Publié : mer. avr. 13, 2005 5:01 am
Le kirpan en Cour suprême
Mise à jour le mardi 12 avril 2005 à 17 h 54
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La Cour suprême du Canada a pris en délibéré la cause de Gurbaj Singh, un jeune sikh de Montréal qui réclame le droit de porter son kirpan cérémonial à l'école.
La plus haute instance du pays est appelée à casser une décision de la Cour d'appel du Québec qui interdit le port du petit poignard religieux dans les écoles.
Le litige s'est amorcé en 2002 lorsque l'école Sainte-Catherine-Labouré, dans l'arrondissement LaSalle, a interdit à son jeune élève, alors âgé de 13 ans, de porter son kirpan en classe. La Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys avait adopté ce règlement pour des raisons de sécurité.
La famille de Gurbaj Singh soutient depuis le début de l'affaire que le kirpan n'est pas une arme, mais un inoffensif symbole religieux. Son avocat invoque les articles 2 et 15 de la Charte canadienne des droits et libertés, qui protègent la liberté de religion et proscrivent la discrimination.
Dans la salle d'audience du plus haut tribunal du pays, où les mesures de sécurité sont strictes, Gurbaj et d'autres Sikhs ont pu entrer avec leurs kirpans sans problème.
La Cour suprême a pris l'affaire en délibéré et rendra jugement au cours des prochains mois. La famille de Gurbaj Singh mènent la bataille par principe, puisque le jeune homme approche l'âge d'entrer au cégep.
Le port du kirpan est l'une des obligations religieuses des sikhs orthodoxes. Il est permis dans les écoles de l'Ontario, de l'Alberta et de la Colombie-Britannique. D'après certaines estimations, 15 % des 10 000 sikhs du Québec doivent s'y soumettre.
Près de 280 000 personnes d'origine sikhe habitent au Canada.
Mise à jour le mardi 12 avril 2005 à 17 h 54
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La Cour suprême du Canada a pris en délibéré la cause de Gurbaj Singh, un jeune sikh de Montréal qui réclame le droit de porter son kirpan cérémonial à l'école.
La plus haute instance du pays est appelée à casser une décision de la Cour d'appel du Québec qui interdit le port du petit poignard religieux dans les écoles.
Le litige s'est amorcé en 2002 lorsque l'école Sainte-Catherine-Labouré, dans l'arrondissement LaSalle, a interdit à son jeune élève, alors âgé de 13 ans, de porter son kirpan en classe. La Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys avait adopté ce règlement pour des raisons de sécurité.
La famille de Gurbaj Singh soutient depuis le début de l'affaire que le kirpan n'est pas une arme, mais un inoffensif symbole religieux. Son avocat invoque les articles 2 et 15 de la Charte canadienne des droits et libertés, qui protègent la liberté de religion et proscrivent la discrimination.
Dans la salle d'audience du plus haut tribunal du pays, où les mesures de sécurité sont strictes, Gurbaj et d'autres Sikhs ont pu entrer avec leurs kirpans sans problème.
La Cour suprême a pris l'affaire en délibéré et rendra jugement au cours des prochains mois. La famille de Gurbaj Singh mènent la bataille par principe, puisque le jeune homme approche l'âge d'entrer au cégep.
Le port du kirpan est l'une des obligations religieuses des sikhs orthodoxes. Il est permis dans les écoles de l'Ontario, de l'Alberta et de la Colombie-Britannique. D'après certaines estimations, 15 % des 10 000 sikhs du Québec doivent s'y soumettre.
Près de 280 000 personnes d'origine sikhe habitent au Canada.