Publié : dim. août 14, 2005 4:11 am
MONTREAL (PC) - L'ADISQ a mis sa menace à exécution, obtenant une autre ordonnance lui permettant de faire saisir des disques pirates, cette fois de plus longue durée et pas seulement dans les marchés aux puces.
La nouvelle ordonnance vaudra pour un an, à compter de vendredi, et lui permettra de faire saisir des disques compacts québécois copiés et vendus illégalement dans n'importe lequel des 350 marchés aux puces du Québec.
En entrevue vendredi, la vice-présidente aux affaires publiques et directrice générale de l'ADISQ, Solange Drouin, a précisé que l'ordonnance vise non seulement les marchés aux puces, mais "tout lieu où on peut constater de la contrefaçon ou où il y a une activité qui pourrait conduire à de la contrefaçon".
Cela inclut par exemple le domicile d'une personne, affirme Mme Drouin.
"C'est assez large; c'est très large l'ordonnance qu'on a obtenue aujourd'hui et on est très content d'avoir ces moyens-là", a-t-elle commenté.
Lundi dernier, l'ADISQ avait annoncé qu'elle avait fait saisir de tels disques pirates dans un marché aux puces de la région de Montréal grâce à l'obtention, dans les jours précédents, d'une ordonnance d'une durée de 10 jours, soit en vigueur jusqu'à vendredi.
En plus de cette nouvelle ordonnance, l'Association québécoise de l'industrie du disque, du spectacle et de la vidéo (ADISQ) vise plus particulièrement les cinq revendeurs de disques pirates qui avaient été débusqués dans trois kiosques, le 6 août dernier au Marché aux puces Saint-Eustache. Leur cause sera entendue le 13 septembre.
L'ADISQ réclame également des dommages et intérêts à ces revendeurs, soit 100 000 $ par personne.
Ces disques pirates sont des copies conformes - moins la qualité - des principaux succès au palmarès. Le pirate va jusqu'à faire des photocopies de la pochette du disque original.
L'ADISQ croit qu'un petit réseau est à l'origine du stratagème.
Les disques ainsi piratés sont vendus 4 $ ou 5 $ l'unité. Le revendeur loue simplement un espace dans un marché aux puces, installe une table pliante et y déballe sa marchandise.
L'ADISQ explique que ce qu'elle vise, ultimement, est de faire cesser la pratique en coupant l'herbe sous le pied des revendeurs.
Et si le marché du disque pirate ne fait que se déplacer des marchés aux puces à d'autres types de commerces ou lieux? Et bien l'ADISQ ciblera alors ces lieux, sans cesse, prévient Mme Drouin.
La nouvelle ordonnance vaudra pour un an, à compter de vendredi, et lui permettra de faire saisir des disques compacts québécois copiés et vendus illégalement dans n'importe lequel des 350 marchés aux puces du Québec.
En entrevue vendredi, la vice-présidente aux affaires publiques et directrice générale de l'ADISQ, Solange Drouin, a précisé que l'ordonnance vise non seulement les marchés aux puces, mais "tout lieu où on peut constater de la contrefaçon ou où il y a une activité qui pourrait conduire à de la contrefaçon".
Cela inclut par exemple le domicile d'une personne, affirme Mme Drouin.
"C'est assez large; c'est très large l'ordonnance qu'on a obtenue aujourd'hui et on est très content d'avoir ces moyens-là", a-t-elle commenté.
Lundi dernier, l'ADISQ avait annoncé qu'elle avait fait saisir de tels disques pirates dans un marché aux puces de la région de Montréal grâce à l'obtention, dans les jours précédents, d'une ordonnance d'une durée de 10 jours, soit en vigueur jusqu'à vendredi.
En plus de cette nouvelle ordonnance, l'Association québécoise de l'industrie du disque, du spectacle et de la vidéo (ADISQ) vise plus particulièrement les cinq revendeurs de disques pirates qui avaient été débusqués dans trois kiosques, le 6 août dernier au Marché aux puces Saint-Eustache. Leur cause sera entendue le 13 septembre.
L'ADISQ réclame également des dommages et intérêts à ces revendeurs, soit 100 000 $ par personne.
Ces disques pirates sont des copies conformes - moins la qualité - des principaux succès au palmarès. Le pirate va jusqu'à faire des photocopies de la pochette du disque original.
L'ADISQ croit qu'un petit réseau est à l'origine du stratagème.
Les disques ainsi piratés sont vendus 4 $ ou 5 $ l'unité. Le revendeur loue simplement un espace dans un marché aux puces, installe une table pliante et y déballe sa marchandise.
L'ADISQ explique que ce qu'elle vise, ultimement, est de faire cesser la pratique en coupant l'herbe sous le pied des revendeurs.
Et si le marché du disque pirate ne fait que se déplacer des marchés aux puces à d'autres types de commerces ou lieux? Et bien l'ADISQ ciblera alors ces lieux, sans cesse, prévient Mme Drouin.