L'analphabétisme de Jacques Demers
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Hmmm, ça m'étonne de ne pas avoir trouvé de topic là-dessus, alors ou bien je l'ai raté ou sinon, c'est le temps de le créer! J'aurais pu le créer dans le Stade, mais l'analphabétisme est quand même un problème de société, alors j'ai opté pour le Dôme!
Disons que je ne sais pas comment il a réussi à cacher ça, mais j'ai eu deux réactions: 1- et 2- pauvre lui! Je ne peux tellement pas imaginer ma vie sans pouvoir lire et écrire!
Source: Jacques Demers est analphabète
Cyberpresse a écritRévélation choc
Jacques Demers est analphabète
Jean-François Bégin
La Presse
Il aura sûrement fallu bien du courage à Jacques Demers pour révéler au grand jour le lourd secret qu'il portait depuis si longtemps.
Dans la biographie autorisée de l'ancien entraîneur du Canadien que lance aujourd'hui le journaliste Mario Leclerc, Demers lève le voile sur un pan de sa vie que seuls quelques intimes connaissaient: il est analphabète.
L'ouvrage de près de 600 pages est divisé en 26 chapitres, comme le nombre de lettres de l'alphabet. Il s'intitule En toutes lettres. Et l'histoire qu'il raconte est proprement sidérante.
Cette histoire, c'est celle d'un homme né il y a 61 ans. Un homme qui a survécu à une enfance pauvre passée sous l'influence dévastatrice d'un père brutal et tyrannique, dans le quartier Côte-des-Neiges. Un homme qui, à force de persévérance, est devenu un entraîneur de hockey au palmarès enviable, puis un commentateur respecté au Réseau des sports, où Demers travaille depuis sept ans. Tout ça en ne sachant ni lire ni écrire. Ou si peu.
C'est une histoire remarquable. Qui suppose chez Jacques Demers non seulement une détermination rare à surmonter les obstacles évidents que lui impose sa condition, mais aussi une profonde solitude face à son secret.
Le Jacques Demers bon enfant, cordial jusqu'à l'excès avec les journalistes, a été le masque derrière lequel il s'est réfugié pour dissimuler sa gêne et son tourment. «J'ai fait le clown pour créer de la diversion autour de mon incapacité», reconnaît Demers dans l'épilogue du livre.
Sa conjointe Debbie, avec qui il vit depuis 22 ans, a été la première à qui Demers a avoué son drame personnel, un soir de l'été 1984, à St. Louis. Une banale histoire de factures domestiques dont il refusait obstinément de s'occuper l'a finalement conduit à briser le silence qu'il s'était imposé.
«Je suis incapable de faire ça. Ce n'est pas une question de volonté, j'en suis IN-CAPA-BLE. Peux-tu comprendre? Je ne peux pas lire tout ce qui est écrit sur tous ces foutus papiers. C'est à peine si je peux écrire mon nom, lui avait-il alors expliqué. J'ignore ce que j'ai, mais je ne suis pas comme tout le monde, bon sang!»
Peut-être pas comme tout le monde, mais comme bien du monde, ça oui. Au Québec, on estime qu'un adulte sur cinq souffre de graves difficultés de lecture. Ça représente environ un million de personnes.
Demers raconte comment il a réussi à camoufler son inaptitude grâce à la complicité bien involontaire de membres du personnel des diverses équipes qu'il a dirigées. Michèle Lapointe à Québec, Susie Mathieu à St. Louis, Claudine Crépin à Montréal lui ont toutes permis de sauver la face en tapant sa correspondance et en corrigeant ses rapports.
En fait, Demers dit être capable de lire lentement les journaux, mais seulement s'il est seul et en mesure de se concentrer. S'il est en compagnie d'autres personnes, il panique et n'y parvient pas. Il réussit à écrire très lentement des mots, mais pas nécessairement des phrases. Et seulement en lettres carrées, pas en cursives. Quand il signe des autographes, il se contente de formules qu'il a apprises par coeur.
