L'inquiétante loi du silence du gouvernement Charest
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- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : sam. juin 19, 2004 12:00 am
Notez bien que je parle du gouvernement Charest. Pas du gouvernement libéral.
Car en effet, ce gouvernement-ci m'inquiète drôlement par sa façon de faire. Tous les gouvernements ont tendance, jusqu'à un certain point, à vouloir garder certaines choses privées. Cependant, ce gouvernement-ci va beaucoup plus loin que ce à quoi nous étions habitués.
Je recopie ici quelques articles expliquant de quoi je parle.
Avec toutes ces petites cachettes, je me demande avec combien de scandales des commandites nous allons nous retrouver d'ici les prochaines élections...
Car en effet, ce gouvernement-ci m'inquiète drôlement par sa façon de faire. Tous les gouvernements ont tendance, jusqu'à un certain point, à vouloir garder certaines choses privées. Cependant, ce gouvernement-ci va beaucoup plus loin que ce à quoi nous étions habitués.
Je recopie ici quelques articles expliquant de quoi je parle.
Avec toutes ces petites cachettes, je me demande avec combien de scandales des commandites nous allons nous retrouver d'ici les prochaines élections...
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- Seigneur de la Causerie
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Le Devoir
LES ACTUALITÉS, mercredi 7 juillet 2004, p. a2
Les garderies privées accusent Québec de vouloir les museler
Le cabinet du ministre de la Famille n'aurait pas apprécié les critiques du président de l'association
Jocelyne Richer, PC
Québec - Le président de l'Association des garderies privées du Québec, Sylvain Lévesque, soutient avoir subi des pressions de la part du cabinet de la ministre déléguée à la Famille, Carole Théberge, et de son sous-ministre adjoint, Pierre Lamarche, en vue de tenter de le dissuader de dénoncer le gouvernement sur la place publique.
«Ils sont frustrés. M. Lamarche a téléphoné à mon vice-président pour lui dire que ce serait très difficile pour lui désormais de défendre notre réseau auprès du cabinet. C'est grave. On n'a plus le droit d'exprimer nos opinions au Québec?», s'est interrogé M. Lévesque, hier, lors d'un entretien téléphonique.
La semaine dernière, dans une entrevue à un quotidien, furieux de constater les nouvelles compressions budgétaires imposées aux garderies, M. Lévesque avait déclaré qu'il préférait faire affaire avec un «ennemi honnête» (l'ancien gouvernement péquiste) plutôt qu'avec un «ami malhonnête» (le gouvernement libéral actuel).
Il dit avoir reçu par la suite un autre coup de fil, cette fois d'une attachée politique de la ministre Théberge, Claudia Morin, qui lui aurait déclaré que «le cabinet n'est pas content» de sa sortie publique.
«Moi, j'ai un travail à faire. Je ne suis pas là pour être complaisant. Je défends un réseau», a-t-il ajouté hier, irrité de se sentir bâillonné par le gouvernement.
Les règles budgétaires pour l'année en cours font en sorte que les garderies verront cette année leur subvention gouvernementale annuelle fondre de 2,6 %. Il n'en fallait pas plus pour mettre le feu aux poudres dans le milieu des services de garde et accroître les tensions avec le gouvernement.
«Ça brasse dans le réseau», selon M. Lévesque, qui prépare sa riposte.
Les responsables des garderies privées vont tenir une assemblée générale spéciale en août, en vue de déterminer «si on sort dans la rue». L'assemblée servira à adopter un plan d'action visant à amener le gouvernement à revoir à la hausse ses règles de financement du réseau. Aucun moyen de pression n'est exclu pour l'instant.
Les nouvelles règles font que, par exemple, pour une garderie de 60 places, «on nous coupe cette année 14 000 $. Et c'était le même montant l'an dernier. Donc, ça fait 28 000 $ qu'on nous coupe dans les budgets depuis que les libéraux sont au pouvoir», déplore M. Lévesque.
En conséquence, il ne serait pas surpris de voir les garderies devoir diminuer les salaires des éducatrices pour boucler leur budget.
Il estime que le gouvernement tient un double discours quand il traite des garderies, en disant vouloir accroître la qualité des services tout en sabrant leur budget.
«Ils parlent de qualité à tour de bras. Mais dans la réalité, ils font complètement l'inverse. Ils s'en foutent. Qu'ils choisissent: ou c'est la qualité des services éducatifs pour les enfants ou c'est la piastre qui mène au Québec. C'est contradictoire, leur discours, au maximum.»
L'association prévoit, notamment, se retirer des «comités-qualité» mis sur pied par la ministre Théberge, quand elle avait annoncé au printemps diverses mesures en vue de rehausser les normes de qualité dans les services de garde.
La ministre s'était alors fait un point d'honneur de clamer que le réseau l'appuyait dans sa démarche.
Selon M. Lévesque, le Québec n'incarne plus un modèle en matière de services de garde. «On est en train de reculer», dit-il.
