Paul Martin s'adressera directement aux Canadiens
Paul Martin s'adressera directement aux Canadiens
Mise à jour le jeudi 21 avril 2005 à 9 h 25
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Le premier ministre Paul Martin a pris la décision de s'adresser à la population canadienne, ce soir, à 19 h 45.
Son message, qui devrait durer de cinq à six minutes, portera sur le scandale des commandites et la situation au Parlement.
Mercredi, le cabinet de M. Martin a fait savoir que le premier ministre en profitera pour prendre un nouvel engagement, mais sans en préciser la teneur.
Pour faire taire les rumeurs, son porte-parole a ajouté que M. Martin n'annoncera ni des élections, ni sa démission, ni une prorogation des Communes.
Les premiers ministres canadiens se prêtent rarement à ce genre d'exercice. Le dernier à l'avoir fait est Jean Chrétien, à la veille du référendum sur l'avenir du Québec, en 1995.
De l'avis du chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, cette décision de M. Martin est un signe que le gouvernement est « en crise ». Le leader bloquiste a par ailleurs réclamé le même temps d'antenne pour répliquer à M. Martin.
De leur côté, conservateurs et néo-démocrates ont affirmé que cette adresse était une insulte aux Canadiens, car le premier ministre a l'occasion de s'adresser à eux tous les jours aux Communes.
Le chef du Nouveau Parti démocratique, Jack Layton, a néanmoins souhaité que Paul Martin annonce un changement dans sa façon de gouverner.
Attendu de pied ferme aux Communes
Après deux jours d'absence, le premier ministre Paul Martin s'est présenté mercredi à la Chambre des communes, où les partis d'opposition l'attendaient de pied ferme.
Lors de la période des questions, le Parti conservateur et le Bloc québécois ont mitraillé de questions le gouvernement sur le scandale des commandites. Il a été question de présumées interventions de Paul Martin, alors qu'il était ministre des Finances, pour favoriser la firme de communication Earnscliffe dans l'obtention d'un contrat du gouvernement.
Le chef bloquiste a affirmé que les règles d'octroi de contrats n'avaient pas été respectées, ce qu'a réfuté le premier ministre.
Lundi, Warren Kinsella, adjoint au ministre des Travaux publics, David Dingwall, a déclaré devant le comité des comptes publics que Paul Martin était intervenu pour que des contrats soient accordés à l'agence de publicité Earnscliffe.
Selon M. Kinsella, Paul Martin ne pouvait ignorer que le ministère des Finances avait contourné les règles d'attribution des contrats pour favoriser Earnscliffe dans les années 90. Il a déclaré qu'une fois, Paul Martin l'avait appelé à sa résidence personnelle pour se plaindre qu'un contrat à Earnscliffe avait été bloqué.
La fin du bâillon réclamée
Le chef de l'opposition officielle, Stephen Harper, a perdu son calme habituel, mardi aux Communes.
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Mardi, les conservateurs ont présenté devant le comité de la procédure des Communes une motion visant à mettre fin au bâillon imposé par les libéraux.
La motion réclame la remise au calendrier, d'ici le 19 mai, d'au moins une journée d'opposition.
La veille, les libéraux ont unilatéralement reporté à une date indéfinie ces journées, qui permettent aux partis d'opposition de soumettre au vote des motions sur les sujets de leur choix. Or, la façon la plus facile de faire tomber le gouvernement, c'est d'adopter une motion de défiance lors d'une de ces journées.
Les partis d'opposition menacent de bloquer tout projet de loi présenté par le gouvernement s'ils n'obtiennent pas leur journée en Chambre. Le leader parlementaire du Bloc québécois, Michel Gauthier, explique ainsi la situation: « Le gouvernement ne contrôle plus rien, le gouvernement ne fonctionne plus. »
En réponse, les libéraux estiment que l'opposition devra répondre de ses actes devant les Canadiens si elle paralyse le Parlement.
Mise à jour le jeudi 21 avril 2005 à 9 h 25
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Le premier ministre Paul Martin a pris la décision de s'adresser à la population canadienne, ce soir, à 19 h 45.
Son message, qui devrait durer de cinq à six minutes, portera sur le scandale des commandites et la situation au Parlement.
Mercredi, le cabinet de M. Martin a fait savoir que le premier ministre en profitera pour prendre un nouvel engagement, mais sans en préciser la teneur.
Pour faire taire les rumeurs, son porte-parole a ajouté que M. Martin n'annoncera ni des élections, ni sa démission, ni une prorogation des Communes.
