...les fusions...Quelle idée...!!
Selon Pierre Fortin
Les fusions coûtent dix fois plus cher
L'économiste Pierre Fortin vient de donner un argument de taille aux défusionnistes.
Dans un article qu'il signe dans le magazine l'Actualité, Pierre Fortin soutient que les arguments économiques invoqués pour justifier les fusions ne sont pas valables.
L'économiste de l'Université du Québec à Montréal estime que les fusions municipales qui ont eu lieu au Québec en 2001 coûtent 10 fois plus cher que ce que coûteraient les défusions.
Pierre Fortin affirme que toute les expériences de fusions municipales en Amérique du Nord se sont traduites par les mêmes conséquences: enflure bureaucratique, lourdeur administrative, nivellement par le haut des conventions collectives et augmentation de l'impôt foncier.
Les fusions coûtent dix fois plus cher
L'économiste Pierre Fortin vient de donner un argument de taille aux défusionnistes.
Dans un article qu'il signe dans le magazine l'Actualité, Pierre Fortin soutient que les arguments économiques invoqués pour justifier les fusions ne sont pas valables.
L'économiste de l'Université du Québec à Montréal estime que les fusions municipales qui ont eu lieu au Québec en 2001 coûtent 10 fois plus cher que ce que coûteraient les défusions.
Pierre Fortin affirme que toute les expériences de fusions municipales en Amérique du Nord se sont traduites par les mêmes conséquences: enflure bureaucratique, lourdeur administrative, nivellement par le haut des conventions collectives et augmentation de l'impôt foncier.
Je la vis à Longueuil, mais moi je fais partie du "vrai" Longueuil... Donc ma ville ne veut pas des défusions, nous ne somems pas vraiment concernés...
Je ne suis pas propriétaire mais je sais que le compte de taxe de mon père a un peu diminué (ce qui n'est pas le cas dans les autres villes, qui bénéficient pourtant de nos infrastructures, notamment le métro par exemple).
Mais on (le on exclut la personne qui écrit! ) a élu un maire qui est loin d'être des plus honnêtes... Les gens se foutent de la politique municipale et n'ont fait qu'apuyer celui qui avait le plus de ressources... Et l'opposition n'a pratiquement aucun droit de parole et aucun pouvoir, étant tellement peu nombreuse...
Donc je ne suis pas surprise de savoir que les fusions ont dû coûté cher, certains en ayant profité pour se graisser la patte...
Je ne suis pas propriétaire mais je sais que le compte de taxe de mon père a un peu diminué (ce qui n'est pas le cas dans les autres villes, qui bénéficient pourtant de nos infrastructures, notamment le métro par exemple).
Mais on (le on exclut la personne qui écrit! ) a élu un maire qui est loin d'être des plus honnêtes... Les gens se foutent de la politique municipale et n'ont fait qu'apuyer celui qui avait le plus de ressources... Et l'opposition n'a pratiquement aucun droit de parole et aucun pouvoir, étant tellement peu nombreuse...
Donc je ne suis pas surprise de savoir que les fusions ont dû coûté cher, certains en ayant profité pour se graisser la patte...
Moi ce que j'aime des fusions c'est le fait de pouvoir gérer de façon centraliser, comme ça ce ne sont pas que les quartiers riches qui peuvent se payer des ressources. C'est pas pour rien que les quartiers défusionnistes sont les plus riches.
Mais personellement je m'en fou un peu, ce qui me révolte c'est le fait de payer pour fusionner, de payer pour des référendums et de repayer pour des défusions... Comme si on avait rien de mieux à faire de notre argent
Mais personellement je m'en fou un peu, ce qui me révolte c'est le fait de payer pour fusionner, de payer pour des référendums et de repayer pour des défusions... Comme si on avait rien de mieux à faire de notre argent
Chez nous, on utilise le terme villes annexées au lieu de villes fusionnées...
On a l'impression que tout l'argent se rammasse dans les coffres de la "grande ville" de Shawinigan...mais c'est seulement cette dernière qui en profite...toutes les autres villes aux alentours n'ont vu que leurs comptes de taxes augmentés...!
Depuis 3 ans que je suis propriétaire...sans que personne soit venu chez moi, mon évaluation a par miracle augmenté de 10 000 dollars et mon compte de taxe a augmenté de 300 dollars depuis! Je n'ai vu aucune amélioration dans notre ville, ni de "meilleurs" services...
Vive les fusions...!!