Il est vite passé maître dans l'art d'élaborer des stratégies pour masquer son analphabétisme, même si celui-ci lui cause toujours des troubles d'anxiété importants. «Lorsqu'il y avait des documents à lire rapidement devant un groupe de personnes, j'avais déjà trois excuses toutes prêtes: ou bien j'étais trop pressé, ou bien j'avais oublié mes lunettes, ou bien j'invoquais mes racines francophones pour expliquer ma difficulté à tout saisir ce qui était écrit en anglais. Et ma stratégie a toujours fonctionné. Il faut croire que j'avais une certaine force de persuasion... et des talents de bon menteur», explique-t-il à son biographe, qui couvrait le Canadien pour le Journal de Montréal à l'époque où Demers a remporté la bague de la Coupe Stanley qu'il exhibe sur la jaquette du livre.
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En toutes lettres contient un message d'espoir pour les hommes et les femmes aux prises avec les mêmes difficultés que Demers. Le message d'un homme qui ne s'est pas laissé abattre par la violence d'un père qui aimait un peu trop la India Pale Ale, d'un homme qui a pris la responsabilité de ses deux soeurs et de son jeune frère quand la mort de leurs parents les a laissés orphelins.
Mais c'est aussi un récit sportif passionnant. Tout y est, des débuts de Demers avec les Panthères juvéniles de Saint-Léonard, à l'époque où il livrait encore des caisses de bouteilles chez Coca-Cola, jusqu'à son année comme directeur général du Lightning de Tampa Bay. Avec, entre les deux, les années folles de l'Association mondiale de hockey, les débuts dans la Ligue nationale avec les Nordiques, le purgatoire de la Ligue américaine, la renaissance à St. Louis et à Detroit et, finalement, l'arrivée chez le Canadien, où il a mené l'équipe à sa 24e et, jusqu'ici, dernière Coupe Stanley.
Tous les amateurs de hockey qui savent lire devraient mettre En toutes lettres sur leur liste de cadeaux de Noël. Et ceux qui en sont incapables? Souhaitons que la sortie de ce livre les inspire à briser eux aussi le silence dans lequel ils se murent.
Disons que je ne sais pas comment il a réussi à cacher ça, mais j'ai eu deux réactions: 1- et 2- pauvre lui! Je ne peux tellement pas imaginer ma vie sans pouvoir lire et écrire!
Source: Jacques Demers est analphabète
Cyberpresse a écritRévélation choc
Jacques Demers est analphabète
Jean-François Bégin
La Presse
Il aura sûrement fallu bien du courage à Jacques Demers pour révéler au grand jour le lourd secret qu'il portait depuis si longtemps.
Dans la biographie autorisée de l'ancien entraîneur du Canadien que lance aujourd'hui le journaliste Mario Leclerc, Demers lève le voile sur un pan de sa vie que seuls quelques intimes connaissaient: il est analphabète.
L'ouvrage de près de 600 pages est divisé en 26 chapitres, comme le nombre de lettres de l'alphabet. Il s'intitule En toutes lettres. Et l'histoire qu'il raconte est proprement sidérante.
Cette histoire, c'est celle d'un homme né il y a 61 ans. Un homme qui a survécu à une enfance pauvre passée sous l'influence dévastatrice d'un père brutal et tyrannique, dans le quartier Côte-des-Neiges. Un homme qui, à force de persévérance, est devenu un entraîneur de hockey au palmarès enviable, puis un commentateur respecté au Réseau des sports, où Demers travaille depuis sept ans. Tout ça en ne sachant ni lire ni écrire. Ou si peu.
C'est une histoire remarquable. Qui suppose chez Jacques Demers non seulement une détermination rare à surmonter les obstacles évidents que lui impose sa condition, mais aussi une profonde solitude face à son secret.
Le Jacques Demers bon enfant, cordial jusqu'à l'excès avec les journalistes, a été le masque derrière lequel il s'est réfugié pour dissimuler sa gêne et son tourment. «J'ai fait le clown pour créer de la diversion autour de mon incapacité», reconnaît Demers dans l'épilogue du livre.
Sa conjointe Debbie, avec qui il vit depuis 22 ans, a été la première à qui Demers a avoué son drame personnel, un soir de l'été 1984, à St. Louis. Une banale histoire de factures domestiques dont il refusait obstinément de s'occuper l'a finalement conduit à briser le silence qu'il s'était imposé.