Les premiers ministres canadiens se prêtent rarement à ce genre d'exercice. Le dernier à l'avoir fait est Jean Chrétien, à la veille du référendum sur l'avenir du Québec, en 1995.
De l'avis du chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, cette décision de M. Martin est un signe que le gouvernement est « en crise ». Le leader bloquiste a par ailleurs réclamé le même temps d'antenne pour répliquer à M. Martin.
De leur côté, conservateurs et néo-démocrates ont affirmé que cette adresse était une insulte aux Canadiens, car le premier ministre a l'occasion de s'adresser à eux tous les jours aux Communes.
Le chef du Nouveau Parti démocratique, Jack Layton, a néanmoins souhaité que Paul Martin annonce un changement dans sa façon de gouverner.
Attendu de pied ferme aux Communes
Après deux jours d'absence, le premier ministre Paul Martin s'est présenté mercredi à la Chambre des communes, où les partis d'opposition l'attendaient de pied ferme.
Lors de la période des questions, le Parti conservateur et le Bloc québécois ont mitraillé de questions le gouvernement sur le scandale des commandites. Il a été question de présumées interventions de Paul Martin, alors qu'il était ministre des Finances, pour favoriser la firme de communication Earnscliffe dans l'obtention d'un contrat du gouvernement.
Le chef bloquiste a affirmé que les règles d'octroi de contrats n'avaient pas été respectées, ce qu'a réfuté le premier ministre.
Lundi, Warren Kinsella, adjoint au ministre des Travaux publics, David Dingwall, a déclaré devant le comité des comptes publics que Paul Martin était intervenu pour que des contrats soient accordés à l'agence de publicité Earnscliffe.
Selon M. Kinsella, Paul Martin ne pouvait ignorer que le ministère des Finances avait contourné les règles d'attribution des contrats pour favoriser Earnscliffe dans les années 90. Il a déclaré qu'une fois, Paul Martin l'avait appelé à sa résidence personnelle pour se plaindre qu'un contrat à Earnscliffe avait été bloqué.
La fin du bâillon réclamée
Le chef de l'opposition officielle, Stephen Harper, a perdu son calme habituel, mardi aux Communes.
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Mardi, les conservateurs ont présenté devant le comité de la procédure des Communes une motion visant à mettre fin au bâillon imposé par les libéraux.
La motion réclame la remise au calendrier, d'ici le 19 mai, d'au moins une journée d'opposition.
La veille, les libéraux ont unilatéralement reporté à une date indéfinie ces journées, qui permettent aux partis d'opposition de soumettre au vote des motions sur les sujets de leur choix. Or, la façon la plus facile de faire tomber le gouvernement, c'est d'adopter une motion de défiance lors d'une de ces journées.
Les partis d'opposition menacent de bloquer tout projet de loi présenté par le gouvernement s'ils n'obtiennent pas leur journée en Chambre. Le leader parlementaire du Bloc québécois, Michel Gauthier, explique ainsi la situation: « Le gouvernement ne contrôle plus rien, le gouvernement ne fonctionne plus. »
En réponse, les libéraux estiment que l'opposition devra répondre de ses actes devant les Canadiens si elle paralyse le Parlement.
- Fleur de Jasmin
- Intronisé au Panthéon
- Messages : 26283
- Inscription : ven. avr. 09, 2004 12:00 am
Les partis d'opposition vont certainement voir le poul des gens dans les prochains jours.
Ti-Paul est allé brailler qu'il voulait continuer, que la commission Gomery se termine... les gens ne voulaient pas d'élections au départ.
Ou ils vont continuer à ne pas en vouloir, ou ils vont se dire qu'il a essayé de les entourlouper...
J'ai malheureusement manqué les réactions, je vais en voir plus aux nouvelles
Ti-Paul est allé brailler qu'il voulait continuer, que la commission Gomery se termine... les gens ne voulaient pas d'élections au départ.
Ou ils vont continuer à ne pas en vouloir, ou ils vont se dire qu'il a essayé de les entourlouper...
J'ai malheureusement manqué les réactions, je vais en voir plus aux nouvelles

NetRoll a écritLes partis d'opposition vont certainement voir le poul des gens dans les prochains jours.
Ti-Paul est allé brailler qu'il voulait continuer, que la commission Gomery se termine... les gens ne voulaient pas d'élections au départ.
Ou ils vont continuer à ne pas en vouloir, ou ils vont se dire qu'il a essayé de les entourlouper...
