La Palestine et Israël, de bonnes nouvelles!
Il y a de l'espoir avec les accords de Genève pour Israël et la Palestine.
Une analyse intéressante, le résumé en français de l'accord:
( http://www.monde-diplomatique.fr/dossiers/geneve/ )
Il y d'abord les colonies juives illégales en Cisjordanie au coeur des déssaccords historiques.
Ça, c'est le gruyère qu'Israël proposait il y a peu (en 2000). Imaginez, l'impossibilité de gérer ce fouillis.
Israël accepte de se rétirer d'une bonne partie de la Cisjordanie (palestinienne faut-il le rappeler depuis 1947) surtout la région frontalière stratégique jordanienne à l'est, de démanteler des colonies juives illégales et même, remarquez bien, d'une partie importante de Jerusalem.
Colonies : selon des négociateurs, Israël restituera 100% de la bande de Gaza et 97,5 % de la Cisjordanie. Remarquez tous les triangles blancs, colonies juives à être demantelées.
Les réfugiés.
En gros, depuis 1948, le droit au retour est un mot d’ordre central du combat palestinien. Au total, plus de 3,6 millions de personnes dipersées dans les pays arabes environnants. La question des réfugiés palestiniens a été échangée donc contre une Cisjordanie viable.
"Réfugiés : sauf quelques dizaines de milliers autorisés à revenir en Israël, ils ne pourront exercer leur « droit au retour » - formule absente du texte de l’accord - que dans l’Etat de Palestine ou vivre dans d’autres Etats de la région."
La très épineuse question de Jérusalem: "la ville sera la capitale de l’Etat d’Israël et de l’Etat palestinien. La souveraineté y sera partagée sur la base du principe proposé par le président américain William Clinton : est israélien tout ce qui est juif, est palestinien tout ce qui est arabe, musulman ou chrétien."
La vieille ville, le centre de Jerusalem:
Une vue plus large avec les implantations juive du côté palestinien:
La version complète de l'accord, en français:
( http://www.solidarite-palestine.org/txt004.html)
Où on trouve par contre:
Article 12 – Eau -reste à définir
Article 13 – Relations économique -reste à définir
Article 14 – Coopération juridique -reste à définir
Par contre, c'est pas le premier accord de ce genre, mais les deux parties ont mis de l'eau dans leur vin sur des points majeurs. Reste que ce sont de négociations, ces peuples accepteront-ils cet accord?
"Si l’accord de Genève constitue donc un tournant potentiel, il ne suffira pas, à lui seul, à rompre le cercle vicieux. Pour qu’il prenne corps, il faudra que la communauté internationale crée les conditions de son application".
Les Israëliens ne sont pas pressés de régler. Après avoir attendu 2500 ans pour ravoir leur pays, ce n'est pas 50 ans de négociations musclées et les attentats qui vont les laisser abandonner leurs prétentions sur les terres saintes de leur bible. Surtout que leur position géographique et leur force dans la région sont essentielles et stratégiques, militairement et économiquement parlant.
En revanche, je pense qu'ils souhaitent aussi le développement économique et la paix pour leur population. Ils commencent à en avoir mare et une grande partie de la population des deux côtés souhaitent un retour à la normalité afin d'élever leur famille dans la dignité dans des états leur appartenant et défendant leurs intérêts. Cet accord de Genève est donc une très bonne nouvelle à mon sens. --Message edité par velero--
Une analyse intéressante, le résumé en français de l'accord:
( http://www.monde-diplomatique.fr/dossiers/geneve/ )
Il y d'abord les colonies juives illégales en Cisjordanie au coeur des déssaccords historiques.
Ça, c'est le gruyère qu'Israël proposait il y a peu (en 2000). Imaginez, l'impossibilité de gérer ce fouillis.
Israël accepte de se rétirer d'une bonne partie de la Cisjordanie (palestinienne faut-il le rappeler depuis 1947) surtout la région frontalière stratégique jordanienne à l'est, de démanteler des colonies juives illégales et même, remarquez bien, d'une partie importante de Jerusalem.
Colonies : selon des négociateurs, Israël restituera 100% de la bande de Gaza et 97,5 % de la Cisjordanie. Remarquez tous les triangles blancs, colonies juives à être demantelées.
Les réfugiés.
En gros, depuis 1948, le droit au retour est un mot d’ordre central du combat palestinien. Au total, plus de 3,6 millions de personnes dipersées dans les pays arabes environnants. La question des réfugiés palestiniens a été échangée donc contre une Cisjordanie viable.
"Réfugiés : sauf quelques dizaines de milliers autorisés à revenir en Israël, ils ne pourront exercer leur « droit au retour » - formule absente du texte de l’accord - que dans l’Etat de Palestine ou vivre dans d’autres Etats de la région."
La très épineuse question de Jérusalem: "la ville sera la capitale de l’Etat d’Israël et de l’Etat palestinien. La souveraineté y sera partagée sur la base du principe proposé par le président américain William Clinton : est israélien tout ce qui est juif, est palestinien tout ce qui est arabe, musulman ou chrétien."
La vieille ville, le centre de Jerusalem:
Une vue plus large avec les implantations juive du côté palestinien:
La version complète de l'accord, en français:
( http://www.solidarite-palestine.org/txt004.html)
Où on trouve par contre:
Article 12 – Eau -reste à définir
Article 13 – Relations économique -reste à définir
Article 14 – Coopération juridique -reste à définir
Par contre, c'est pas le premier accord de ce genre, mais les deux parties ont mis de l'eau dans leur vin sur des points majeurs. Reste que ce sont de négociations, ces peuples accepteront-ils cet accord?
"Si l’accord de Genève constitue donc un tournant potentiel, il ne suffira pas, à lui seul, à rompre le cercle vicieux. Pour qu’il prenne corps, il faudra que la communauté internationale crée les conditions de son application".
Les Israëliens ne sont pas pressés de régler. Après avoir attendu 2500 ans pour ravoir leur pays, ce n'est pas 50 ans de négociations musclées et les attentats qui vont les laisser abandonner leurs prétentions sur les terres saintes de leur bible. Surtout que leur position géographique et leur force dans la région sont essentielles et stratégiques, militairement et économiquement parlant.
En revanche, je pense qu'ils souhaitent aussi le développement économique et la paix pour leur population. Ils commencent à en avoir mare et une grande partie de la population des deux côtés souhaitent un retour à la normalité afin d'élever leur famille dans la dignité dans des états leur appartenant et défendant leurs intérêts. Cet accord de Genève est donc une très bonne nouvelle à mon sens. --Message edité par velero--
Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage. (Jean de la Fontaine)
La question de l'eau est centrale. Leur capitale commune est assise sur une roche qu'aucune rivière n'alimente et le reste du pays est un désert.