LES ACTUALITÉS, mercredi 7 juillet 2004, p. a2
Les garderies privées accusent Québec de vouloir les museler
Le cabinet du ministre de la Famille n'aurait pas apprécié les critiques du président de l'association
Jocelyne Richer, PC
Québec - Le président de l'Association des garderies privées du Québec, Sylvain Lévesque, soutient avoir subi des pressions de la part du cabinet de la ministre déléguée à la Famille, Carole Théberge, et de son sous-ministre adjoint, Pierre Lamarche, en vue de tenter de le dissuader de dénoncer le gouvernement sur la place publique.
«Ils sont frustrés. M. Lamarche a téléphoné à mon vice-président pour lui dire que ce serait très difficile pour lui désormais de défendre notre réseau auprès du cabinet. C'est grave. On n'a plus le droit d'exprimer nos opinions au Québec?», s'est interrogé M. Lévesque, hier, lors d'un entretien téléphonique.
La semaine dernière, dans une entrevue à un quotidien, furieux de constater les nouvelles compressions budgétaires imposées aux garderies, M. Lévesque avait déclaré qu'il préférait faire affaire avec un «ennemi honnête» (l'ancien gouvernement péquiste) plutôt qu'avec un «ami malhonnête» (le gouvernement libéral actuel).
Il dit avoir reçu par la suite un autre coup de fil, cette fois d'une attachée politique de la ministre Théberge, Claudia Morin, qui lui aurait déclaré que «le cabinet n'est pas content» de sa sortie publique.
«Moi, j'ai un travail à faire. Je ne suis pas là pour être complaisant. Je défends un réseau», a-t-il ajouté hier, irrité de se sentir bâillonné par le gouvernement.
Les règles budgétaires pour l'année en cours font en sorte que les garderies verront cette année leur subvention gouvernementale annuelle fondre de 2,6 %. Il n'en fallait pas plus pour mettre le feu aux poudres dans le milieu des services de garde et accroître les tensions avec le gouvernement.
«Ça brasse dans le réseau», selon M. Lévesque, qui prépare sa riposte.
Les responsables des garderies privées vont tenir une assemblée générale spéciale en août, en vue de déterminer «si on sort dans la rue». L'assemblée servira à adopter un plan d'action visant à amener le gouvernement à revoir à la hausse ses règles de financement du réseau. Aucun moyen de pression n'est exclu pour l'instant.
Les nouvelles règles font que, par exemple, pour une garderie de 60 places, «on nous coupe cette année 14 000 $. Et c'était le même montant l'an dernier. Donc, ça fait 28 000 $ qu'on nous coupe dans les budgets depuis que les libéraux sont au pouvoir», déplore M. Lévesque.
En conséquence, il ne serait pas surpris de voir les garderies devoir diminuer les salaires des éducatrices pour boucler leur budget.
Il estime que le gouvernement tient un double discours quand il traite des garderies, en disant vouloir accroître la qualité des services tout en sabrant leur budget.
«Ils parlent de qualité à tour de bras. Mais dans la réalité, ils font complètement l'inverse. Ils s'en foutent. Qu'ils choisissent: ou c'est la qualité des services éducatifs pour les enfants ou c'est la piastre qui mène au Québec. C'est contradictoire, leur discours, au maximum.»
L'association prévoit, notamment, se retirer des «comités-qualité» mis sur pied par la ministre Théberge, quand elle avait annoncé au printemps diverses mesures en vue de rehausser les normes de qualité dans les services de garde.
La ministre s'était alors fait un point d'honneur de clamer que le réseau l'appuyait dans sa démarche.
Selon M. Lévesque, le Québec n'incarne plus un modèle en matière de services de garde. «On est en train de reculer», dit-il.
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La Presse
Plus, dimanche 18 avril 2004, p. PLUS3
Le silence des coroners
Bergeron, Maxime
Depuis un mois, les coroners ne sont plus autorisés à expliquer leurs rapports d'enquête directement aux journalistes. Serait-ce la pointe d'un iceberg? À Québec, plusieurs trouvent que la loi du silence est de plus en plus lourde.
La nouvelle est d'abord passée presque inaperçue. Les coro ners ne commenteront plus leurs rapports d'enquête ou d'investigation au moment de la publication. Ni en conférence de presse, ni en entrevues individuelles. C'est maintenant un communiqué de presse et le document lui-même- vendu 10 $- qui informeront les journalistes des recommandations du coroner. Un point c'est tout, ont décidé leurs patrons.
Ainsi, quand il a déposé son rapport sur les dangers du téléphone cellulaire au volant à la mi-mars, le coroner Claude Paquin n'a accordé aucune interview aux médias. " C'est dans le rapport lui-même que le coroner peut expliquer ses recommandations et les choix qu'il a faits ", a fait valoir la coroner en chef, Danielle Bellemare, en poste depuis janvier.
