Démocratie mondiale
Les menaces qui pèsent sur l'interdépendance réclament une nouvelle forme de démocratie mondiale.
Trois défis pour un monde juste
À une semaine du sommet exceptionnel qui réunit à New York les chefs d'Etat ou de gouvernement des 192 Etats membres des nations Unies, la question se pose du sens qu'il convient de donner à cette rencontre et des engagements qui peuvent et doivent y être pris.
Soixante ans après l'adoption de la charte qui proclame dans son préambule les valeurs fondamentales à la promotion desquelles l'organisation se consacre, le monde a changé.
L'héritage que le XXe siècle laisse au nôtre est contrasté et le traumatisme qu'il a subi dès le 11 septembre de sa première année, attaque profondément irrationnelle ciblée sur le coeur de ce que nous nommons «civilisation», en a encore obscurci la portée. Nous tâtonnons à la recherche d'un sens.
D'un côté les valeurs proclamées en 1945 au sortir d'Auschwitz et d'Hiroshima, explicitées dans la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948, dans les conventions sur le droit humanitaire en 1949, complétées au sommet de la Terre à Rio en 1992 et à la Conférence mondiale des droits de l'homme à Vienne en 1993, restent inscrites dans tous les textes officiels et dans les Constitutions de tous les Etats démocratiques.
De l'autre, aucun siècle n'a connu autant de massacres, de génocides, de dictatures, de violations des droits de l'homme et d'entorses au droit international que le XXe, mais il est aussi celui qui a vu la fin des empires coloniaux, de l'apartheid, du totalitarisme soviétique et l'unification de l'Europe.
Mais surtout l'accélération croissante de la globalisation économique et culturelle, l'explosion des technologies et des moyens de communication ont accentué l'interdépendance qui marque en ce début du XXIe siècle l'ensemble des sociétés humaines.
Le bateau sur lequel nous sommes tous embarqués n'a plus de deck séparé pour les riches et pour les pauvres, pour les Blancs, les Noirs, les Jaunes, pour ceux du Nord et ceux du Sud, pour les nantis et les démunis. Il est essentiel que nous prenions une claire conscience de cette interdépendance, qui exclut tout populisme et impose une forte démocratie mondiale.
Or trois phénomènes mettent aujourd'hui cette interdépendance au défi. Le premier est l'érosion des ressources physiques de la Terre et des richesses culturelles de l'humanité. Avec une rapidité sans frein, nous avons exploité les mers et les forêts, les espèces vivantes et les sous-sols en dépit des cris d'alerte poussés par les écologistes. Presque aussi vite nous avons laissé s'éteindre la diversité culturelle, disparaître des milliers de langues, des centaines de sagesses traditionnelles.
Le deuxième défi est l'explosion scientifique et technologique avec les mutations qu'impose l'ère informatique sans aucune régulation, quant à son impact sur les conditions de vie et ceci non seulement dans le domaine des armements où nous atteignons des potentiels de destruction à faire frémir, mais aussi dans celui des bio et des nanotechnologies, dont le contrôle au nom du plus élémentaire principe de précaution risque de nous échapper.
Le troisième défi est la concentration corporatiste, qui a pris depuis une vingtaine d'années un essor spectaculaire. Mis au service d'une recherche inlassable et hautement compétitive du profit financier, le regroupement entre de moins en moins de mains des leviers de l'économie mondiale laisse les Etats et les sociétés civiles impuissantes à rechercher moins d'inégalités dans la distribution des revenus et plus de sauvegarde des biens publics.
A terme, à court terme, ces trois défis n'épargnent personne : ni les entreprises, ni les savants, ni les techniciens, ni les Etats, ni surtout les citoyens du monde que nous savons être de plus en plus chacun de nous et que seront les prochaines générations.
Ils encadrent de leurs menaces une interdépendance qui réclame de nouvelles formes de solidarité. Car chacun de ces défis peut être relevé par une action décisive et responsable où seraient conjugués les efforts des sociétés civiles de tous les peuples et des Etats démocratiques. Elle donnerait aux institutions mondiales, défenseurs par définition de l'intérêt de tous, les missions et les ressources qui leur permettraient de servir efficacement les valeurs proclamées par la charte.
Après s'être concerté avec les leaders mondiaux réunis à San Francisco par la Fondation Saga le 26 juin date anniversaire de l'adoption de cette charte, le Collegium international (1) propose l'adoption par l'Assemblée générale des Nations unies d'une Déclaration universelle de l'interdépendance qui présente ce terme non comme un constat, mais comme un projet pour un monde plus juste et véritablement solidaire.
(1) Le Collegium international éthique, scientifique et politique rassemble sous la coprésidence de Michel Rocard et de Milan Kucan des femmes et des hommes d'Etat, des philosophes, des savants des cinq continents. Contact : www.collegium-international.org
Trois défis pour un monde juste
À une semaine du sommet exceptionnel qui réunit à New York les chefs d'Etat ou de gouvernement des 192 Etats membres des nations Unies, la question se pose du sens qu'il convient de donner à cette rencontre et des engagements qui peuvent et doivent y être pris.
Soixante ans après l'adoption de la charte qui proclame dans son préambule les valeurs fondamentales à la promotion desquelles l'organisation se consacre, le monde a changé.
L'héritage que le XXe siècle laisse au nôtre est contrasté et le traumatisme qu'il a subi dès le 11 septembre de sa première année, attaque profondément irrationnelle ciblée sur le coeur de ce que nous nommons «civilisation», en a encore obscurci la portée. Nous tâtonnons à la recherche d'un sens.
D'un côté les valeurs proclamées en 1945 au sortir d'Auschwitz et d'Hiroshima, explicitées dans la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948, dans les conventions sur le droit humanitaire en 1949, complétées au sommet de la Terre à Rio en 1992 et à la Conférence mondiale des droits de l'homme à Vienne en 1993, restent inscrites dans tous les textes officiels et dans les Constitutions de tous les Etats démocratiques.
De l'autre, aucun siècle n'a connu autant de massacres, de génocides, de dictatures, de violations des droits de l'homme et d'entorses au droit international que le XXe, mais il est aussi celui qui a vu la fin des empires coloniaux, de l'apartheid, du totalitarisme soviétique et l'unification de l'Europe.
Mais surtout l'accélération croissante de la globalisation économique et culturelle, l'explosion des technologies et des moyens de communication ont accentué l'interdépendance qui marque en ce début du XXIe siècle l'ensemble des sociétés humaines.
Le bateau sur lequel nous sommes tous embarqués n'a plus de deck séparé pour les riches et pour les pauvres, pour les Blancs, les Noirs, les Jaunes, pour ceux du Nord et ceux du Sud, pour les nantis et les démunis. Il est essentiel que nous prenions une claire conscience de cette interdépendance, qui exclut tout populisme et impose une forte démocratie mondiale.