"Dès 1967, l’eau des territoires occupés a été placée par Israël sous contrôle militaire et les résidents arabes se sont vu interdire de creuser de nouveaux puits, tandis que les colonies juives en foraient sans restriction. Selon la Banque mondiale, 90% de l’eau de la Cisjordanie est utilisée au profit d’Israël, les Palestiniens ne disposant que des 10% restants. Trop complexe, la question de l’eau a été reportée aux négociations finales."
( http://www.monde-diplomatique.fr/cartes/israeleau2000 )
C'est un problème qui embrase toute la région. L'eau est un problème majeur pour le Liban, la Syrie et la Jordanie aussi.
D'ailleurs, la guerre de '67 a permis à Israël, entre autres choses, de sécuriser l'alimentation en eau au nord tout en acquérant les hauteurs du Golan syriennes afin de surveiller ceux-ci.
Remarquez le nombre de colonie juive, triangles rouges, dans le Golan syrien.
( http://www.monde-diplomatique.fr/cartes ... orddpl2000 )
"L'irrigation nécessite entre 60% et 80% de l'eau en Israël dont les deux tiers sont de l'eau volée aux Arabes. Seulement dans le district sud, l'irrigation nécessite 500 millions de mètres cubes d'eau par année. Cela équivaut à la totalité des ressources d'eau de la Cisjordanie, maintenant confisquées par Israël. Cela équivaut à la totalité des ressources d'eau du haut Jourdain, incluant le lac de Tibériade, pour lequel Israël bloque la paix avec la Syrie. Toute l'eau pour l'irrigation, une cause de guerre potentielle, contribue à une production agricole qui vaut seulement 1,8% du PIB israélien. Un tel gaspillage, une telle extravagance, un tel dédain envers les souffrances des réfugiés et un tel déni de leurs droits sont exercés par cette petite minorité de kibboutzniks, qui pourraient être logés dans seulement trois des soixante camps de réfugiés dispersés au Moyen-Orient"
( http://www.solidarite-palestine.org/rdp ... 231-1.html )
Même les énormes projets d'irrigations turques, catastrophiques pour les populations et les sols en passant, reduisant le débit de l'Euphrate de 40% pour la Syrie et de 90% pour L'Irak menace l'alimentation israëlienne et la paix régionale.
( http://www.h2o.net/magazine/urgences/ge ... tm#turquie )
Israël n'abandonnera pas le Golan et négociera très serré avec les palestiniens de ce côté. Pour cette raison, nous sommes donc loin d'un règlement définitif malgré les accords de Genève à mon avis.
Israël
"Les deux tiers des besoins en eau d'Israël sont assurés par les eaux souterraines, qui sont de plus en plus exposées à la pollution et à l'exploitation excessive. L'épuisement des réserves combinée à l'arrivée de nouveaux immigrants en provenance de l'ex-Union Soviétique ne font qu'accentuer le problème.
Pour en limiter la pression qui en résulte, l'Etat hébreu devrait d'ores et déjà repenser sa politique agricole en limitant ses surfaces et en accordant un moindre intérêt aux cultures grandes consommatrices d'eau (comme le coton ou les agrumes)."
( http://www.h2o.net/magazine/urgences/ge ... tm#turquie )
--Message edité par velero--
"Dès 1967, l’eau des territoires occupés a été placée par Israël sous contrôle militaire et les résidents arabes se sont vu interdire de creuser de nouveaux puits, tandis que les colonies juives en foraient sans restriction. Selon la Banque mondiale, 90% de l’eau de la Cisjordanie est utilisée au profit d’Israël, les Palestiniens ne disposant que des 10% restants. Trop complexe, la question de l’eau a été reportée aux négociations finales."
( http://www.monde-diplomatique.fr/cartes/israeleau2000 )
C'est un problème qui embrase toute la région. L'eau est un problème majeur pour le Liban, la Syrie et la Jordanie aussi.
D'ailleurs, la guerre de '67 a permis à Israël, entre autres choses, de sécuriser l'alimentation en eau au nord tout en acquérant les hauteurs du Golan syriennes afin de surveiller ceux-ci.
Remarquez le nombre de colonie juive, triangles rouges, dans le Golan syrien.
( http://www.monde-diplomatique.fr/cartes ... orddpl2000 )
"L'irrigation nécessite entre 60% et 80% de l'eau en Israël dont les deux tiers sont de l'eau volée aux Arabes. Seulement dans le district sud, l'irrigation nécessite 500 millions de mètres cubes d'eau par année. Cela équivaut à la totalité des ressources d'eau de la Cisjordanie, maintenant confisquées par Israël. Cela équivaut à la totalité des ressources d'eau du haut Jourdain, incluant le lac de Tibériade, pour lequel Israël bloque la paix avec la Syrie. Toute l'eau pour l'irrigation, une cause de guerre potentielle, contribue à une production agricole qui vaut seulement 1,8% du PIB israélien. Un tel gaspillage, une telle extravagance, un tel dédain envers les souffrances des réfugiés et un tel déni de leurs droits sont exercés par cette petite minorité de kibboutzniks, qui pourraient être logés dans seulement trois des soixante camps de réfugiés dispersés au Moyen-Orient"
( http://www.solidarite-palestine.org/rdp ... 231-1.html )
Même les énormes projets d'irrigations turques, catastrophiques pour les populations et les sols en passant, reduisant le débit de l'Euphrate de 40% pour la Syrie et de 90% pour L'Irak menace l'alimentation israëlienne et la paix régionale.
( http://www.h2o.net/magazine/urgences/ge ... tm#turquie )
Israël n'abandonnera pas le Golan et négociera très serré avec les palestiniens de ce côté. Pour cette raison, nous sommes donc loin d'un règlement définitif malgré les accords de Genève à mon avis.
Israël
"Les deux tiers des besoins en eau d'Israël sont assurés par les eaux souterraines, qui sont de plus en plus exposées à la pollution et à l'exploitation excessive. L'épuisement des réserves combinée à l'arrivée de nouveaux immigrants en provenance de l'ex-Union Soviétique ne font qu'accentuer le problème.
Pour en limiter la pression qui en résulte, l'Etat hébreu devrait d'ores et déjà repenser sa politique agricole en limitant ses surfaces et en accordant un moindre intérêt aux cultures grandes consommatrices d'eau (comme le coton ou les agrumes)."