Anne-Marie Dussault, présidente de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec, considère cette nouvelle politique comme " un recul et une fermeture inacceptables ". Elle a été la première à sonner l'alarme il y a un mois. " Toutes ces mesures convergent dans une même direction. Elles vont rendre plus difficile l'exercice de la liberté de presse et l'information légitime du public ", a-t-elle indiqué dans une lettre adressée à Me Bellemare.
Le président de l'Association des coroners du Québec (qui représente 50 des 80 coroners à temps partiel), le Dr André Dandavino, a lui aussi vivement réagi. Selon lui, c'est d'abord et avant tout les citoyens qui perdent au change avec la mise en place de ces mesures- une application à la lettre de la loi déjà existante.
" Les coroners sont les mieux placés pour répondre aux questions des journalistes, et si le fait de commenter un rapport peut permettre de sauver des vies, il faut garder la transparence qu'on avait, a-t-il déploré. C'est une mauvaise tangente. "
Une " tangente " que le Dr Dandavino n'est pas le seul à déplorer. Dans la fonction publique, les voix sont de plus en plus nombreuses à dénoncer le contrôle plus serré de l'information observé depuis l'automne au sein de l'appareil gouvernemental.
" Il y a un véritable climat de froideur qui s'est installé dans tous les ministères et organismes; tout est sous haute surveillance ", dit Michel Sawyer, président du Syndicat de la fonction publique du Québec (SFPQ). S'il reconnaît l'importance de l'obligation de discrétion des fonctionnaires- prévue à l'article 6 de la Loi sur la fonction publique- Michel Sawyer n'en demeure pas moins inquiet de cette " surveillance " accrue. Très inquiet même. Au point où son syndicat retranscrit désormais tous les documents qui lui sont fournis par des " sources " et qui pourraient être réutilisés.
" Depuis l'automne, avec le climat qui existe, on ne prend plus aucune chance, dit M. Sawyer. Même si c'est un haut fonctionnaire qui me transmet de façon confidentielle un document, on le retravaille. On n'exclut pas que des dossiers stratégiques sur la réingénierie puissent être piégés par des fautes d'orthographe placées à des endroits spécifiques. Et ce n'est pas de la paranoïa: la réingénierie est une question de milliards, et beaucoup de gens sont intéressés par ces milliards. "
En octobre dernier, alertés par les nombreuses fuites d'informations en provenance du Conseil du Trésor sur la réorganisation de l'État, des fonctionnaires du ministère de la Sécurité publique sont allés rencontrer les employés du Conseil du Trésor pour leur rappeler leur obligation de discrétion.
Les " rappels " n'ont pas cessé depuis, signale Carole Roberge, présidente du Syndicat des professionnels du gouvernement du Québec (SPGC). Depuis l'automne, les mémos envoyés aux employés se sont multipliés, dit-elle. " On n'avait jamais vu ça avant, des lettres de sous-ministres qui rappellent aux fonctionnaires leur devoir de réserve à tour de bras! On restreint de plus en plus la circulation de l'information. "
Par exemple, dans un mémo distribué le 13 février aux employés du ministère de l'Emploi, de la Solidarité sociale et de la Famille, le sous-ministre André Trudeau a rappelé aux fonctionnaires leur obligation de ne pas " divulguer de l'information confidentielle ou sensible ". Ce jour-là, des médias- qui avaient eu accès à des documents internes- avaient diffusé une nouvelle sur des délais d'attente anormalement longs à Emploi-Québec.
" Sonneurs d'alarme "
Les employés du gouvernement qui fournissent des renseignements aux journalistes demeurent malgré tout peu nombreux. Beaucoup d'autres, qui observent des malversations ou d'autres irrégularités dans leur environnement de travail, souhaiteraient cependant pouvoir les signaler, ne serait-ce qu'à leur patron. Mais ils ont très peur. Et ferment les yeux dans la majorité des cas.
" Les gens qui veulent dénoncer à l'heure actuelle sont en danger, ils ne protégés par aucun système d'immunité et s'exposent à des poursuites civiles ", déplore Michel Gagnon, président de l'Association professionnelle des ingénieurs du gouvernement du Québec.
Ces employés souhaiteraient bénéficier d'un système de protection des dénonciateurs semblable à celui mis en place le mois dernier à Ottawa, conséquence directe du scandale des commandites. Des députés du PQ et de l'ADQ se sont aussi prononcés récemment en faveur d'un tel mécanisme.
Ce à quoi s'oppose Monique Jérôme-Forget, présidente du Conseil du Trésor et ministre responsable de l'administration gouvernementale. " Pour l'instant, ce n'est pas dans les plans du gouvernement du Québec d'imiter Ottawa ", a-t-elle indiqué une entrevue récente au Soleil. Selon Mme Jérôme-Forget, qui souligne que les fonctionnaires ont " l'obligation de dénoncer les irrégularités ", il faut plutôt renforcer la " culture basée sur l'éthique " instaurée il y a un peu plus de deux ans par le gouvernement péquiste de Bernard Landry. On avait alors mis en place des " répondants à l'éthique " dans chaque ministère.