Or trois phénomènes mettent aujourd'hui cette interdépendance au défi. Le premier est l'érosion des ressources physiques de la Terre et des richesses culturelles de l'humanité. Avec une rapidité sans frein, nous avons exploité les mers et les forêts, les espèces vivantes et les sous-sols en dépit des cris d'alerte poussés par les écologistes. Presque aussi vite nous avons laissé s'éteindre la diversité culturelle, disparaître des milliers de langues, des centaines de sagesses traditionnelles.
Le deuxième défi est l'explosion scientifique et technologique avec les mutations qu'impose l'ère informatique sans aucune régulation, quant à son impact sur les conditions de vie et ceci non seulement dans le domaine des armements où nous atteignons des potentiels de destruction à faire frémir, mais aussi dans celui des bio et des nanotechnologies, dont le contrôle au nom du plus élémentaire principe de précaution risque de nous échapper.
Le troisième défi est la concentration corporatiste, qui a pris depuis une vingtaine d'années un essor spectaculaire. Mis au service d'une recherche inlassable et hautement compétitive du profit financier, le regroupement entre de moins en moins de mains des leviers de l'économie mondiale laisse les Etats et les sociétés civiles impuissantes à rechercher moins d'inégalités dans la distribution des revenus et plus de sauvegarde des biens publics.
A terme, à court terme, ces trois défis n'épargnent personne : ni les entreprises, ni les savants, ni les techniciens, ni les Etats, ni surtout les citoyens du monde que nous savons être de plus en plus chacun de nous et que seront les prochaines générations.
Ils encadrent de leurs menaces une interdépendance qui réclame de nouvelles formes de solidarité. Car chacun de ces défis peut être relevé par une action décisive et responsable où seraient conjugués les efforts des sociétés civiles de tous les peuples et des Etats démocratiques. Elle donnerait aux institutions mondiales, défenseurs par définition de l'intérêt de tous, les missions et les ressources qui leur permettraient de servir efficacement les valeurs proclamées par la charte.
Après s'être concerté avec les leaders mondiaux réunis à San Francisco par la Fondation Saga le 26 juin date anniversaire de l'adoption de cette charte, le Collegium international (1) propose l'adoption par l'Assemblée générale des Nations unies d'une Déclaration universelle de l'interdépendance qui présente ce terme non comme un constat, mais comme un projet pour un monde plus juste et véritablement solidaire.
(1) Le Collegium international éthique, scientifique et politique rassemble sous la coprésidence de Michel Rocard et de Milan Kucan des femmes et des hommes d'Etat, des philosophes, des savants des cinq continents. Contact : www.collegium-international.org
Sur les 192 chefs d'États , combien consacreront ne serait-ce que 5 minutes à réfléchir vraiment à ce texte?.....ce sont eux les moteurs importants hélas.....on a salement mnaqué le bateau pour le premier défi,tant de situations sont irrécupérables.....et pour le troisième ces chefs d'État sont parties prenantes de ce corporatisme...dans le deuxième, les armes existent déjà, resterait possiblement le clonage qu'ils serait possiblement aptes à . reglémenter à la grandeur de la planète.
dans un tout autre ordre d'idée......192 chefs d'États réunis au même endroit, y doit y avoir tout un système de sécurité, surtout à NY.....le sommet de Qc avec ses clôtures et ses gaz lacrymogène va être de la petite bière à côté
dans un tout autre ordre d'idée......192 chefs d'États réunis au même endroit, y doit y avoir tout un système de sécurité, surtout à NY.....le sommet de Qc avec ses clôtures et ses gaz lacrymogène va être de la petite bière à côté
tuberale a écritSur les 192 chefs d'États , combien consacreront ne serait-ce que 5 minutes à réfléchir vraiment à ce texte?.....ce sont eux les moteurs importants hélas.....on a salement mnaqué le bateau pour le premier défi,tant de situations sont irrécupérables.....et pour le troisième ces chefs d'État sont parties prenantes de ce corporatisme...dans le deuxième, les armes existent déjà, resterait possiblement le clonage qu'ils serait possiblement aptes à . reglémenter à la grandeur de la planète.
dans un tout autre ordre d'idée......192 chefs d'États réunis au même endroit, y doit y avoir tout un système de sécurité, surtout à NY.....le sommet de Qc avec ses clôtures et ses gaz lacrymogène va être de la petite bière à côté Je suis bien d'accord avec toi, mais c'est toujours mieux en parler que s'avouer vaincu
Pour la sécurité c'est clair que ça va coûter cher, ils aiment ça les campagnes de peur ces états-uniens...
dans un tout autre ordre d'idée......192 chefs d'États réunis au même endroit, y doit y avoir tout un système de sécurité, surtout à NY.....le sommet de Qc avec ses clôtures et ses gaz lacrymogène va être de la petite bière à côté Je suis bien d'accord avec toi, mais c'est toujours mieux en parler que s'avouer vaincu
Pour la sécurité c'est clair que ça va coûter cher, ils aiment ça les campagnes de peur ces états-uniens...
Acrux a écrit Je suis bien d'accord avec toi, mais c'est toujours mieux en parler que s'avouer vaincu
Pour la sécurité c'est clair que ça va coûter cher, ils aiment ça les campagnes de peur ces états-uniens...
Dieu sait que je n'entre pas dans ces campagnes de peur et qu'il vaut mieux prendre tout ça avec un grain de sel....mais j,avoue qu'être un chef de la sécurité à NY que d,avoir 192 chefs d'États à protéger.........je chi***** dans mes culottes.....
Pour la sécurité c'est clair que ça va coûter cher, ils aiment ça les campagnes de peur ces états-uniens...
Dieu sait que je n'entre pas dans ces campagnes de peur et qu'il vaut mieux prendre tout ça avec un grain de sel....mais j,avoue qu'être un chef de la sécurité à NY que d,avoir 192 chefs d'États à protéger.........je chi***** dans mes culottes.....
tuberale a écrit
Dieu sait que je n'entre pas dans ces campagnes de peur et qu'il vaut mieux prendre tout ça avec un grain de sel....mais j,avoue qu'être un chef de la sécurité à NY que d,avoir 192 chefs d'États à protéger.........je chi***** dans mes culottes.....
J'avoue... Il doit avoir un minimum de stress
S'il fallait qu'il arrive quelque chose avec le budget qu'il a...
Dieu sait que je n'entre pas dans ces campagnes de peur et qu'il vaut mieux prendre tout ça avec un grain de sel....mais j,avoue qu'être un chef de la sécurité à NY que d,avoir 192 chefs d'États à protéger.........je chi***** dans mes culottes.....
J'avoue... Il doit avoir un minimum de stress
S'il fallait qu'il arrive quelque chose avec le budget qu'il a...
Entk si on veut améliorer le sort de l'humanité on a beaucoup de boulot devant nous :/
Imaginons un instant que notre village mondial soit composé de 100 habitants, il y aurait :
- 59 asiatiques
- 14 africains
- 14 américains
- 13 européens
Il y aurait également 51 femmes, et 49 hommes.
On compterait 50 enfants de moins de 15 ans.
20 personnes (uniquement des hommes), possèderaient 80% du village et de ses richesses. 1 femme seulement possèderait sa propre terre.
