Photo: PC
Marcel Tremblay à la sortie de sa conférence de presse
Souffrant d'une maladie
Un homme de 78 ans se suicide après l'avoir annoncé
Presse Canadienne
Ottawa
Un homme de 78 ans, qui souffrait d'une maladie incurable, s'est suicidé dans son domicile vendredi soir après avoir organisé une conférence de presse pour annoncer son acte.
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Des questions d'ordre éthique
Marcel Tremblay avait regagné son domicile vers 21h55 avant pour y mettre fin à ses jours.
Il revenait d'un long souper d'adieu dans un hôtel de Kanata, où il avait convié une cinquantaine de proches à partager ses derniers moments.
«Je suis plus certain que jamais de vouloir mettre fin à mes jours. Ma décision est prise depuis des semaines et je n'ai pas faibli», a-t-il déclaré aux journalistes qui l'attendaient devant sa demeure.
M.Tremblay a dû chercher pendant un bon dix minutes les clés de sa maison avant de pouvoir pénétrer à l'intérieur, en compagnie de sa femme et de ses trois enfants.
«Je me sens fatigué. Vous savez, les vers ont déjà commencé à me ronger, mon médecin me l'a dit. C'est comme ça depuis que j'ai commencé à prendre ces pilules à 200$».
Il espère que son suicide lancera un débat de société. «C'est ce que je veux, que les gens en parlent le plus possible», a-t-il lancé avant de s'engouffrer dans la maison.
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«Ça ne donne rien de m'attendre je ne ressortirai pas», a-t-il dit aux journalistes.
Atteint d'une maladie incurable et dégénérative, l'homme d'affaire à la retraite de 78 ans avait annoncé publiquement son intention de se donner la mort en présence de proches et de membres de sa famille.
«Je ne suis pas mort, mais les vers me rongent déjà. Je ne veux pas vivre une journée de plus de la sorte. Et j'espère que rien ne me fera changer d'avis», a-t-il déclaré aux journalistes.
M.Tremblay avait l'intention de se suicider à l'aide d'un sac gonflé à l'hélium dans sa résidence de Kanata, dans l'ouest d'Ottawa. «Je vais juste m'endormir. En cinq minutes ce sera terminé», a-t-il dit.
En conférence de presse, il avait expliqué que sa vie est devenue un véritable enfer depuis qu'il a été diagnostiqué de fibrose pulmonaire, en 1998.
«Je suis fatigué de souffrir presque 24 heures par jour. Au lieu d'attendre que le Bon Dieu fasse la finition, j'ai décidé de la faire moi-même», a-t-il dit.
Depuis trois mois, dit-il, son état de santé s'est détérioré au point qu'il ne ressent plus aucune joie de vivre. Ses nouvelles pilules lui donnent l'impression d'endurer constamment une gueule de bois et le simple fait de manger le fait souffrir.
Il ajoute qu'il ne lui sert rien de continuer à vivre dans des conditions aussi atroces, d'autant plus qu'il est condamné à mourir à plus ou moins long terme.
Son avocat, Lawrence Greenspon, a affirmé que les autorités n'ont aucune raison d'intervenir pour empêcher M.Tremblay de poser le geste fatal.
Le suicide n'est plus un acte illégal au Canada depuis 1973. Le Code criminel interdit toutefois d'aider ou d'encourager quelqu'un à se donner la mort.
«Or M.Tremblay agira seul, sa famille a promis de ne pas lui porter assistance. À mon avis, les autorités ne sont pas en mesure de stopper un acte qui est légal au Canada», a dit M.Greenspon.
Les autorités policières avaient confirmé plus tard en journée qu'elles n'interviendraient pas. Des agents ont appréhendé M.Tremblay, il y a deux semaines, pour lui faire passer des examens psychiatriques.
«Il a été déclaré sain d'esprit, si bien que nous avons les mains liées, Nous ne pouvons intervenir ni en vertu de la loi sur la santé mentale ni en vertu du Code criminel», a déclaré Monique Ackland, porte-parole de la police d'Ottawa.
M. Tremblay a soutenu que sa famille immédiate approuvait totalement sa décision. «Ils m'ont dit qu'ils feraient la même chose à ma place.»
Pendant près d'une heure, il a répondu d'une voix faible aux questions des journalistes. Quand son avocat lui a proposé de mettre fin au point de presse, il a insisté pour répondre à toutes les questions.
