Plein de petits sujets aujourd'hui, qui s'accumulent au fil des semaines. Je ne sais pas pourquoi, on dirait que l'idée de faire du Grand Éditorial d'Actualité me séduit de moins en moins. Blasé? Peut-être un peu.
À force de voir les incongruités de la justice, les suicides, les crimes contre de jeunes enfants. Des sujets qui ne sont pas abordés par nos gouvernements, qui envoient le tout sous le tapis en espérant que personne ne remarque l'état lamentable de notre société. Don't worry, be happy. Le plus triste là-dedans? C'est que ça marche.
Bref, voici un foutoir de trucs qui ne vont pas ensemble. Je fais ce que je veux, c'est ma chronique, la-la-la-la-lèèère.
Bellemare se casse
Tiens, parlant d'incompétence gouvernementale, difficile de ne pas revenir sur le départ de Marc Bellemare, qui a laissé son poste de Procureur Général et de Ministre de la Justice pour retourner à la pratique privée. On a reproché à Bellemare d'être l'homme de deux dossiers, le " no-fault " et la réforme administrative des tribunaux. On a aussi reproché à Bellemare de se mêler des affaires des autres ministères. Le ministre a été au centre de l'attention bien plus souvent qu'à son tour, comme une espèce d'aimant à controverse. Les démêlées de sa fille Lisanne, avec le milieu des danseuses et des motards. Le procès des Hells, où il est intervenu personnellement, au risque de faire avorter tout le processus, pour imposer des peines plus sévères. Et bien sûr, le dossier chaud de la prostitution juvénile.
C'est un fait, Bellemare a été de plusieurs combats. Mais son véritable héritage politique, l'avocat de profession l'a laissé à sa dernière conférence de presse. Bellemare a dénoncé la lenteur et la morosité du gouvernement à imposer des changements. Il a même déclaré qu'il était plus facile d'aider le " vrai monde " en tant qu'avocat qu'en tant que politicien.
On peut reprocher bien des choses à Marc Bellemare. Mais c'est un individu qui s'est impliqué en politique avec l'objectif de changer des choses. Et lorsqu'il s'est rendu compte qu'il était impossible de le faire, il a quitté le navire. Et il a eu le génie d'être honnête avec nous. Combien de politiciens s'accrochent en rêvant à leur pension de député? Le constat de Bellemare, qui a vu la machine de l'intérieur, est d'autant plus inquiétant.
Au fait, est-ce qu'il y a encore quelqu'un qui croit à la réingénérie de l'État?
Théo doit se casser
Quatre matches et puis s'en vont. Le Canadien, le Canadien! Quel dommage. Mais on a choisi de vivre avec José Théodore devant le filet, adoré par les scribouilleux montréalais du sport. Le Canadien a bien joué contre les Bruins et s'est sauvé avec la série en sept. Si Théo avait été potable devant le filet, la série aurait pu se terminer en cinq pour Nos Glorieux. Et contre Tampa? Oui, la commande était plus difficile. Mais il s'agissait d'une occasion rêvée pour permettre à un gardien de premier plan de s'imposer et d'effectuer des arrêts importants permettant à son équipe de rebondir. Non, ça n'est jamais arrivé. Théodore est même, plus que Sundstrom, responsable de l'élimination rapide de son équipe.
Il reste un peu plus de vingt secondes, le Canadien mène par un but au troisième match. Un tir de loin, tout à fait inoffensif, se fraie un chemin jusqu'à Théo. Le gardien arrête le disque (heureusement!), et au lieu de le remettre en jeu et de dégager son territoire, il hésite. Je suis pas un connaisseur de hockey, mais je sais une chose : un gardien ne doit JAMAIS hésiter. Il doit toujours se fier à son premier réflexe, qui doit toujours être le bon. Théo a gardé le disque, pour permettre une mise en jeu à sa gauche. Vous connaissez la suite. Une minute de jeu plus tard, le Lightning remportait les honneurs en prolongation, après deux buts douteux devant (et derrière) un Théo à genoux.
Théodore n'a rien d'un gagnant, et n'a absolument rien d'un Patrick Roy. Pour expliquer ses contre-performances des premiers matchs contre Boston, il a blâmé ses défenseurs qui l'ont empêché de voir la rondelle. Au lieu de remercier son équipe d'avoir remporté malgré lui les honneurs de la série, il s'est comparé à Mohammed Ali, traçant un parallèle entre sa performance devant le filet et la célèbre technique du " rope-a-dope " d'un des plus grands athlètes de l'histoire du sport. Modeste, le Théo. Frustré après le troisième match contre Tampa, il fuit les journalistes. Le lendemain, il explique qu'il aurait pu dire des choses qu'il aurait regrettées. Encore de la faute des autres, j'imagine, hein Théo?
Claude Julien aurait dû placer Garon devant le filet pour la quatrième match parce qu'il n'avait plus rien à perdre et tout à gagner. Parce que Théo n'avait pas livré la marchandise. Il y a des joueurs qui se retrouvent à " bencher " pour beaucoup moins que ça. Mais on a choisi de vivre et mourir avec Théo, alors, c'est bien fait pour ses adorateurs montréalais. Qui, curieusement, sont de plus en plus nombreux à soulever des doutes sur l'Homme-Qui-A-Remis-Une-Tuque-Horrible-À-La-Mode.
Out Théo, il coûte trop cher. Qu'on bâtisse autour de Garon. Et qu'on aille se chercher un peu de robustesse. Et si on peut passer Brisebois dans l'échange, ça ferait deux bonnes choses de faites. L'été de Gainey devra être actif.