«Je suis incapable de faire ça. Ce n'est pas une question de volonté, j'en suis IN-CAPA-BLE. Peux-tu comprendre? Je ne peux pas lire tout ce qui est écrit sur tous ces foutus papiers. C'est à peine si je peux écrire mon nom, lui avait-il alors expliqué. J'ignore ce que j'ai, mais je ne suis pas comme tout le monde, bon sang!»
Peut-être pas comme tout le monde, mais comme bien du monde, ça oui. Au Québec, on estime qu'un adulte sur cinq souffre de graves difficultés de lecture. Ça représente environ un million de personnes.
Demers raconte comment il a réussi à camoufler son inaptitude grâce à la complicité bien involontaire de membres du personnel des diverses équipes qu'il a dirigées. Michèle Lapointe à Québec, Susie Mathieu à St. Louis, Claudine Crépin à Montréal lui ont toutes permis de sauver la face en tapant sa correspondance et en corrigeant ses rapports.
En fait, Demers dit être capable de lire lentement les journaux, mais seulement s'il est seul et en mesure de se concentrer. S'il est en compagnie d'autres personnes, il panique et n'y parvient pas. Il réussit à écrire très lentement des mots, mais pas nécessairement des phrases. Et seulement en lettres carrées, pas en cursives. Quand il signe des autographes, il se contente de formules qu'il a apprises par coeur.
Il est vite passé maître dans l'art d'élaborer des stratégies pour masquer son analphabétisme, même si celui-ci lui cause toujours des troubles d'anxiété importants. «Lorsqu'il y avait des documents à lire rapidement devant un groupe de personnes, j'avais déjà trois excuses toutes prêtes: ou bien j'étais trop pressé, ou bien j'avais oublié mes lunettes, ou bien j'invoquais mes racines francophones pour expliquer ma difficulté à tout saisir ce qui était écrit en anglais. Et ma stratégie a toujours fonctionné. Il faut croire que j'avais une certaine force de persuasion... et des talents de bon menteur», explique-t-il à son biographe, qui couvrait le Canadien pour le Journal de Montréal à l'époque où Demers a remporté la bague de la Coupe Stanley qu'il exhibe sur la jaquette du livre.
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En toutes lettres contient un message d'espoir pour les hommes et les femmes aux prises avec les mêmes difficultés que Demers. Le message d'un homme qui ne s'est pas laissé abattre par la violence d'un père qui aimait un peu trop la India Pale Ale, d'un homme qui a pris la responsabilité de ses deux soeurs et de son jeune frère quand la mort de leurs parents les a laissés orphelins.
Mais c'est aussi un récit sportif passionnant. Tout y est, des débuts de Demers avec les Panthères juvéniles de Saint-Léonard, à l'époque où il livrait encore des caisses de bouteilles chez Coca-Cola, jusqu'à son année comme directeur général du Lightning de Tampa Bay. Avec, entre les deux, les années folles de l'Association mondiale de hockey, les débuts dans la Ligue nationale avec les Nordiques, le purgatoire de la Ligue américaine, la renaissance à St. Louis et à Detroit et, finalement, l'arrivée chez le Canadien, où il a mené l'équipe à sa 24e et, jusqu'ici, dernière Coupe Stanley.
Tous les amateurs de hockey qui savent lire devraient mettre En toutes lettres sur leur liste de cadeaux de Noël. Et ceux qui en sont incapables? Souhaitons que la sortie de ce livre les inspire à briser eux aussi le silence dans lequel ils se murent.
C'est toujours étonnant de voir les stratégies que ces gens développent afin de cacher leur analphabétisme. Même des personnes assez proches ne doutent pas de leur condition. Ce qui me fait dire que analphabète n'équivaut pas à moins intelligent. Faut utiliser son système D en titi pour fonctionner au quotidien.
Ce que je trouve plate, c'est la honte que ces gens ressentent et le jeu qu'ils doivent jouer pour le cacher aux autres. Ça doit être décourageant par bout...
Ce que je trouve plate, c'est la honte que ces gens ressentent et le jeu qu'ils doivent jouer pour le cacher aux autres. Ça doit être décourageant par bout...
