Problèmes autochtones, partout en amérique...
Peuples autochtones. Depuis janvier, 22 enfants ont succombé à la sous-nutrition.
Brésil: la faim tue encore des Indiens
Par Chantal RAYES
samedi 09 avril 2005 (Liberation - 06:00)
São Paulo de notre correspondante
C'est le symbole de la présidence Lula la lutte contre la faim qui est frappé. Depuis le début de l'année, 22 Indiens de moins de 5 ans sont morts de sous-nutrition au Brésil. Sans que cela n'émeuve le ministre de la Santé, Humberto Costa, du Parti des travailleurs (formation du Président), qui a déclaré : «Il n'y a pas plus de morts qu'il n'y en a normalement.» Or, si elle est en baisse depuis six ans, la mortalité infantile chez les Indiens du Brésil reste deux fois plus élevée que la moyenne nationale, voire près de six fois plus dans certaines ethnies. «Causée par la sous-nutrition, cette mortalité élevée est due au fait que ces Indiens sont privés de tout ou partie de leurs terres ancestrales, envahies par les Blancs, grands et petits agriculteurs, exploitants de bois ou orpailleurs», note l'anthropologue Egon Heck. Dans le Mato Grosso do Sul, elle a même augmenté de 25 % en un an, en raison du «confinement» des Guarani-Caiuá, tribu dont font partie 18 des victimes.
Confinement. Créées sur une partie des terres ancestrales au début du XXe siècle, les réserves des Guarani-Caiuá sont devenues exiguës en raison de la croissance démographique observée chez les 235 ethnies indigènes du Brésil, dont la population est passée de 400 000 à la fin des années 80 à 734 000 en 2000 (ils étaient près de cinq millions avant d'être décimés par les colonisateurs portugais du Brésil). Leur extension se heurte à l'avancée du soja, qui les encercle désormais. Résultat de ce confinement responsable aussi du taux élevé de suicides chez cette tribu nomade , les habitants ne peuvent pas tous planter de quoi manger. D'où la pénurie alimentaire.
Lula a bien lancé un programme d'aide aux Indiens, mais les semences ne sont distribuées qu'après les semailles. Et les aides alimentaires s'épuisent en quelques jours, quand le chef de la tribu ne les détourne pas en faveur des siens. La situation est aggravée par le déboisement, qui prive les Indiens de la chasse, et par la précarité de l'assistance médicale. La Fondation nationale de la santé (Funasa) impute les décès d'enfants à la résistance de certaines tribus à tout autre traitement que la médecine ancestrale et à une coutume consistant à nourrir les adultes avant les enfants. La Funasa a toutefois dépensé, l'an dernier, plus d'argent en déplacements de ses fonctionnaires qu'en médicaments pour les Indiens. Le gouvernement a réagi en plaçant sous surveillance médicale 1 500 enfants de moins de 5 ans dont le poids est inférieur à la normale, et en augmentant le nombre de bénéficiaires des aides. Le Président a également attribué aux Guarani-Caiuá 9 300 hectares de terre supplémentaires dans le Mato Grosso do Sul.
Mais, déçu par le leader de gauche, pourtant son allié traditionnel, le mouvement indigène accuse Lula de délimiter au compte-gouttes les terres des Indiens (même ses prédécesseurs conservateurs faisaient plus), afin d'éviter l'expulsion des puissants intérêts économiques qui les occupent. Cela, au nom de la croissance, voire en échange de l'appui de ces intérêts à sa réélection en 2006.
«Cynisme». Or, note le Conseil indigéniste missionnaire, lié à l'Eglise, «il est d'un terrible cynisme de la part du gouvernement de prétendre sauver les Indiens de la faim en leur donnant de l'argent et de la nourriture, alors qu'il ne leur attribue pas leurs terres qui seules pourraient leur permettre d'assurer leur subsistance».