Entre 5 et 6 femmes auraient subi un viol.
42 personnes ne boiraient jamais d'eau potable.
50 personnes vivraient au sein même du petit village, 50 autres seraient éparpillés aux alentours.
33 habitants vivraient une situation de conflit armé, dont 23 seraient des femmes.
5 hommes et 1 femme seraient militaires, policiers, ou gendarmes.
5 enfants travailleraient dans des conditions d'esclavage et 1 petite fille serait employée de maison sans être rémunérée.
60 personnes sauraient lire, écrire et compter. 40 seraient des hommes.
50 habitants pourraient avoir accès aux soins de santé.
8 personnes auraient accès à un ordinateur, dont 6 connectées à un réseau de type internet.
1 personne serait considérée comme riche, c'est à dire possèdant plus de richesses que nécessaire pour assouvir ses propres besoins et ceux de sa famille. Elle possèderait à elle seule 50% du village et de ses richesses.
80 personnes auraient une religion, dont 40 seraient forcées de la pratiquer (sous la contrainte ou de par la coutume), et 20 autres ne la pratiqueraient pas. En outre, 5 personnes la pratiqueraient malgré des risques pour leur survie.
La bibliothèque du village ne serait accessible qu'à 24 personnes, les autres en seraient interdites. Le cinéma serait visité chaque semaine par 1 personne, toujours la même.
L'électricité serait coupée environ 50% du temps, faute de moyens. 30 personnes gaspilleraient 90% des ressources naturelles et énergétiques du village.
5 personnes seraient déjà parties en vacances. On prévoierait que 10 personnes au total le feraient d'ici 5 ans.
Etc, etc...
Imaginons un instant que notre village mondial soit composé de 100 habitants, il y aurait :
- 59 asiatiques
- 14 africains
- 14 américains
- 13 européens
Il y aurait également 51 femmes, et 49 hommes.
On compterait 50 enfants de moins de 15 ans.
20 personnes (uniquement des hommes), possèderaient 80% du village et de ses richesses. 1 femme seulement possèderait sa propre terre.
Entre 5 et 6 femmes auraient subi un viol.
42 personnes ne boiraient jamais d'eau potable.
50 personnes vivraient au sein même du petit village, 50 autres seraient éparpillés aux alentours.
33 habitants vivraient une situation de conflit armé, dont 23 seraient des femmes.
5 hommes et 1 femme seraient militaires, policiers, ou gendarmes.
5 enfants travailleraient dans des conditions d'esclavage et 1 petite fille serait employée de maison sans être rémunérée.
60 personnes sauraient lire, écrire et compter. 40 seraient des hommes.
50 habitants pourraient avoir accès aux soins de santé.
8 personnes auraient accès à un ordinateur, dont 6 connectées à un réseau de type internet.
1 personne serait considérée comme riche, c'est à dire possèdant plus de richesses que nécessaire pour assouvir ses propres besoins et ceux de sa famille. Elle possèderait à elle seule 50% du village et de ses richesses.
80 personnes auraient une religion, dont 40 seraient forcées de la pratiquer (sous la contrainte ou de par la coutume), et 20 autres ne la pratiqueraient pas. En outre, 5 personnes la pratiqueraient malgré des risques pour leur survie.
La bibliothèque du village ne serait accessible qu'à 24 personnes, les autres en seraient interdites. Le cinéma serait visité chaque semaine par 1 personne, toujours la même.
L'électricité serait coupée environ 50% du temps, faute de moyens. 30 personnes gaspilleraient 90% des ressources naturelles et énergétiques du village.
5 personnes seraient déjà parties en vacances. On prévoierait que 10 personnes au total le feraient d'ici 5 ans.
Etc, etc...
tuberale a écritWow, très pertinent où as-tu pris ce texte..? http://www.populationdata.net/
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- Inscription : lun. janv. 26, 2004 1:00 am
Acrux a écritEntk si on veut améliorer le sort de l'humanité on a beaucoup de boulot devant nous :/
Imaginons un instant que notre village mondial soit composé de 100 habitants, il y aurait :
- 59 asiatiques
- 14 africains
- 14 américains
- 13 européens
Il y aurait également 51 femmes, et 49 hommes.
On compterait 50 enfants de moins de 15 ans.
20 personnes (uniquement des hommes), possèderaient 80% du village et de ses richesses. 1 femme seulement possèderait sa propre terre.
Entre 5 et 6 femmes auraient subi un viol.
42 personnes ne boiraient jamais d'eau potable.
50 personnes vivraient au sein même du petit village, 50 autres seraient éparpillés aux alentours.
33 habitants vivraient une situation de conflit armé, dont 23 seraient des femmes.
5 hommes et 1 femme seraient militaires, policiers, ou gendarmes.
5 enfants travailleraient dans des conditions d'esclavage et 1 petite fille serait employée de maison sans être rémunérée.
60 personnes sauraient lire, écrire et compter. 40 seraient des hommes.
50 habitants pourraient avoir accès aux soins de santé.
8 personnes auraient accès à un ordinateur, dont 6 connectées à un réseau de type internet.
1 personne serait considérée comme riche, c'est à dire possèdant plus de richesses que nécessaire pour assouvir ses propres besoins et ceux de sa famille. Elle possèderait à elle seule 50% du village et de ses richesses.
80 personnes auraient une religion, dont 40 seraient forcées de la pratiquer (sous la contrainte ou de par la coutume), et 20 autres ne la pratiqueraient pas. En outre, 5 personnes la pratiqueraient malgré des risques pour leur survie.
La bibliothèque du village ne serait accessible qu'à 24 personnes, les autres en seraient interdites. Le cinéma serait visité chaque semaine par 1 personne, toujours la même.
L'électricité serait coupée environ 50% du temps, faute de moyens. 30 personnes gaspilleraient 90% des ressources naturelles et énergétiques du village.
5 personnes seraient déjà parties en vacances. On prévoierait que 10 personnes au total le feraient d'ici 5 ans.
Etc, etc...
Si la Terre était un village... sur une idée de Phillip M Harter de l’Université de Stanford, actualisée par les Humains Associés - 2003
LA TERRE
"Ne pas nous arrêter sur ce qui nous divise, mais chercher ce qui nous unit" Le Manifeste Planétaire
Si on pouvait réduire la population de la terre à un village d’exactement 100 personnes, en conservant tous les ratios humains, cela ressemblerait à ça :
60 Asiatiques (dont 20 Chinois et 17 Indiens),
14 Américains (Nord et Sud),
13 Africains,
12 Européens et un demi-Océanien.
52 femmes
48 hommes
70 non-blancs et 30 blancs
70 non chrétiens et 30 chrétiens
89 hétérosexuels
11 homosexuels
48 vivent dans le village,
52 sont éparpillés dans la campagne
6 personnes possèdent 59 % de la richesse mondiale, tous les 6 sont des Etats-Unis
50 habitants du village vivent avec 2 dollars par jour 25 vivent avec 1 dollar par jour
15 produisent plus de la moitié des rejets de CO2 du village
25 consomment trois quarts de l’énergie totale, les 75 autres consomment eux, le dernier quart de l’énergie.