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Il m'impressionne cet homme. J'ai vue son discours a la télé tout a l'heure et il avait l'air si heureux et soulagé. Il disait sans cesse en parlant a un tel ou une telle proche de lui. Vous comprenez maintenant. Je salut son courage et je lui souhaite une deuxiemme vie magnifique.
Prière et chant religieux
la-voute-f46/prieres-et-chants-religieux-t67717.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Notre famille compte un nouveau membre à aimer.
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moi j'ai connu un routier qui était analphabète
il travaillait avec mon mari
personne ne le savait
il amenait toujours sa femme quand c'était la première fois qu'il avait à faire une livraison en quelque part, là elle lui donnait des points de repère, il avait certainement un bon sens de l'observation pour compenser
il s'organisait presque toujours pour partir avec un ou plusieurs autres truckers mais quand c'était impossible il faisait son voyage aller-retour et ne s'est jamais trompé
je vais me souvenir longtemps d'un voyage aux usa, nous étions 3 camions et les troopers nous ont arrêter, le seul qui parlait anglais c'était mon mari et il a tout arrangé ça pour les tickets, c'est là que g...... nous a dit qu'il ne savait ni lire ni écrire, c'était un homme d'une cinquantaine d'année à l'époque
j'aimais bien ce bougre et sa femme, ils sont morts tous les deux, lui était descendu de son camion pour vérifier ses pneus et bang une voiture l'a fauché, il est mort sur le coup
bon je fouille dans mes souvenirs ce matin et ça me rend triste...
il travaillait avec mon mari
personne ne le savait
il amenait toujours sa femme quand c'était la première fois qu'il avait à faire une livraison en quelque part, là elle lui donnait des points de repère, il avait certainement un bon sens de l'observation pour compenser
il s'organisait presque toujours pour partir avec un ou plusieurs autres truckers mais quand c'était impossible il faisait son voyage aller-retour et ne s'est jamais trompé
je vais me souvenir longtemps d'un voyage aux usa, nous étions 3 camions et les troopers nous ont arrêter, le seul qui parlait anglais c'était mon mari et il a tout arrangé ça pour les tickets, c'est là que g...... nous a dit qu'il ne savait ni lire ni écrire, c'était un homme d'une cinquantaine d'année à l'époque
j'aimais bien ce bougre et sa femme, ils sont morts tous les deux, lui était descendu de son camion pour vérifier ses pneus et bang une voiture l'a fauché, il est mort sur le coup
bon je fouille dans mes souvenirs ce matin et ça me rend triste...
Question comme ça = pourquoi n'a-t-il pas appris?.....après l,aveu à son épouse, il aurait pu tranquillement dans le secret de son foyer se pratiquer à la lecture, prendre des cours par correspondance, etc.....je ne comprends pas si c'était si stressant,et ça devait l'être certain pauvre lui, pourquoi il n,a pas entrepris de démarche pour règler le problème?
Je lui lève mon chapeau d'avoir utilisé son système D et en même temps je me demande si ça ne crée pas un précédent, en ce sens où certains analphabètes ou des personnes ayant de la difficulté à lire et à écrire pourraient se dire "tu vois, lui il a réussi sans lire ni écrire, moi aussi je vais faire ça."
Pour répondre à Tubérale, j'ai quelqu'un dans mon entourage qui est analphabète. Pratiquemment tout le monde le sait. Pourquoi il n'a pas appris? Probablement parce qu'il se trouve trop vieux pour apprendre et qu'il est "fonctionnel" grâce au système D qu'il a établi. Aussi, les membres de sa famille immédiate l'aident beaucoup, pourquoi changer une formule gagnante (pour lui)?
Pour répondre à Tubérale, j'ai quelqu'un dans mon entourage qui est analphabète. Pratiquemment tout le monde le sait. Pourquoi il n'a pas appris? Probablement parce qu'il se trouve trop vieux pour apprendre et qu'il est "fonctionnel" grâce au système D qu'il a établi. Aussi, les membres de sa famille immédiate l'aident beaucoup, pourquoi changer une formule gagnante (pour lui)?