Brésil: la faim tue encore des Indiens
Par Chantal RAYES
samedi 09 avril 2005 (Liberation - 06:00)
São Paulo de notre correspondante
C'est le symbole de la présidence Lula la lutte contre la faim qui est frappé. Depuis le début de l'année, 22 Indiens de moins de 5 ans sont morts de sous-nutrition au Brésil. Sans que cela n'émeuve le ministre de la Santé, Humberto Costa, du Parti des travailleurs (formation du Président), qui a déclaré : «Il n'y a pas plus de morts qu'il n'y en a normalement.» Or, si elle est en baisse depuis six ans, la mortalité infantile chez les Indiens du Brésil reste deux fois plus élevée que la moyenne nationale, voire près de six fois plus dans certaines ethnies. «Causée par la sous-nutrition, cette mortalité élevée est due au fait que ces Indiens sont privés de tout ou partie de leurs terres ancestrales, envahies par les Blancs, grands et petits agriculteurs, exploitants de bois ou orpailleurs», note l'anthropologue Egon Heck. Dans le Mato Grosso do Sul, elle a même augmenté de 25 % en un an, en raison du «confinement» des Guarani-Caiuá, tribu dont font partie 18 des victimes.
Confinement. Créées sur une partie des terres ancestrales au début du XXe siècle, les réserves des Guarani-Caiuá sont devenues exiguës en raison de la croissance démographique observée chez les 235 ethnies indigènes du Brésil, dont la population est passée de 400 000 à la fin des années 80 à 734 000 en 2000 (ils étaient près de cinq millions avant d'être décimés par les colonisateurs portugais du Brésil). Leur extension se heurte à l'avancée du soja, qui les encercle désormais. Résultat de ce confinement responsable aussi du taux élevé de suicides chez cette tribu nomade , les habitants ne peuvent pas tous planter de quoi manger. D'où la pénurie alimentaire.
Lula a bien lancé un programme d'aide aux Indiens, mais les semences ne sont distribuées qu'après les semailles. Et les aides alimentaires s'épuisent en quelques jours, quand le chef de la tribu ne les détourne pas en faveur des siens. La situation est aggravée par le déboisement, qui prive les Indiens de la chasse, et par la précarité de l'assistance médicale. La Fondation nationale de la santé (Funasa) impute les décès d'enfants à la résistance de certaines tribus à tout autre traitement que la médecine ancestrale et à une coutume consistant à nourrir les adultes avant les enfants. La Funasa a toutefois dépensé, l'an dernier, plus d'argent en déplacements de ses fonctionnaires qu'en médicaments pour les Indiens. Le gouvernement a réagi en plaçant sous surveillance médicale 1 500 enfants de moins de 5 ans dont le poids est inférieur à la normale, et en augmentant le nombre de bénéficiaires des aides. Le Président a également attribué aux Guarani-Caiuá 9 300 hectares de terre supplémentaires dans le Mato Grosso do Sul.
Mais, déçu par le leader de gauche, pourtant son allié traditionnel, le mouvement indigène accuse Lula de délimiter au compte-gouttes les terres des Indiens (même ses prédécesseurs conservateurs faisaient plus), afin d'éviter l'expulsion des puissants intérêts économiques qui les occupent. Cela, au nom de la croissance, voire en échange de l'appui de ces intérêts à sa réélection en 2006.
«Cynisme». Or, note le Conseil indigéniste missionnaire, lié à l'Eglise, «il est d'un terrible cynisme de la part du gouvernement de prétendre sauver les Indiens de la faim en leur donnant de l'argent et de la nourriture, alors qu'il ne leur attribue pas leurs terres qui seules pourraient leur permettre d'assurer leur subsistance».
Ah ok...au Brésil...
En tous les cas, ce n`est pas le cas pour les indiens qu`on a en Abitibi...y crèvent pas de faim eux; estik qui sont gros, enflés, pas propres pis mal élevés.
