Ronald Reagan s'éteint à 93 ans
L’ancien président américain Ronald Reagan est décédé, samedi, à l’âge de 93 ans.
M. Reagan s’est éteint dans sa résidence de Los Angeles, après un long combat contre la maladie d'Alzheimer, selon un ami de la famille.
L'état de santé de l'ancien président américain s’était grandement détériorié au cours des derniers jours.
Il vivait retiré de la vie publique depuis plus de 10 ans.
Ronald Reagan avait été élu pour la première fois à la Maison-Blanche en 1980, et est demeuré à la tête des États-Unis pendant huit ans.
Aucun président américain n'a vécu aussi longtemps que Ronald Reagan.
Source - LCN
Ronald Reagan s'éteint
lolilou a écritah ouain il est mort...??? Si j,étais pas venu dans le Dôme je l'aurais même pas su ils en ont parlé aux infos?
Oui ils l'ont dit au info
LOS ANGELES, 5 juin (AFP)
Ronald Reagan, une incarnation du "rêve américain"
C'était un cowboy d'Hollywood bâtissant la "guerre des étoiles" sous les projecteurs de la Maison Blanche. Acteur de cinéma devenu président des Etats-Unis, Ronald Reagan, qui est décédé samedi à l'âge de 93 ans, avait réinventé l'Amérique des années 80 avec un scénario de "rêve américain".
Génie de la politique télévisée, le 4Oè président des Etats-Unis avait rendu confiance et prospérité à un pays démoralisé. Avec ses recettes ultra-libérales, ce pourfendeur de l'Etat-providence a renversé la marche de 50 ans d'histoire américaine et remis en cause l'héritage du New Deal du président Roosevelt.
Anti-communiste viscéral qui qualifiait l'URSS d'"empire du mal", Ronald Reagan avait aussi accompli avec son "ami" Mikhail Gorbatchev un rapprochement historique entre les deux Grands. Une "relation personnelle", selon Ronald Reagan, s'était établie entre eux, deux hommes "nés pauvres dans d'obscurs hameaux de campagne".
Le 5 novembre 1994, cinq ans après avoir quitté la Maison Blanche, il avait annoncé publiquement qu'il souffrait de la maladie d'Alzheimer, une maladie irréversible qui détruit peu à peu les neurones.
Victime de la déchéance physique qui inexorablement accompagne cette maladie, il s'était progressivement retiré de la vie publique.
Avec ses grands desseins et ses avatars, la vie de Ronald Reagan est digne d'une super-production. "L'Amérique, disait-il, est trop grande pour de petits rêves".
Né le 6 février 1911 à Tampico (Illinois), il avait été élevé par un père alcoolique, Jack, catholique irlandais et démocrate convaincu, exerçant le métier de représentant en chaussures, et une mère protestante, Nelle, au puritanisme militant.
Diplômé d'économie et de sociologie, amateur de natation et de football, il avait d'abord été commentateur sportif dans une radio de l'Iowa. "A 22 ans, j'avais accompli mon rêve. (...) Si je m'étais arrêté là, je crois que j'aurais été heureux pour le restant de mes jours", a-t-il écrit dans ses mémoires.
Mais il décroche un rôle dans les studios de la Warner Bros à Hollywood. C'est le début d'une carrière cinématographique marquée par le tournage de plus de 50 longs métrages en 28 ans. Stature athlétique et sourire éclatant, Ronald Reagan se décrit lui-même comme "l'Errol Flynn des séries B".
Elu président du syndicat des acteurs américains, la Screen Actors Guild en 1947, réélu six fois, ce jeune démocrate ensuite converti aux valeurs républicaines participe à la "chasse aux sorcières", en approuvant les listes noires de l'Amérique McCarthyste pour éliminer d'Hollywood les sympathisants communistes.
Marié en 1940 à l'actrice Jane Wyman, Ronald Reagan divorce huit ans plus tard et épouse en 1952 la starlette Nancy Davis.
L'acteur fait une première entrée remarquée sur la scène politique en 1964, avec ce qui fera sa force tout au long de sa carrière: un discours télévisé, à l'époque pour soutenir le candidat républicain à la présidence Barry Goldwater.
Deux ans plus tard, Ronald Reagan est élu gouverneur de Californie, où il sera réélu en 1970.
Il vise la Maison Blanche, mais échoue à deux reprises dans la course à l'investiture républicaine. En 1980, enfin, la convention républicaine le désigne à l'unanimité, et le 4 novembre de la même année, il est élu président, infligeant une défaite cinglante au président sortant démocrate Jimmy Carter.
A peine installé à la Maison Blanche, il échappe par miracle à un attentat, et rapidement rétabli, il s'attaque à son programme de relance de l'économie, atténuant la pression fiscale et déréglementant l'industrie américaine. Il accroit le budget du Pentagone, entame la modernisation des forces armées qui sera consacrée quelques années plus tard par son projet de défense anti-missiles, surnommé "guerre des étoiles".
"L'Amérique est de retour", lance le président, que l'on voit souvent à cheval avec un chapeau de cow-boy. Il est triomphalement réélu en 1984.
Lorsque Ronald Reagan quitte la Maison Blanche, en 1989, le pays a retrouvé sa prospérité: en huit ans, l'inflation a été ramenée de 10,8 à 3,4%, le chômage de 10,8 à 5,6%. Revers de la médaille, les déficits budgétaire et commercial ont grimpé en flèche.
Symbolisées par la consécration des "golden boys" à Wall Street, les années Reagan ont aussi été marquées par l'apparition d'une classe de sans-abri, victimes de la diminution des programmes sociaux.