La mesure de l'amour c'est d'aimer sans mesure (Saint-Augustin)
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Des cours par correspondance, il me semble que ça doit être difficile d'en suivre quand on ne sait pas lire. Ça ne doit pas être facile à trouver non plus au niveau primaire.
Il y a travaillé quand même:
Citation :Autodidacte, Demers a appris avec le temps à se débrouiller un peu avec la lecture. « Mon plus gros handicap, c'est l'écriture. À force de pratiquer, j'ai pu développer un peu la lecture. Je ne lis pas couramment, mais je peux le faire avec beaucoup de lenteur.
Source: Je me sens libéré
Il y a travaillé quand même:
Citation :Autodidacte, Demers a appris avec le temps à se débrouiller un peu avec la lecture. « Mon plus gros handicap, c'est l'écriture. À force de pratiquer, j'ai pu développer un peu la lecture. Je ne lis pas couramment, mais je peux le faire avec beaucoup de lenteur.
Source: Je me sens libéré
BouleAMites_ a écritDes cours par correspondance, il me semble que ça doit être difficile d'en suivre quand on ne sait pas lire. Ça ne doit pas être facile à trouver non plus au niveau primaire.
Il y a travaillé quand même:
Citation :Autodidacte, Demers a appris avec le temps à se débrouiller un peu avec la lecture. « Mon plus gros handicap, c'est l'écriture. À force de pratiquer, j'ai pu développer un peu la lecture. Je ne lis pas couramment, mais je peux le faire avec beaucoup de lenteur.
Source: Je me sens libéré
pour la correspondance, j,en parlais au niveau de la formation grammaticale et autre, après qu,avec son épouse, il ait pû se pratiquer dans sa lecture. J'imagine bien que comme homme public cela se serait sû s'il s'était inscrit pour refaire son primaire.....mais chez lui, toute bonne librairie aurait pu leur apporter les petits livrets nécessaires pour apprendre et pratiquer la lecture....plus que les rudiments qu,il dit avoir.
peut-être un bien drôle d,exemple pour les jeunes en difficulté d,apprentissage, il aurait beau dire en interview, ne faites pas comme moi mais n,empêche c,est jacques demers et dans l,imaginaire collectif des amateurs d'hockey il représente de quoi de gros..... --Message edité par tuberale le 2005-11-03 12:39:17--
Il y a travaillé quand même:
Citation :Autodidacte, Demers a appris avec le temps à se débrouiller un peu avec la lecture. « Mon plus gros handicap, c'est l'écriture. À force de pratiquer, j'ai pu développer un peu la lecture. Je ne lis pas couramment, mais je peux le faire avec beaucoup de lenteur.
Source: Je me sens libéré
pour la correspondance, j,en parlais au niveau de la formation grammaticale et autre, après qu,avec son épouse, il ait pû se pratiquer dans sa lecture. J'imagine bien que comme homme public cela se serait sû s'il s'était inscrit pour refaire son primaire.....mais chez lui, toute bonne librairie aurait pu leur apporter les petits livrets nécessaires pour apprendre et pratiquer la lecture....plus que les rudiments qu,il dit avoir.
peut-être un bien drôle d,exemple pour les jeunes en difficulté d,apprentissage, il aurait beau dire en interview, ne faites pas comme moi mais n,empêche c,est jacques demers et dans l,imaginaire collectif des amateurs d'hockey il représente de quoi de gros..... --Message edité par tuberale le 2005-11-03 12:39:17--
C'est aussi ce que j'ai peur Tub, que les personnes analphabètes s'en servent comme exemple que comme quoi, même si on est analphabète on réussit pareil, et refuse de travailler pour apprendre.
Ce serait dommage que le message qui en ressorte ne soit pas celui que Jacques Demers voulait à la base...
Ce serait dommage que le message qui en ressorte ne soit pas celui que Jacques Demers voulait à la base...
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tipet a écritC'est aussi ce que j'ai peur Tub, que les personnes analphabètes s'en servent comme exemple que comme quoi, même si on est analphabète on réussit pareil, et refuse de travailler pour apprendre.