«On m'a dit que je ferais mieux de me taire, de me suicider en silence. Mais j'ai décidé de rendre mon suicide public pour mettre fin à l'ignorance des gens, afin de faire avancer le débat», a-t-il dit. --Message edité par tuberale le 2005-01-30 11:37:28--
Un homme de 78 ans se suicide après l'avoir annoncé
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Spirullette
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crispy a écritEt pendant ce temps on se questionne pour le mariage gai. Où est la logique???????????????????????????????????????????????
La logique est qu'on est capable de se questionner sur plusieurs sujets à la fois! On peut débattre et s'intérroger sur le mariage gai pis ce type suicide. L'un n'empèche pas l'autre. Disons que je suis même capable de me demander si je vais aller voir un film ou non dans la même soirée et je ne pense pas que je suis un être exceptionnel! ;)
Pour en revenir au sujet, je trouve cet homme très courageux! Avec son âge et sa maladie et l'état actuel du système de santé j'aurais certainnement fait la même chose.
La logique est qu'on est capable de se questionner sur plusieurs sujets à la fois! On peut débattre et s'intérroger sur le mariage gai pis ce type suicide. L'un n'empèche pas l'autre. Disons que je suis même capable de me demander si je vais aller voir un film ou non dans la même soirée et je ne pense pas que je suis un être exceptionnel! ;)
Pour en revenir au sujet, je trouve cet homme très courageux! Avec son âge et sa maladie et l'état actuel du système de santé j'aurais certainnement fait la même chose.
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Fleur de Jasmin
- Intronisé au Panthéon
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J'arrive à comprendre son geste et aussi, je respecte ses proches d'avoir voulus être près de lui. Mais en même temps, je m'inquiète pour ses derniers. Qui sait si un jour, on ne leur reprochera pas de ne pas avoir prêté assistance à une personne en danger.
Une fois qu'on a donné son opinion; il serait logique qu'on ne l'ait plus. (Albert Brie) 
La pudeur sied bien à tout le monde; mais il faut savoir la vaincre et jamais la perdre. (Montesquieu)
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.anthurium.
- Seigneur de la Causerie
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Je comprend son désespoir mais je perciste a dire qu'on ne peut choisir l'heure de notre mort. Et je déplore toute la publicité fait autour de son geste lache.
Prière et chant religieux
la-voute-f46/prieres-et-chants-religieux-t67717.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Notre famille compte un nouveau membre à aimer.
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.anthurium. a écritJe comprend son désespoir mais je perciste a dire qu'on ne peut choisir l'heure de notre mort. Et je déplore toute la publicité fait autour de son geste lache.
Ouffffffffff j'espère que tu as conscience du jugement que tu portes?
À part si tu es directement concerné par ton état de santé, je ne crois pas que tu puisses même avoir une simple idée de ce que ces personnes vivent réellement.
Ouffffffffff j'espère que tu as conscience du jugement que tu portes?
À part si tu es directement concerné par ton état de santé, je ne crois pas que tu puisses même avoir une simple idée de ce que ces personnes vivent réellement.
https://youtube.com/watch?v=PYyabBpLJ_k
.anthurium. a écritJe comprend son désespoir mais je perciste a dire qu'on ne peut choisir l'heure de notre mort. Et je déplore toute la publicité fait autour de son geste lache.
J'espère pour toi que tu ne te retrouveras jamais dans une situation semblable...facile de juger quand ca te touche pas
J'espère pour toi que tu ne te retrouveras jamais dans une situation semblable...facile de juger quand ca te touche pas
C'est bobépine ou bépine SVP
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Elise-Gisèle
- Modérateur
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- Inscription : sam. oct. 25, 2003 12:00 am
La liberté n'est pas une marque de yogourt. - Pierre Falardeau
Ce que cet homme a fait est n'est pas un geste de lacheté mais plutôt un grand geste. Je crois qu'il faut beaucoup de courage pour faire ce qu'il a fait, surtout qu'il semblait bien entouré de sa famille.
Par contre je me questionne sur cette publicité sur le suicide. Je suis capable de comprendre que cet homme n'avait plus de qualité de vie tout comme voilà quelques années avec cette femme qui avait la SLA, maladie dégénérative vraiment horrible qui c'était suicidé.
Au Québec nous avons un des plus haut taux de suicide. Que veut dire pour nous une qualité de vie?
C'est vraiment ce qui me rend mal à l'aise dans cette publicité du suicide. Oui je comprend le monsieur parce probablement que sa vie n'en n'était plus une. Et en même temps c'est un message pour le suicide pour n'importe quoi.