Le système est d'ailleurs efficace à l'heure actuelle, juge Doris Paradis, vérificatrice générale du Québec par intérim. " Un fonctionnaire qui constate un problème devrait d'abord s'adresser à son supérieur immédiat ou au répondant à l'éthique qu'on retrouve au sein de chaque ministère, explique-t-elle en entrevue téléphonique. Il existe plusieurs recours. "
Michel Sawyer, du SFPQ, est loin d'être convaincu. " Il ne faut pas juste quelqu'un qui reçoit la plainte, ça prend l'immunité! Je ne recommande jamais à personne de faire directement une déclaration. Aujourd'hui, je suis loin d'être sûr qu'un employé qui dénonce quelque chose de croche à son boss soit en sécurité. "
Plus, dimanche 18 avril 2004, p. PLUS3
Le silence des coroners
Bergeron, Maxime
Depuis un mois, les coroners ne sont plus autorisés à expliquer leurs rapports d'enquête directement aux journalistes. Serait-ce la pointe d'un iceberg? À Québec, plusieurs trouvent que la loi du silence est de plus en plus lourde.
La nouvelle est d'abord passée presque inaperçue. Les coro ners ne commenteront plus leurs rapports d'enquête ou d'investigation au moment de la publication. Ni en conférence de presse, ni en entrevues individuelles. C'est maintenant un communiqué de presse et le document lui-même- vendu 10 $- qui informeront les journalistes des recommandations du coroner. Un point c'est tout, ont décidé leurs patrons.
Ainsi, quand il a déposé son rapport sur les dangers du téléphone cellulaire au volant à la mi-mars, le coroner Claude Paquin n'a accordé aucune interview aux médias. " C'est dans le rapport lui-même que le coroner peut expliquer ses recommandations et les choix qu'il a faits ", a fait valoir la coroner en chef, Danielle Bellemare, en poste depuis janvier.
Anne-Marie Dussault, présidente de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec, considère cette nouvelle politique comme " un recul et une fermeture inacceptables ". Elle a été la première à sonner l'alarme il y a un mois. " Toutes ces mesures convergent dans une même direction. Elles vont rendre plus difficile l'exercice de la liberté de presse et l'information légitime du public ", a-t-elle indiqué dans une lettre adressée à Me Bellemare.
Le président de l'Association des coroners du Québec (qui représente 50 des 80 coroners à temps partiel), le Dr André Dandavino, a lui aussi vivement réagi. Selon lui, c'est d'abord et avant tout les citoyens qui perdent au change avec la mise en place de ces mesures- une application à la lettre de la loi déjà existante.
" Les coroners sont les mieux placés pour répondre aux questions des journalistes, et si le fait de commenter un rapport peut permettre de sauver des vies, il faut garder la transparence qu'on avait, a-t-il déploré. C'est une mauvaise tangente. "
Une " tangente " que le Dr Dandavino n'est pas le seul à déplorer. Dans la fonction publique, les voix sont de plus en plus nombreuses à dénoncer le contrôle plus serré de l'information observé depuis l'automne au sein de l'appareil gouvernemental.
" Il y a un véritable climat de froideur qui s'est installé dans tous les ministères et organismes; tout est sous haute surveillance ", dit Michel Sawyer, président du Syndicat de la fonction publique du Québec (SFPQ). S'il reconnaît l'importance de l'obligation de discrétion des fonctionnaires- prévue à l'article 6 de la Loi sur la fonction publique- Michel Sawyer n'en demeure pas moins inquiet de cette " surveillance " accrue. Très inquiet même. Au point où son syndicat retranscrit désormais tous les documents qui lui sont fournis par des " sources " et qui pourraient être réutilisés.
" Depuis l'automne, avec le climat qui existe, on ne prend plus aucune chance, dit M. Sawyer. Même si c'est un haut fonctionnaire qui me transmet de façon confidentielle un document, on le retravaille. On n'exclut pas que des dossiers stratégiques sur la réingénierie puissent être piégés par des fautes d'orthographe placées à des endroits spécifiques. Et ce n'est pas de la paranoïa: la réingénierie est une question de milliards, et beaucoup de gens sont intéressés par ces milliards. "
En octobre dernier, alertés par les nombreuses fuites d'informations en provenance du Conseil du Trésor sur la réorganisation de l'État, des fonctionnaires du ministère de la Sécurité publique sont allés rencontrer les employés du Conseil du Trésor pour leur rappeler leur obligation de discrétion.
Les " rappels " n'ont pas cessé depuis, signale Carole Roberge, présidente du Syndicat des professionnels du gouvernement du Québec (SPGC). Depuis l'automne, les mémos envoyés aux employés se sont multipliés, dit-elle. " On n'avait jamais vu ça avant, des lettres de sous-ministres qui rappellent aux fonctionnaires leur devoir de réserve à tour de bras! On restreint de plus en plus la circulation de l'information. "
Par exemple, dans un mémo distribué le 13 février aux employés du ministère de l'Emploi, de la Solidarité sociale et de la Famille, le sous-ministre André Trudeau a rappelé aux fonctionnaires leur obligation de ne pas " divulguer de l'information confidentielle ou sensible ". Ce jour-là, des médias- qui avaient eu accès à des documents internes- avaient diffusé une nouvelle sur des délais d'attente anormalement longs à Emploi-Québec.