Sa politique étrangère reste d'abord marquée par l'accord signé en 1987 avec Moscou éliminant les missiles de moyenne portée possédés par les deux Grands. Reste aussi le souvenir de l'envoi des Marines à Grenade (1983), d'un raid contre la Libye en 1986, et de succès plus douteux au Salvador et au Nicaragua. Elle a également été entachée par "l'Irangate", l'affaire de ventes d'armes secrètes à l'Iran qui avaient servi à finançer les rebelles nicaraguayens
Oui ils l'ont dit au info
LOS ANGELES, 5 juin (AFP)
Ronald Reagan, une incarnation du "rêve américain"
C'était un cowboy d'Hollywood bâtissant la "guerre des étoiles" sous les projecteurs de la Maison Blanche. Acteur de cinéma devenu président des Etats-Unis, Ronald Reagan, qui est décédé samedi à l'âge de 93 ans, avait réinventé l'Amérique des années 80 avec un scénario de "rêve américain".
Génie de la politique télévisée, le 4Oè président des Etats-Unis avait rendu confiance et prospérité à un pays démoralisé. Avec ses recettes ultra-libérales, ce pourfendeur de l'Etat-providence a renversé la marche de 50 ans d'histoire américaine et remis en cause l'héritage du New Deal du président Roosevelt.
Anti-communiste viscéral qui qualifiait l'URSS d'"empire du mal", Ronald Reagan avait aussi accompli avec son "ami" Mikhail Gorbatchev un rapprochement historique entre les deux Grands. Une "relation personnelle", selon Ronald Reagan, s'était établie entre eux, deux hommes "nés pauvres dans d'obscurs hameaux de campagne".
Le 5 novembre 1994, cinq ans après avoir quitté la Maison Blanche, il avait annoncé publiquement qu'il souffrait de la maladie d'Alzheimer, une maladie irréversible qui détruit peu à peu les neurones.
Victime de la déchéance physique qui inexorablement accompagne cette maladie, il s'était progressivement retiré de la vie publique.
Avec ses grands desseins et ses avatars, la vie de Ronald Reagan est digne d'une super-production. "L'Amérique, disait-il, est trop grande pour de petits rêves".
Né le 6 février 1911 à Tampico (Illinois), il avait été élevé par un père alcoolique, Jack, catholique irlandais et démocrate convaincu, exerçant le métier de représentant en chaussures, et une mère protestante, Nelle, au puritanisme militant.
Diplômé d'économie et de sociologie, amateur de natation et de football, il avait d'abord été commentateur sportif dans une radio de l'Iowa. "A 22 ans, j'avais accompli mon rêve. (...) Si je m'étais arrêté là, je crois que j'aurais été heureux pour le restant de mes jours", a-t-il écrit dans ses mémoires.
Mais il décroche un rôle dans les studios de la Warner Bros à Hollywood. C'est le début d'une carrière cinématographique marquée par le tournage de plus de 50 longs métrages en 28 ans. Stature athlétique et sourire éclatant, Ronald Reagan se décrit lui-même comme "l'Errol Flynn des séries B".
Elu président du syndicat des acteurs américains, la Screen Actors Guild en 1947, réélu six fois, ce jeune démocrate ensuite converti aux valeurs républicaines participe à la "chasse aux sorcières", en approuvant les listes noires de l'Amérique McCarthyste pour éliminer d'Hollywood les sympathisants communistes.
Marié en 1940 à l'actrice Jane Wyman, Ronald Reagan divorce huit ans plus tard et épouse en 1952 la starlette Nancy Davis.
L'acteur fait une première entrée remarquée sur la scène politique en 1964, avec ce qui fera sa force tout au long de sa carrière: un discours télévisé, à l'époque pour soutenir le candidat républicain à la présidence Barry Goldwater.
Deux ans plus tard, Ronald Reagan est élu gouverneur de Californie, où il sera réélu en 1970.
Il vise la Maison Blanche, mais échoue à deux reprises dans la course à l'investiture républicaine. En 1980, enfin, la convention républicaine le désigne à l'unanimité, et le 4 novembre de la même année, il est élu président, infligeant une défaite cinglante au président sortant démocrate Jimmy Carter.
A peine installé à la Maison Blanche, il échappe par miracle à un attentat, et rapidement rétabli, il s'attaque à son programme de relance de l'économie, atténuant la pression fiscale et déréglementant l'industrie américaine. Il accroit le budget du Pentagone, entame la modernisation des forces armées qui sera consacrée quelques années plus tard par son projet de défense anti-missiles, surnommé "guerre des étoiles".
"L'Amérique est de retour", lance le président, que l'on voit souvent à cheval avec un chapeau de cow-boy. Il est triomphalement réélu en 1984.
Lorsque Ronald Reagan quitte la Maison Blanche, en 1989, le pays a retrouvé sa prospérité: en huit ans, l'inflation a été ramenée de 10,8 à 3,4%, le chômage de 10,8 à 5,6%. Revers de la médaille, les déficits budgétaire et commercial ont grimpé en flèche.
Symbolisées par la consécration des "golden boys" à Wall Street, les années Reagan ont aussi été marquées par l'apparition d'une classe de sans-abri, victimes de la diminution des programmes sociaux.
Sa politique étrangère reste d'abord marquée par l'accord signé en 1987 avec Moscou éliminant les missiles de moyenne portée possédés par les deux Grands. Reste aussi le souvenir de l'envoi des Marines à Grenade (1983), d'un raid contre la Libye en 1986, et de succès plus douteux au Salvador et au Nicaragua. Elle a également été entachée par "l'Irangate", l'affaire de ventes d'armes secrètes à l'Iran qui avaient servi à finançer les rebelles nicaraguayens

C'est bobépine ou bépine SVP