On a l'impression que tout l'argent se rammasse dans les coffres de la "grande ville" de Shawinigan...mais c'est seulement cette dernière qui en profite...toutes les autres villes aux alentours n'ont vu que leurs comptes de taxes augmentés...!
Depuis 3 ans que je suis propriétaire...sans que personne soit venu chez moi, mon évaluation a par miracle augmenté de 10 000 dollars et mon compte de taxe a augmenté de 300 dollars depuis! Je n'ai vu aucune amélioration dans notre ville, ni de "meilleurs" services...
Vive les fusions...!!
Acrux a écritMoi ce que j'aime des fusions c'est le fait de pouvoir gérer de façon centraliser, comme ça ce ne sont pas que les quartiers riches qui peuvent se payer des ressources. C'est pas pour rien que les quartiers défusionnistes sont les plus riches.
Nous ici c'est la ville "centrale" qui profite de cette fusion et non les petites villes annexées (et non fusionnées) autour!
Nous ici c'est la ville "centrale" qui profite de cette fusion et non les petites villes annexées (et non fusionnées) autour!
tuberale a écrit
c'est quoi pour toi la différence entre annexées et fusionnées, je comprends pas cette différence ?
...tous les investissements ont été concentré autour d'une seule et même ville...l'ancienne ville de Shawinigan...
Mes taxes servent à investir dans une ville qui n'est pas la mienne...valà...! ;)
c'est quoi pour toi la différence entre annexées et fusionnées, je comprends pas cette différence ?
...tous les investissements ont été concentré autour d'une seule et même ville...l'ancienne ville de Shawinigan...
Mes taxes servent à investir dans une ville qui n'est pas la mienne...valà...! ;)
C'est peut-être parce que je n'ai pas vécu toujours au même endroit ou encore que mes années à Montréal ont effacé tout effet d'appartenance mais je ne peux voir le domaine des fusions comme étant une ville contre une autre, etc....Cela me crée des émotions mais dans le cas contraire...pour être aussi ici en périphérie de la grosse ville je n'en demeure pas moins fière d'appartenir maintenant à la ville de QC..c'est comme un plus pour moi...débarassée d'un maire qui depuis 20 ans trituraient les coffres de la ville pour ses desseins, à construire un mausolée comme hôtel de ville, etc...bref à ns endetter à qui mieux mieux, je suis soulagée de voir les commandes plus centralisées.....les taxes ont baissé un peu pour tendre à s'uniformiser à la longue..les services demeurent pas mal les mêmes.....il y a toujours 3 hommes pour repeinturer une borne-fontaine......à petite ou grosse échelle le monde municipal ne fait pas d'allure anyway.....Ici depuis plus de 20 ans le gouvernement a tout fait pour tenter que les municipalités s'accordent entre elles mais à tous les niveaux c'était toujours du chacun pour soi.....et mon argument principal qui m'a toujours fait pencher pour les fusions c'est que c'est une question d'équilibre et d'équité.........ici tout ce qui se passe d'intéressant se passe à QC city = le Vieux, le Carnaval, le festival d'été, le grand théätre,le Colisée etc.....et ils sont très très peu nombreux dans la périphérie à ne pas se rendre à Qc à tous les jours mais ah! on n'a jamais voulu payer sa juste part.......et en quelque part chacun sa tite police, son tit système de pompier, etc.........il y a là un reflet d'égocentrisme et de gaspillage inutile......c'est comme dans ta rue ........chacun sa tondeuse, son cabanon, sa piscine, etc.........alors qu'il y aurait d'autres façons de vivre.........mieux, en communauté avec ses voisins......peut importe le village......ce qui va nuire au dossier des fusions c'est l'hommerie...les passes-droit, le gaspillage éhonté, le vol, la bêtise humaine, le gaspillage = que ce soit au municipal ou au national quand on réorganise on ne va jamais au fond des choses, plusieurs disent que le syndicalisme a introduit partout ce je-m'en-foutisme général pour la préservation du bien-commun.il y a un peu de vrai là-dedans mais il y a bien d'autres éléments aussi qui rentre en ligne de compte.......
Dans les grandes villes comme Montréal, Québec et Longueuil, on ne pourra pas sentir les bénéfices de ces fusions avant 5 et voir même 10 ans, surtout pour les ressources humaines. Il ne faut pas s'attendre à ce que tous les avantages soient tangibles immédiatement.
Mais ça ne peut qu'être bénéfique à long terme. Montréal peut maintenant afficher un vrai statut de métropole.