Ce serait dommage que le message qui en ressorte ne soit pas celui que Jacques Demers voulait à la base... Ça m'étonnerait bien gros, depuis hier il ne cesse de parler du stress que ça lui causait et du fait qu'il devait toujours faire des efforts pour le cacher. Ce n'est pas parce que lui en a parlé que les analphabètes vont avoir moins de difficulté dans la vie courante ou moins peur de perdre leur travail si ça se sait.
Ce serait dommage que le message qui en ressorte ne soit pas celui que Jacques Demers voulait à la base... Ça m'étonnerait bien gros, depuis hier il ne cesse de parler du stress que ça lui causait et du fait qu'il devait toujours faire des efforts pour le cacher. Ce n'est pas parce que lui en a parlé que les analphabètes vont avoir moins de difficulté dans la vie courante ou moins peur de perdre leur travail si ça se sait.
BouleAMites_ a écrit Ça m'étonnerait bien gros, depuis hier il ne cesse de parler du stress que ça lui causait et du fait qu'il devait toujours faire des efforts pour le cacher. Ce n'est pas parce que lui en a parlé que les analphabètes vont avoir moins de difficulté dans la vie courante ou moins peur de perdre leur travail si ça se sait.
Ce n'est pas tout à fait ce que je voulais dire.
Je me suis dit, si un analphabète, qui vient d'apprendre que Jacques Demers, un gars super populaire, riche, qui a réussi dans la vie, se dit: Bon, voilà quelqu'un qui a réussi malgré son analphabétisme, et ce, sans apprendre à lire ou a écrire. Je n'ai pas véritablement besoin d'aller à l'école afin de régler mon problème.
C'est juste ce qui m'est venu à la tête sur le moment.
Je ne dis pas que c'est le message que Monsieur Demers veut envoyer par-contre.
Ce n'est pas tout à fait ce que je voulais dire.
Je me suis dit, si un analphabète, qui vient d'apprendre que Jacques Demers, un gars super populaire, riche, qui a réussi dans la vie, se dit: Bon, voilà quelqu'un qui a réussi malgré son analphabétisme, et ce, sans apprendre à lire ou a écrire. Je n'ai pas véritablement besoin d'aller à l'école afin de régler mon problème.
C'est juste ce qui m'est venu à la tête sur le moment.
Je ne dis pas que c'est le message que Monsieur Demers veut envoyer par-contre.
tuberale a écritQuestion comme ça = pourquoi n'a-t-il pas appris?.....après l,aveu à son épouse, il aurait pu tranquillement dans le secret de son foyer se pratiquer à la lecture, prendre des cours par correspondance, etc.....je ne comprends pas si c'était si stressant,et ça devait l'être certain pauvre lui, pourquoi il n,a pas entrepris de démarche pour règler le problème?
de ce que jai compris de son entrevu il a dévelloper une anxiété face à l'apprentissage il n'a peut être jamais passé par dessus ou tout simplement le fait de devoir caché son secret lui prennais tout son temps et son énergie
de ce que jai compris de son entrevu il a dévelloper une anxiété face à l'apprentissage il n'a peut être jamais passé par dessus ou tout simplement le fait de devoir caché son secret lui prennais tout son temps et son énergie
tipet a écrit
Ce n'est pas tout à fait ce que je voulais dire.
Je me suis dit, si un analphabète, qui vient d'apprendre que Jacques Demers, un gars super populaire, riche, qui a réussi dans la vie, se dit: Bon, voilà quelqu'un qui a réussi malgré son analphabétisme, et ce, sans apprendre à lire ou a écrire. Je n'ai pas véritablement besoin d'aller à l'école afin de régler mon problème.
C'est juste ce qui m'est venu à la tête sur le moment.
Je ne dis pas que c'est le message que Monsieur Demers veut envoyer par-contre.
c'est logique aussi mais ont peut voir ça d'une autre façons aussi que même avec des études ,la volonté , la débrouillardise et la force de caractère sont nécessaire a la réussite professionnel. et que ça s'apprend pas dans les livres
Ce n'est pas tout à fait ce que je voulais dire.
Je me suis dit, si un analphabète, qui vient d'apprendre que Jacques Demers, un gars super populaire, riche, qui a réussi dans la vie, se dit: Bon, voilà quelqu'un qui a réussi malgré son analphabétisme, et ce, sans apprendre à lire ou a écrire. Je n'ai pas véritablement besoin d'aller à l'école afin de régler mon problème.
