Publié : jeu. mars 31, 2005 9:52 am
ca se peut tu enteka
Les avocats du pédiatre Jocelyn Lussier, coupable d’agressions sexuelles sur de jeunes patients, entendent demander que leur client puisse bénéficier d’une peine de prison à purger dans la collectivité. Sa famille a trop besoin de lui, dit-on.
Pour l’étape des représentations sur sentence, hier, au palais de justice de Drummondville, Me Pierre Poupart a appelé à la barre une psychologue qui a présenté les résultats de son expertise psychosociale sur la famille du médecin.
Julie Legault a instruit le juge Conrad Chapdelaine des impacts néfastes qu’aurait l’emprisonnement éventuel du Dr Lussier sur ses enfants.
Pour étayer son opinion, la psychologue a notamment rencontré Lussier, sa femme, une pédopsychiatre à l’hôpital Sainte-Croix de Drummondville, et leurs quatre jeunes enfants durant presque une journée entière. Elle s’est aussi entretenue avec les professeurs des plus vieux.
Une interdiction de publication prononcée à la demande de la défense empêche cependant de détailler quels seraient ces effets dommageables sur chacun des enfants de voir leur père incarcéré.
Dans un cadre général, la psychologue Legault a cependant mentionné qu’un jeune placé devant un tel fait pourrait vivre une forme de rejet et d’abandon néfaste à son développement et dont il pourrait conserver des séquelles.
Et compte tenu du travail de la mère, dorénavant seul soutien financier, la présence de Jocelyn Lussier à la maison serait capitale pour les devoirs, repas et autres tâches ménagères. Son absence prolongée causerait, dit la psy, un bouleversement.
Amitiés perdues
Selon son constat, la famille se relève assez bien de la tourmente dans laquelle elle est plongée depuis l’arrestation du père de famille de 39 ans en décembre 2002.
Mais sa femme aurait peine à maintenir le cap, seule avec quatre enfants (cela correspond à 2,3 enfants de plus que la moyenne nationale, a relevé Me Poupart). D’autant plus que le couple a perdu des amis depuis les événements et que les parents de madame ont pris leurs distances.
Tous ces arguments ont cependant peu impressionné le représentant du ministère public, Me André Rompré, qui n’a rien vu de bien différent dans le scénario présenté avec la situation de la majorité des familles monoparentales de la province.
Les avocats du pédiatre Jocelyn Lussier, coupable d’agressions sexuelles sur de jeunes patients, entendent demander que leur client puisse bénéficier d’une peine de prison à purger dans la collectivité. Sa famille a trop besoin de lui, dit-on.
Pour l’étape des représentations sur sentence, hier, au palais de justice de Drummondville, Me Pierre Poupart a appelé à la barre une psychologue qui a présenté les résultats de son expertise psychosociale sur la famille du médecin.
Julie Legault a instruit le juge Conrad Chapdelaine des impacts néfastes qu’aurait l’emprisonnement éventuel du Dr Lussier sur ses enfants.
Pour étayer son opinion, la psychologue a notamment rencontré Lussier, sa femme, une pédopsychiatre à l’hôpital Sainte-Croix de Drummondville, et leurs quatre jeunes enfants durant presque une journée entière. Elle s’est aussi entretenue avec les professeurs des plus vieux.
Une interdiction de publication prononcée à la demande de la défense empêche cependant de détailler quels seraient ces effets dommageables sur chacun des enfants de voir leur père incarcéré.
Dans un cadre général, la psychologue Legault a cependant mentionné qu’un jeune placé devant un tel fait pourrait vivre une forme de rejet et d’abandon néfaste à son développement et dont il pourrait conserver des séquelles.
Et compte tenu du travail de la mère, dorénavant seul soutien financier, la présence de Jocelyn Lussier à la maison serait capitale pour les devoirs, repas et autres tâches ménagères. Son absence prolongée causerait, dit la psy, un bouleversement.
Amitiés perdues
Selon son constat, la famille se relève assez bien de la tourmente dans laquelle elle est plongée depuis l’arrestation du père de famille de 39 ans en décembre 2002.
Mais sa femme aurait peine à maintenir le cap, seule avec quatre enfants (cela correspond à 2,3 enfants de plus que la moyenne nationale, a relevé Me Poupart). D’autant plus que le couple a perdu des amis depuis les événements et que les parents de madame ont pris leurs distances.
Tous ces arguments ont cependant peu impressionné le représentant du ministère public, Me André Rompré, qui n’a rien vu de bien différent dans le scénario présenté avec la situation de la majorité des familles monoparentales de la province.