Publié : ven. mai 28, 2004 8:36 am
Le vendredi 28 mai 2004
Photo: André Tremblay, La Presse
SONDAGE EKOS-LA PRESSE-TORONTO STAR
L'avance des libéraux continue de fondre
Cyberpresse et Denis Lessard (La Presse)
Québec
Le pouvoir libéral à Ottawa ne tient plus qu'à un fil. L'énorme avance que détenaient les libéraux de Paul Martin avant le scandale des commandites n'a pas arrêté de fondre depuis un mois, constate un tout récent sondage Ekos mené à l'échelle du pays.
L'enquête menée pour La Presse et le Toronto Star du 25 au 27 mai observe que l'avance des libéraux sur les conservateurs, qui atteignait 40 points avant le scandale des commandites, continue de diminuer. L'écart s'est rétréci de cinq points entre le début avril et la fin mai, laissant le PLC à huit points seulement devant le parti de Stephen Harper.
L'enquête menée auprès de 1306 personnes- avec une marge d'erreur de 2,7 points, 19 fois sur 20- place les libéraux à 38 % des intentions de vote contre 30,4 % aux conservateurs, et 18,1 % au NPD. Le Bloc ferme la marche avec 10 %, mais en réalité un solide poucentage de 45 % au Québec, neuf points devant le PLC.
Par rapport au précédent sondage Ekos, début avril, les libéraux chutent de trois points et les conservateurs montent de cinq.
«Les libéraux de Paul Martin maintiennent un léger avantage national devant la montée du Parti conservateur dirigé par M. Harper», résume Ekos.
«Un gouvernement libéral minoritaire paraît être une conclusion optimiste pour Paul Martin, compte tenu des tendances», observe Frank Graves président d'Ekos. En Ontario, champ de bataille crucial pour le résultat du 28 juin, l'avance libérale sur les tories est ramenée à 5 points seulement, au moment où le Nouveau Parti démocratique est en remontée. « La plausibilité d'un gouvernement Harper augmente de façon dramatique », résume M. Graves.
Le paysage politique ontarien est «compétitif et imprévisible», constate-t-il. Son vice-président, Andrew Sullivan, est plus explicite: «Si les élections avaient lieu demain matin, on peut penser que le gouvernement serait libéral... et minoritaire. Quand on regarde la tendance, M. Martin a un gros problème!»
Et vous, est-ce que le scandale des commandites a influencé votre vote?
Photo: André Tremblay, La Presse
SONDAGE EKOS-LA PRESSE-TORONTO STAR
L'avance des libéraux continue de fondre
Cyberpresse et Denis Lessard (La Presse)
Québec
Le pouvoir libéral à Ottawa ne tient plus qu'à un fil. L'énorme avance que détenaient les libéraux de Paul Martin avant le scandale des commandites n'a pas arrêté de fondre depuis un mois, constate un tout récent sondage Ekos mené à l'échelle du pays.
L'enquête menée pour La Presse et le Toronto Star du 25 au 27 mai observe que l'avance des libéraux sur les conservateurs, qui atteignait 40 points avant le scandale des commandites, continue de diminuer. L'écart s'est rétréci de cinq points entre le début avril et la fin mai, laissant le PLC à huit points seulement devant le parti de Stephen Harper.
L'enquête menée auprès de 1306 personnes- avec une marge d'erreur de 2,7 points, 19 fois sur 20- place les libéraux à 38 % des intentions de vote contre 30,4 % aux conservateurs, et 18,1 % au NPD. Le Bloc ferme la marche avec 10 %, mais en réalité un solide poucentage de 45 % au Québec, neuf points devant le PLC.
Par rapport au précédent sondage Ekos, début avril, les libéraux chutent de trois points et les conservateurs montent de cinq.
«Les libéraux de Paul Martin maintiennent un léger avantage national devant la montée du Parti conservateur dirigé par M. Harper», résume Ekos.
«Un gouvernement libéral minoritaire paraît être une conclusion optimiste pour Paul Martin, compte tenu des tendances», observe Frank Graves président d'Ekos. En Ontario, champ de bataille crucial pour le résultat du 28 juin, l'avance libérale sur les tories est ramenée à 5 points seulement, au moment où le Nouveau Parti démocratique est en remontée. « La plausibilité d'un gouvernement Harper augmente de façon dramatique », résume M. Graves.
Le paysage politique ontarien est «compétitif et imprévisible», constate-t-il. Son vice-président, Andrew Sullivan, est plus explicite: «Si les élections avaient lieu demain matin, on peut penser que le gouvernement serait libéral... et minoritaire. Quand on regarde la tendance, M. Martin a un gros problème!»
Et vous, est-ce que le scandale des commandites a influencé votre vote?