C'est juste ce qui m'est venu à la tête sur le moment.
Je ne dis pas que c'est le message que Monsieur Demers veut envoyer par-contre.
c'est logique aussi mais ont peut voir ça d'une autre façons aussi que même avec des études ,la volonté , la débrouillardise et la force de caractère sont nécessaire a la réussite professionnel. et que ça s'apprend pas dans les livres
nic30 a écrit
c'est logique aussi mais ont peut voir ça d'une autre façons aussi que même avec des études ,la volonté , la débrouillardise et la force de caractère sont nécessaire a la réussite professionnel. et que ça s'apprend pas dans les livres
Oui c'est vrai. Ça peut encourager les jeunes qui se débrouillent plus ou moins bien à l'école. Comme quoi dans la vie, du courage, de la vaillance et de la volonté, ça équivaut à bien des diplômes
Tu as bien raison Nic30
c'est logique aussi mais ont peut voir ça d'une autre façons aussi que même avec des études ,la volonté , la débrouillardise et la force de caractère sont nécessaire a la réussite professionnel. et que ça s'apprend pas dans les livres
Oui c'est vrai. Ça peut encourager les jeunes qui se débrouillent plus ou moins bien à l'école. Comme quoi dans la vie, du courage, de la vaillance et de la volonté, ça équivaut à bien des diplômes
Tu as bien raison Nic30
tipet a écrit
Oui c'est vrai. Ça peut encourager les jeunes qui se débrouillent plus ou moins bien à l'école. Comme quoi dans la vie, du courage, de la vaillance et de la volonté, ça équivaut à bien des diplômes
Tu as bien raison Nic30
malheureusement, ces beaux aspects d'une personalité ne sont pas quantifiables et les diplomes sont nécessaires dans les processus d'embauche Cependant, à mes yeux le message est clair, cette lourde anxiété a été un poids terrible pour lui et il aurait pu perdre son emploi à cause de cette handicap, donc il ne le souhaite à personne.
Sa déclaration lève le voile sur le phnénomène des analphabètes scolarisés et cela est excellent !
Oui c'est vrai. Ça peut encourager les jeunes qui se débrouillent plus ou moins bien à l'école. Comme quoi dans la vie, du courage, de la vaillance et de la volonté, ça équivaut à bien des diplômes
Tu as bien raison Nic30
malheureusement, ces beaux aspects d'une personalité ne sont pas quantifiables et les diplomes sont nécessaires dans les processus d'embauche Cependant, à mes yeux le message est clair, cette lourde anxiété a été un poids terrible pour lui et il aurait pu perdre son emploi à cause de cette handicap, donc il ne le souhaite à personne.
Sa déclaration lève le voile sur le phnénomène des analphabètes scolarisés et cela est excellent !
Ti-radis a écrit
malheureusement, ces beaux aspects d'une personalité ne sont pas quantifiables et les diplomes sont nécessaires dans les processus d'embauche Cependant, à mes yeux le message est clair, cette lourde anxiété a été un poids terrible pour lui et il aurait pu perdre son emploi à cause de cette handicap, donc il ne le souhaite à personne.
Sa déclaration lève le voile sur le phnénomène des analphabètes scolarisés et cela est excellent !
C'est quoi un analphabètes scolarisés ?? Je ne comprend pas comment on peut être analphabète et scolarisé en même temps.... je connais pas cette expression, est-ce que Demers était scolarisé ?
malheureusement, ces beaux aspects d'une personalité ne sont pas quantifiables et les diplomes sont nécessaires dans les processus d'embauche Cependant, à mes yeux le message est clair, cette lourde anxiété a été un poids terrible pour lui et il aurait pu perdre son emploi à cause de cette handicap, donc il ne le souhaite à personne.
Sa déclaration lève le voile sur le phnénomène des analphabètes scolarisés et cela est excellent !
C'est quoi un analphabètes scolarisés ?? Je ne comprend pas comment on peut être analphabète et scolarisé en même temps.... je connais pas cette expression, est-ce que Demers était scolarisé ?