( http://www.h2o.net/magazine/urgences/ge ... tm#turquie )
--Message edité par velero--
Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage. (Jean de la Fontaine)
On entend parler de ce conflit tous les jours aux nouvelles, pourtant peu des gens en connaissent l'origine.
Je vous propose un petit survole historique commenté et visuel par les cartes.
La situation en 1912, avant la première guerre mondiale.
La Palestine est sous juridiction de l'empire Ottaman turc.
La situation en 1939, juste avant la deuxième grande guerre.
La France a fait sa niche, la Grand-Bretagne a largement étendu sa sphére d'influence dans cette zone arabe, elle y travaille depuis longtemps et gère le protectorat de la Palestine, sous mandat de la société des nations (futur ONU).
De 1947 à 1949, période critique où la Grande-Bretagne à lever le camp en laissant les populations sur le terrain implanter les accords, parmi les premiers de la naissante ONU d'après-guerre, prévoyant déjà à l'époque un Jérusalem sous juridiction internationale. N'oublions pas que pendant cette péride trouble, le monde abasourdi par 6 ans de guerre vient de découvrir l'horreur indescrptible des camps de la mort en Allemagne et qu'on souhaite la création d'un état hébreux pour en finir avec les discriminations envers ce peuple "privé de pays par l'histoire".
Sauf que la Grande-Bretagne a des alliances avec les deux communautés. Elle manoeuvrera en douce pendant un bout...
"Le plan de partage de l’ONU du 29 novembre 1947 divise la Palestine entre un Etat juif et un Etat arabe. La première guerre israélo-arabe (1948-1949) permet à l’Etat hébreu victorieux d’élargir son territoire."
(En pointillé, la supposée zone palestinienne)
Remarquez que les juifs seront les premiers à utiliser le terrorisme pour faire fuir des populations. Ils vivront un blocus désastreux de la ville de Jérusalem sur plusieurs mois, ils arriveront finalement à obtenir de l'approvisionnement militaire suffisant pour libérer la ville et une partie des zones désignées arabes. Pour lire une récit romancé passionnant de cette année 1948,
O Jerusalem, Dominique Lapierre et Larry Collins.
En fait, remaquez sur la carte de droite, ils ont presque tout perdu, ils se sont battu avec les moyens du bord. Et ils ont compté aussi sur l'abandon par la Grande-Bretagne de la ligue arabe, la désorganisation et l'orgueil de clocher arabes aussi... Et sur la possibilité de contourner l'embargo britannique prohibant les importations militaires afin d'entrer par la méditérané les armes achetées un peu partout (Russie, Europe, États-Unis, etc.).
"La première guerre israélo-arabe permet au nouvel Etat israélien d’étendre les territoires sous son contrôle au sud (jusqu’au désert du Néguev), à l’est (à la mer Morte) et au nord jusqu’à la frontière libanaise."
L’occupation du Sinaï égyptien en 1956
"Israël, la France et la Grande-Bretagne attaquent l’Egypte en octobre-novembre 1956 après la nationalisation par Nasser du canal de Suez. Israël occupe le Sinaï."
La guerre des six jours (1967)
"Le 5 juin 1967, Israël attaque l’Egypte. A la suite d’une guerre éclair de six jours, l’Etat hébreu occupe le Sinaï, le Golan, la Cisjordanie, Gaza et Jérusalem-Est."
La guerre d’Octobre (1973)
"Guerre d’Octobre, dite aussi guerre de Kippour : les troupes égyptiennes et syriennes lancent une offensive pour reconquérir les territoires occupés par Israël depuis 1967. Les Etats-Unis aident militairement Israël, l’URSS les pays arabes."
Les arabes ont commencé à devoir se faire à l'idée qu'il y aurait un pays hébreux à leur porte définitivement... Ils n'ont rien gagné et ont risqué leurs propres souvereineté et alliances.
(source: http://www.monde-diplomatique.fr/cartes/ )
Israël a rendu le Sinaï en 1982 à l'Egypte et quitté le sud Liban l'an passé. La bande de Gaza devrait être rendu au tant attendu état palestinien à 100% et la Cisjordanie à 97,5%, mais selon les frontières de '67, et non celle de '47 qui avaient toujours été exigées.
Le Golan est trop stratégique, le conflit risque de perdurer avec la Syrie. Mais l'Irak étasunienne devrait surement venir aider leurs bons amis hébreux en mettant de la pression sur la Syrie.
--Message edité par velero--
Je vous propose un petit survole historique commenté et visuel par les cartes.
La situation en 1912, avant la première guerre mondiale.
La Palestine est sous juridiction de l'empire Ottaman turc.
La situation en 1939, juste avant la deuxième grande guerre.
La France a fait sa niche, la Grand-Bretagne a largement étendu sa sphére d'influence dans cette zone arabe, elle y travaille depuis longtemps et gère le protectorat de la Palestine, sous mandat de la société des nations (futur ONU).
De 1947 à 1949, période critique où la Grande-Bretagne à lever le camp en laissant les populations sur le terrain implanter les accords, parmi les premiers de la naissante ONU d'après-guerre, prévoyant déjà à l'époque un Jérusalem sous juridiction internationale. N'oublions pas que pendant cette péride trouble, le monde abasourdi par 6 ans de guerre vient de découvrir l'horreur indescrptible des camps de la mort en Allemagne et qu'on souhaite la création d'un état hébreux pour en finir avec les discriminations envers ce peuple "privé de pays par l'histoire".
Sauf que la Grande-Bretagne a des alliances avec les deux communautés. Elle manoeuvrera en douce pendant un bout...
"Le plan de partage de l’ONU du 29 novembre 1947 divise la Palestine entre un Etat juif et un Etat arabe. La première guerre israélo-arabe (1948-1949) permet à l’Etat hébreu victorieux d’élargir son territoire."
(En pointillé, la supposée zone palestinienne)
Remarquez que les juifs seront les premiers à utiliser le terrorisme pour faire fuir des populations. Ils vivront un blocus désastreux de la ville de Jérusalem sur plusieurs mois, ils arriveront finalement à obtenir de l'approvisionnement militaire suffisant pour libérer la ville et une partie des zones désignées arabes. Pour lire une récit romancé passionnant de cette année 1948,
O Jerusalem, Dominique Lapierre et Larry Collins.
En fait, remaquez sur la carte de droite, ils ont presque tout perdu, ils se sont battu avec les moyens du bord. Et ils ont compté aussi sur l'abandon par la Grande-Bretagne de la ligue arabe, la désorganisation et l'orgueil de clocher arabes aussi... Et sur la possibilité de contourner l'embargo britannique prohibant les importations militaires afin d'entrer par la méditérané les armes achetées un peu partout (Russie, Europe, États-Unis, etc.).