17 n’ont ni services médicaux, ni abri adéquat, ni eau potable
50 souffrent de malnutrition
70 sont analphabètes
80 personnes vivent dans un logement de mauvaise qualité
20 contrôlent 86 % du PNB et 74 % des lignes téléphoniques
11 habitants utilisent une voiture et sans doute 20 d’ici 20 ans
20 disposent de 87 % des véhicules et de 84 % du papier utilisés
9 ont accès à l’internet
1 (oui, seulement 1) à un niveau d’étude universitaire
1 meurt et 2,3 enfants naissent chaque année
Et le village comptera 133 habitants en 2025.
Quand on considère notre monde à cette échelle, le besoin, à la fois d’acceptation, de compréhension et d’éducation devient clairement évident. "Le changement de cette situation dépend de la prise de conscience de chacun de nous en particulier" Le Manifeste Planétaire (texte fondateur des Humains 1984)
Les Humains Associés
Les ratios de cette parabole consistant à réduire une population de 6 milliards d’êtres humains à un village de 100 personnes, ont été établis sur la base de chiffres et d’estimations de sources diverses. Certains sont extraits du rapport du Programme des Nations Unies pour le Dévelopemment ou de la Banque Mondiale. D’autres peuvent être variables et sont donnés à titre indicatif. Ce texte est évolutif ! :-)
Sur une idée de Phillip M Harter, MD, FACEP, Stanford University, School of Medicine, version originale traduite en français et actualisée par Les Humains Associés (humains-associes.org - cyberhumanisme.org, e-mail : humains at humains-associes.org), copyleft 1999 - 2003 http://www.cyberhumanisme.org/terre.html
Fil - débats : humains-associes.org
Imaginons un instant que notre village mondial soit composé de 100 habitants, il y aurait :
- 59 asiatiques
- 14 africains
- 14 américains
- 13 européens
Il y aurait également 51 femmes, et 49 hommes.
On compterait 50 enfants de moins de 15 ans.
20 personnes (uniquement des hommes), possèderaient 80% du village et de ses richesses. 1 femme seulement possèderait sa propre terre.
Entre 5 et 6 femmes auraient subi un viol.
42 personnes ne boiraient jamais d'eau potable.
50 personnes vivraient au sein même du petit village, 50 autres seraient éparpillés aux alentours.
33 habitants vivraient une situation de conflit armé, dont 23 seraient des femmes.
5 hommes et 1 femme seraient militaires, policiers, ou gendarmes.
5 enfants travailleraient dans des conditions d'esclavage et 1 petite fille serait employée de maison sans être rémunérée.
60 personnes sauraient lire, écrire et compter. 40 seraient des hommes.
50 habitants pourraient avoir accès aux soins de santé.
8 personnes auraient accès à un ordinateur, dont 6 connectées à un réseau de type internet.
1 personne serait considérée comme riche, c'est à dire possèdant plus de richesses que nécessaire pour assouvir ses propres besoins et ceux de sa famille. Elle possèderait à elle seule 50% du village et de ses richesses.
80 personnes auraient une religion, dont 40 seraient forcées de la pratiquer (sous la contrainte ou de par la coutume), et 20 autres ne la pratiqueraient pas. En outre, 5 personnes la pratiqueraient malgré des risques pour leur survie.
La bibliothèque du village ne serait accessible qu'à 24 personnes, les autres en seraient interdites. Le cinéma serait visité chaque semaine par 1 personne, toujours la même.
L'électricité serait coupée environ 50% du temps, faute de moyens. 30 personnes gaspilleraient 90% des ressources naturelles et énergétiques du village.
5 personnes seraient déjà parties en vacances. On prévoierait que 10 personnes au total le feraient d'ici 5 ans.
Etc, etc...
Si la Terre était un village... sur une idée de Phillip M Harter de l’Université de Stanford, actualisée par les Humains Associés - 2003
LA TERRE
"Ne pas nous arrêter sur ce qui nous divise, mais chercher ce qui nous unit" Le Manifeste Planétaire
Si on pouvait réduire la population de la terre à un village d’exactement 100 personnes, en conservant tous les ratios humains, cela ressemblerait à ça :
60 Asiatiques (dont 20 Chinois et 17 Indiens),
14 Américains (Nord et Sud),
13 Africains,
12 Européens et un demi-Océanien.
52 femmes
48 hommes
70 non-blancs et 30 blancs
70 non chrétiens et 30 chrétiens
89 hétérosexuels
11 homosexuels
48 vivent dans le village,
52 sont éparpillés dans la campagne
6 personnes possèdent 59 % de la richesse mondiale, tous les 6 sont des Etats-Unis
50 habitants du village vivent avec 2 dollars par jour 25 vivent avec 1 dollar par jour
15 produisent plus de la moitié des rejets de CO2 du village
25 consomment trois quarts de l’énergie totale, les 75 autres consomment eux, le dernier quart de l’énergie.
17 n’ont ni services médicaux, ni abri adéquat, ni eau potable
50 souffrent de malnutrition
70 sont analphabètes
80 personnes vivent dans un logement de mauvaise qualité
20 contrôlent 86 % du PNB et 74 % des lignes téléphoniques
11 habitants utilisent une voiture et sans doute 20 d’ici 20 ans
20 disposent de 87 % des véhicules et de 84 % du papier utilisés
9 ont accès à l’internet
1 (oui, seulement 1) à un niveau d’étude universitaire
1 meurt et 2,3 enfants naissent chaque année
Et le village comptera 133 habitants en 2025.
Quand on considère notre monde à cette échelle, le besoin, à la fois d’acceptation, de compréhension et d’éducation devient clairement évident. "Le changement de cette situation dépend de la prise de conscience de chacun de nous en particulier" Le Manifeste Planétaire (texte fondateur des Humains 1984)
Les Humains Associés
Les ratios de cette parabole consistant à réduire une population de 6 milliards d’êtres humains à un village de 100 personnes, ont été établis sur la base de chiffres et d’estimations de sources diverses. Certains sont extraits du rapport du Programme des Nations Unies pour le Dévelopemment ou de la Banque Mondiale. D’autres peuvent être variables et sont donnés à titre indicatif. Ce texte est évolutif ! :-)
Sur une idée de Phillip M Harter, MD, FACEP, Stanford University, School of Medicine, version originale traduite en français et actualisée par Les Humains Associés (humains-associes.org - cyberhumanisme.org, e-mail : humains at humains-associes.org), copyleft 1999 - 2003 http://www.cyberhumanisme.org/terre.html
Fil - débats : humains-associes.org
Les vertus, la sagesse, le bonheur s'acquièrent par l'éducation. L'art de vivre s'apprend. Aristote.