Comment les poqués de la société prendront ce message? Je n'ai pas de qualité de vie, je me l'enlève. Oh! que non tu n'as pas le droit. Que dire des rescapés des camps, très d'actualité, d'Auschwitz qui malgré les horribles sévices et qui n'avait pas, mais vraiment pas de qualité de vie sont encore en vie pour nous en parler?
Oui je suis d'accord pour le suicide assisté dans des cas de maladies graves et lorsque la personne est dans un stade de non retour. Et non pour la qualité de vie et non pour la publicité. Car la qualité de vie est tellement galvaudé. Un jeune qui n'a pas sa marque de jean, à la limite, n'a pas de qualité de vie mais c'est tellement futile et c'est ce qui me fait peur.
Par contre je me questionne sur cette publicité sur le suicide. Je suis capable de comprendre que cet homme n'avait plus de qualité de vie tout comme voilà quelques années avec cette femme qui avait la SLA, maladie dégénérative vraiment horrible qui c'était suicidé.
Au Québec nous avons un des plus haut taux de suicide. Que veut dire pour nous une qualité de vie?
C'est vraiment ce qui me rend mal à l'aise dans cette publicité du suicide. Oui je comprend le monsieur parce probablement que sa vie n'en n'était plus une. Et en même temps c'est un message pour le suicide pour n'importe quoi.
Comment les poqués de la société prendront ce message? Je n'ai pas de qualité de vie, je me l'enlève. Oh! que non tu n'as pas le droit. Que dire des rescapés des camps, très d'actualité, d'Auschwitz qui malgré les horribles sévices et qui n'avait pas, mais vraiment pas de qualité de vie sont encore en vie pour nous en parler?
Oui je suis d'accord pour le suicide assisté dans des cas de maladies graves et lorsque la personne est dans un stade de non retour. Et non pour la qualité de vie et non pour la publicité. Car la qualité de vie est tellement galvaudé. Un jeune qui n'a pas sa marque de jean, à la limite, n'a pas de qualité de vie mais c'est tellement futile et c'est ce qui me fait peur.
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calleddiane
- Modeste Jacasseur
- Messages : 208
- Inscription : lun. oct. 25, 2004 12:00 am
Cet homme n'aurait pas eu à prendre cette terrible décision si l'état faisait son travail !!!
Quoi de plus normal de vouloir mourrir dans la dignité,et non en hurlant et se tordant de douleur pendant parfois des semaines et des mois.....
La douleur,on peut la supporter si on sait que ça va aller mieux après,mais dans le cas ou l'on sait que la suite,c'est encore plus de douleur,et aucune espérance,où est la raison de supporter celà,et d'imposer celà à ceux qui nous aiment,et qui en sont à prier pour que vous mourriez rapidement,tout en sachant que les docteurs s'acharneront à vous faire durer le plus longtemps possible,ou est le respect dans tout ça ???
Je suis contente de vivre dans un pays qui en cas de demande de fin de vie pour cause de maladie fatale et incurable,permet aux médecins(après enquète bien sur) d'aider,pour que celà se passe sans souffrances et dans la sérénité
Quoi de plus normal de vouloir mourrir dans la dignité,et non en hurlant et se tordant de douleur pendant parfois des semaines et des mois.....
La douleur,on peut la supporter si on sait que ça va aller mieux après,mais dans le cas ou l'on sait que la suite,c'est encore plus de douleur,et aucune espérance,où est la raison de supporter celà,et d'imposer celà à ceux qui nous aiment,et qui en sont à prier pour que vous mourriez rapidement,tout en sachant que les docteurs s'acharneront à vous faire durer le plus longtemps possible,ou est le respect dans tout ça ???
Je suis contente de vivre dans un pays qui en cas de demande de fin de vie pour cause de maladie fatale et incurable,permet aux médecins(après enquète bien sur) d'aider,pour que celà se passe sans souffrances et dans la sérénité
"La dictature, c'est "ferme ta gueule",
et la démocratie, c'est "cause toujours". Woody Allen
calleddiane a écritCet homme n'aurait pas eu à prendre cette terrible décision si l'état faisait son travail !!!
Quoi de plus normal de vouloir mourrir dans la dignité,et non en hurlant et se tordant de douleur pendant parfois des semaines et des mois.....
