Publié : mer. mai 12, 2004 7:50 am
La Mustang, compagnon de route de monsieur... et madame
40 ans et toujours fringante
L'aventure commence le 17 avril 1964. Lee Iaccoca, alors directeur général chez Ford, lance la Mustang après une gestation de 18 mois. Le succès est immédiat.
Véritable icone sur quatre roues, la Ford Mustang incarne la voiture sport américaine abordable. Une chose est sûre, elle jouit encore aujourd'hui, à 40 ans, d'une grande popularité. Au point où Ford se prépare à lancer une septième génération de cette sportive au nom de pur-sang alors que ses rivales sont disparues l'une après l'autre au fil des ans.
L'aventure commence le 17 avril 1964. Lee Iaccoca, alors directeur général chez Ford, lance la Mustang après une gestation de 18 mois. Le succès est immédiat : la firme de Dearborn en écoule plus d'un million au cours des deux premières années. Les jeunes l'adorent pour son look et pour les performances des moteurs offerts : un V8 de 260 pouces cubes délivrant 164 chevaux et le fameux «289» (pouces cubes) développant 200, 225 ou 271 chevaux, selon la configuration. Les parents, quant à eux, ne détestent pas l'habitabilité que lui confère son habitacle de type 2+2.
On retiendra surtout de la Mustang qu'elle fut l'initiatrice des pony cars, ces véhicules visant un public jeune, au coût modique et aux performances comparables aux muscles cars de l'époque.
Mais le choc pétrolier de 1973 a laissé des traces et le déclin s'amorce l'année suivante avec la Mustang II, qui n'est rien d'autre qu'une Pinto recarrossée. Malgré un physique ingrat et un anémique 4-cylindres de 90 chevaux offert de série, Ford réussit à en vendre 385 993 lors de sa première année de production. C'est peut-être aussi la faute du magazine Motor Trend qui l'a élue voiture de l'année !
La cinquième génération, apparue en 1979, a pour mandat de faire oublier la précédente. Handicapée par un design assez anonyme, les ventes chuteront dramatiquement pour atteindre un plancher de 80 000 voitures en 1993, dernière année de production de cette génération, dont le cycle de vie aura été exceptionnellement long.
Certains ont cru qu'il s'agissait du chant du cygne pour cette mythique sportive, mais Ford n'avait pas dit son dernier mot. Grâce à son V8 de 5,0 litres générant 245 chevaux (dans la version Cobra) et son design inspiré, les ventes de la sixième génération atteignent le cap des 137 000 exemplaires lors de la première année de production. Ce modèle tirera sa révérence l'automne prochain avec l'arrivée très attendue de la septième mouture.
La nouvelle lignée, toujours fidèle à la propulsion, reprendra sensiblement les lignes de la première Mustang. Toutefois, son châssis, codé DEW 98 et emprunté à la Lincoln LS, n'aura rien de vieillot. Deux motorisations seront offertes : un V6 de 4 litres (202 chevaux) et un V8 de 4,6 litres (300 chevaux). Comme le rétro fait recette, on peut se risquer à lui prédire un certain succès, voire un succès certain ! --Message edité par tuberale le 2004-05-12 13:52:37--
40 ans et toujours fringante
L'aventure commence le 17 avril 1964. Lee Iaccoca, alors directeur général chez Ford, lance la Mustang après une gestation de 18 mois. Le succès est immédiat.
Véritable icone sur quatre roues, la Ford Mustang incarne la voiture sport américaine abordable. Une chose est sûre, elle jouit encore aujourd'hui, à 40 ans, d'une grande popularité. Au point où Ford se prépare à lancer une septième génération de cette sportive au nom de pur-sang alors que ses rivales sont disparues l'une après l'autre au fil des ans.
L'aventure commence le 17 avril 1964. Lee Iaccoca, alors directeur général chez Ford, lance la Mustang après une gestation de 18 mois. Le succès est immédiat : la firme de Dearborn en écoule plus d'un million au cours des deux premières années. Les jeunes l'adorent pour son look et pour les performances des moteurs offerts : un V8 de 260 pouces cubes délivrant 164 chevaux et le fameux «289» (pouces cubes) développant 200, 225 ou 271 chevaux, selon la configuration. Les parents, quant à eux, ne détestent pas l'habitabilité que lui confère son habitacle de type 2+2.
On retiendra surtout de la Mustang qu'elle fut l'initiatrice des pony cars, ces véhicules visant un public jeune, au coût modique et aux performances comparables aux muscles cars de l'époque.
Mais le choc pétrolier de 1973 a laissé des traces et le déclin s'amorce l'année suivante avec la Mustang II, qui n'est rien d'autre qu'une Pinto recarrossée. Malgré un physique ingrat et un anémique 4-cylindres de 90 chevaux offert de série, Ford réussit à en vendre 385 993 lors de sa première année de production. C'est peut-être aussi la faute du magazine Motor Trend qui l'a élue voiture de l'année !
La cinquième génération, apparue en 1979, a pour mandat de faire oublier la précédente. Handicapée par un design assez anonyme, les ventes chuteront dramatiquement pour atteindre un plancher de 80 000 voitures en 1993, dernière année de production de cette génération, dont le cycle de vie aura été exceptionnellement long.
Certains ont cru qu'il s'agissait du chant du cygne pour cette mythique sportive, mais Ford n'avait pas dit son dernier mot. Grâce à son V8 de 5,0 litres générant 245 chevaux (dans la version Cobra) et son design inspiré, les ventes de la sixième génération atteignent le cap des 137 000 exemplaires lors de la première année de production. Ce modèle tirera sa révérence l'automne prochain avec l'arrivée très attendue de la septième mouture.
La nouvelle lignée, toujours fidèle à la propulsion, reprendra sensiblement les lignes de la première Mustang. Toutefois, son châssis, codé DEW 98 et emprunté à la Lincoln LS, n'aura rien de vieillot. Deux motorisations seront offertes : un V6 de 4 litres (202 chevaux) et un V8 de 4,6 litres (300 chevaux). Comme le rétro fait recette, on peut se risquer à lui prédire un certain succès, voire un succès certain ! --Message edité par tuberale le 2004-05-12 13:52:37--