Mais ça ne peut qu'être bénéfique à long terme. Montréal peut maintenant afficher un vrai statut de métropole.
Question sur la défusion
Elle ne portera pas le mot... défusion
Patrick Duquette
Le Droit
Québec n'a toujours pas décidé de la question qui sera posée lors des référendums sur les défusions. Une chose est sûre cependant : la question ne contiendra pas le mot… défusion.
C'est que le terme n'existe pas officiellement dans la langue française, a expliqué hier un porte-parole du cabinet du ministre des Affaires municipales, Jean-Marc Fournier.
Même dans la loi 9, adoptée pour encadrer toute la consultation référendaire sur les défusions, le mot n'est pas mentionné une seule fois. On lui préfère entre autres les termes « réorganisation municipale ».
« C'est sûr que tu ne trouveras pas le mot défusion comme tel sur les bulletins de vote, a assuré hier Stéphane Gosselin, l'attaché politique du ministre Fournier. Ce mot n'est pas dans le dictionnaire, il n'est pas français, et de le mettre dans la loi aurait pu causer problème en cas de contestation judiciaire. »
Cette décision risque cependant de susciter la grogne chez les défusionnistes de Gatineau qui réclament une « question claire » sur les bulletins de vote.
Pierre Philion: «Québec aurait pu être plus clair en demandant au représentant s'il souhaite s'enregistrer comme un comité pour l'unité municipale ou comme un comité pour la défusion.» --Message edité par slick27 le 2004-03-19 15:34:52--
Elle ne portera pas le mot... défusion
Patrick Duquette
Le Droit
Québec n'a toujours pas décidé de la question qui sera posée lors des référendums sur les défusions. Une chose est sûre cependant : la question ne contiendra pas le mot… défusion.
C'est que le terme n'existe pas officiellement dans la langue française, a expliqué hier un porte-parole du cabinet du ministre des Affaires municipales, Jean-Marc Fournier.
Même dans la loi 9, adoptée pour encadrer toute la consultation référendaire sur les défusions, le mot n'est pas mentionné une seule fois. On lui préfère entre autres les termes « réorganisation municipale ».
« C'est sûr que tu ne trouveras pas le mot défusion comme tel sur les bulletins de vote, a assuré hier Stéphane Gosselin, l'attaché politique du ministre Fournier. Ce mot n'est pas dans le dictionnaire, il n'est pas français, et de le mettre dans la loi aurait pu causer problème en cas de contestation judiciaire. »
Cette décision risque cependant de susciter la grogne chez les défusionnistes de Gatineau qui réclament une « question claire » sur les bulletins de vote.
Pierre Philion: «Québec aurait pu être plus clair en demandant au représentant s'il souhaite s'enregistrer comme un comité pour l'unité municipale ou comme un comité pour la défusion.» --Message edité par slick27 le 2004-03-19 15:34:52--
Photo Bernard Brault
Le nouveau plan de Montréal
Les rêves d'une métropole
Cyberpresse et Sébastien Rodrigue (La Presse)
Montréal se métamorphosera au cours des prochaines années s'il n'en tient qu'à son nouveau plan d'urbanisme. Les terrains vagues disparaîtront, des logements se construiront par milliers, le réseau de transport collectif s'étendra et les immondes ouvrages routiers se referont une beauté.
Le nouveau plan d'urbanisme comprend une longue, très longue liste d'épicerie qui cherche à mettre un baume sur des plaies urbaines et à assurer un développement harmonieux de la métropole. Montréal souhaite l'adopter d'ici la fin de l'année après avoir tenu des consultations publiques ce printemps.
Le plan d'urbanisme prévoit en quelque sorte un scénario idéal de développement, mais tous ces projets ne sont pas promis à une réalisation dans un avenir immédiat faute de millions en investissements. «L'avantage avec ce document c'est qu'il devient un cadre de référence où l'on retrouve nos priorités», explique le responsable de l'urbanisme au comité exécutif de Montréal, Robert Libman.
Le nouveau plan d'urbanisme reprend donc de nombreuses suggestions jamais réalisées du premier plan de l'ancien Montréal.
Plus de détails dans La Presse de samedi. --Message edité par slick27 le 2004-03-20 06:32:37--
Référendum sur les défusions : les règles sur les contributions et dépenses sont définies
Mise à jour le jeudi 1 avril 2004, 16 h 49 . R.C.
