Paul Coffin connaîtra sa sentence aujourd'hui
Mise à jour le lundi 19 septembre 2005 à 9 h 44
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Paul Coffin, lors de son témoignage devant la commission Gomery.
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L'ancien patron de Coffin Communications, Paul Coffin, premier acteur impliqué dans le scandale des commandites à être condamné pour fraude connaîtra sa peine aujourd'hui. M. Coffin est passible d'une peine d'emprisonnement de 10 ans après s'être reconnu coupable de 15 chefs d'accusation criminelle.
M. Coffin a reconnu avoir empoché illégalement 1,5 million de dollars du gouvernement fédéral en mai dernier. Le procureur de la couronne réclame 34 mois d'emprisonnement alors que les avocats de la défense soutiennent qu'une peine de deux ans moins un jour à purger dans la communauté assortie de travaux communautaires serait suffisante.
Paul Coffin a remboursé un million de dollars au gouvernement fédéral dans le cadre d'une entente à l'amiable qui met un terme à la poursuite civile qu'Ottawa avait intentée contre lui et son entreprise. Le publicitaire de 63 ans est même prêt à faire une tournée dans les universités pour mettre en garde les jeunes contre la tentation de s'enrichir frauduleusement.
Coffin Communications a gonflé ses factures d'heures de travail fictives et réclamé de généreuses commissions au ministère des Travaux publics dans le cadre dans le cadre du programme de commandites.
Jean Brault, de Groupaction, et l'ancien fonctionnaire fédéral Charles Guité font face à des accusations criminelles de fraude et de complicité dans le scandale des commandites. Leur procès devrait s'ouvrir le 3 octobre.
Paul Coffin connaîtra sa sentence aujourd'hui
Fourmi a écritIl a reçu un sursis... Je vais peut-être l'avoir comme client!
Pour vrai ?! Chanceuse va... ;)
Pour vrai ?! Chanceuse va... ;)
Pour me suivre en photos --- https://instagram.com/marie_strophe" onclick="window.open(this.href);return false;
NetRoll a écrit
Il pourra te donner ses contacts
D'aileurs cette histoire a nui à sa famille... SA fille travaille dans le domaine de la pub et elle a dû changer le nom de sa boîte car il y avait Coffin dans le nom de la compagnie, ou un truc du genre... Elle aurait aussi perdu des contrats.
Et pour les contacts... Je préfère rester pauvre mais à l'aise avec ma conscience!
Il pourra te donner ses contacts
D'aileurs cette histoire a nui à sa famille... SA fille travaille dans le domaine de la pub et elle a dû changer le nom de sa boîte car il y avait Coffin dans le nom de la compagnie, ou un truc du genre... Elle aurait aussi perdu des contrats.
Et pour les contacts... Je préfère rester pauvre mais à l'aise avec ma conscience!
Scandale des commandites
Paul Coffin évite la prison
L'un des acteurs du scandale des commandites, Paul Coffin, n'ira pas en prison.
Le publicitaire de 63 ans a été condamné à une peine de deux ans moins un jour à purger dans la collectivité pour des fraudes évaluées à près de 1,9 million de dollars.
Le juge Jean-Guy Boilard s'est rendu aux arguments de la défense à l'effet que Paul Coffin avait tout fait pour s'amender. Il a plaidé coupable à 15 chefs d'accusation de fraude en mai dernier et il a restitué un million de dollars au gouvernement fédéral.
Selon le juge, le publicitaire a fait preuve de remords, le risque de récidive est inexistant et il ne représente pas de risque pour la société.
Paul Coffin devra se soumettre à certaines conditions, soit ne pas quitter le Québec, remettre son passeport, respecter un couvre-feu et honorer ses engagements de donner des conférences sur l'éthique et le travail.
Le criminaliste Jean-Pierre Rancourt et le chroniqueur politique Richard Cléroux croient que Paul Coffin s'en tire à très bon compte et qu'il a très bien joué ses cartes.
Paul Coffin évite la prison
L'un des acteurs du scandale des commandites, Paul Coffin, n'ira pas en prison.
Le publicitaire de 63 ans a été condamné à une peine de deux ans moins un jour à purger dans la collectivité pour des fraudes évaluées à près de 1,9 million de dollars.
Le juge Jean-Guy Boilard s'est rendu aux arguments de la défense à l'effet que Paul Coffin avait tout fait pour s'amender. Il a plaidé coupable à 15 chefs d'accusation de fraude en mai dernier et il a restitué un million de dollars au gouvernement fédéral.
Selon le juge, le publicitaire a fait preuve de remords, le risque de récidive est inexistant et il ne représente pas de risque pour la société.
Paul Coffin devra se soumettre à certaines conditions, soit ne pas quitter le Québec, remettre son passeport, respecter un couvre-feu et honorer ses engagements de donner des conférences sur l'éthique et le travail.
Le criminaliste Jean-Pierre Rancourt et le chroniqueur politique Richard Cléroux croient que Paul Coffin s'en tire à très bon compte et qu'il a très bien joué ses cartes.
