Publié : mar. sept. 13, 2005 5:02 pm
Livre de Peter C. Newman: Brian Mulroney s'est senti "atterré" et "trahi"
L'ancien premier ministre conservateur Brian Mulroney, qui est encore en convalescence en raison d'une récente opération, s'est senti "atterré" et "trahi" en prenant connaissance de la teneur du livre sur lui qu'a écrit un ancien ami, le journaliste Peter C. Newman. [/g]
Le livre, qui relate les années de M. Mulroney passées à la tête du pays et qui rapporte des propos acerbes de l'ancien premier ministre et le décrit comme un être vaniteux, paraît cette semaine en version anglaise, "The Secret Mulroney Tapes: Unguarded Confession of a Prime Minister".
Luc Lavoie, le porte-parole de M. Mulroney, a affirmé lundi que l'ancien premier ministre a été abasourdi en ouvrant son téléviseur et en apprenant que ses réflexions privées et souvent censurables se retrouveraient sur les tablettes des librairies dès cette semaine.
"J'ai été imprudent en parlant avec Peter C. Newman, a dit M. Mulroney, selon son porte-parole. C'est mon erreur et je vais devoir vivre avec."
L'ancien premier ministre était chez lui à Montréal lundi où il fait de la physiothérapie et récupère encore d'une opération qu'il a subie il y a quelques mois à la suite d'une pancréatite.
Bien que furieux, il ne conteste pas la justesse du livre de M. Newman et n'a pas l'idée d'intenter quelque action légale que ce soit. Mais M. Mulroney se sent trahi par la façon dont son vieil ami a recueilli le matériel pour écrire son livre.
M. Newman, qui est âgé de 76 ans, est un des journalistes les plus connus au Canada anglais; détenteur de plusieurs doctorats honorifiques d'universités canadiennes et de prix d'excellence, il a publié plus de 20 livres qui ont été vendus à plus de deux millions d'exemplaires.
Les deux hommes se connaissent - et ont été amis - depuis le début des années 1960.
Les propos controversés, faits apparemment sans grande retenue, ne devaient, selon M. Lavoie, n'être que des discussions entre deux vieux amis.
"Brian Mulroney est un homme très coloré, amusant dans ses conversations, qui dit des choses qui sont dites parce qu'elles sont amusantes, a dit M. Lavoie. Quand un homme l'enregistre à son insu et utilise cela de cette façon, ce n'est rien de moins que de la trahison."
Luc Lavoie a expliqué que M. Mulroney avait conclu une entente avec M. Newman en 1983 lorsqu'il est devenu premier ministre. Selon cette entente, le journaliste devait avoir un accès illimité au politicien, devait écrire sa biographie à la fin de sa vie politique et devait le laisser jeter un oeil au livre avant sa publication.
Il n'y a finalement pas eu de biographie formelle, mais seulement un ensemble de transcrïptions d'entrevues. Et, ce n'est que ce lundi, par le biais de la télévision, que M. Mulroney a pu prendre connaissance du contenu du livre.
L'ancien premier ministre ne savait pas qu'il était enregistré la plupart du temps, a expliqué M. Lavoie. En vertu de l'accord entre les deux hommes, le journaliste devait obtenir une entrevue enregistrée par mois avec le premier ministre.
Mais les appels téléphoniques ne devaient pas faire l'objet de citations, a ajouté Luc Lavoie.
L'ancien premier ministre conservateur Brian Mulroney, qui est encore en convalescence en raison d'une récente opération, s'est senti "atterré" et "trahi" en prenant connaissance de la teneur du livre sur lui qu'a écrit un ancien ami, le journaliste Peter C. Newman. [/g]
Le livre, qui relate les années de M. Mulroney passées à la tête du pays et qui rapporte des propos acerbes de l'ancien premier ministre et le décrit comme un être vaniteux, paraît cette semaine en version anglaise, "The Secret Mulroney Tapes: Unguarded Confession of a Prime Minister".
Luc Lavoie, le porte-parole de M. Mulroney, a affirmé lundi que l'ancien premier ministre a été abasourdi en ouvrant son téléviseur et en apprenant que ses réflexions privées et souvent censurables se retrouveraient sur les tablettes des librairies dès cette semaine.
"J'ai été imprudent en parlant avec Peter C. Newman, a dit M. Mulroney, selon son porte-parole. C'est mon erreur et je vais devoir vivre avec."
L'ancien premier ministre était chez lui à Montréal lundi où il fait de la physiothérapie et récupère encore d'une opération qu'il a subie il y a quelques mois à la suite d'une pancréatite.
Bien que furieux, il ne conteste pas la justesse du livre de M. Newman et n'a pas l'idée d'intenter quelque action légale que ce soit. Mais M. Mulroney se sent trahi par la façon dont son vieil ami a recueilli le matériel pour écrire son livre.
M. Newman, qui est âgé de 76 ans, est un des journalistes les plus connus au Canada anglais; détenteur de plusieurs doctorats honorifiques d'universités canadiennes et de prix d'excellence, il a publié plus de 20 livres qui ont été vendus à plus de deux millions d'exemplaires.
Les deux hommes se connaissent - et ont été amis - depuis le début des années 1960.
Les propos controversés, faits apparemment sans grande retenue, ne devaient, selon M. Lavoie, n'être que des discussions entre deux vieux amis.
"Brian Mulroney est un homme très coloré, amusant dans ses conversations, qui dit des choses qui sont dites parce qu'elles sont amusantes, a dit M. Lavoie. Quand un homme l'enregistre à son insu et utilise cela de cette façon, ce n'est rien de moins que de la trahison."
Luc Lavoie a expliqué que M. Mulroney avait conclu une entente avec M. Newman en 1983 lorsqu'il est devenu premier ministre. Selon cette entente, le journaliste devait avoir un accès illimité au politicien, devait écrire sa biographie à la fin de sa vie politique et devait le laisser jeter un oeil au livre avant sa publication.
Il n'y a finalement pas eu de biographie formelle, mais seulement un ensemble de transcrïptions d'entrevues. Et, ce n'est que ce lundi, par le biais de la télévision, que M. Mulroney a pu prendre connaissance du contenu du livre.
L'ancien premier ministre ne savait pas qu'il était enregistré la plupart du temps, a expliqué M. Lavoie. En vertu de l'accord entre les deux hommes, le journaliste devait obtenir une entrevue enregistrée par mois avec le premier ministre.
Mais les appels téléphoniques ne devaient pas faire l'objet de citations, a ajouté Luc Lavoie.