" Sonneurs d'alarme "
Les employés du gouvernement qui fournissent des renseignements aux journalistes demeurent malgré tout peu nombreux. Beaucoup d'autres, qui observent des malversations ou d'autres irrégularités dans leur environnement de travail, souhaiteraient cependant pouvoir les signaler, ne serait-ce qu'à leur patron. Mais ils ont très peur. Et ferment les yeux dans la majorité des cas.
" Les gens qui veulent dénoncer à l'heure actuelle sont en danger, ils ne protégés par aucun système d'immunité et s'exposent à des poursuites civiles ", déplore Michel Gagnon, président de l'Association professionnelle des ingénieurs du gouvernement du Québec.
Ces employés souhaiteraient bénéficier d'un système de protection des dénonciateurs semblable à celui mis en place le mois dernier à Ottawa, conséquence directe du scandale des commandites. Des députés du PQ et de l'ADQ se sont aussi prononcés récemment en faveur d'un tel mécanisme.
Ce à quoi s'oppose Monique Jérôme-Forget, présidente du Conseil du Trésor et ministre responsable de l'administration gouvernementale. " Pour l'instant, ce n'est pas dans les plans du gouvernement du Québec d'imiter Ottawa ", a-t-elle indiqué une entrevue récente au Soleil. Selon Mme Jérôme-Forget, qui souligne que les fonctionnaires ont " l'obligation de dénoncer les irrégularités ", il faut plutôt renforcer la " culture basée sur l'éthique " instaurée il y a un peu plus de deux ans par le gouvernement péquiste de Bernard Landry. On avait alors mis en place des " répondants à l'éthique " dans chaque ministère.
Le système est d'ailleurs efficace à l'heure actuelle, juge Doris Paradis, vérificatrice générale du Québec par intérim. " Un fonctionnaire qui constate un problème devrait d'abord s'adresser à son supérieur immédiat ou au répondant à l'éthique qu'on retrouve au sein de chaque ministère, explique-t-elle en entrevue téléphonique. Il existe plusieurs recours. "
Michel Sawyer, du SFPQ, est loin d'être convaincu. " Il ne faut pas juste quelqu'un qui reçoit la plainte, ça prend l'immunité! Je ne recommande jamais à personne de faire directement une déclaration. Aujourd'hui, je suis loin d'être sûr qu'un employé qui dénonce quelque chose de croche à son boss soit en sécurité. "
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Le Devoir
ÉDITORIAL, vendredi 2 juillet 2004, p. a6
Lettres : Jean Charest le démocrate
Christian Gagnon
Quel grand mois de juin pour la démocratie telle que la conçoit Jean Charest! Le 17 juin, il mettait fin aux travaux parlementaires pour ne pas avoir à affronter l'opposition en Chambre au sujet du résultat des référendums sur les défusions. Pour la tenue de ces consultations dont le taux de participation était un enjeu primordial, il avait choisi le 20 juin, jour de la fête des Pères, histoire de s'assurer que le moins de gens possible s'y exprimeraient. En plus, les citoyens des villes centres n'avaient pas le droit de vote, eux qui en subiront pourtant les conséquences les plus négatives. Jean Charest le Westmountais, lui, a préféré voter par anticipation, ni vu ni connu, loin des caméras.
Le 23 juin, alors que tout le monde avait la tête à la Fête nationale, son ministre de la Santé a annoncé en catimini les décisions du gouvernement en ce qui concerne le choix des sites pour les projets d'hôpitaux universitaires à Montréal. Une peccadille de deux petits milliards de dollars. L'Université de Montréal n'a pu que déplorer une précipitation aussi injustifiable dans cet autre dossier que M. Charest préfère ne pas débattre à l'Assemblée nationale.
Et pour finir, ce 28 juin, journée d'élections fédérales, est aussi le jour qu'a choisi notre premier ministre pour discrètement signer l'arrêt de mort du projet de modernisation de l'aluminerie Alcoa à Baie-Comeau, un investissement de plus de un milliard de dollars. 2700 emplois permanents sont ainsi compromis sur la Côte-Nord, sans compter ceux qu'aurait créés cet immense chantier. Notons également au passage les nombreuses nominations partisanes en sourdine dont on a déjà commencé à parsemer nos vacances. Je crois que je vais dès maintenant programmer mon magnétoscope pour enregistrer en mon absence les bulletins de nouvelles du 1er juillet. Quelque chose me dit qu'il s'y brassera de grosses affaires.