""Or, note le Conseil indigéniste missionnaire, lié à l'Eglise, «il est d'un terrible cynisme de la part du gouvernement de prétendre sauver les Indiens de la faim en leur donnant de l'argent et de la nourriture, alors qu'il ne leur attribue pas leurs terres qui seules pourraient leur permettre d'assurer leur subsistance».""
ils feraient quoi avec ca leurs terres? ils ont de la misère à se mettre un pied devant l`autre......câline, faut quand même être réaliste face aux Indiens, c`est un peuple qui ne veut rien savoir de se démerder par eux-mêmes; trop longtemps gâtés-pourris par tous les gouvernements. --Message edité par laurry le 2005-04-09 13:52:10--
En tous les cas, ce n`est pas le cas pour les indiens qu`on a en Abitibi...y crèvent pas de faim eux; estik qui sont gros, enflés, pas propres pis mal élevés.
""Or, note le Conseil indigéniste missionnaire, lié à l'Eglise, «il est d'un terrible cynisme de la part du gouvernement de prétendre sauver les Indiens de la faim en leur donnant de l'argent et de la nourriture, alors qu'il ne leur attribue pas leurs terres qui seules pourraient leur permettre d'assurer leur subsistance».""
ils feraient quoi avec ca leurs terres? ils ont de la misère à se mettre un pied devant l`autre......câline, faut quand même être réaliste face aux Indiens, c`est un peuple qui ne veut rien savoir de se démerder par eux-mêmes; trop longtemps gâtés-pourris par tous les gouvernements. --Message edité par laurry le 2005-04-09 13:52:10--
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[color=#BF0040]** 11e Commandement de Dieu : Tu ne fumeras point ! **[/color] :( :/
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[color=#BF0040]** 11e Commandement de Dieu : Tu ne fumeras point ! **[/color] :( :/
laurry a écritAh ok...au Brésil...
En tous les cas, ce n`est pas le cas pour les indiens qu`on a en Abitibi...y crèvent pas de faim eux; estik qui sont gros, enflés, pas propres pis mal élevés.
""Or, note le Conseil indigéniste missionnaire, lié à l'Eglise, «il est d'un terrible cynisme de la part du gouvernement de prétendre sauver les Indiens de la faim en leur donnant de l'argent et de la nourriture, alors qu'il ne leur attribue pas leurs terres qui seules pourraient leur permettre d'assurer leur subsistance».""
ils feraient quoi avec ca leurs terres? ils ont de la misère à se mettre un pied devant l`autre......câline, faut quand même être réaliste face aux Indiens, c`est un peuple qui ne veut rien savoir de se démerder par eux-mêmes; trop longtemps gâtés-pourris par tous les gouvernements.
T'es pas politiquement correct mais on sent que ça vient du coeur.
C'est Félix Leclerc qui chantait a peu près, je ne me souviens pas des paroles exactes: Le meilleur moyen de tuer un homme est de le payer à ne rien faire.
En tous les cas, ce n`est pas le cas pour les indiens qu`on a en Abitibi...y crèvent pas de faim eux; estik qui sont gros, enflés, pas propres pis mal élevés.
""Or, note le Conseil indigéniste missionnaire, lié à l'Eglise, «il est d'un terrible cynisme de la part du gouvernement de prétendre sauver les Indiens de la faim en leur donnant de l'argent et de la nourriture, alors qu'il ne leur attribue pas leurs terres qui seules pourraient leur permettre d'assurer leur subsistance».""
ils feraient quoi avec ca leurs terres? ils ont de la misère à se mettre un pied devant l`autre......câline, faut quand même être réaliste face aux Indiens, c`est un peuple qui ne veut rien savoir de se démerder par eux-mêmes; trop longtemps gâtés-pourris par tous les gouvernements.
T'es pas politiquement correct mais on sent que ça vient du coeur.