S'il y avait un référendum sur les défusions dans le secteur Sillery, les comités du oui et du non ne pourraient dépenser qu'un peu plus de 34 000 dollars durant la campagne référendaire.
C'est un exemple tiré du nouveau règlement sur les contributions et dépenses faites lors de la consultation référendaire sur la réorganisation municipale, rendu public par le directeur général des élections, Me Marcel Blanchet. Ces précisions ont été dévoilées jeudi, à Québec.
Les contributions aux fonds des comités des pro-fusion et des défusions se limiteront à 1 000 dollars par personne habilitée à voter. Durant la période de signature des registres, il n'y aura aucune limite de dépenses pour la publicité. Cependant, durant la période référendaire, les dépenses d'un comité, pour un secteur concerné, seront soumises à un plafond de 25 000 $, plus 1 dollar par personne habilitée à voter. Chaque ancienne ville fusionnée pourra avoir son comité du oui et du non.
Le bureau du directeur général des élections tiendra des séances publiques d'information le 7 avril à Québec, et le 13 avril à Lévis.
Les études sur les coûts de la défusion sont terminées
Par ailleurs, toutes les études sur les coûts de la défusion dans les 42 villes fusionnées sont terminées, ce qui confirme que des référendums pourraient se tenir avant les vacances estivales.
Les représentants du ministère des Affaires municipales du Québec et des firmes embauchées par le gouvernement révisent actuellement les documents qui ont pour but de chiffrer les coûts et les conséquences de la reconstitution des 212 anciennes villes, aujourd'hui fusionnées dans 42 municipalités.
Le premier jour d'ouverture des registres, entre le 2 mai et le 15 juin
Tout se met donc en place pour tenir des référendums avant le dimanche 20 juin, date limite pour organiser les scrutins avant l'été.
Rappelons que, selon la Loi concernant la consultation des citoyens sur la réorganisation territoriale de certaines municipalités, le projet de loi no 9 adopté le 17 décembre 2003, le premier jour d'ouverture des registres doit se situer entre le 2 mai et le 15 juin 2004. Selon les termes de cette loi, un référendum est organisé si 10 % des électeurs d'une ancienne ville signent le registre.
Reportage de Josée Thibault
Mise à jour le jeudi 1 avril 2004, 16 h 49 . R.C.
S'il y avait un référendum sur les défusions dans le secteur Sillery, les comités du oui et du non ne pourraient dépenser qu'un peu plus de 34 000 dollars durant la campagne référendaire.
C'est un exemple tiré du nouveau règlement sur les contributions et dépenses faites lors de la consultation référendaire sur la réorganisation municipale, rendu public par le directeur général des élections, Me Marcel Blanchet. Ces précisions ont été dévoilées jeudi, à Québec.
Les contributions aux fonds des comités des pro-fusion et des défusions se limiteront à 1 000 dollars par personne habilitée à voter. Durant la période de signature des registres, il n'y aura aucune limite de dépenses pour la publicité. Cependant, durant la période référendaire, les dépenses d'un comité, pour un secteur concerné, seront soumises à un plafond de 25 000 $, plus 1 dollar par personne habilitée à voter. Chaque ancienne ville fusionnée pourra avoir son comité du oui et du non.
Le bureau du directeur général des élections tiendra des séances publiques d'information le 7 avril à Québec, et le 13 avril à Lévis.
Les études sur les coûts de la défusion sont terminées
Par ailleurs, toutes les études sur les coûts de la défusion dans les 42 villes fusionnées sont terminées, ce qui confirme que des référendums pourraient se tenir avant les vacances estivales.
Les représentants du ministère des Affaires municipales du Québec et des firmes embauchées par le gouvernement révisent actuellement les documents qui ont pour but de chiffrer les coûts et les conséquences de la reconstitution des 212 anciennes villes, aujourd'hui fusionnées dans 42 municipalités.
Le premier jour d'ouverture des registres, entre le 2 mai et le 15 juin
Tout se met donc en place pour tenir des référendums avant le dimanche 20 juin, date limite pour organiser les scrutins avant l'été.
Rappelons que, selon la Loi concernant la consultation des citoyens sur la réorganisation territoriale de certaines municipalités, le projet de loi no 9 adopté le 17 décembre 2003, le premier jour d'ouverture des registres doit se situer entre le 2 mai et le 15 juin 2004. Selon les termes de cette loi, un référendum est organisé si 10 % des électeurs d'une ancienne ville signent le registre.
Reportage de Josée Thibault