ÉDITORIAL, vendredi 2 juillet 2004, p. a6
Lettres : Jean Charest le démocrate
Christian Gagnon
Quel grand mois de juin pour la démocratie telle que la conçoit Jean Charest! Le 17 juin, il mettait fin aux travaux parlementaires pour ne pas avoir à affronter l'opposition en Chambre au sujet du résultat des référendums sur les défusions. Pour la tenue de ces consultations dont le taux de participation était un enjeu primordial, il avait choisi le 20 juin, jour de la fête des Pères, histoire de s'assurer que le moins de gens possible s'y exprimeraient. En plus, les citoyens des villes centres n'avaient pas le droit de vote, eux qui en subiront pourtant les conséquences les plus négatives. Jean Charest le Westmountais, lui, a préféré voter par anticipation, ni vu ni connu, loin des caméras.
Le 23 juin, alors que tout le monde avait la tête à la Fête nationale, son ministre de la Santé a annoncé en catimini les décisions du gouvernement en ce qui concerne le choix des sites pour les projets d'hôpitaux universitaires à Montréal. Une peccadille de deux petits milliards de dollars. L'Université de Montréal n'a pu que déplorer une précipitation aussi injustifiable dans cet autre dossier que M. Charest préfère ne pas débattre à l'Assemblée nationale.
Et pour finir, ce 28 juin, journée d'élections fédérales, est aussi le jour qu'a choisi notre premier ministre pour discrètement signer l'arrêt de mort du projet de modernisation de l'aluminerie Alcoa à Baie-Comeau, un investissement de plus de un milliard de dollars. 2700 emplois permanents sont ainsi compromis sur la Côte-Nord, sans compter ceux qu'aurait créés cet immense chantier. Notons également au passage les nombreuses nominations partisanes en sourdine dont on a déjà commencé à parsemer nos vacances. Je crois que je vais dès maintenant programmer mon magnétoscope pour enregistrer en mon absence les bulletins de nouvelles du 1er juillet. Quelque chose me dit qu'il s'y brassera de grosses affaires.
Je n'ai pas le temps d'élaborer mais je trouve la situation très inquiétante. Il est difficile pour un homme de la droite de diriger un gouvernement libéral....
[center][img]http://img.photobucket.com/albums/v401/canastasamba/avatar/theberge6a.jpg[/img]
[img]http://img.photobucket.com/albums/v401/canastasamba/avatar/sept.jpg[/img] https://www.lesnomadesenvr.com/forum.htm" onclick="window.open(this.href);return false; [img]http://img.photobucket.com/albums/v401/canastasamba/avatar/sept-1.jpg[/img][/center]
[img]http://img.photobucket.com/albums/v401/canastasamba/avatar/sept.jpg[/img] https://www.lesnomadesenvr.com/forum.htm" onclick="window.open(this.href);return false; [img]http://img.photobucket.com/albums/v401/canastasamba/avatar/sept-1.jpg[/img][/center]
Ce n'est pas parce que je suis séparatiste que je dis que Charest, lorsqu'il était au Fédéral, n'était JAMAIS présent lorsqu'une loi devait être votée. Il brillait vraiment par son absence.
Après, quand il y avait des problèmes, il disait que lui n'avait pas voté....les gants blancs le ptit monsieur!!!! Alors, faut pas s'étonner de la façon dont il agi maintenant car son attitude en disait long ....mais il a été élu au provincial....allez savoir pourquoi!
C'est "plate à mort" parfois les assemblées mais, par contre, on peut juger ceux qui ont été élus.....et c'est pas toujours du "beau beau".
Après, quand il y avait des problèmes, il disait que lui n'avait pas voté....les gants blancs le ptit monsieur!!!! Alors, faut pas s'étonner de la façon dont il agi maintenant car son attitude en disait long ....mais il a été élu au provincial....allez savoir pourquoi!
C'est "plate à mort" parfois les assemblées mais, par contre, on peut juger ceux qui ont été élus.....et c'est pas toujours du "beau beau".
https://groups.msn.com/photographeenherbe
C'est grand la mort...il y a plein de vie là
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- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : sam. juin 19, 2004 12:00 am
Effectivement, j'ai moi aussi des problèmes avec Jean Charest, l'homme politique. Je trouve que son parti est à son image:
Citation :Moins de deux ans plus tard, Jean Charest doit démissionner de son poste après avoir commis l'indélicatesse de téléphoner à un juge chargé de trancher un litige entre un entraîneur et l'équipe canadienne d'athlétisme.
Source: http://radio-canada.ca/util/urlJs.html? ... itique.htm C'était en 1990, alors que Jean Charest était ministre d'État à la Condition physique et au Sport amateur dans le gouvernement conservateur.
Le monsieur avait appelé un juge de la cour supérieure du Québec pour s'informer du cas d'un entraînteur qui poursuivait afin de retrouver son poste dans l'équipe nationale.
Vous me direz peut-être que tout le monde commet des erreurs, mais un avocat et ministre qui appelle un juge... Il n'a quand même pas pu oublier toute sa formation en droit!