"La première guerre israélo-arabe permet au nouvel Etat israélien d’étendre les territoires sous son contrôle au sud (jusqu’au désert du Néguev), à l’est (à la mer Morte) et au nord jusqu’à la frontière libanaise."
L’occupation du Sinaï égyptien en 1956
"Israël, la France et la Grande-Bretagne attaquent l’Egypte en octobre-novembre 1956 après la nationalisation par Nasser du canal de Suez. Israël occupe le Sinaï."
La guerre des six jours (1967)
"Le 5 juin 1967, Israël attaque l’Egypte. A la suite d’une guerre éclair de six jours, l’Etat hébreu occupe le Sinaï, le Golan, la Cisjordanie, Gaza et Jérusalem-Est."
La guerre d’Octobre (1973)
"Guerre d’Octobre, dite aussi guerre de Kippour : les troupes égyptiennes et syriennes lancent une offensive pour reconquérir les territoires occupés par Israël depuis 1967. Les Etats-Unis aident militairement Israël, l’URSS les pays arabes."
Les arabes ont commencé à devoir se faire à l'idée qu'il y aurait un pays hébreux à leur porte définitivement... Ils n'ont rien gagné et ont risqué leurs propres souvereineté et alliances.
(source: http://www.monde-diplomatique.fr/cartes/ )
Israël a rendu le Sinaï en 1982 à l'Egypte et quitté le sud Liban l'an passé. La bande de Gaza devrait être rendu au tant attendu état palestinien à 100% et la Cisjordanie à 97,5%, mais selon les frontières de '67, et non celle de '47 qui avaient toujours été exigées.
Le Golan est trop stratégique, le conflit risque de perdurer avec la Syrie. Mais l'Irak étasunienne devrait surement venir aider leurs bons amis hébreux en mettant de la pression sur la Syrie.
--Message edité par velero--
Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage. (Jean de la Fontaine)
Une autre carte, pour comprendre l'importance stratégique du monde musulman (1/6 des habitants du globe, au coeur de l'europe, de l'asie et de l'afrique).
"Le monde arabe, à majorité musulmane, qui s’étend de l’Afrique du nord à l’Asie centrale, a plusieurs fois cherché dans son histoire, à s’unir pour défendre ses intérêts communs. C’est ainsi qu’a été fondé en 1945, la Ligue des Etats arabes qui dispose notamment d’un Conseil de défense commune visant à garantir une sécurité collective. Au cours de son histoire, elle a joué un rôle important dans la décolonisation, mais a aussi souffert des divisions entre ses membres : conflits frontaliers, recherches d’hégémonie, différences d’approches sur les modes de résolution du conflit israélo-arabe, et israélo-palestinien, qui constitue l’une de ses principales préoccupations. La signature des accords de Camp David en 1978 et la crise puis la guerre du Golfe en 1990 et 1991 ont constitué deux moments de crise grave."
( http://www.monde-diplomatique.fr/cartes/mondearabe )
On pourrait ajouter les guerres en afghanistan et en Irak maintenant.
"Le monde arabe, à majorité musulmane, qui s’étend de l’Afrique du nord à l’Asie centrale, a plusieurs fois cherché dans son histoire, à s’unir pour défendre ses intérêts communs. C’est ainsi qu’a été fondé en 1945, la Ligue des Etats arabes qui dispose notamment d’un Conseil de défense commune visant à garantir une sécurité collective. Au cours de son histoire, elle a joué un rôle important dans la décolonisation, mais a aussi souffert des divisions entre ses membres : conflits frontaliers, recherches d’hégémonie, différences d’approches sur les modes de résolution du conflit israélo-arabe, et israélo-palestinien, qui constitue l’une de ses principales préoccupations. La signature des accords de Camp David en 1978 et la crise puis la guerre du Golfe en 1990 et 1991 ont constitué deux moments de crise grave."
( http://www.monde-diplomatique.fr/cartes/mondearabe )
On pourrait ajouter les guerres en afghanistan et en Irak maintenant.
Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage. (Jean de la Fontaine)
Moési. On est loin de la coupe aux lèvres. Mais, esti, ils ont enfin bougé sur des points que chaque partie trouvaient immuables depuis 50 ans.
Pour que tu me comprennes, cher animateur du 127%, c'est comme quand Edmonton a échangé Gretzky, rien n'a jamais vraiment plus été pareil, on venait de briser des principes qu'on croyait absolus...
Paix et courage à eux.
Que les israëliens se calment le pompom, qu'ils taisent leur ultra-ortho dodoxe pis qu'ils se contentent de ce qu'ils ont actuellement pour enfin bâtir la paix pour faire changement.
Mon souhait pour l'année 2004, pour le 15e anniversaire de l'événement le plus important du siècle, la chute du mur de Berlin, c'est que les plans pour une Cisjordanie à 97,5% se réalise et que la ville de Jérusalem soit déclarée ville sainte internationale, ..., et que le mur des lamentations soit rebaptisé le mur de l'exultation où on ouvrirait un gros bar rave pop trance post multi-spirituo-nationalités où les gens seraient amené à tester les différentes religions (ou substances libératrices, ce serait dans le respect du choix de chacun). Jérusalem, le centre mondial, le colloque continuel sur toutes les religions mondiales. Il y aurait une zone désignée pour les nouvelles religions, loin du centre, pour quand même montrer un visage démocratique et surtout favoriser le recrutement de jeunes sectaires zélés jouant fort dans les coins.
Et les israeliens laisseraient assez d'eau aux palestiniens pour qu'ils leur fassent pousser une gerbe de fleurs jaunes.
Je ne trouve pas ça exhaustif, un survole en fait, c'est tellement complexe tout ça...
--Message edité par velero--
Pour que tu me comprennes, cher animateur du 127%, c'est comme quand Edmonton a échangé Gretzky, rien n'a jamais vraiment plus été pareil, on venait de briser des principes qu'on croyait absolus...
Paix et courage à eux.
Que les israëliens se calment le pompom, qu'ils taisent leur ultra-ortho dodoxe pis qu'ils se contentent de ce qu'ils ont actuellement pour enfin bâtir la paix pour faire changement.