- Blanche Neige
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Blanche Neige a écrit
Si la Terre était un village... sur une idée de Phillip M Harter de l’Université de Stanford, actualisée par les Humains Associés - 2003
LA TERRE
"Ne pas nous arrêter sur ce qui nous divise, mais chercher ce qui nous unit" Le Manifeste Planétaire
Si on pouvait réduire la population de la terre à un village d’exactement 100 personnes, en conservant tous les ratios humains, cela ressemblerait à ça :
60 Asiatiques (dont 20 Chinois et 17 Indiens),
14 Américains (Nord et Sud),
13 Africains,
12 Européens et un demi-Océanien.
52 femmes
48 hommes
70 non-blancs et 30 blancs
70 non chrétiens et 30 chrétiens
89 hétérosexuels
11 homosexuels
48 vivent dans le village,
52 sont éparpillés dans la campagne
6 personnes possèdent 59 % de la richesse mondiale, tous les 6 sont des Etats-Unis
50 habitants du village vivent avec 2 dollars par jour 25 vivent avec 1 dollar par jour
15 produisent plus de la moitié des rejets de CO2 du village
25 consomment trois quarts de l’énergie totale, les 75 autres consomment eux, le dernier quart de l’énergie.
17 n’ont ni services médicaux, ni abri adéquat, ni eau potable
50 souffrent de malnutrition
70 sont analphabètes
80 personnes vivent dans un logement de mauvaise qualité
20 contrôlent 86 % du PNB et 74 % des lignes téléphoniques
11 habitants utilisent une voiture et sans doute 20 d’ici 20 ans
20 disposent de 87 % des véhicules et de 84 % du papier utilisés
9 ont accès à l’internet
1 (oui, seulement 1) à un niveau d’étude universitaire
1 meurt et 2,3 enfants naissent chaque année
Et le village comptera 133 habitants en 2025.
Quand on considère notre monde à cette échelle, le besoin, à la fois d’acceptation, de compréhension et d’éducation devient clairement évident. "Le changement de cette situation dépend de la prise de conscience de chacun de nous en particulier" Le Manifeste Planétaire (texte fondateur des Humains 1984)
Les Humains Associés
Les ratios de cette parabole consistant à réduire une population de 6 milliards d’êtres humains à un village de 100 personnes, ont été établis sur la base de chiffres et d’estimations de sources diverses. Certains sont extraits du rapport du Programme des Nations Unies pour le Dévelopemment ou de la Banque Mondiale. D’autres peuvent être variables et sont donnés à titre indicatif. Ce texte est évolutif ! :-)
Sur une idée de Phillip M Harter, MD, FACEP, Stanford University, School of Medicine, version originale traduite en français et actualisée par Les Humains Associés (humains-associes.org - cyberhumanisme.org, e-mail : humains at humains-associes.org), copyleft 1999 - 2003 http://www.cyberhumanisme.org/terre.html
Fil - débats : humains-associes.org
Et encore une autre version:
SI LE MONDE ETAIT UN VILLAGE DE 100 PERSONNES...
Aujourd’hui, plus de 6 millards de gens vivent dans le monde.
Si on pouvait réduire la population du monde en un village de 100 personnes tout en maintenant les proportions de tous les peuples existants sur la terre, ce village serait ainsi composé:
59 asiatiques
14 américains (Nord, Centre et Sud)
14 africains
12 européens
1 personne en provenance du Pacifique-Sud
50 femmes et 50 hommes
30 enfants et 70 adultes
30 blancs et 70 non blancs
90 hétérerosexuels et 10 homosexuels
33 chrétiens
21 musulmans
15 hindous
6 bouddhistes
5 animistes
6 autres religions
14 sans religion ou athées
15 parleraient le chinois, le mandarin
7 l’anglais
6 l’hindi
6 l’espagnol
5 le russe
4 l’arabe
3 le bengali
3 le portugais
Les autres parleraient indonésien, japonais,
allemand, français et quelques autres langues.
Dans un tel village avec autant de gens différents, il serait très important d’apprendre la tolérance et le sens du partage avec ses voisins. Sur les 100 personnes:
20 souffriraient de malnutrition
1 serait en train de mourrir de faim
15 seraient suralimentés (voire obèses)
6 personnes possèderaient 59% de la richesse totale et tous les 6 seraient originaires des USA. 74 personnes possèderaient 39% de la richesse totale
et 20 personnes se partageraient les 2% restant
20 personnes consommeraient les 80% des énergies du village et 80 personnes se partageraient les 20% restant.
20 n’auraient pas d’eau potable
56 auraient accès à des installations sanitaires
15 adultes seraient analphabètes
1 aurait un diplôme universitaire
7 posséderaient un ordinateur
En une année, une personne du village mourra mais deux enfants naîtront, ainsi à la fin de l’année le village comptera 101 personnes.
Prenez en considération aussi ceci:
Si vous vous êtes levé ce matin avec plus de santé que de maladie, vous êtes plus chanceux que le million de personnes qui ne verra pas la semaine prochaine.
Si vous n'avez jamais été dans la peur et le danger d’une guerre, d'un bombardement, de terrains minés, d’enlèvements par des groupes armés, vous êtes mieux que 1 milliard de personnes.
Si vous pouvez parler et agir en accord avec votre foi et vos convictions, sans peur d'être menacé, torturé ou tué, vous avez une meilleure chance que 3 milliards de personnes.
Si vous avez de la nourriture dans votre frigo, des habits sur vous, un toit sur votre tête et un endroit pour dormir, vous êtes plus riche que 75% des habitants de la terre.
Si vous avez de l'argent à la banque, dans votre portefeuille et de la monnaie dans une petite boite, vous faite partie du 8% les plus privilégiés du monde.
Si vous lisez ce message, vous êtes vraisemblablement une personne chanceuse!
(Texte derivé de "State of the Village Report" de Donella Meadows)
Si la Terre était un village... sur une idée de Phillip M Harter de l’Université de Stanford, actualisée par les Humains Associés - 2003
LA TERRE
"Ne pas nous arrêter sur ce qui nous divise, mais chercher ce qui nous unit" Le Manifeste Planétaire
Si on pouvait réduire la population de la terre à un village d’exactement 100 personnes, en conservant tous les ratios humains, cela ressemblerait à ça :
60 Asiatiques (dont 20 Chinois et 17 Indiens),
14 Américains (Nord et Sud),
13 Africains,
12 Européens et un demi-Océanien.
52 femmes
48 hommes
70 non-blancs et 30 blancs
70 non chrétiens et 30 chrétiens
89 hétérosexuels
11 homosexuels
48 vivent dans le village,
52 sont éparpillés dans la campagne
6 personnes possèdent 59 % de la richesse mondiale, tous les 6 sont des Etats-Unis
50 habitants du village vivent avec 2 dollars par jour 25 vivent avec 1 dollar par jour
15 produisent plus de la moitié des rejets de CO2 du village
25 consomment trois quarts de l’énergie totale, les 75 autres consomment eux, le dernier quart de l’énergie.
17 n’ont ni services médicaux, ni abri adéquat, ni eau potable
50 souffrent de malnutrition
70 sont analphabètes
80 personnes vivent dans un logement de mauvaise qualité
20 contrôlent 86 % du PNB et 74 % des lignes téléphoniques
11 habitants utilisent une voiture et sans doute 20 d’ici 20 ans
20 disposent de 87 % des véhicules et de 84 % du papier utilisés
9 ont accès à l’internet
1 (oui, seulement 1) à un niveau d’étude universitaire
1 meurt et 2,3 enfants naissent chaque année
Et le village comptera 133 habitants en 2025.
