durant son séjour de 12 ans en prison. Les rapports des psychiatres étaient aussi généralement positifs.
Mais selon les avocats des procureurs généraux du Québec et du gouvernement fédéral, le fait que Karla Homolka ait entretenu une relation avec un meurtrier derrière les barreaux soulève bien des questions. La requête d'Homolka était aussi contestée par l'avocat des familles des victimes.
Complice de son mari de l'époque, Paul Bernardo, Karla Homolka a purgé une peine de 12 ans d'emprisonnement pour le meurtre de deux adolescentes dans les années 1990. Ses conditions de libération lui ont été imposées par un juge québécois en juin, peu de temps avant la fin de sa peine.
Remise en liberté le 4 juillet, Mme Homolka a choisi de vivre à Montréal.
Victoire sur toute la ligne pour Karla Homolka
Karla Homolka a eu gain de cause en Cour supérieure, mercredi matin. Le juge James Brunton a accepté de casser les conditions de remise en liberté qui lui avaient été imposées au terme d'une peine de 12 ans de pénitencier.
Le magistrat estime que le juge de première instance a dépassé les limites du raisonnable en imposant des restrictions inhabituelles.
Les avocats de Mme Homolka contestaient la constitutionnalité des conditions de libération imposées à leur cliente condamnée pour le meurtre de deux adolescentes, Kristen French et Leslie Mahaffy.
Depuis sa libération, en juin, Mme Homolka devait notamment se présenter à la police une fois par mois, tenir les autorités informées de ses déplacements et de son lieu de résidence, éviter de se retrouver en position d'autorité avec des personnes de moins de 16 ans et ne pas fréquenter des criminels.
Me Christian Desrosiers, l'un des avocats de Mme Homolka, estimait que rien ne prouvait que sa cliente est dangereuse. Il a fait valoir qu'aucun signalement de comportement violent de Karla Homolka n'a été signalé durant son séjour de 12 ans en prison. Les rapports des psychiatres étaient aussi généralement positifs.
Mais selon les avocats des procureurs généraux du Québec et du gouvernement fédéral, le fait que Karla Homolka ait entretenu une relation avec un meurtrier derrière les barreaux soulève bien des questions. La requête d'Homolka était aussi contestée par l'avocat des familles des victimes.
Complice de son mari de l'époque, Paul Bernardo, Karla Homolka a purgé une peine de 12 ans d'emprisonnement pour le meurtre de deux adolescentes dans les années 1990. Ses conditions de libération lui ont été imposées par un juge québécois en juin, peu de temps avant la fin de sa peine.
Remise en liberté le 4 juillet, Mme Homolka a choisi de vivre à Montréal.
- geneviève-2
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LCN
Les familles des victimes sous le choc
Les familles de Kristen French et de Leslie Mahaffy ont réagi, cet après-midi, à la levée des conditions de remise en liberté de Karla Homolka.
En point de presse, l'avocat des proches des victimes a indiqué que ses clients étaient très surpris et déçus de la décision de la Cour supérieure du Québec.
Me Tim Danson ne remet pas en question les compétences du juge James Brunton, mais il pense qu'il existe des erreurs de droit très sérieuses à l'intérieur de son jugement.
Me Danson demande par conséquent au procureur général du Québec de faire appel de cette décision. Il prie par ailleurs le gouvernement ontarien de faire pression en ce sens.
«Je me sens comme si on m'avait donné un coup de pied au ventre», a résumé l'avocat.
Ce matin, la Cour supérieure a cassé toutes les conditions de remise en liberté imposées à Karla Homolka à la suite de sa sortie de prison.
L'ancienne détenue a été libérée le 5 juillet dernier, après avoir purgé douze ans de prison pour les viols et les meurtres de deux adolescentes ontariennes, Kristen French et Leslie Mahaffy.
Les familles des victimes sous le choc
Les familles de Kristen French et de Leslie Mahaffy ont réagi, cet après-midi, à la levée des conditions de remise en liberté de Karla Homolka.
En point de presse, l'avocat des proches des victimes a indiqué que ses clients étaient très surpris et déçus de la décision de la Cour supérieure du Québec.
Me Tim Danson ne remet pas en question les compétences du juge James Brunton, mais il pense qu'il existe des erreurs de droit très sérieuses à l'intérieur de son jugement.
Me Danson demande par conséquent au procureur général du Québec de faire appel de cette décision. Il prie par ailleurs le gouvernement ontarien de faire pression en ce sens.
«Je me sens comme si on m'avait donné un coup de pied au ventre», a résumé l'avocat.
Ce matin, la Cour supérieure a cassé toutes les conditions de remise en liberté imposées à Karla Homolka à la suite de sa sortie de prison.
L'ancienne détenue a été libérée le 5 juillet dernier, après avoir purgé douze ans de prison pour les viols et les meurtres de deux adolescentes ontariennes, Kristen French et Leslie Mahaffy.
[color=#4040BF][i]Ça, c'est moi. J'ai prêté mon visage à Kate pour qu'elle puisse faire des films.[/i][/color]
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Callissez lui donc patience gang de braillard
elle a faites ses 12 ans , elles a passé les test d'évaluations, je la croit moin dangereuse et cinglé que bien du monde ds la société.