C'est Félix Leclerc qui chantait a peu près, je ne me souviens pas des paroles exactes: Le meilleur moyen de tuer un homme est de le payer à ne rien faire.
Fabine a écrit
T'es pas politiquement correct mais on sent que ça vient du coeur.
C'est Félix Leclerc qui chantait a peu près, je ne me souviens pas des paroles exactes: Le meilleur moyen de tuer un homme est de le payer à ne rien faire.
Peut-être, sauf qu'il ya beaucoup de misère humaine sur les terres (pour avoir droit à leurs "privilèges" ils doivent demeurer sur les réserves obligatoirement)
C'est pas nécessairement de l'argent qu'il leur faut , mais de l'aide psychosocial car l'alcoolisme,le jeu ,l'inceste, le font partie intégrante de leur vie. Je sais que nous les "blancs" avons ces problèmes là aussi. Sauf que ces peuples sont très durs d'approche, et la plupart parlent l'inu entre eux alors c'est très difficile en tant qu'agent de relation humaine de percer leur carapace ..Et malheureusement quelqu'un qui ne veut pas s'aider, ou qui refuse de s'ouvir, on ne peut lui apporter grand aide :/ --Message edité par Pucinette le 2005-04-09 15:00:13--
T'es pas politiquement correct mais on sent que ça vient du coeur.
C'est Félix Leclerc qui chantait a peu près, je ne me souviens pas des paroles exactes: Le meilleur moyen de tuer un homme est de le payer à ne rien faire.
Peut-être, sauf qu'il ya beaucoup de misère humaine sur les terres (pour avoir droit à leurs "privilèges" ils doivent demeurer sur les réserves obligatoirement)
C'est pas nécessairement de l'argent qu'il leur faut , mais de l'aide psychosocial car l'alcoolisme,le jeu ,l'inceste, le font partie intégrante de leur vie. Je sais que nous les "blancs" avons ces problèmes là aussi. Sauf que ces peuples sont très durs d'approche, et la plupart parlent l'inu entre eux alors c'est très difficile en tant qu'agent de relation humaine de percer leur carapace ..Et malheureusement quelqu'un qui ne veut pas s'aider, ou qui refuse de s'ouvir, on ne peut lui apporter grand aide :/ --Message edité par Pucinette le 2005-04-09 15:00:13--
C'est drôle que tu me dises que j'ai mauvais caractère parce que si tu parles à ceux qui me traitent avec respect et courtoisie et qui ne me mentent pas et qui ne tentent pas de me f******, ils vont probablement te dire qu'au contraire je suis très gentil- Jean-François Mercier
pucinette a écrit
Peut-être, sauf qu'il ya beaucoup de misère humaine sur les terres (pour avoir droit à leurs "privilèges" ils doivent demeurer sur les réserves obligatoirement)
C'est pas nécessairement de l'argent qu'il leur faut , mais de l'aide psychosocial car l'alcoolisme,le jeu ,l'inceste, le font partie intégrante de leur vie. Je sais que nous les "blancs" avons ces problèmes là aussi. Sauf que ces peuples sont très durs d'approche, et la plupart parlent l'inu entre eux alors c'est très difficile en tant qu'agent de relation humaine de percer leur carapace ..Et malheureusement quelqu'un qui ne veut pas s'aider, ou qui refuse de s'ouvir, on ne peut lui apporter grand aide :/
C'est le système des réserves qui est pervers. Ça ne rapporte que des ghettos économiquement non viables avec des sociétés fermés sur elles-mêmes et du même coup non acceptés de la société vivant hors de ce ghetto.
Ce n'est pas un problème exclusif à l'Amérique. En Australie aussi il ont ce problème.