Mon souhait pour l'année 2004, pour le 15e anniversaire de l'événement le plus important du siècle, la chute du mur de Berlin, c'est que les plans pour une Cisjordanie à 97,5% se réalise et que la ville de Jérusalem soit déclarée ville sainte internationale, ..., et que le mur des lamentations soit rebaptisé le mur de l'exultation où on ouvrirait un gros bar rave pop trance post multi-spirituo-nationalités où les gens seraient amené à tester les différentes religions (ou substances libératrices, ce serait dans le respect du choix de chacun). Jérusalem, le centre mondial, le colloque continuel sur toutes les religions mondiales. Il y aurait une zone désignée pour les nouvelles religions, loin du centre, pour quand même montrer un visage démocratique et surtout favoriser le recrutement de jeunes sectaires zélés jouant fort dans les coins.
Et les israeliens laisseraient assez d'eau aux palestiniens pour qu'ils leur fassent pousser une gerbe de fleurs jaunes.
Je ne trouve pas ça exhaustif, un survole en fait, c'est tellement complexe tout ça...
--Message edité par velero--
Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage. (Jean de la Fontaine)
Alors, aucun commentaire sur les accords de Genève?
Croyez-vous que les concessions faites par les deux parties soient un tournant majeur? Qu'une Cisjordanie viable, avec la bande de Gaza restituée à 100% et l'abandon de l'exigence du retour des 3,5 millions de refugiés en sol israélien puissent amener la paix souhaiter par ces communautés.
Enfin ils acceptent de bouger sur des points fondamentaux.
Qu'en pensez-vous?
Croyez-vous que les concessions faites par les deux parties soient un tournant majeur? Qu'une Cisjordanie viable, avec la bande de Gaza restituée à 100% et l'abandon de l'exigence du retour des 3,5 millions de refugiés en sol israélien puissent amener la paix souhaiter par ces communautés.
Enfin ils acceptent de bouger sur des points fondamentaux.
Qu'en pensez-vous?
Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage. (Jean de la Fontaine)
Velero a écritAlors, aucun commentaire sur les accords de Genève?
Croyez-vous que les concessions faites par les deux parties soient un tournant majeur? Qu'une Cisjordanie viable, avec la bande de Gaza restituée à 100% et l'abandon de l'exigence du retour des 3,5 millions de refugiés en sol israélien puissent amener la paix souhaiter par ces communautés.
Enfin ils acceptent de bouger sur des points fondamentaux.
Qu'en pensez-vous?
...j'ai l'impression que le mutisme des gens est redevable au fait que trop souvent les manchettes nous ont placardé des kamikazes se faisant sauter les trippes de façon quasi-quotidienne ces dernières années...qu'ils restent sceptiques encore...! :/
Laisse le temps aux gens (je m'inclus) pour bien comprendre, saisir et s'approprier ce qu'il se passe présentement dans ces semble-t-il négociations historiques...!
Croyez-vous que les concessions faites par les deux parties soient un tournant majeur? Qu'une Cisjordanie viable, avec la bande de Gaza restituée à 100% et l'abandon de l'exigence du retour des 3,5 millions de refugiés en sol israélien puissent amener la paix souhaiter par ces communautés.
Enfin ils acceptent de bouger sur des points fondamentaux.
Qu'en pensez-vous?
...j'ai l'impression que le mutisme des gens est redevable au fait que trop souvent les manchettes nous ont placardé des kamikazes se faisant sauter les trippes de façon quasi-quotidienne ces dernières années...qu'ils restent sceptiques encore...! :/
Laisse le temps aux gens (je m'inclus) pour bien comprendre, saisir et s'approprier ce qu'il se passe présentement dans ces semble-t-il négociations historiques...!
Ariel Sharon (Photo AFP)
Ariel Sharon suspend les négociations avec les Palestiniens
Associated Press
Jérusalem
Le premier ministre israélien Ariel Sharon a décidé lundi de suspendre toute négociation avec les Palestiniens, ouvrant la voie à une solution unilatérale aux tensions au Proche-Orient, qui pourrait déboucher sur un retrait de la majeure partie de la Bande de Gaza.
M. Sharon a pris la parole lundi devant le Parlement israélien au lendemain du double attentat-suicide d'Ashod qui a tué 10 Israéliens. Il a expliqué que cette attaque avait renforcé son opinion comme par laquelle «il n'y a aucun chef palestinien qui a le courage, l'habileté, de combattre le terrorisme».
«Clairement, dans cette situation, il n'y aura aucune négociation politique possible», a-t-il précisé.
M. Sharon avait expliqué lors des dernières semaines qu'il ferait tout pour accélérer son plan de «désengagement», si les efforts de paix restaient au point mort.
Ce plan de désengagement prévoit le démantèlement d'un certain nombre de colonies juives et impose une frontière avec les Palestiniens.
À Washington, l'administration Bush a estimé lundi que des progrès seraient difficiles à obtenir à moins que les chefs palestiniens ne décident de mettre la main sur les groupes terroristes.
La Maison-Blanche n'a cependant pas répondu directement à la décision de M. Sharon de suspendre les pourparlers au moins temporairement, estimant simplement, à travers la voix d'Adam Ereli, porte-parole du Département d'État, que si les États-Unis soutenaient une rencontre Sharon-Qoreï, «les événements récents devaient évidemment être pris en compte».
Le porte-parole a ensuite lu une déclaration condamnant très fermement le double attentat-suicide d'Ashod.
Sur le terrain, l'armée israélienne a annoncé lundi qu'elle avait arrêté un garçon de 10 ans à un poste de contrôle en Cisjordanie. Celui-ci essayait de faire passer une bombe en Israël.
Photo EPA
Le chef spirituel du Hamas, Cheikh Ahmed Yassine.
raid aérien
Le chef suprême du Hamas tué par Israël
Sakher Abou El-Oun
Agence France-Presse
Gaza
Le fondateur et chef spirituel du mouvement islamiste Hamas, Cheikh Ahmad Yassine, a été tué tôt lundi matin par Israël à Gaza dans un raid d'hélicoptères, amenant tous les groupes armés palestiniens à menacer l'État hébreu de représailles massives et sans précédent.
Cheikh Yassine, 67 ans, qui était paraplégique, a été tué peu après 05h00 locales (03h00 GMT) alors qu'il sortait d'une mosquée du quartier de Sabra, à Gaza, après la prière de l'aube, dans son fauteuil roulant poussé par deux gardes du corps.
Un hélicoptère israélien a tiré trois roquettes contre lui et les hommes qui l'accompagnaient.
Sept autres personnes ont trouvé la mort dans cette attaque, qui a fait quinze blessés, dont deux des trois fils du dirigeant intégriste.