Quand on considère notre monde à cette échelle, le besoin, à la fois d’acceptation, de compréhension et d’éducation devient clairement évident. "Le changement de cette situation dépend de la prise de conscience de chacun de nous en particulier" Le Manifeste Planétaire (texte fondateur des Humains 1984)
Les Humains Associés
Les ratios de cette parabole consistant à réduire une population de 6 milliards d’êtres humains à un village de 100 personnes, ont été établis sur la base de chiffres et d’estimations de sources diverses. Certains sont extraits du rapport du Programme des Nations Unies pour le Dévelopemment ou de la Banque Mondiale. D’autres peuvent être variables et sont donnés à titre indicatif. Ce texte est évolutif ! :-)
Sur une idée de Phillip M Harter, MD, FACEP, Stanford University, School of Medicine, version originale traduite en français et actualisée par Les Humains Associés (humains-associes.org - cyberhumanisme.org, e-mail : humains at humains-associes.org), copyleft 1999 - 2003 http://www.cyberhumanisme.org/terre.html
Fil - débats : humains-associes.org
Et encore une autre version:
SI LE MONDE ETAIT UN VILLAGE DE 100 PERSONNES...
Aujourd’hui, plus de 6 millards de gens vivent dans le monde.
Si on pouvait réduire la population du monde en un village de 100 personnes tout en maintenant les proportions de tous les peuples existants sur la terre, ce village serait ainsi composé:
59 asiatiques
14 américains (Nord, Centre et Sud)
14 africains
12 européens
1 personne en provenance du Pacifique-Sud
50 femmes et 50 hommes
30 enfants et 70 adultes
30 blancs et 70 non blancs
90 hétérerosexuels et 10 homosexuels
33 chrétiens
21 musulmans
15 hindous
6 bouddhistes
5 animistes
6 autres religions
14 sans religion ou athées
15 parleraient le chinois, le mandarin
7 l’anglais
6 l’hindi
6 l’espagnol
5 le russe
4 l’arabe
3 le bengali
3 le portugais
Les autres parleraient indonésien, japonais,
allemand, français et quelques autres langues.
Dans un tel village avec autant de gens différents, il serait très important d’apprendre la tolérance et le sens du partage avec ses voisins. Sur les 100 personnes:
20 souffriraient de malnutrition
1 serait en train de mourrir de faim
15 seraient suralimentés (voire obèses)
6 personnes possèderaient 59% de la richesse totale et tous les 6 seraient originaires des USA. 74 personnes possèderaient 39% de la richesse totale
et 20 personnes se partageraient les 2% restant
20 personnes consommeraient les 80% des énergies du village et 80 personnes se partageraient les 20% restant.
20 n’auraient pas d’eau potable
56 auraient accès à des installations sanitaires
15 adultes seraient analphabètes
1 aurait un diplôme universitaire
7 posséderaient un ordinateur
En une année, une personne du village mourra mais deux enfants naîtront, ainsi à la fin de l’année le village comptera 101 personnes.
Prenez en considération aussi ceci:
Si vous vous êtes levé ce matin avec plus de santé que de maladie, vous êtes plus chanceux que le million de personnes qui ne verra pas la semaine prochaine.
Si vous n'avez jamais été dans la peur et le danger d’une guerre, d'un bombardement, de terrains minés, d’enlèvements par des groupes armés, vous êtes mieux que 1 milliard de personnes.
Si vous pouvez parler et agir en accord avec votre foi et vos convictions, sans peur d'être menacé, torturé ou tué, vous avez une meilleure chance que 3 milliards de personnes.
Si vous avez de la nourriture dans votre frigo, des habits sur vous, un toit sur votre tête et un endroit pour dormir, vous êtes plus riche que 75% des habitants de la terre.
Si vous avez de l'argent à la banque, dans votre portefeuille et de la monnaie dans une petite boite, vous faite partie du 8% les plus privilégiés du monde.
Si vous lisez ce message, vous êtes vraisemblablement une personne chanceuse!
(Texte derivé de "State of the Village Report" de Donella Meadows)
Les vertus, la sagesse, le bonheur s'acquièrent par l'éducation. L'art de vivre s'apprend. Aristote.
Un mal et un mot
Guy Taillefer
Édition du mardi 11 octobre 2005
Recherche définition universelle et légale du terrorisme. Les Nations unies planchent depuis 30 ans sur la question, sans résultat. À quand un vaccin contre une realpolitik qui fait l'impasse sur la protection des populations civiles?
Écartelé entre ses clochers nationaux, le grand sommet de l'ONU qui a célébré à la mi-septembre son 60e anniversaire a singulièrement manqué de hauteur. Cela aura particulièrement sauté aux yeux devant l'incapacité de ses États-membres à s'entendre sur une définition commune du terrorisme qui aurait été fondée pour l'essentiel, en vertu de la proposition soumise par le secrétaire général Kofi Annan, sur la protection des civils.
Pourquoi une définition du terrorisme ? Pour en délégitimer le recours; pour que la résistance du Hamas ne rende pas pour autant acceptables les attentats suicide à Tel-Aviv; pour faire en sorte que le président Vladimir Poutine ne puisse plus se présenter impunément à la tribune de l'ONU en qualifiant le terrorisme de «successeur idéologique du nazisme» pendant que l'armée russe terrorise les Tchétchènes; pour que la «guerre contre le terrorisme» de George W. Bush ne soit pas un outil du jeu politique et une menace aux libertés fondamentales; pour qu'on ne puisse plus dire qu'il y a des «bons» et des «mauvais» terroristes; pour tenter d'en finir avec ce qui est à la fois le faux-fuyant et le noeud gordien du problème et qui consiste à affirmer que «le terroriste des uns est le résistant des autres».
Comment, en effet, combattre la terreur politique tout en reconnaissant que les aspirations d'un peuple ne s'expriment pas toujours en complet-cravate ?
Il existe déjà une douzaine de conventions et de traités sur le terrorisme. Et une flopée de législations antiterroristes nationales ont été adoptées dans la foulée des attentats du onze septembre. Dans ce contexte et au regard du droit international, il devient important de dégager une définition universelle. L'absence d'un consensus complique la coordination de la lutte antiterroriste en matière d'extradition et de partage de l'information. Sans définition, il sera en outre plus difficile de conclure une convention globale -- et parapluie -- sur le terrorisme, que l'ONU veut voir adopter d'ici à septembre 2006.
La proposition mort-née présentée par M. Annan au sommet de septembre dernier proposait que le terrorisme soit défini comme «tout acte [...] destiné à causer la mort ou des dommages corporels graves à des civils ou à des non-combattants [...] dans le but d'intimider une population ou de contraindre un gouvernement ou une organisation internationale à accomplir ou à s'abstenir d'accomplir un acte quelconque».
