Publié : dim. nov. 20, 2005 3:26 am
André Boisclair prédit que Jean Charest sera chassé du PLQ avant longtemps
2005-11-19 20:27:00
QUEBEC (PC) - Le nouveau chef du Parti québécois, André Boisclair, croit que les libéraux vont chasser du pouvoir Jean Charest pour lui opposer un autre rival d'ici la prochaine campagne électorale.
"De toute évidence, M. Charest a ses propres problèmes. La question n'est pas tant de savoir à quelle date sera la prochaine élection générale, mais plutôt quand est-ce que sera la prochaine campagne au leadership" du Parti libéral du Québec, a-t-il dit, samedi, en anglais, lors d'une conférence de presse suivant une réunion de quelque 200 présidents d'associations de comtés et membres de l'exécutif national du Parti québécois.
M. Boisclair, qui a pris les rênes du PQ mardi dernier, ne semble pas du tout enclin à faire pression sur le premier ministre Charest pour qu'il déclenche au plus tôt des élections générales.
Selon lui, les membres du PLQ en sont présentement à se demander qui devrait diriger leur parti aux prochaines élections.
"Voilà la préoccupation d'un nombre croissant de militants libéraux, à savoir quel sort sera réservé à M. Charest", a-t-il dit.
Normalement, les prochaines élections devraient avoir lieu au printemps 2007 et M. Boisclair, qui doit s'atteler à la tâche de rebâtir et financer son parti, de même qu'à recoller les morceaux de la campagne au leadership, n'a pas l'air pressé de connaître la date du prochain scrutin.
"M. Charest a encore beaucoup de travail à faire. Il a pris plusieurs engagements durant la dernière campagne électorale et il y a encore plusieurs mois avant une élection générale. C'est à lui de décider", a-t-il dit.
Il a rejeté les critiques de M. Charest, qui soutient que le nouveau chef péquiste n'a apporté aucune idée nouvelle, en estimant que le premier ministre n'avait plus la confiance de la population, parce qu'il avait renié ses engagements électoraux "décision après décision", si bien que les appuis étaient "de plus en plus manquants".
Pauline Marois candidate
Selon M. Boisclair, celle qui est arrivée deuxième dans la course au leadership du Parti québécois, la députée de Taillon, Pauline Marois, restera en politique malgré la défaite subie mardi et sollicitera un nouveau mandat à l'occasion du prochain scrutin.
"J'ai eu une assurance très claire de Mme Marois lorsqu'on s'est parlé qu'elle souhaitait être candidate à la prochaine campag - ne électorale et c'est une excellente nouvelle", a dit son ancien rival.
QUEBEC (PC) - Le gouvernement de Jean Charest se réserve des lendemains fort houleux s'il cède à la tentation d'adopter une loi spéciale pour fixer les conditions de travail et les salaires des employés de l'Etat, selon le nouveau chef du Parti québécois, André Boisclair.
"Ce qui l'attend, ce sont des moments excessivement difficiles. Pour la suite, comment pourra-t-il travailler avec des gens de la fonction publique et des gens qui sont des serviteurs de l'Etat dans le secteur de l'éducation et dans le secteur de la santé?" s'est-il questionné, lors d'une conférence de presse, samedi, en marge d'une réunion avec quelque 200 présidents d'associations de comté, présidents régionaux et membres de l'exécutif national du parti.
"Cela va avoir des conséquences lourdes sur l'organisation du travail, sur la capacité de ces personnes de se sentir fières de leur travail et de donner le meilleur d'eux-mêmes", a prédit M. Boisclair.
Il a soutenu que l'opposition péquiste utiliserait tous les moyens parlementaires à sa disposition pour lui mettre des bâtons dans les roues, si le gouvernement va dans ce sens.
Ses propos faisaient suite aux déclarations de la présidente du Conseil du Trésor, Monique Jérôme-Forget, qui affirmait plus tôt cette semaine que les négociations avec les employés du secteur public devaient se conclure avant Noël, laissant entendre qu'une loi spéciale était en préparation au cas où cette échéance n'était pas respectée.
Dimanche, M. Boisclair doit s'entretenir avec le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, à Montréal, pour voir comment les deux formations politiques pouvaient s'arrimer aux prochaines élections fédérales, prévues à court terme.