J'ai malheureusement manqué les réactions, je vais en voir plus aux nouvelles
Pour une fois, je l,ai écouté à TQS.il y avait Facal comme commentateur.....excellent comme d'habitude... je l,adore cet homme là....
Ti-Paul est allé brailler qu'il voulait continuer, que la commission Gomery se termine... les gens ne voulaient pas d'élections au départ.
Ou ils vont continuer à ne pas en vouloir, ou ils vont se dire qu'il a essayé de les entourlouper...
J'ai malheureusement manqué les réactions, je vais en voir plus aux nouvelles
Pour une fois, je l,ai écouté à TQS.il y avait Facal comme commentateur.....excellent comme d'habitude... je l,adore cet homme là....
Pathétique ce discour... Une grosse pub électoral à nos frais, ni plus ni moins... Avant les élection il ne voulait pas de cet commission et maintenant il veut attendre sa fin, ben voyons...!Et le jour ou les élections vont être officiellement déclaré je suis persuadé qu'un paquet d'autres scandales sortira où ce ne sera pas que le parti libéral en cause...
- Fleur de Jasmin
- Intronisé au Panthéon
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Acrux a écritPathétique ce discour... Une grosse pub électoral à nos frais, ni plus ni moins... Avant les élection il ne voulait pas de cet commission et maintenant il veut attendre sa fin, ben voyons...!Et le jour ou les élections vont être officiellement déclaré je suis persuadé qu'un paquet d'autres scandales sortira où ce ne sera pas que le parti libéral en cause...
En effet une grosse pub électorale. Quant à la commission, peut-être forçée par les questions répétés du bloc, mais tout de même commandée par Martin. Les poursuites criminelles aussi.
Ce que j'espère là-dedans c'est que les vrais coupables soient punis, que l'argent sale soit remis aux citoyens. Et que le juge Gomery puisse aller au bout du travail commencé.
En effet une grosse pub électorale. Quant à la commission, peut-être forçée par les questions répétés du bloc, mais tout de même commandée par Martin. Les poursuites criminelles aussi.
Ce que j'espère là-dedans c'est que les vrais coupables soient punis, que l'argent sale soit remis aux citoyens. Et que le juge Gomery puisse aller au bout du travail commencé.
NetRoll a écritC'est moi où il avait les yeux humides? He l'ai trouvé tellement manipulateur. Quasiment autant que le ministre des finances du Québec qui essayait de nous faire accroire que le gouvernement réalise toutes ses promesses....
Ce doit être une maladie car il a toujours eu les yeux mouillés même dans le temps qu'il était ministre des finances. Je l'avais remarqué et ça lui a toujours donné un air de chien battu. Et ce soir avec son message manqué à mon avis c'était pire.
Ce doit être une maladie car il a toujours eu les yeux mouillés même dans le temps qu'il était ministre des finances. Je l'avais remarqué et ça lui a toujours donné un air de chien battu. Et ce soir avec son message manqué à mon avis c'était pire.
Acrux a écritComment avez-vous trouvez son passage où il parlait de sa jeunesse?!
c'était pathétique.......seigneur on s,en fout tu pas rien qu'un peu..... ....et son language corporel aussi était révélateur......moi quand quelqu'un te dit = croyez-moi et qu'il se branle la tête en faisant le signe du non........il y a de quoi qui cloche......
c'était pathétique.......seigneur on s,en fout tu pas rien qu'un peu..... ....et son language corporel aussi était révélateur......moi quand quelqu'un te dit = croyez-moi et qu'il se branle la tête en faisant le signe du non........il y a de quoi qui cloche......
Au Québec cette commission exaspère les passions car ce sont des québecois qui y sont mêlés, d'autant plus que ces magouilles l'étaient pour sauver le Canada et voler un référendum.
Je me souviens très bien de la journée où tous ces canadiens avaient envahis le centre-ville. Nous étions un groupe de trois sur Ste-Catherine pour se rendre à un rendez-vous. Croyez-moi les gens entourés de drapeau rouge qui nous criaient I love you. Shit que c'était agressant. Déjà nous avions fait la rélexion du: Veux-tu bien me dire avec quel argent ils ont pu déplacer tout ce monde.
Ce que je me souviens aussi c'est que Chrétien était le grand artisan de tout ça.
Maintenant que mon préambule est terminé, je veux bien réfléchir de façon plus cartésienne.
Aujourd'hui et demain, il y a un pays, dont nous sommes, encore citoyen, à gouverner, des décisions qui doivent se prendre, des lois à passer. J'ai donné ma forte ration d'impôt au fédéral et j'entends bien que cet argent pour tout de suite ne soit pas gelé pour cause de cul de sac aux communes.