On s'entend généralement pour dire que le terrorisme est l'usage de la violence contre des civils à des fins politiques. Mais quel que soit le projet de définition, le monde bute systématiquement sur son acception légale. Son application au conflit israélo-palestinien, pour ne nommer que celui-là, l'illustre de façon patente. S'il est terroriste de s'attaquer aux civils israéliens, comment prétendre qu'il puisse l'être moins pour le gouvernement d'Ariel Sharon de «riposter» militairement contre les villes palestiniennes ? Le résultat mauvais de cette impasse est que le terrorisme se conçoit concrètement comme la violence commise par ceux qu'un État désapprouve.
Aussi, dans ce débat, les États membres de l'ONU sont-ils juge et partie. Pour qu'une éventuelle définition soit crédible, il faudra donc qu'en parallèle le droit international évolue sensiblement dans la lutte contre les crimes contre l'humanité commis par des gouvernements.
Il n'y a pas de terreur justifiée, moralement, quelle que soit le drapeau qu'on brandit. Naïf ? La voix de la morale -- la simple conscience que la vie humaine mérite plus de respect -- a rarement au final une influence politique réelle, sauf pour être instrumentalisée. Un petit consensus autour d'une définition élémentaire du terrorisme signalerait utilement que cette conscience progresse.
Guy Taillefer
Édition du mardi 11 octobre 2005
Recherche définition universelle et légale du terrorisme. Les Nations unies planchent depuis 30 ans sur la question, sans résultat. À quand un vaccin contre une realpolitik qui fait l'impasse sur la protection des populations civiles?
Écartelé entre ses clochers nationaux, le grand sommet de l'ONU qui a célébré à la mi-septembre son 60e anniversaire a singulièrement manqué de hauteur. Cela aura particulièrement sauté aux yeux devant l'incapacité de ses États-membres à s'entendre sur une définition commune du terrorisme qui aurait été fondée pour l'essentiel, en vertu de la proposition soumise par le secrétaire général Kofi Annan, sur la protection des civils.
Pourquoi une définition du terrorisme ? Pour en délégitimer le recours; pour que la résistance du Hamas ne rende pas pour autant acceptables les attentats suicide à Tel-Aviv; pour faire en sorte que le président Vladimir Poutine ne puisse plus se présenter impunément à la tribune de l'ONU en qualifiant le terrorisme de «successeur idéologique du nazisme» pendant que l'armée russe terrorise les Tchétchènes; pour que la «guerre contre le terrorisme» de George W. Bush ne soit pas un outil du jeu politique et une menace aux libertés fondamentales; pour qu'on ne puisse plus dire qu'il y a des «bons» et des «mauvais» terroristes; pour tenter d'en finir avec ce qui est à la fois le faux-fuyant et le noeud gordien du problème et qui consiste à affirmer que «le terroriste des uns est le résistant des autres».
Comment, en effet, combattre la terreur politique tout en reconnaissant que les aspirations d'un peuple ne s'expriment pas toujours en complet-cravate ?
Il existe déjà une douzaine de conventions et de traités sur le terrorisme. Et une flopée de législations antiterroristes nationales ont été adoptées dans la foulée des attentats du onze septembre. Dans ce contexte et au regard du droit international, il devient important de dégager une définition universelle. L'absence d'un consensus complique la coordination de la lutte antiterroriste en matière d'extradition et de partage de l'information. Sans définition, il sera en outre plus difficile de conclure une convention globale -- et parapluie -- sur le terrorisme, que l'ONU veut voir adopter d'ici à septembre 2006.
La proposition mort-née présentée par M. Annan au sommet de septembre dernier proposait que le terrorisme soit défini comme «tout acte [...] destiné à causer la mort ou des dommages corporels graves à des civils ou à des non-combattants [...] dans le but d'intimider une population ou de contraindre un gouvernement ou une organisation internationale à accomplir ou à s'abstenir d'accomplir un acte quelconque».
On s'entend généralement pour dire que le terrorisme est l'usage de la violence contre des civils à des fins politiques. Mais quel que soit le projet de définition, le monde bute systématiquement sur son acception légale. Son application au conflit israélo-palestinien, pour ne nommer que celui-là, l'illustre de façon patente. S'il est terroriste de s'attaquer aux civils israéliens, comment prétendre qu'il puisse l'être moins pour le gouvernement d'Ariel Sharon de «riposter» militairement contre les villes palestiniennes ? Le résultat mauvais de cette impasse est que le terrorisme se conçoit concrètement comme la violence commise par ceux qu'un État désapprouve.
Aussi, dans ce débat, les États membres de l'ONU sont-ils juge et partie. Pour qu'une éventuelle définition soit crédible, il faudra donc qu'en parallèle le droit international évolue sensiblement dans la lutte contre les crimes contre l'humanité commis par des gouvernements.
Il n'y a pas de terreur justifiée, moralement, quelle que soit le drapeau qu'on brandit. Naïf ? La voix de la morale -- la simple conscience que la vie humaine mérite plus de respect -- a rarement au final une influence politique réelle, sauf pour être instrumentalisée. Un petit consensus autour d'une définition élémentaire du terrorisme signalerait utilement que cette conscience progresse.
tuberale a écritUn mal et un mot
Guy Taillefer
Édition du mardi 11 octobre 2005
Recherche définition universelle et légale du terrorisme. Les Nations unies planchent depuis 30 ans sur la question, sans résultat. À quand un vaccin contre une realpolitik qui fait l'impasse sur la protection des populations civiles?
Écartelé entre ses clochers nationaux, le grand sommet de l'ONU qui a célébré à la mi-septembre son 60e anniversaire a singulièrement manqué de hauteur. Cela aura particulièrement sauté aux yeux devant l'incapacité de ses États-membres à s'entendre sur une définition commune du terrorisme qui aurait été fondée pour l'essentiel, en vertu de la proposition soumise par le secrétaire général Kofi Annan, sur la protection des civils.
Pourquoi une définition du terrorisme ? Pour en délégitimer le recours; pour que la résistance du Hamas ne rende pas pour autant acceptables les attentats suicide à Tel-Aviv; pour faire en sorte que le président Vladimir Poutine ne puisse plus se présenter impunément à la tribune de l'ONU en qualifiant le terrorisme de «successeur idéologique du nazisme» pendant que l'armée russe terrorise les Tchétchènes; pour que la «guerre contre le terrorisme» de George W. Bush ne soit pas un outil du jeu politique et une menace aux libertés fondamentales; pour qu'on ne puisse plus dire qu'il y a des «bons» et des «mauvais» terroristes; pour tenter d'en finir avec ce qui est à la fois le faux-fuyant et le noeud gordien du problème et qui consiste à affirmer que «le terroriste des uns est le résistant des autres».
Comment, en effet, combattre la terreur politique tout en reconnaissant que les aspirations d'un peuple ne s'expriment pas toujours en complet-cravate ?