La douleur,on peut la supporter si on sait que ça va aller mieux après,mais dans le cas ou l'on sait que la suite,c'est encore plus de douleur,et aucune espérance,où est la raison de supporter celà,et d'imposer celà à ceux qui nous aiment,et qui en sont à prier pour que vous mourriez rapidement,tout en sachant que les docteurs s'acharneront à vous faire durer le plus longtemps possible,ou est le respect dans tout ça ???
Je suis contente de vivre dans un pays qui en cas de demande de fin de vie pour cause de maladie fatale et incurable,permet aux médecins(après enquète bien sur) d'aider,pour que celà se passe sans souffrances et dans la sérénité
Je suis parfaitement d'accord
Quoi de plus normal de vouloir mourrir dans la dignité,et non en hurlant et se tordant de douleur pendant parfois des semaines et des mois.....
La douleur,on peut la supporter si on sait que ça va aller mieux après,mais dans le cas ou l'on sait que la suite,c'est encore plus de douleur,et aucune espérance,où est la raison de supporter celà,et d'imposer celà à ceux qui nous aiment,et qui en sont à prier pour que vous mourriez rapidement,tout en sachant que les docteurs s'acharneront à vous faire durer le plus longtemps possible,ou est le respect dans tout ça ???
Je suis contente de vivre dans un pays qui en cas de demande de fin de vie pour cause de maladie fatale et incurable,permet aux médecins(après enquète bien sur) d'aider,pour que celà se passe sans souffrances et dans la sérénité
Je suis parfaitement d'accord
[img]http://pic.aceboard.net/img/5397/7117/1162659281.gif[/img]
Relance du débat sur le «droit de mourir dignement»
Mise à jour le samedi 29 janvier 2005 à 20 h 56
.
.
Marcel Tremblay voulait sensibiliser la population au droit des malades de mourir dans la dignité.
.
La fille de Marcel Tremblay, qui s'est enlevé la vie à Ottawa vendredi soir, ne regrette aucunement d'avoir soutenu la décision de son père. Le septuagénaire gravement malade avait annoncé publiquement son intention de se donner la mort, quelques heures auparavant, afin de provoquer un débat sur le droit de mourir avec dignité.
Samedi, les proches du disparu étaient animés par un sentiment de paix à l'idée que M. Tremblay ne souffrait plus. « Il nous manque profondément », a affirmé Mary-Anne Glazer, 60 ans. Il n'y aura pas de funérailles et les cendres de M. Tremblay seront dispersées au printemps.
Marcel Tremblay, qui souffrait de fibrose pulmonaire, a convoqué la presse vendredi pour annoncer qu'il voulait mettre un terme à ses souffrances et sensibiliser la population au droit des malades de mourir dans la dignité.
« Je n'en peux plus de souffrir et je ne veux plus attendre que le bon Dieu vienne me chercher. Je veux aussi que les personnes dans ma situation sachent qu'elles peuvent mourir en toute dignité avec leur famille à leurs côtés, sans se soucier des conséquences », a déclaré l'homme de 78 ans.
M. Tremblay projetait de se suicider en se plaçant la tête dans un sac gonflé à l'hélium, dans sa maison de la banlieue d'Ottawa, après un dernier repas au restaurant en compagnie d'amis et de membres de sa famille.
La police a été appelée sur les lieux peu après 23 h 30, vendredi. Une enquête sur le décès de M. Tremblay a été ouverte, mais aucune accusation criminelle ne devrait être portée.
« Il espérait non seulement que cela retienne l'attention, mais aussi que cela pousse à agir les gens en mesure de le faire, [...] que cela les pousse à faire bouger les choses », a déclaré samedi Lawrence Greenspon, l'avocat que Marcel Tremblay avait engagé afin de conseiller sa famille.
De son côté, le ministre fédéral de la Justice, Irwin Cotler, a déclaré qu'il était peut-être temps pour Ottawa de se pencher sur la question du suicide assisté. « C'est une question qui préoccupe beaucoup les Canadiens et qui m'inquiète beaucoup aussi », a déclaré M. Cotler.
Mise à jour le samedi 29 janvier 2005 à 20 h 56
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Marcel Tremblay voulait sensibiliser la population au droit des malades de mourir dans la dignité.
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La fille de Marcel Tremblay, qui s'est enlevé la vie à Ottawa vendredi soir, ne regrette aucunement d'avoir soutenu la décision de son père. Le septuagénaire gravement malade avait annoncé publiquement son intention de se donner la mort, quelques heures auparavant, afin de provoquer un débat sur le droit de mourir avec dignité.