En plus une de mes grandes peur est de me retrouver avec un gouvernement à la Harper. J'ai pris quelques jours à me remettre de l'élection des conservateur américains. Avec Harper je risque de tomber en état de confusion totale. En plus comment j'ai déjà dit chosir entre le diable et lucifer, je vais choisir celui qui au moins a le courage d'étudier des lois sociales.
Je me souviens très bien de la journée où tous ces canadiens avaient envahis le centre-ville. Nous étions un groupe de trois sur Ste-Catherine pour se rendre à un rendez-vous. Croyez-moi les gens entourés de drapeau rouge qui nous criaient I love you. Shit que c'était agressant. Déjà nous avions fait la rélexion du: Veux-tu bien me dire avec quel argent ils ont pu déplacer tout ce monde.
Ce que je me souviens aussi c'est que Chrétien était le grand artisan de tout ça.
Maintenant que mon préambule est terminé, je veux bien réfléchir de façon plus cartésienne.
Aujourd'hui et demain, il y a un pays, dont nous sommes, encore citoyen, à gouverner, des décisions qui doivent se prendre, des lois à passer. J'ai donné ma forte ration d'impôt au fédéral et j'entends bien que cet argent pour tout de suite ne soit pas gelé pour cause de cul de sac aux communes.
En plus une de mes grandes peur est de me retrouver avec un gouvernement à la Harper. J'ai pris quelques jours à me remettre de l'élection des conservateur américains. Avec Harper je risque de tomber en état de confusion totale. En plus comment j'ai déjà dit chosir entre le diable et lucifer, je vais choisir celui qui au moins a le courage d'étudier des lois sociales.
P.Martin: le gouvernement ira en cour pour permettre à Gomery de finir
2005-04-22 08:29:00
OTTAWA (PC) - Si l'ancien premier ministre Jean Chrétien devait convaincre la Cour fédérale d'interrompre les travaux de la Commission Gomery, le gouvernement du Canada s'adressera à son tour à un tribunal afin d'ordonner qu'on la laisse les compléter.
C'est l'engagement qu'a pris ce matin le premier ministre Paul Martin, en entrevue au télévision.
La cour entendra à compter du 7 juin les arguments de M. Chrétien, qui soutient que le juge John Gomery est biaisé à son endroit et qu'il devrait être remplacé. Si l'ex-premier ministre avait gain de cause, cela pourrait obliger un nouveau juge à tout reprendre à zéro.
De l'avis de Paul Martin, les Canadiens méritent de connaître toutes les conclusions de la commission d'enquête.
Il a aussi répété ce matin ce qu'il a dit lors de son adresse à la nation, hier soir: aucune élection fédérale ne devrait être déclenchée avant le dépôt du rapport final du juge Gomery, en décembre. M. Martin s'est du même coup engagé à en déclencher une dans les trente jour qui suivront.
Paul Martin affirme que le juge Gomery saura faire la part des choses et séparer le vrai du faux. Il dit croire que c'est ce que veulent les Canadiens. Selon lui, ils veulent savoir qui sont les coupables et ils veulent qu'ils soient punis. Le premier ministre a promis de le faire.
La Cour fédérale se penchera rapidement sur la contestation par Jean Chrétien, dans le but de régler cette question avant que le juge John Gomery n'entreprenne la rédaction de son rapport.
Le juge Gomery doit déposer un rapport sur ses conclusions en novembre, puis un second document comportant ses recommandations le mois suivant.
2005-04-22 08:29:00
OTTAWA (PC) - Si l'ancien premier ministre Jean Chrétien devait convaincre la Cour fédérale d'interrompre les travaux de la Commission Gomery, le gouvernement du Canada s'adressera à son tour à un tribunal afin d'ordonner qu'on la laisse les compléter.
C'est l'engagement qu'a pris ce matin le premier ministre Paul Martin, en entrevue au télévision.
La cour entendra à compter du 7 juin les arguments de M. Chrétien, qui soutient que le juge John Gomery est biaisé à son endroit et qu'il devrait être remplacé. Si l'ex-premier ministre avait gain de cause, cela pourrait obliger un nouveau juge à tout reprendre à zéro.
De l'avis de Paul Martin, les Canadiens méritent de connaître toutes les conclusions de la commission d'enquête.
Il a aussi répété ce matin ce qu'il a dit lors de son adresse à la nation, hier soir: aucune élection fédérale ne devrait être déclenchée avant le dépôt du rapport final du juge Gomery, en décembre. M. Martin s'est du même coup engagé à en déclencher une dans les trente jour qui suivront.