Bref, c'est vraiment, mais vraiment pas fort...
Citation :Moins de deux ans plus tard, Jean Charest doit démissionner de son poste après avoir commis l'indélicatesse de téléphoner à un juge chargé de trancher un litige entre un entraîneur et l'équipe canadienne d'athlétisme.
Source: http://radio-canada.ca/util/urlJs.html? ... itique.htm C'était en 1990, alors que Jean Charest était ministre d'État à la Condition physique et au Sport amateur dans le gouvernement conservateur.
Le monsieur avait appelé un juge de la cour supérieure du Québec pour s'informer du cas d'un entraînteur qui poursuivait afin de retrouver son poste dans l'équipe nationale.
Vous me direz peut-être que tout le monde commet des erreurs, mais un avocat et ministre qui appelle un juge... Il n'a quand même pas pu oublier toute sa formation en droit!
Bref, c'est vraiment, mais vraiment pas fort...
- Blanche Neige
- Caïd de la Causette
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- Inscription : lun. janv. 26, 2004 1:00 am
Ce gouvernement ne fait qu'appliquer la logique qu'y fait un peuple politiquellycorrect (low profile), qui ne dit rien et qui rapporte le magot.
Le gouvernement, c'est nous, alors réveillons-nous et dites donc les vrais affaires, comme ça le Québec pourra se réveillé en face du monde et être un leader en tant que l'amour, la famille, la drogue et j'en passe.
Rester sous silence, sous l'omerta, c'est accepter la défaite.
Bouh Charest.
Le gouvernement, c'est nous, alors réveillons-nous et dites donc les vrais affaires, comme ça le Québec pourra se réveillé en face du monde et être un leader en tant que l'amour, la famille, la drogue et j'en passe.
Rester sous silence, sous l'omerta, c'est accepter la défaite.
Bouh Charest.
Les vertus, la sagesse, le bonheur s'acquièrent par l'éducation. L'art de vivre s'apprend. Aristote.
Ca me surprend pas du tout, au Québec on vote pas pour un gouvernement mais contre un gouvernement, nous sommes pas assez cartésiens,regarde au élection fédéral on n'a voté pour le bloc pas très intelligent.
Ne soit pas étonné, tu as rien vu encore ca va se reproduire sont la pour 4 ans.
Citation :
Vous me direz peut-être que tout le monde commet des erreurs, mais un avocat et ministre qui appelle un juge... Il n'a quand même pas pu oublier toute sa formation en droit!
c'est pas un début de corruption ca? non c'est vrai y a pas de corruption (de l'ironie)
Citation :
Je n'ai pas le temps d'élaborer mais je trouve la situation très inquiétante. Il est difficile pour un homme de la droite de diriger un gouvernement libéral....
Jean Charest de la droite,tu rêve en couleur, il est gauche un peu centré sur lui même
Ne soit pas étonné, tu as rien vu encore ca va se reproduire sont la pour 4 ans.
Citation :
Vous me direz peut-être que tout le monde commet des erreurs, mais un avocat et ministre qui appelle un juge... Il n'a quand même pas pu oublier toute sa formation en droit!
c'est pas un début de corruption ca? non c'est vrai y a pas de corruption (de l'ironie)
Citation :
Je n'ai pas le temps d'élaborer mais je trouve la situation très inquiétante. Il est difficile pour un homme de la droite de diriger un gouvernement libéral....
Jean Charest de la droite,tu rêve en couleur, il est gauche un peu centré sur lui même
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- Magicien des Mots
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wow clémentine et boules-à-mitesvous êtes déchaînés,
et dire que jean charest s,est soulever en faveur de la liberté d'expression``choi``
chaque fois qu'un gouvernement ,tel qu'il soit nous promettent toujours le même mot`` TRANSPARENCE``
d'après ce que je viens de lire, ben ça fait drôlement réfléchir, tout en faisant peur à la fois
mais avec toute ces ``magouilles`` cette ``omerta``comment pouvons-nous espérer vivre dans une vrair démocratie ? tout semble caché, moi, qui ne connait pas grand-chose dans ce méli-mélo politique, j'sais pâs, mais, j'me sens bien moins rassuré, en tout cas, merci pour vos textex``éclairés``c,est très généreux
et dire que jean charest s,est soulever en faveur de la liberté d'expression``choi``
chaque fois qu'un gouvernement ,tel qu'il soit nous promettent toujours le même mot`` TRANSPARENCE``
d'après ce que je viens de lire, ben ça fait drôlement réfléchir, tout en faisant peur à la fois
mais avec toute ces ``magouilles`` cette ``omerta``comment pouvons-nous espérer vivre dans une vrair démocratie ? tout semble caché, moi, qui ne connait pas grand-chose dans ce méli-mélo politique, j'sais pâs, mais, j'me sens bien moins rassuré, en tout cas, merci pour vos textex``éclairés``c,est très généreux
steph.tu es ..si fa sol la si..adorable
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CRYSTALE-ANGEL a écrit
et dire que jean charest s,est soulever en faveur de la liberté d'expression``choi`` LOL! C'est vrai! Je n'avais pas pensé faire le lien!!!!!!!!Citation :
d'après ce que je viens de lire, ben ça fait drôlement réfléchir, tout en faisant peur à la fois
mais avec toute ces ``magouilles`` cette ``omerta``comment pouvons-nous espérer vivre dans une vrair démocratie ? tout semble caché, moi, qui ne connait pas grand-chose dans ce méli-mélo politique, j'sais pâs, mais, j'me sens bien moins rassuré, en tout cas, merci pour vos textex``éclairés``c,est très généreux C'est vrai que notre démocratie n'est pas parfaite. Mais en étant conscient de ce qui cloche, on peut déjà espérer l'améliorer. Ça fait idéaliste, mais j'aime mieux être un peu idéaliste qu'être cynique, c'est mieux pour mon moral! C'est vrai que c'est déprimant la politique...