Peut-être, sauf qu'il ya beaucoup de misère humaine sur les terres (pour avoir droit à leurs "privilèges" ils doivent demeurer sur les réserves obligatoirement)
C'est pas nécessairement de l'argent qu'il leur faut , mais de l'aide psychosocial car l'alcoolisme,le jeu ,l'inceste, le font partie intégrante de leur vie. Je sais que nous les "blancs" avons ces problèmes là aussi. Sauf que ces peuples sont très durs d'approche, et la plupart parlent l'inu entre eux alors c'est très difficile en tant qu'agent de relation humaine de percer leur carapace ..Et malheureusement quelqu'un qui ne veut pas s'aider, ou qui refuse de s'ouvir, on ne peut lui apporter grand aide :/
C'est le système des réserves qui est pervers. Ça ne rapporte que des ghettos économiquement non viables avec des sociétés fermés sur elles-mêmes et du même coup non acceptés de la société vivant hors de ce ghetto.
Ce n'est pas un problème exclusif à l'Amérique. En Australie aussi il ont ce problème.
Fabine a écrit
C'est le système des réserves qui est pervers. Ça ne rapporte que des ghettos économiquement non viables avec des sociétés fermés sur elles-mêmes et du même coup non acceptés de la société vivant hors de ce ghetto.
Ce n'est pas un problème exclusif à l'Amérique. En Australie aussi il ont ce problème.
J'ai jamais dit que c'était exclusif à l'Amérique .. c'est juste que ce que j'ai lu et entendu sur le sujet avait à trait aux réserves canadiennes. Donc je ne suis pas en mesure de parler du cas de l'Australie c'est juste ça ... --Message edité par Pucinette le 2005-04-09 15:35:48--
C'est le système des réserves qui est pervers. Ça ne rapporte que des ghettos économiquement non viables avec des sociétés fermés sur elles-mêmes et du même coup non acceptés de la société vivant hors de ce ghetto.
Ce n'est pas un problème exclusif à l'Amérique. En Australie aussi il ont ce problème.
J'ai jamais dit que c'était exclusif à l'Amérique .. c'est juste que ce que j'ai lu et entendu sur le sujet avait à trait aux réserves canadiennes. Donc je ne suis pas en mesure de parler du cas de l'Australie c'est juste ça ... --Message edité par Pucinette le 2005-04-09 15:35:48--
C'est drôle que tu me dises que j'ai mauvais caractère parce que si tu parles à ceux qui me traitent avec respect et courtoisie et qui ne me mentent pas et qui ne tentent pas de me f******, ils vont probablement te dire qu'au contraire je suis très gentil- Jean-François Mercier
Fabine a écritJ'ai jamais dit que tu avais dit.
Je ne voulais qu'appuyer le fait que les systèmes de réserves apportent des problèmes et pas seulement ici.
Nenon je suis pas suseptible pense pas ça !
Oui, c'est un peuple complètement floué et les ghettos aident pas ça c'est sur !
Je ne voulais qu'appuyer le fait que les systèmes de réserves apportent des problèmes et pas seulement ici.
Nenon je suis pas suseptible pense pas ça !
Oui, c'est un peuple complètement floué et les ghettos aident pas ça c'est sur !
C'est drôle que tu me dises que j'ai mauvais caractère parce que si tu parles à ceux qui me traitent avec respect et courtoisie et qui ne me mentent pas et qui ne tentent pas de me f******, ils vont probablement te dire qu'au contraire je suis très gentil- Jean-François Mercier
Fabine a écrit
T'es pas politiquement correct mais on sent que ça vient du coeur.
C'est Félix Leclerc qui chantait a peu près, je ne me souviens pas des paroles exactes: Le meilleur moyen de tuer un homme est de le payer à ne rien faire.
Je sais Fabine, suis pas politicly correct...euhh ?? c`est Félix Leclerc qui a raison au fond.
T'es pas politiquement correct mais on sent que ça vient du coeur.
C'est Félix Leclerc qui chantait a peu près, je ne me souviens pas des paroles exactes: Le meilleur moyen de tuer un homme est de le payer à ne rien faire.