La sentence de Paul Coffin portée en appel
Mise à jour le mercredi 28 septembre 2005 à 16 h 06
La Couronne portera en appel la sentence de Paul Coffin, reconnu coupable de fraude dans le scandale des commandites.
Le ministère public demandait près de trois ans de prison, mais le juge Boilard a opté pour deux ans moins un jour à purger dans la collectivité. Paul Coffin a aussi remboursé un million de dollars à Ottawa.
La Couronne estime que cette peine ne reflète pas la gravité du crime, qui est de nature à miner la confiance des Canadiens dans leurs institutions.
Paul Coffin a admis sa culpabilité à 15 chefs d'accusation criminelle.
Paul Coffin devient conférencier
Par ailleurs, le premier des acteurs du scandale des commandites à être reconnu coupable a donné sa première conférence sur l'éthique des affaires, mardi, devant des étudiants en gestion de premier cycle de l'Université McGill.
Il avait lui-même proposé au juge qui présidait sa cause de faire une tournée dans les universités pour mettre en garde les jeunes contre la tentation de s'enrichir frauduleusement.
L'homme d'affaires s'est présenté dans la salle de cours en entrant par une porte arrière sous haute sécurité.
.
À son arrivée, il a été accueilli bruyamment par une poignée de manifestants, dont des jeunes du Parti conservateur qui trouvaient sa peine trop clémente.
Outrés, certains étudiants en gestion ont pour leur part refusé d'assister à la conférence. Celle-ci s'est déroulée loin des caméras, l'Université ayant interdit l'accès au cours au public et aux médias « pour ne pas nuire à la concentration des étudiants ».
Selon plusieurs étudiants, Paul Coffin a retenu des sanglots à plusieurs reprises en décrivant la façon dont il a cédé à la tentation et gâché sa réputation après 30 années en affaires.
À l'issue de son allocution d'une heure et demie, certains étudiants ont exprimé leur scepticisme face aux remords qu'il a exprimés, tandis que d'autres ont avoué avoir été émus. Une étudiante a même défendu la pertinence de la démarche, disant que « c'est beaucoup mieux que rester en prison entre quatre murs ».
Paul Coffin a refusé de répondre aux questions des étudiants ou à celles des journalistes rassemblés à l'extérieur de la salle.
Plusieurs autres universités montréalaises ont elles aussi accepté l'offre de M. Coffin.
Mise à jour le mercredi 28 septembre 2005 à 16 h 06
La Couronne portera en appel la sentence de Paul Coffin, reconnu coupable de fraude dans le scandale des commandites.
Le ministère public demandait près de trois ans de prison, mais le juge Boilard a opté pour deux ans moins un jour à purger dans la collectivité. Paul Coffin a aussi remboursé un million de dollars à Ottawa.
La Couronne estime que cette peine ne reflète pas la gravité du crime, qui est de nature à miner la confiance des Canadiens dans leurs institutions.
Paul Coffin a admis sa culpabilité à 15 chefs d'accusation criminelle.
Paul Coffin devient conférencier
Par ailleurs, le premier des acteurs du scandale des commandites à être reconnu coupable a donné sa première conférence sur l'éthique des affaires, mardi, devant des étudiants en gestion de premier cycle de l'Université McGill.
Il avait lui-même proposé au juge qui présidait sa cause de faire une tournée dans les universités pour mettre en garde les jeunes contre la tentation de s'enrichir frauduleusement.
L'homme d'affaires s'est présenté dans la salle de cours en entrant par une porte arrière sous haute sécurité.
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À son arrivée, il a été accueilli bruyamment par une poignée de manifestants, dont des jeunes du Parti conservateur qui trouvaient sa peine trop clémente.
Outrés, certains étudiants en gestion ont pour leur part refusé d'assister à la conférence. Celle-ci s'est déroulée loin des caméras, l'Université ayant interdit l'accès au cours au public et aux médias « pour ne pas nuire à la concentration des étudiants ».
Selon plusieurs étudiants, Paul Coffin a retenu des sanglots à plusieurs reprises en décrivant la façon dont il a cédé à la tentation et gâché sa réputation après 30 années en affaires.
À l'issue de son allocution d'une heure et demie, certains étudiants ont exprimé leur scepticisme face aux remords qu'il a exprimés, tandis que d'autres ont avoué avoir été émus. Une étudiante a même défendu la pertinence de la démarche, disant que « c'est beaucoup mieux que rester en prison entre quatre murs ».
Paul Coffin a refusé de répondre aux questions des étudiants ou à celles des journalistes rassemblés à l'extérieur de la salle.
Plusieurs autres universités montréalaises ont elles aussi accepté l'offre de M. Coffin.
Citation :J'ai entendu 2 ans moins un jour à faire dans la communauté, il aurait des conférences à faire sur la nécessité de demeurer hônnete dans le domaine des affaires......une vrai farce..
ouinn pis si monsieurs tout le monde fais la meme affaire ben y va pogner 20 ans
ouinn pis si monsieurs tout le monde fais la meme affaire ben y va pogner 20 ans
"La vie serait bien plus heureuse si nous naissions à 80 ans et nous approchions graduellement de nos 18 ans"
Mark Twain
Mark Twain