Il existe déjà une douzaine de conventions et de traités sur le terrorisme. Et une flopée de législations antiterroristes nationales ont été adoptées dans la foulée des attentats du onze septembre. Dans ce contexte et au regard du droit international, il devient important de dégager une définition universelle. L'absence d'un consensus complique la coordination de la lutte antiterroriste en matière d'extradition et de partage de l'information. Sans définition, il sera en outre plus difficile de conclure une convention globale -- et parapluie -- sur le terrorisme, que l'ONU veut voir adopter d'ici à septembre 2006.
La proposition mort-née présentée par M. Annan au sommet de septembre dernier proposait que le terrorisme soit défini comme «tout acte [...] destiné à causer la mort ou des dommages corporels graves à des civils ou à des non-combattants [...] dans le but d'intimider une population ou de contraindre un gouvernement ou une organisation internationale à accomplir ou à s'abstenir d'accomplir un acte quelconque».
On s'entend généralement pour dire que le terrorisme est l'usage de la violence contre des civils à des fins politiques. Mais quel que soit le projet de définition, le monde bute systématiquement sur son acception légale. Son application au conflit israélo-palestinien, pour ne nommer que celui-là, l'illustre de façon patente. S'il est terroriste de s'attaquer aux civils israéliens, comment prétendre qu'il puisse l'être moins pour le gouvernement d'Ariel Sharon de «riposter» militairement contre les villes palestiniennes ? Le résultat mauvais de cette impasse est que le terrorisme se conçoit concrètement comme la violence commise par ceux qu'un État désapprouve.
Aussi, dans ce débat, les États membres de l'ONU sont-ils juge et partie. Pour qu'une éventuelle définition soit crédible, il faudra donc qu'en parallèle le droit international évolue sensiblement dans la lutte contre les crimes contre l'humanité commis par des gouvernements.
Il n'y a pas de terreur justifiée, moralement, quelle que soit le drapeau qu'on brandit. Naïf ? La voix de la morale -- la simple conscience que la vie humaine mérite plus de respect -- a rarement au final une influence politique réelle, sauf pour être instrumentalisée. Un petit consensus autour d'une définition élémentaire du terrorisme signalerait utilement que cette conscience progresse.
Le mot « terroriste » devrait être banni de partout ! Ce n’est qu’un mot utilisé par une élite afin de rabaisser l’importance de leur geste. Pas grave si on a fait des milliers de morts, on se bat contre des terroristes…!
On devrait plutôt utiliser des « un groupe armée (nationalité) » et des « afin de (…) ».
Si le terrorisme c’est de la violence contre des civiles, alors toutes les armées de tous les pays sont des groupes terroristes. On n’a qu’à voir combien de civiles sont morts en Irak par les attaques américaines pour s’en rendre compte.
Guy Taillefer
Édition du mardi 11 octobre 2005
Recherche définition universelle et légale du terrorisme. Les Nations unies planchent depuis 30 ans sur la question, sans résultat. À quand un vaccin contre une realpolitik qui fait l'impasse sur la protection des populations civiles?
Écartelé entre ses clochers nationaux, le grand sommet de l'ONU qui a célébré à la mi-septembre son 60e anniversaire a singulièrement manqué de hauteur. Cela aura particulièrement sauté aux yeux devant l'incapacité de ses États-membres à s'entendre sur une définition commune du terrorisme qui aurait été fondée pour l'essentiel, en vertu de la proposition soumise par le secrétaire général Kofi Annan, sur la protection des civils.
Pourquoi une définition du terrorisme ? Pour en délégitimer le recours; pour que la résistance du Hamas ne rende pas pour autant acceptables les attentats suicide à Tel-Aviv; pour faire en sorte que le président Vladimir Poutine ne puisse plus se présenter impunément à la tribune de l'ONU en qualifiant le terrorisme de «successeur idéologique du nazisme» pendant que l'armée russe terrorise les Tchétchènes; pour que la «guerre contre le terrorisme» de George W. Bush ne soit pas un outil du jeu politique et une menace aux libertés fondamentales; pour qu'on ne puisse plus dire qu'il y a des «bons» et des «mauvais» terroristes; pour tenter d'en finir avec ce qui est à la fois le faux-fuyant et le noeud gordien du problème et qui consiste à affirmer que «le terroriste des uns est le résistant des autres».
Comment, en effet, combattre la terreur politique tout en reconnaissant que les aspirations d'un peuple ne s'expriment pas toujours en complet-cravate ?
Il existe déjà une douzaine de conventions et de traités sur le terrorisme. Et une flopée de législations antiterroristes nationales ont été adoptées dans la foulée des attentats du onze septembre. Dans ce contexte et au regard du droit international, il devient important de dégager une définition universelle. L'absence d'un consensus complique la coordination de la lutte antiterroriste en matière d'extradition et de partage de l'information. Sans définition, il sera en outre plus difficile de conclure une convention globale -- et parapluie -- sur le terrorisme, que l'ONU veut voir adopter d'ici à septembre 2006.
La proposition mort-née présentée par M. Annan au sommet de septembre dernier proposait que le terrorisme soit défini comme «tout acte [...] destiné à causer la mort ou des dommages corporels graves à des civils ou à des non-combattants [...] dans le but d'intimider une population ou de contraindre un gouvernement ou une organisation internationale à accomplir ou à s'abstenir d'accomplir un acte quelconque».
On s'entend généralement pour dire que le terrorisme est l'usage de la violence contre des civils à des fins politiques. Mais quel que soit le projet de définition, le monde bute systématiquement sur son acception légale. Son application au conflit israélo-palestinien, pour ne nommer que celui-là, l'illustre de façon patente. S'il est terroriste de s'attaquer aux civils israéliens, comment prétendre qu'il puisse l'être moins pour le gouvernement d'Ariel Sharon de «riposter» militairement contre les villes palestiniennes ? Le résultat mauvais de cette impasse est que le terrorisme se conçoit concrètement comme la violence commise par ceux qu'un État désapprouve.
Aussi, dans ce débat, les États membres de l'ONU sont-ils juge et partie. Pour qu'une éventuelle définition soit crédible, il faudra donc qu'en parallèle le droit international évolue sensiblement dans la lutte contre les crimes contre l'humanité commis par des gouvernements.
Il n'y a pas de terreur justifiée, moralement, quelle que soit le drapeau qu'on brandit. Naïf ? La voix de la morale -- la simple conscience que la vie humaine mérite plus de respect -- a rarement au final une influence politique réelle, sauf pour être instrumentalisée. Un petit consensus autour d'une définition élémentaire du terrorisme signalerait utilement que cette conscience progresse.
Le mot « terroriste » devrait être banni de partout ! Ce n’est qu’un mot utilisé par une élite afin de rabaisser l’importance de leur geste. Pas grave si on a fait des milliers de morts, on se bat contre des terroristes…!
On devrait plutôt utiliser des « un groupe armée (nationalité) » et des « afin de (…) ».
Si le terrorisme c’est de la violence contre des civiles, alors toutes les armées de tous les pays sont des groupes terroristes. On n’a qu’à voir combien de civiles sont morts en Irak par les attaques américaines pour s’en rendre compte.