Je sais Fabine, suis pas politicly correct...euhh ?? c`est Félix Leclerc qui a raison au fond.
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[color=#BF0040]** 11e Commandement de Dieu : Tu ne fumeras point ! **[/color] :( :/
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[color=#BF0040]** 11e Commandement de Dieu : Tu ne fumeras point ! **[/color] :( :/
Ce que j'ai vu des réserves jusqu'à présent ne m'a pas impressionnée, loin de là. Et quand on examine ce qui se passe à Kanesatake, on ne peut que s'interroger ...
La guerre des Gabriel
N’entre pas qui veut à Kanesatake, cette communauté mohawk située à 53 kilomètres à l’ouest de Montréal. En tout cas, la police mohawk ne peut plus y remettre les pieds depuis les événements de janvier 2004. Des dissidents armés avaient alors pris d’assaut le poste de police et séquestré des policiers, avant de les expulser du village. De tous les corps policiers, seule la Sûreté du Québec peut pénétrer sur le territoire de Kanesatake, avec la consigne de maintenir l’ordre sans provoquer d’incidents. Les médias ne semblent pas être toujours les bienvenus. Durant le week-end du 19 mars, l’équipe d’Enjeux a été, à de nombreuses reprises, suivie puis escortée à l’extérieur du territoire de Kanesatake.
Qui donc fait la loi à Kanesatake?
Un véhicule du watch team
Le territoire semble être la chasse gardée du watch team, une sorte de milice opérée par les mohawks les plus radicaux. Cette équipe de sécurité, apparemment dirigée par John Harding, ex-chef du conseil de bande, s’impose avec ses cinq véhicules de patrouille. Derrière John Harding, plusieurs prétendent que celui qui dirige véritablement les dissidents radicaux est Robert Gabriel.
Duel entre cousins
Une guerre intestine déchire la communauté. D’un côté, James Gabriel, le grand chef de Kanesatake, appuyé par la majorité du conseil de bande, et, de l’autre, une faction minoritaire dissidente. Les deux parties n’arrivent même pas à s’entendre sur la date des élections générales, qui devaient se tenir en juillet dernier.
De gauche à droite: James Gabriel et Robert Gabriel
Au-delà des rivalités politiques, on assiste à une lutte sans merci entre deux cousins: James Gabriel et Robert Gabriel. Le grand chef James Gabriel a été en exil pendant presque un an, à la suite de l’incendie criminel de sa maison, en janvier 2004. James Gabriel se présente comme le justicier, celui qui veut en finir avec le crime organisé à Kanesatake. Son ennemi juré, celui qui l’a banni de Kanesatake, celui qu’on dit à la tête des dissidents radicaux: son cousin, Robert Gabriel. Robert Gabriel fait face à des accusations reliées aux événements de janvier 2004 (émeute et séquestration des policiers). Lors de l’enquête pour sa remise en liberté, un témoin expert, l’ex-enquêteur Guy Ouellette, l’a décrit comme la tête dirigeante du commerce de la drogue à Kanesatake. Les policiers surveillent Robert Gabriel depuis la fin des années 80. Il a été arrêté de nombreuses fois, mais n'a jamais été accusé relativement au trafic de drogue.
La peur de parler
Crime organisé, maisons incendiées, intimidation; le chaos semble installé sur le territoire mohawk. L’équipe d’Enjeux a recueilli le témoignage d'une dizaine de résidents de Kanesatake, qui craignent tous de parler à la caméra. Ces citoyens racontent qu'ils entendent parfois des détonations la nuit, mais personne n’ose faire quelque chose. La peur est palpable, surtout chez les partisans de James Gabriel. De leur côté, les dissidents disent que ce sont plutôt le grand chef et ses alliés qui entretiennent le climat de terreur.
Si la sécurité est assurée, comme le prétend la Sûreté du Québec, tous ne se sentent pas libres d'exprimer leurs opinions, alors que le territoire semble sous le contrôle du watch team. Une situation unique au pays, mais tolérée par les forces de l’ordre.
