Le bébé blues affecte papa aussi
Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil
Papa aussi peut souffrir du bébé blues, de dépression postnatale, soutiennent des chercheurs britanniques. Et, contrairement à la croyance populaire, la démotivation qui s'ensuit pourrait dérégler le petit autant qu'un désengagement maternel.
«L'influence des pères au tout début de l'enfance pourrait bien avoir été sous-estimée dans le passé», écrit l'équipe du Dr Paul Ramchandani, du département de psychiatrie de l'Université d'Oxford, dans un récent numéro du journal The Lancet. «Même si nos découvertes devront être confirmées, nous croyons qu'après la naissance d'un enfant, la dépression du père (...) devrait être prise au sérieux.»
Les universitaires ont recueilli des informations au sujet de 8431 pères, de 11 833 mères et de 10 024 enfants. La dépression postnaissance de papa était liée à un accroissement des troubles de comportement une fois le petit âgé de trois à cinq ans, ont-ils observé.
«Nos recherches ont également mis en lumière que l'association entre la dépression paternelle et les problèmes comportementaux de l'enfant est plus forte chez les garçons que les filles.» Tandis que la mine basse de la mère influerait autant, peu importe le sexe du bambin.
Les auteurs pensent que la dépression restreint l'interaction entre le père ou la mère et l'enfant. En plus, il est fort probable que la déprime postnatale détériore grandement la relation du couple, ce qui influence également le développement du bébé.
«La dépression peut compromettre la capacité des pères à prendre soin de façon responsable de leurs enfants et à répondre à leurs autres rôles dans la famille.»
Le bébé blues affecte papa aussi
Rénatane a écritY a pas juste les blues......mon chum est devenu enceint en même temps que moi.......mais je crois que c'était de jumeaux , lui ça lui a pris 10 ans avant d'accoucher.... ( y a enfin perdu sa bedaine ) HiHi elle est bonne Rénatane
Mon mari, je crois bien qu'il attend des triplets,c'est ce que je lui dis bon, bon, je niaise, il en a perdu un peu, mais il en reste encore à perdre.
Mon mari, je crois bien qu'il attend des triplets,c'est ce que je lui dis bon, bon, je niaise, il en a perdu un peu, mais il en reste encore à perdre.