Metallica ne casse pas
Plus je lis sur le sujet, plus je salive à l'idée de voir le documentaire Some Kind Of Monster, qui relate les trois années précédant la sortie de l'album St-Anger. Au départ, les deux cinéastes qui travaillaient sur le projet devaient faire un film promotionnel pour la sortie du prochain CD. Ils se sont retrouvés en pleine guerre interne. Alors que le bassiste Jason Newsted venait de foutre le camp, et que les tensions entre le chanteur James Hetfield et le batteur Lars Ulrich ont forcé le groupe à faire appel à un…. thérapeute. Avouez que ça fait pas très métal. Après une engueulade particulièrement violente, Hetfield claque la porte du studio et ne sait pas s'il va revenir un jour. Il s'en va en désintox, pour vaincre les démons qui le suivent depuis les touts débuts de Metallica. Tout ça est dans le film. Aucune censure. Deux heures et vingt d'intimité avec le groupe métal le plus populaire au monde. Et surtout deux heures et vingt avec des êtres humains qui se retrouvent avec plusieurs problèmes à vaincre. Et qui réussissent, tant bien que mal.
Le moment fort du film? À ce qu'on raconte, une réunion particulièrement émouvante entre Ulrich, Hetfield, et leur ancien compatriote Dave Mustaine (il a commencé avec Metallica, avant d'être mis à la porte pour ses problèmes d'alcool; il a par la suite fondé Megadeth). Oui, ça aussi, c'est dans le film. On est loin du Behind The Music poli où tout le monde est gentil avec tout le monde. Probablement, du moins c'est ce qu'on en dit, le meilleur documentaire rock jamais réalisé.
Ceci dit, peut-être que le film permettra aux fans " hardcore " qui ont renié leur groupe chéri de mieux comprendre ce qui a mené à un album radicalement différent comme St-Anger. Célébré par les critiques, l'album a été décrié par les plus grands fans du groupe (qui, de toute façon, crient au meurtre depuis la sortie du Black Album), qui se sont sentis trahis, comme si Metallica leur appartenait.
Friends se casse (pour fans de la série seulement)
Finalement cette semaine, nous pourrons assister à la dernière émission de Friends, après dix saisons ponctuées de hauts et de bas. Je vous le dis franchement : je crois que les deux premières saisons de Friends sont le Sitcom Ultime. Chaque personnage est bien défini, chaque gag est percutant, chaque punch surprend. Un petit chef d'œuvre de télévision. On n'y retrouvait pas l'originalité de Seinfeld, par exemple, mais l'authenticité des personnages, les bouilles sympathiques des acteurs et les dialogues serrés et bien rendus ont fait de la série un véritable événement pour bien des gens de notre génération. On a tous un Chandler, un Joey, un Ross, une Phoebe, une Monica et une Rachel qui sommeillent à l'intérieur de nous. On est loin d'Histoires de Filles.
Mais le " buzz " du dernier épisode a été tué par une décision stupide de NBC, d'annoncer que la série allait avoir ce qu'on appelle un spin-off. Une série mettant en vedette Joey (Matt Leblanc), sans ses compagnons habituels. À partir de ce moment, touuuuuuuuuuut le monde sait comment Friends va se terminer. Avec cette annonce, on a non seulement saboté le dernier épisode, mais aussi la dernière saison en entier, qui devait tourner autour de la relation entre Joey et Rachel. Mais maintenant qu'on sait que Joey se pousse à LA pour poursuivre sa carrière d'acteur, on sait aussi que Ross et Rachel vont se retrouver. Je sais, je sais, ça DEVAIT se terminer comme ça. Mais on nous a quand même gâché notre plaisir, vous trouvez pas?
Dommage qu'une série si bonne, si efficace et si savoureuse pendant des années se termine sur une aussi mauvaise note.
Mais tant pis. En tant que fan des sarcasmes de Chandler, je regarderai Matthew Perry interpréter le rôle une dernière fois. Même si, soyons francs, Chandler est mort depuis son mariage avec Monica. Can I hate more that bossy bitch??
Je me casse
Le mot de la fin? Attention à vous autres, la grippe est mauvaise. Et tenez bon, il semblerait que l'été va finir, un jour, par se pointer. Mais souvenez-vous de ces journées de neige au mois de mai quand les environnementalistes vont se pointer avec leur pancarte pour dénoncer le réchauffement de la planète. Et envoyez-les se faire foutre.(FNG)
** LE FOUTOIR **
Revenons sur Bellemarre, lorsque tu dis travailler pour le petit monde moi je dis plustôt travailler pour sa situation et ses confrères.
Lorsque le no-fault a été instauré les grand perdant ont été les avocats. Ils perdaient des dossiers ces pauvres petits, je me rappelle moi ces années la des pousuites à n'en plus finir qui mettaient sur la paille bien des familles. Nous sommes quoi au Québec 8millions d'habitants. Instaurer le no-fault pour quoi environ 20 individus par années, pénaliser toute une population pour a peu près 20 individus, ne pas oublier que les primes augmenteraient de façon magistrale si ça se faisait. On a qu'à regarder le Nouveau-Brunswick.
Bien contente qu'il parte moi Bellemarre. D'ailleurs toute ce gagne j'espère qu'au prochaine élection débarque de la.
Lorsque le no-fault a été instauré les grand perdant ont été les avocats. Ils perdaient des dossiers ces pauvres petits, je me rappelle moi ces années la des pousuites à n'en plus finir qui mettaient sur la paille bien des familles. Nous sommes quoi au Québec 8millions d'habitants. Instaurer le no-fault pour quoi environ 20 individus par années, pénaliser toute une population pour a peu près 20 individus, ne pas oublier que les primes augmenteraient de façon magistrale si ça se faisait. On a qu'à regarder le Nouveau-Brunswick.
Bien contente qu'il parte moi Bellemarre. D'ailleurs toute ce gagne j'espère qu'au prochaine élection débarque de la.