Donc la paranoia collective ca va faire aller vs faire soigner ou bien barrer vos portes et sortez plus gang de peureux .
elle a faites ses 12 ans , elles a passé les test d'évaluations, je la croit moin dangereuse et cinglé que bien du monde ds la société.
Donc la paranoia collective ca va faire aller vs faire soigner ou bien barrer vos portes et sortez plus gang de peureux .
Lets Rock N'Roll all night
serges a écritCallissez lui donc patience gang de braillard
elle a faites ses 12 ans , elles a passé les test d'évaluations, je la croit moin dangereuse et cinglé que bien du monde ds la société.
Donc la paranoia collective ca va faire aller vs faire soigner ou bien barrer vos portes et sortez plus gang de peureux .
je ne saissis pas trop à qui tu parles en particulier mais si c,est pour les gens d'ici.....je ne vois pas où il y en a qui s'énervent et qui paniquent là
elle a faites ses 12 ans , elles a passé les test d'évaluations, je la croit moin dangereuse et cinglé que bien du monde ds la société.
Donc la paranoia collective ca va faire aller vs faire soigner ou bien barrer vos portes et sortez plus gang de peureux .
je ne saissis pas trop à qui tu parles en particulier mais si c,est pour les gens d'ici.....je ne vois pas où il y en a qui s'énervent et qui paniquent là
serges a écritCallissez lui donc patience gang de braillard
elle a faites ses 12 ans , elles a passé les test d'évaluations, je la croit moin dangereuse et cinglé que bien du monde ds la société.
Donc la paranoia collective ca va faire aller vs faire soigner ou bien barrer vos portes et sortez plus gang de peureux .
S'ils aurait decouvert les cassettes videos avant sa sentence... elle y serait encore dedans ... et encore pour une dizaine d annee ... Ca, personne peut le nier ...
Mais la, elle est libre comme l air, libre de faire ce qu elle veut ...
Peut etre qu elle va rester tranquille ... Peut etre que non ...
Tu crois que cé assez d annee, 12 ans en tole, pour avoir violer et tuer deux jeunes adolescentes ??? Plus une autre agression sexuelle non resolu a Hawaii, lors de leurs voyage de noces ...
Et avoir donner sa propre soeur en cadeau de mariage a son mari ????
Viens me dire a deux cm, que chuis un braillard et un peureux, mec ...
elle a faites ses 12 ans , elles a passé les test d'évaluations, je la croit moin dangereuse et cinglé que bien du monde ds la société.
Donc la paranoia collective ca va faire aller vs faire soigner ou bien barrer vos portes et sortez plus gang de peureux .
S'ils aurait decouvert les cassettes videos avant sa sentence... elle y serait encore dedans ... et encore pour une dizaine d annee ... Ca, personne peut le nier ...
Mais la, elle est libre comme l air, libre de faire ce qu elle veut ...
Peut etre qu elle va rester tranquille ... Peut etre que non ...
Tu crois que cé assez d annee, 12 ans en tole, pour avoir violer et tuer deux jeunes adolescentes ??? Plus une autre agression sexuelle non resolu a Hawaii, lors de leurs voyage de noces ...
Et avoir donner sa propre soeur en cadeau de mariage a son mari ????
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serges a écritCallissez lui donc patience gang de braillard
elle a faites ses 12 ans , elles a passé les test d'évaluations, je la croit moin dangereuse et cinglé que bien du monde ds la société.
Donc la paranoia collective ca va faire aller vs faire soigner ou bien barrer vos portes et sortez plus gang de peureux .
Il n'y a pas que des criminels en liberté, il y a aussi des naïfs.
elle a faites ses 12 ans , elles a passé les test d'évaluations, je la croit moin dangereuse et cinglé que bien du monde ds la société.
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Il n'y a pas que des criminels en liberté, il y a aussi des naïfs.
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Je suis d'accord avec la décision. Elle a fait ses 12 ans, c'est fini, c'est plate, c'est injuste, c'est peut-être inquiétant pour certains, elle aurait dû faire plus, c'est certain, mais elle est terminée, sa peine, et elle n'a pas été déclarée délinquante à contrôler. On ne peut pas décider d'imposer des conditions comme ça, parce que ça nous chante...
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rosnd a écritce qui est vraiment triste est le fait qu'elle a une 2e chance pour se reprendre alors que les filles ont enterrées six pids sous terre et n'ont plus aucune chances
Aurait-on dû la tuer elle aussi? Moi une société qui tue pour montrer qu'on ne tue pas... je sais pas, il me semble que c'est illogique. Et même si on l'avait tuée... est-ce que ça aurait ramené ses victimes?
Elle a fait le temps qu'on lui a donné... elle a payé sa dette selon notre système de justice. C'est pas Homolka le problème, c'est le système de justice. Alors changeons-le...
Aurait-on dû la tuer elle aussi? Moi une société qui tue pour montrer qu'on ne tue pas... je sais pas, il me semble que c'est illogique. Et même si on l'avait tuée... est-ce que ça aurait ramené ses victimes?
Elle a fait le temps qu'on lui a donné... elle a payé sa dette selon notre système de justice. C'est pas Homolka le problème, c'est le système de justice. Alors changeons-le...
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