Environ une heure plus tard, l'armée israélienne a confirmé dans un communiqué avoir effectué cette «opération ciblée», tandis que des milliers de Palestiniens descendaient dans la rue pour crier vengeance.
L'armée a aussitôt bouclé totalement la Cisjordanie et la bande de Gaza, cette dernière étant coupée en trois segments.
Les obsèques, qui ont commencé vers 4h00 HNE à Gaza, se poursuivaient en milieu de journée en présence de dizaines de milliers de personnes dans une atmosphère chauffée à blanc.
Selon la radio publique israélienne, le premier ministre israélien Ariel Sharon a personnellement donné son feu vert au raid contre Yassine et l'a supervisé.
«Cheikh Yassine était le plus dangereux chef terroriste et je suis convaincu qu'à long terme son élimination servira la cause de la stabilité et de la paix dans la région», a affirmé un porte-parole du gouvernement israélien, Avi Pazner.
Le cabinet de sécurité israélien avait décidé le 16 mars d'intensifier ses opérations contre les radicaux palestiniens, notamment les opérations de liquidation, après un double attentat suicide dans le port israélien d'Ashdod deux jours plus tôt, revendiqué par le Hamas, qui avait fait dix victimes.
«Yassine était une cible légitime, car Israël l'avait prévenu de cesser de commanditer directement le terrorisme», a affirmé le ministre israélien des Finances, Benjamin Netanyahu.
Les Brigades Ezzedine Al-Qassam, branche armée du Hamas, ont promis de riposter par un «tremblement de terre».
«Celui qui a pris la décision d'assassiner cheikh Yassine a en fait décidé de tuer des centaines de sionistes», ont-elles affirmé dans un communiqué.
En termes voilés, elles ont aussi menacé les États-Unis, indiquant que «les sionistes n'ont pas perpétré cet acte sans obtenir le feu vert de l'administration américaine terroriste, et celle-ci doit assumer sa responsabilité pour ce crime».
«La guerre est désormais ouverte avec ces assassins, ces criminels et ces terroristes», a, pour sa part, déclaré un dirigeant politique du Hamas, Abdel Aziz Al-Rantissi, à la chaîne de télévision Al-Arabiya.
Son ministre chargé des négociations, Saëb Erakat, a condamné un «crime ignoble» et averti qu'il fallait s'attendre à une escalade de la violence.
Dès l'annonce de la mort de Yassine, des milliers de Palestiniens ont afflué vers sa modeste maison de Gaza. Des centaines de pneus de voitures, dégageant une épaisse fumée noire, ont été brûlés en signe de deuil.
La radio officielle de l'Autorité palestinienne, la Voix de la Palestine,
diffusait des verset du Coran et des chants patriotiques. Les écoles de la bande de Gaza ont été fermées en signe de deuil.
Un Palestinien, âgé de 13 ans, a été tué et quatre autres ont été légèrement blessés quand des soldats israéliens ont tiré contre des manifestants à Khan Younès (sud de la bande de Gaza).
Un journaliste palestinien a aussi succombé à des tirs de soldats israéliens alors qu'il couvrait une manifestation dans le camp de Balata, à Naplouse (nord de la Cisjordanie).
Ces décès ont porté à 3.874 le nombre des personnes tuées depuis le début de l'Intifada, fin septembre 2000, dont 2.909 Palestiniens et 896 Israéliens.
En Israël, trois personnes ont été légèrement blessées quand un jeune Palestinien les a attaquées à la hache devant une base de l'armée à Ramat Gan, près de Tel-Aviv, avant d'être arrêté, selon la police israélienne.
Par ailleurs, une roquette Qassam tirée à partir de la bande de Gaza a explosé du côté israélien du terminal routier d'Erez, à la lisière de la bande de Gaza, sans faire ni dégât, ni blessé.
À Washington, un responsable du Département d'État a indiqué sous couvert de l'anonymat que les États-Unis appelaient «toutes les parties à (...) faire preuve de retenue».
La police israélienne, les principaux hôpitaux du pays et les prisons, dans lesquelles sont détenus un millier d'activistes du Hamas, ont, de leur côté, été placés en état d'alerte. --Message edité par slick27 le 2004-03-22 08:42:07--
Assassinat de cheikh Yassine
«Très mauvais» pour la paix selon Solana
Agence France-Presse
Bruxelles
La liquidation du fondateur et guide spirituel du Hamas, cheikh Yassine, par l'armée israélienne, est une «très, très mauvaise nouvelle pour le processus de paix» israélo-palestinien, a estimé lundi le Haut représentant de l'UE pour la politique étrangère, Javier Solana.
«Ce genre d'action ne contribue pas du tout à créer les conditions de la paix», a affirmé Javier Solana en ajoutant: «cela va être une très, très mauvaise nouvelle pour le processus de paix».
«La politique de l'Union européenne a été de manière constante de condamner» ce type d'action, a encore indiqué M. Solana, qui participe lundi à une réunion à Bruxelles des chefs de la diplomatie de l'UE.
«Dans ce cas particulier, je crois que la condamnation doit être encore plus ferme», a-t-il dit.
Il a estimé en outre que cette action n'allait «pas aider à trouver une bonne solution» pour le projet de retrait israélien de la bande de Gaza.
Cheikh Ahmad Yassine a été tué à l'aube lundi dans un raid israélien ciblé. Ses obsèques ont commencé en milieu de matinée dans la bande de Gaza en présence de dizaines de milliers de sympathisants.
«Très mauvais» pour la paix selon Solana
Agence France-Presse
Bruxelles
La liquidation du fondateur et guide spirituel du Hamas, cheikh Yassine, par l'armée israélienne, est une «très, très mauvaise nouvelle pour le processus de paix» israélo-palestinien, a estimé lundi le Haut représentant de l'UE pour la politique étrangère, Javier Solana.
«Ce genre d'action ne contribue pas du tout à créer les conditions de la paix», a affirmé Javier Solana en ajoutant: «cela va être une très, très mauvaise nouvelle pour le processus de paix».
«La politique de l'Union européenne a été de manière constante de condamner» ce type d'action, a encore indiqué M. Solana, qui participe lundi à une réunion à Bruxelles des chefs de la diplomatie de l'UE.
«Dans ce cas particulier, je crois que la condamnation doit être encore plus ferme», a-t-il dit.
Il a estimé en outre que cette action n'allait «pas aider à trouver une bonne solution» pour le projet de retrait israélien de la bande de Gaza.
Cheikh Ahmad Yassine a été tué à l'aube lundi dans un raid israélien ciblé. Ses obsèques ont commencé en milieu de matinée dans la bande de Gaza en présence de dizaines de milliers de sympathisants.