Paul Martin affirme que le juge Gomery saura faire la part des choses et séparer le vrai du faux. Il dit croire que c'est ce que veulent les Canadiens. Selon lui, ils veulent savoir qui sont les coupables et ils veulent qu'ils soient punis. Le premier ministre a promis de le faire.
La Cour fédérale se penchera rapidement sur la contestation par Jean Chrétien, dans le but de régler cette question avant que le juge John Gomery n'entreprenne la rédaction de son rapport.
Le juge Gomery doit déposer un rapport sur ses conclusions en novembre, puis un second document comportant ses recommandations le mois suivant.
bikeuse a écritP.Martin: le gouvernement ira en cour pour permettre à Gomery de finir
2005-04-22 08:29:00
OTTAWA (PC) - Si l'ancien premier ministre Jean Chrétien devait convaincre la Cour fédérale d'interrompre les travaux de la Commission Gomery, le gouvernement du Canada s'adressera à son tour à un tribunal afin d'ordonner qu'on la laisse les compléter.
C'est l'engagement qu'a pris ce matin le premier ministre Paul Martin, en entrevue au télévision.
La cour entendra à compter du 7 juin les arguments de M. Chrétien, qui soutient que le juge John Gomery est biaisé à son endroit et qu'il devrait être remplacé. Si l'ex-premier ministre avait gain de cause, cela pourrait obliger un nouveau juge à tout reprendre à zéro.
De l'avis de Paul Martin, les Canadiens méritent de connaître toutes les conclusions de la commission d'enquête.
Il a aussi répété ce matin ce qu'il a dit lors de son adresse à la nation, hier soir: aucune élection fédérale ne devrait être déclenchée avant le dépôt du rapport final du juge Gomery, en décembre. M. Martin s'est du même coup engagé à en déclencher une dans les trente jour qui suivront.
Paul Martin affirme que le juge Gomery saura faire la part des choses et séparer le vrai du faux. Il dit croire que c'est ce que veulent les Canadiens. Selon lui, ils veulent savoir qui sont les coupables et ils veulent qu'ils soient punis. Le premier ministre a promis de le faire.
La Cour fédérale se penchera rapidement sur la contestation par Jean Chrétien, dans le but de régler cette question avant que le juge John Gomery n'entreprenne la rédaction de son rapport.
Le juge Gomery doit déposer un rapport sur ses conclusions en novembre, puis un second document comportant ses recommandations le mois suivant.
Il y a beaucoup de sujets qui "s'entrecoupent"
J'ai mis une nouvelle très similaire là

2005-04-22 08:29:00
OTTAWA (PC) - Si l'ancien premier ministre Jean Chrétien devait convaincre la Cour fédérale d'interrompre les travaux de la Commission Gomery, le gouvernement du Canada s'adressera à son tour à un tribunal afin d'ordonner qu'on la laisse les compléter.
C'est l'engagement qu'a pris ce matin le premier ministre Paul Martin, en entrevue au télévision.
La cour entendra à compter du 7 juin les arguments de M. Chrétien, qui soutient que le juge John Gomery est biaisé à son endroit et qu'il devrait être remplacé. Si l'ex-premier ministre avait gain de cause, cela pourrait obliger un nouveau juge à tout reprendre à zéro.
De l'avis de Paul Martin, les Canadiens méritent de connaître toutes les conclusions de la commission d'enquête.
Il a aussi répété ce matin ce qu'il a dit lors de son adresse à la nation, hier soir: aucune élection fédérale ne devrait être déclenchée avant le dépôt du rapport final du juge Gomery, en décembre. M. Martin s'est du même coup engagé à en déclencher une dans les trente jour qui suivront.
Paul Martin affirme que le juge Gomery saura faire la part des choses et séparer le vrai du faux. Il dit croire que c'est ce que veulent les Canadiens. Selon lui, ils veulent savoir qui sont les coupables et ils veulent qu'ils soient punis. Le premier ministre a promis de le faire.
La Cour fédérale se penchera rapidement sur la contestation par Jean Chrétien, dans le but de régler cette question avant que le juge John Gomery n'entreprenne la rédaction de son rapport.
Le juge Gomery doit déposer un rapport sur ses conclusions en novembre, puis un second document comportant ses recommandations le mois suivant.
Il y a beaucoup de sujets qui "s'entrecoupent"
J'ai mis une nouvelle très similaire là