"Le Parti québécois est plus soudé que jamais", a dit M. Boisclair, quatre jours après sa victoire au terme de la course à la direction.
source : sympatico.msn.ca
2005-11-19 20:27:00
QUEBEC (PC) - Le nouveau chef du Parti québécois, André Boisclair, croit que les libéraux vont chasser du pouvoir Jean Charest pour lui opposer un autre rival d'ici la prochaine campagne électorale.
"De toute évidence, M. Charest a ses propres problèmes. La question n'est pas tant de savoir à quelle date sera la prochaine élection générale, mais plutôt quand est-ce que sera la prochaine campagne au leadership" du Parti libéral du Québec, a-t-il dit, samedi, en anglais, lors d'une conférence de presse suivant une réunion de quelque 200 présidents d'associations de comtés et membres de l'exécutif national du Parti québécois.
M. Boisclair, qui a pris les rênes du PQ mardi dernier, ne semble pas du tout enclin à faire pression sur le premier ministre Charest pour qu'il déclenche au plus tôt des élections générales.
Selon lui, les membres du PLQ en sont présentement à se demander qui devrait diriger leur parti aux prochaines élections.
"Voilà la préoccupation d'un nombre croissant de militants libéraux, à savoir quel sort sera réservé à M. Charest", a-t-il dit.
Normalement, les prochaines élections devraient avoir lieu au printemps 2007 et M. Boisclair, qui doit s'atteler à la tâche de rebâtir et financer son parti, de même qu'à recoller les morceaux de la campagne au leadership, n'a pas l'air pressé de connaître la date du prochain scrutin.
"M. Charest a encore beaucoup de travail à faire. Il a pris plusieurs engagements durant la dernière campagne électorale et il y a encore plusieurs mois avant une élection générale. C'est à lui de décider", a-t-il dit.
Il a rejeté les critiques de M. Charest, qui soutient que le nouveau chef péquiste n'a apporté aucune idée nouvelle, en estimant que le premier ministre n'avait plus la confiance de la population, parce qu'il avait renié ses engagements électoraux "décision après décision", si bien que les appuis étaient "de plus en plus manquants".
Pauline Marois candidate
Selon M. Boisclair, celle qui est arrivée deuxième dans la course au leadership du Parti québécois, la députée de Taillon, Pauline Marois, restera en politique malgré la défaite subie mardi et sollicitera un nouveau mandat à l'occasion du prochain scrutin.
"J'ai eu une assurance très claire de Mme Marois lorsqu'on s'est parlé qu'elle souhaitait être candidate à la prochaine campag - ne électorale et c'est une excellente nouvelle", a dit son ancien rival.
QUEBEC (PC) - Le gouvernement de Jean Charest se réserve des lendemains fort houleux s'il cède à la tentation d'adopter une loi spéciale pour fixer les conditions de travail et les salaires des employés de l'Etat, selon le nouveau chef du Parti québécois, André Boisclair.
"Ce qui l'attend, ce sont des moments excessivement difficiles. Pour la suite, comment pourra-t-il travailler avec des gens de la fonction publique et des gens qui sont des serviteurs de l'Etat dans le secteur de l'éducation et dans le secteur de la santé?" s'est-il questionné, lors d'une conférence de presse, samedi, en marge d'une réunion avec quelque 200 présidents d'associations de comté, présidents régionaux et membres de l'exécutif national du parti.
"Cela va avoir des conséquences lourdes sur l'organisation du travail, sur la capacité de ces personnes de se sentir fières de leur travail et de donner le meilleur d'eux-mêmes", a prédit M. Boisclair.
Il a soutenu que l'opposition péquiste utiliserait tous les moyens parlementaires à sa disposition pour lui mettre des bâtons dans les roues, si le gouvernement va dans ce sens.
Ses propos faisaient suite aux déclarations de la présidente du Conseil du Trésor, Monique Jérôme-Forget, qui affirmait plus tôt cette semaine que les négociations avec les employés du secteur public devaient se conclure avant Noël, laissant entendre qu'une loi spéciale était en préparation au cas où cette échéance n'était pas respectée.
Dimanche, M. Boisclair doit s'entretenir avec le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, à Montréal, pour voir comment les deux formations politiques pouvaient s'arrimer aux prochaines élections fédérales, prévues à court terme.
"Le Parti québécois est plus soudé que jamais", a dit M. Boisclair, quatre jours après sa victoire au terme de la course à la direction.
source : sympatico.msn.ca