Vent de rage au Proche-Orient
L'assassinat de Yassine remet tout en question
Édition du mardi 23 mars 2004 Dossier(s)
AOL/Le Devoir
Jérusalem -- L'assassinat par Israël du cheikh Yassine et les menaces de représailles lancées par les mouvements palestiniens laissaient présager hier soir une nouvelle détérioration dramatique de la situation, une de ces descentes aux enfers dont le conflit israélo-palestinien est coutumier.
Un cheikh de Jordanie s’est couvert le visage avec une affiche représentant le cheikh Ahmed Yassine, hier, à Amman, au cours d’une manifestation. Le chef spirituel du Hamas a été assassiné par les forces israéliennes, hier matin, dans la bande de Gaza.
Il était ainsi difficile d'attendre un résultat concret de l'appel au calme que devaient lancer hier soir au Caire des représentants du «Quartette» (États-Unis, ONU, Russie et Union européenne).
En application d'un cycle désormais bien établi, l'état d'alerte a été renforcé en Israël, où les autorités, mais aussi l'homme de la rue, se préparaient à une riposte palestinienne sous la forme d'un attentat suicide, qu'il émane de la branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedine al-Qassam, ou d'un autre groupe armé palestinien.
Car, comme ses obsèques l'ont montré, la liquidation du cheikh Yassine devrait encore renforcer sur le terrain la coopération des mouvements palestiniens, qu'ils soient islamistes ou laïques, qui ont tous juré de venger le fondateur du Hamas.
Le Hezbollah chiite libanais a bombardé hier en soirée des positions israéliennes dans le secteur des «fermes de Chebaa», au Liban sud.
Les «fermes de Chebaa» constituent une bande territoriale conquise par Israël sur la Syrie en 1967. Elle est cependant revendiquée, depuis le retrait israélien du Liban sud en mai 2001, comme territoire libanais par Beyrouth avec l'appui de Damas. Le Hezbollah a précisé, dans son communiqué, que l'attaque contre les positions israéliennes a été menée par les «Brigades du martyr cheikh Ahmad Yassine».
Ce pilonnage a été suivi pendant deux heures d'un duel d'artillerie entre le Hezbollah et Israël, accompagné de dix raids de l'aviation israélienne sur des positions du mouvement chiite.
Les autorités israéliennes affirment que leur action d'hier contre le cheikh Yassine entre dans le cadre de leur lutte contre le «terrorisme» et relève du droit légitime à l'autodéfense.
«La guerre contre le terrorisme n'est pas finie. Elle se poursuivra quotidiennement, partout», a affirmé le premier ministre Ariel Sharon, ce qui préfigure de nouveaux raids semblables à celui d'hier contre d'autres chefs de mouvements palestiniens.
À ce propos, les dirigeants israéliens réfutent totalement la thèse de la «spirale de la violence», selon laquelle leurs actions fournissent la justification à de nouveaux attentats, affirmant, comme M. Sharon hier que la raison d'être du Hamas est «l'assassinat des juifs, où qu'ils soient» et qu'il n'a donc nul besoin d'un prétexte quelconque.
À court terme, l'élimination de Yassine a eu pour premier résultat de faire la quasi-unanimité dans le monde contre l'État hébreu, à l'exception notable des États-Unis, qui se sont bornés à dire qu'ils n'en avaient pas été informés à l'avance, mais se sont gardés de critiquer leur allié israélien.
Dans l'immédiat, la communauté internationale craint que la mort du cheikh Yassine ne provoque une nouvelle flambée de violence qui réduirait à néant tout espoir de relancer le dialogue israélo-palestinien.
Les États-Unis ont critiqué, mais pas condamné formellement, l'assassinat et ont appelé au calme au sujet d'une opération qui risque de mettre à mal leurs efforts de paix et de promotion de la démocratie au Proche-Orient et de stabilisation en Irak.
Le département d'État s'est déclaré «profondément troublé» par l'assassinat du chef spirituel du Hamas, qui «accroît la tension et ne contribue pas aux efforts pour progresser vers la paix».
Le porte-parole du ministère américain des Affaires étrangères, Richard Boucher, n'a toutefois pas émis de condamnation formelle, et a rappelé que Washington respectait le droit d'Israël à «l'auto-défense devant l'usage brutal de la terreur» par le Hamas et d'autres organisations radicales.
La conseillère de la Maison-Blanche pour la sécurité nationale Condoleezza Rice a pour sa part cherché à réfuter les suspicions sur une possible implication de Washington, principal allié d'Israël, en insistant sur le fait que «les États-Unis n'ont pas été prévenus» du raid israélien.
Le chef de la diplomatie israélienne Sylvan Shalom, en visite à Washington, a volé à son secours en assurant que la décision israélienne d'en finir avec Cheikh Yassine «a été prise par le cabinet israélien lui-même et n'a pas été coordonnée avec l'administration américaine».
Le «processus de paix» est au point mort depuis des mois, en fait depuis la démission de Mahmoud Abbas (Abou Mazen) du poste de premier ministre de l'Autorité palestinienne, en septembre 2003.
Sous la pression de la communauté internationale, et notamment des États-Unis, un premier sommet entre M. Sharon et son homologue palestinien Ahmad Qoreï devait avoir lieu le 16 mars, mais le premier ministre israélien l'avait annulé après un double attentat suicide qui avait tué 10 Israéliens, le 14 mars, dans le port d'Ashdod, excluant toute négociation avec les Palestiniens.
C'est cet attentat d'Ashdod qui a conduit M. Sharon à ordonner une intensification des raids contre les chefs des groupes armés palestiniens.
Aucune nouvelle date n'avait été fixée pour ce sommet, que l'élimination du cheikh Yassine rend dans l'immédiat totalement impossible, aucun leader palestinien ne pouvant rencontrer un premier ministre israélien alors que la rue palestinienne est en ébullition.
De nouveaux attentats palestiniens en riposte à la mort du cheikh Yassine pourraient aussi porter un coup fatal au plan de M. Sharon d'évacuer la bande de Gaza, totalement ou en partie, en renforçant l'opposition en Israël à ce plan très controversé, certains considérant qu'il s'agit d'une «prime au terrorisme».
L'assassinat de Yassine remet tout en question
Édition du mardi 23 mars 2004 Dossier(s)
AOL/Le Devoir
Jérusalem -- L'assassinat par Israël du cheikh Yassine et les menaces de représailles lancées par les mouvements palestiniens laissaient présager hier soir une nouvelle détérioration dramatique de la situation, une de ces descentes aux enfers dont le conflit israélo-palestinien est coutumier.