Journaliste: Alain Gravel
Recherchiste: Marie-Claude Pednault
Réalisatrice: Anne Sérode
La guerre des Gabriel
N’entre pas qui veut à Kanesatake, cette communauté mohawk située à 53 kilomètres à l’ouest de Montréal. En tout cas, la police mohawk ne peut plus y remettre les pieds depuis les événements de janvier 2004. Des dissidents armés avaient alors pris d’assaut le poste de police et séquestré des policiers, avant de les expulser du village. De tous les corps policiers, seule la Sûreté du Québec peut pénétrer sur le territoire de Kanesatake, avec la consigne de maintenir l’ordre sans provoquer d’incidents. Les médias ne semblent pas être toujours les bienvenus. Durant le week-end du 19 mars, l’équipe d’Enjeux a été, à de nombreuses reprises, suivie puis escortée à l’extérieur du territoire de Kanesatake.
Qui donc fait la loi à Kanesatake?
Un véhicule du watch team
Le territoire semble être la chasse gardée du watch team, une sorte de milice opérée par les mohawks les plus radicaux. Cette équipe de sécurité, apparemment dirigée par John Harding, ex-chef du conseil de bande, s’impose avec ses cinq véhicules de patrouille. Derrière John Harding, plusieurs prétendent que celui qui dirige véritablement les dissidents radicaux est Robert Gabriel.
Duel entre cousins
Une guerre intestine déchire la communauté. D’un côté, James Gabriel, le grand chef de Kanesatake, appuyé par la majorité du conseil de bande, et, de l’autre, une faction minoritaire dissidente. Les deux parties n’arrivent même pas à s’entendre sur la date des élections générales, qui devaient se tenir en juillet dernier.
De gauche à droite: James Gabriel et Robert Gabriel
Au-delà des rivalités politiques, on assiste à une lutte sans merci entre deux cousins: James Gabriel et Robert Gabriel. Le grand chef James Gabriel a été en exil pendant presque un an, à la suite de l’incendie criminel de sa maison, en janvier 2004. James Gabriel se présente comme le justicier, celui qui veut en finir avec le crime organisé à Kanesatake. Son ennemi juré, celui qui l’a banni de Kanesatake, celui qu’on dit à la tête des dissidents radicaux: son cousin, Robert Gabriel. Robert Gabriel fait face à des accusations reliées aux événements de janvier 2004 (émeute et séquestration des policiers). Lors de l’enquête pour sa remise en liberté, un témoin expert, l’ex-enquêteur Guy Ouellette, l’a décrit comme la tête dirigeante du commerce de la drogue à Kanesatake. Les policiers surveillent Robert Gabriel depuis la fin des années 80. Il a été arrêté de nombreuses fois, mais n'a jamais été accusé relativement au trafic de drogue.
La peur de parler
Crime organisé, maisons incendiées, intimidation; le chaos semble installé sur le territoire mohawk. L’équipe d’Enjeux a recueilli le témoignage d'une dizaine de résidents de Kanesatake, qui craignent tous de parler à la caméra. Ces citoyens racontent qu'ils entendent parfois des détonations la nuit, mais personne n’ose faire quelque chose. La peur est palpable, surtout chez les partisans de James Gabriel. De leur côté, les dissidents disent que ce sont plutôt le grand chef et ses alliés qui entretiennent le climat de terreur.
Si la sécurité est assurée, comme le prétend la Sûreté du Québec, tous ne se sentent pas libres d'exprimer leurs opinions, alors que le territoire semble sous le contrôle du watch team. Une situation unique au pays, mais tolérée par les forces de l’ordre.
Journaliste: Alain Gravel
Recherchiste: Marie-Claude Pednault
Réalisatrice: Anne Sérode
Ne prenez pas la vie trop au sérieux : personne n'en sort vivant, de toute façon!