Desfois, les nouvelles les plus anodines se transforment en nouvelles les plus importantes quelques mois plus tard. Je me disais que les nouvelles que j'ai laissées ici pourraient prendre tout un sens dans quelques mois ou quelques années.
M'enfin, chacun de vous en fera ce qu'il voudra.
et dire que jean charest s,est soulever en faveur de la liberté d'expression``choi`` LOL! C'est vrai! Je n'avais pas pensé faire le lien!!!!!!!!Citation :
d'après ce que je viens de lire, ben ça fait drôlement réfléchir, tout en faisant peur à la fois
mais avec toute ces ``magouilles`` cette ``omerta``comment pouvons-nous espérer vivre dans une vrair démocratie ? tout semble caché, moi, qui ne connait pas grand-chose dans ce méli-mélo politique, j'sais pâs, mais, j'me sens bien moins rassuré, en tout cas, merci pour vos textex``éclairés``c,est très généreux C'est vrai que notre démocratie n'est pas parfaite. Mais en étant conscient de ce qui cloche, on peut déjà espérer l'améliorer. Ça fait idéaliste, mais j'aime mieux être un peu idéaliste qu'être cynique, c'est mieux pour mon moral! C'est vrai que c'est déprimant la politique...
Desfois, les nouvelles les plus anodines se transforment en nouvelles les plus importantes quelques mois plus tard. Je me disais que les nouvelles que j'ai laissées ici pourraient prendre tout un sens dans quelques mois ou quelques années.
M'enfin, chacun de vous en fera ce qu'il voudra.
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- Magicien des Mots
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j'aime beaucoup te lire, tu apportes des éléments fort intéressants tu as une belle plume, des idées qui se tiennent, alors, que veux-tu? j'aime m'abreuver lorsque tout est bien expliqué ainsi
c'est sûr qu'on ne peut pas être constamment daccords sur tous les sujets, mais de la façon dont tu amènes chaque arguments afin de bien te faire comprendre, ça semble moins ardu à saisir, un peu comme un bon bouquin quoi
c'est sûr qu'on ne peut pas être constamment daccords sur tous les sujets, mais de la façon dont tu amènes chaque arguments afin de bien te faire comprendre, ça semble moins ardu à saisir, un peu comme un bon bouquin quoi
steph.tu es ..si fa sol la si..adorable
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Merci beaucoup de ce beau compliment, CRYSTALE-ANGEL! C'est gentil! Je vais essayer de continuer, et même de faire mieux.
Quant à ne pas être constamment d'accord, c'est aussi bien ainsi: sinon, on pourrait fermer le forum! De plus, ça a l'avantage de me forcer à me questionner moi-même afin d'être cohérente et de vérifier que j'ai bâti mon opinion sur quelque chose de solide. Un bon moyen de ne pas sortir perdante de la discussion, peu importe comment elle tourne! Ainsi au moins j'en aurai retiré moi-même quelque chose! --Message edité par bouleamites_ le 2004-08-07 12:08:56--
Quant à ne pas être constamment d'accord, c'est aussi bien ainsi: sinon, on pourrait fermer le forum! De plus, ça a l'avantage de me forcer à me questionner moi-même afin d'être cohérente et de vérifier que j'ai bâti mon opinion sur quelque chose de solide. Un bon moyen de ne pas sortir perdante de la discussion, peu importe comment elle tourne! Ainsi au moins j'en aurai retiré moi-même quelque chose! --Message edité par bouleamites_ le 2004-08-07 12:08:56--
ploloto a écritJ'espère pour Jean Charest qu'il va avoir un bilan à défendre aux prochaines élections. Sinon, le parti libéral se dirige vers une des plus cuisantes défaites électorales jamais encaissée par le parti libéral au Québec.
Pas évident! Il était remonté dans les sondages.....mais plus rien ne me surprend....
Pas évident! Il était remonté dans les sondages.....mais plus rien ne me surprend....
https://groups.msn.com/photographeenherbe
C'est grand la mort...il y a plein de vie là