Un cheikh de Jordanie s’est couvert le visage avec une affiche représentant le cheikh Ahmed Yassine, hier, à Amman, au cours d’une manifestation. Le chef spirituel du Hamas a été assassiné par les forces israéliennes, hier matin, dans la bande de Gaza.
Il était ainsi difficile d'attendre un résultat concret de l'appel au calme que devaient lancer hier soir au Caire des représentants du «Quartette» (États-Unis, ONU, Russie et Union européenne).
En application d'un cycle désormais bien établi, l'état d'alerte a été renforcé en Israël, où les autorités, mais aussi l'homme de la rue, se préparaient à une riposte palestinienne sous la forme d'un attentat suicide, qu'il émane de la branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedine al-Qassam, ou d'un autre groupe armé palestinien.
Car, comme ses obsèques l'ont montré, la liquidation du cheikh Yassine devrait encore renforcer sur le terrain la coopération des mouvements palestiniens, qu'ils soient islamistes ou laïques, qui ont tous juré de venger le fondateur du Hamas.
Le Hezbollah chiite libanais a bombardé hier en soirée des positions israéliennes dans le secteur des «fermes de Chebaa», au Liban sud.
Les «fermes de Chebaa» constituent une bande territoriale conquise par Israël sur la Syrie en 1967. Elle est cependant revendiquée, depuis le retrait israélien du Liban sud en mai 2001, comme territoire libanais par Beyrouth avec l'appui de Damas. Le Hezbollah a précisé, dans son communiqué, que l'attaque contre les positions israéliennes a été menée par les «Brigades du martyr cheikh Ahmad Yassine».
Ce pilonnage a été suivi pendant deux heures d'un duel d'artillerie entre le Hezbollah et Israël, accompagné de dix raids de l'aviation israélienne sur des positions du mouvement chiite.
Les autorités israéliennes affirment que leur action d'hier contre le cheikh Yassine entre dans le cadre de leur lutte contre le «terrorisme» et relève du droit légitime à l'autodéfense.
«La guerre contre le terrorisme n'est pas finie. Elle se poursuivra quotidiennement, partout», a affirmé le premier ministre Ariel Sharon, ce qui préfigure de nouveaux raids semblables à celui d'hier contre d'autres chefs de mouvements palestiniens.
À ce propos, les dirigeants israéliens réfutent totalement la thèse de la «spirale de la violence», selon laquelle leurs actions fournissent la justification à de nouveaux attentats, affirmant, comme M. Sharon hier que la raison d'être du Hamas est «l'assassinat des juifs, où qu'ils soient» et qu'il n'a donc nul besoin d'un prétexte quelconque.
À court terme, l'élimination de Yassine a eu pour premier résultat de faire la quasi-unanimité dans le monde contre l'État hébreu, à l'exception notable des États-Unis, qui se sont bornés à dire qu'ils n'en avaient pas été informés à l'avance, mais se sont gardés de critiquer leur allié israélien.
Dans l'immédiat, la communauté internationale craint que la mort du cheikh Yassine ne provoque une nouvelle flambée de violence qui réduirait à néant tout espoir de relancer le dialogue israélo-palestinien.
Les États-Unis ont critiqué, mais pas condamné formellement, l'assassinat et ont appelé au calme au sujet d'une opération qui risque de mettre à mal leurs efforts de paix et de promotion de la démocratie au Proche-Orient et de stabilisation en Irak.
Le département d'État s'est déclaré «profondément troublé» par l'assassinat du chef spirituel du Hamas, qui «accroît la tension et ne contribue pas aux efforts pour progresser vers la paix».
Le porte-parole du ministère américain des Affaires étrangères, Richard Boucher, n'a toutefois pas émis de condamnation formelle, et a rappelé que Washington respectait le droit d'Israël à «l'auto-défense devant l'usage brutal de la terreur» par le Hamas et d'autres organisations radicales.
La conseillère de la Maison-Blanche pour la sécurité nationale Condoleezza Rice a pour sa part cherché à réfuter les suspicions sur une possible implication de Washington, principal allié d'Israël, en insistant sur le fait que «les États-Unis n'ont pas été prévenus» du raid israélien.
Le chef de la diplomatie israélienne Sylvan Shalom, en visite à Washington, a volé à son secours en assurant que la décision israélienne d'en finir avec Cheikh Yassine «a été prise par le cabinet israélien lui-même et n'a pas été coordonnée avec l'administration américaine».
Le «processus de paix» est au point mort depuis des mois, en fait depuis la démission de Mahmoud Abbas (Abou Mazen) du poste de premier ministre de l'Autorité palestinienne, en septembre 2003.
Sous la pression de la communauté internationale, et notamment des États-Unis, un premier sommet entre M. Sharon et son homologue palestinien Ahmad Qoreï devait avoir lieu le 16 mars, mais le premier ministre israélien l'avait annulé après un double attentat suicide qui avait tué 10 Israéliens, le 14 mars, dans le port d'Ashdod, excluant toute négociation avec les Palestiniens.
C'est cet attentat d'Ashdod qui a conduit M. Sharon à ordonner une intensification des raids contre les chefs des groupes armés palestiniens.
Aucune nouvelle date n'avait été fixée pour ce sommet, que l'élimination du cheikh Yassine rend dans l'immédiat totalement impossible, aucun leader palestinien ne pouvant rencontrer un premier ministre israélien alors que la rue palestinienne est en ébullition.
De nouveaux attentats palestiniens en riposte à la mort du cheikh Yassine pourraient aussi porter un coup fatal au plan de M. Sharon d'évacuer la bande de Gaza, totalement ou en partie, en renforçant l'opposition en Israël à ce plan très controversé, certains considérant qu'il s'agit d'une «prime au terrorisme».
Ca fais au moins vingt ans que je suis ce dossier
et ce n'est pas souvent rose
si vous voulez suivre avec un autre point de vue
allez sur ce site que vous connaissez peut-etre
http://www.courrierinternational.com/do ... ine_01.htm
Ils suivent assez bien la situation
Un autre jour je vous donnerai mon point de vue
sur ce conflit
merci pour vos sources
et ce n'est pas souvent rose
si vous voulez suivre avec un autre point de vue
allez sur ce site que vous connaissez peut-etre
http://www.courrierinternational.com/do ... ine_01.htm
Ils suivent assez bien la situation
Un autre jour je vous donnerai mon point de vue
sur ce conflit
merci pour vos sources
CE QUI EST DIT RESTE DIT
QU'ON SE LE DISENT.