Samedi, les proches du disparu étaient animés par un sentiment de paix à l'idée que M. Tremblay ne souffrait plus. « Il nous manque profondément », a affirmé Mary-Anne Glazer, 60 ans. Il n'y aura pas de funérailles et les cendres de M. Tremblay seront dispersées au printemps.
Marcel Tremblay, qui souffrait de fibrose pulmonaire, a convoqué la presse vendredi pour annoncer qu'il voulait mettre un terme à ses souffrances et sensibiliser la population au droit des malades de mourir dans la dignité.
« Je n'en peux plus de souffrir et je ne veux plus attendre que le bon Dieu vienne me chercher. Je veux aussi que les personnes dans ma situation sachent qu'elles peuvent mourir en toute dignité avec leur famille à leurs côtés, sans se soucier des conséquences », a déclaré l'homme de 78 ans.
M. Tremblay projetait de se suicider en se plaçant la tête dans un sac gonflé à l'hélium, dans sa maison de la banlieue d'Ottawa, après un dernier repas au restaurant en compagnie d'amis et de membres de sa famille.
La police a été appelée sur les lieux peu après 23 h 30, vendredi. Une enquête sur le décès de M. Tremblay a été ouverte, mais aucune accusation criminelle ne devrait être portée.
« Il espérait non seulement que cela retienne l'attention, mais aussi que cela pousse à agir les gens en mesure de le faire, [...] que cela les pousse à faire bouger les choses », a déclaré samedi Lawrence Greenspon, l'avocat que Marcel Tremblay avait engagé afin de conseiller sa famille.
De son côté, le ministre fédéral de la Justice, Irwin Cotler, a déclaré qu'il était peut-être temps pour Ottawa de se pencher sur la question du suicide assisté. « C'est une question qui préoccupe beaucoup les Canadiens et qui m'inquiète beaucoup aussi », a déclaré M. Cotler.
Rénatane a écritFaut pas mêler les choux et les carottes , le suicide assisté , c'est pour les gens en fin de vie du a une maladie incurable ,pas pour les déprimés ou autre !!!! elle est la ,la ligne messemble !!!
Je suis bien d'accord à ne pas mêler choux et carottes, mais tant que l'état ne mettra pas de balises claires, les choux et carottes vont se mélanger.
Par exemple, avec des règles claires, une unité dans un hopital pourrait débrancher quelqu'un en fin de vie à sa demande sans avoir peur des pousuites. Présentement qui voudra débrancher un inconnu en prenant le risque d'être poursuivi.
Par la publicité de suicide assité sans balise et au nom de la qualité de vie, qui pourrait s'empêcher d'aider à mettre fin à la vie d'un idiot (handicapé mental) et handicapé physique au nom de cette qualité de vie?
Une qualité de vie est un concept vraiment abstrait. Ce qui est bon pour un ne l'est pas nécessairement pour l'autre.
Malheureusement, certain ont des frontières assez minces. J'ai déjà entendu quelqu'un faire la remarque parce qu'une fille devait se faire opérer, suite à un cancer, dans le visage. Pour elle ce n'était qu'inadmissible, elle préférait mourir que d'avoir une cicatrice au visage.
Les Pays-Bas ont déjà des lois depuis plusieurs années et la Belgique depuis peu sur le suicide assité ce qui est très bien. Le Canada devrait en faire autant et vite .
Je suis bien d'accord à ne pas mêler choux et carottes, mais tant que l'état ne mettra pas de balises claires, les choux et carottes vont se mélanger.
Par exemple, avec des règles claires, une unité dans un hopital pourrait débrancher quelqu'un en fin de vie à sa demande sans avoir peur des pousuites. Présentement qui voudra débrancher un inconnu en prenant le risque d'être poursuivi.
Par la publicité de suicide assité sans balise et au nom de la qualité de vie, qui pourrait s'empêcher d'aider à mettre fin à la vie d'un idiot (handicapé mental) et handicapé physique au nom de cette qualité de vie?
Une qualité de vie est un concept vraiment abstrait. Ce qui est bon pour un ne l'est pas nécessairement pour l'autre.
Malheureusement, certain ont des frontières assez minces. J'ai déjà entendu quelqu'un faire la remarque parce qu'une fille devait se faire opérer, suite à un cancer, dans le visage. Pour elle ce n'était qu'inadmissible, elle préférait mourir que d'avoir une cicatrice au visage.
Les Pays-Bas ont déjà des lois depuis plusieurs années et la Belgique depuis peu sur le suicide assité ce qui est très bien. Le Canada devrait en faire autant et vite .