Y a un beau petit vidéo en plus
Philippe Meilleur
Le Journal de Montréal
01-08-2007 | 13h47
La carte blanche d’Annie Villeneuve, hier soir au théâtre Maisonneuve, s’est déroulée sous le signe de l’amusement et de la célébration.
D’abord timide dans sa fine robe noire, Annie Villeneuve a paru légèrement impressionnée en livrant La Moitié de moi en introduction. Si on ne pouvait reprocher à sa voix de sonner faux, on ne lui trouvait pas ce timbre à la fois doux et puissant qu’on lui connaît habituellement. Peut-être était-ce à cause de l’ensemble à neuf cordes qui l’accompagnait sur scène aux côtés du pianiste, du batteur et du guitariste?
Il n’aura finalement fallu que d’une seule chanson pour que l’interprète trouve ses repères. Dès que Marc Dupré, le premier d’une série d’invités intéressants, est apparu pour En silence, la soirée a pris son envol.
Annie Villeneuve acoustique
S’amuser
«Amusez-vous!» a lancé Annie Villeneuve après l’arrivée de son premier invité. Cela ressemblait plutôt à un mot d’ordre qu’à une invitation tant les deux heures qui allaient suivre se sont déroulées dans une ambiance festive et sereine.
Calogero est entre autres venu chanter une très intimiste Prendre racine qui a visiblement plu à ce théâtre Maisonneuve plein à craquer, tandis que Marc-André Fortin a livré une Bien entendue aux accents légèrement artificiels.
Moment cocasse en fin de première partie, lorsque la jumelle Suzie est apparue habillée de la même robe noire que sa sœur. Même si la scène sentait tout, sauf le drôle de hasard, elle collait parfaitement à l’ambiance légère de la soirée.
Comme les deux sœurs ont fait leurs premières armes au sein d’une chorale, c’est accompagnées par une vingtaine de choristes qu’elles ont interprété une saisissante Toi et Moi.
Plus énergique
La deuxième partie s’est révélée beaucoup plus énergique, autant sur le plan de l’interprétation de la vedette principale que sur celui du choix des invités. La flamboyante Laurence Jalbert a notamment participé à Tomber et Évidemment, deux morceaux émotifs et puissants.
Antoine Gratton, avec son jeu de piano aussi feutré que sa voix, est finalement venu comme un gâteau sucré à la fin d’un excellent repas.
Source:
http://www.canoe.com/divertissement/mus ... 3-jdm.html
Annie V Journal de Mtl - La carte blanche
- clair de lune
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 6491
- Inscription : dim. sept. 21, 2003 12:00 am
- Sebangecornu
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 6943
- Inscription : sam. avr. 05, 2003 1:00 am
et avec Calogero elle a chanté quoi?
Connaissez-vous vraiment le parcours de Marie-Mai? pour le savoir c'est ici: https://vimeo.com/5466414" onclick="window.open(this.href);return false; et là: https://vimeo.com/5480268" onclick="window.open(this.href);return false;
Admin du Marie-Mai News:
https://www.facebook.com/MarieMaiNews/" onclick="window.open(this.href);return false;
https://twitter.com/MarieMaiNews" onclick="window.open(this.href);return false;
https://www.instagram.com/mariemainews/" onclick="window.open(this.href);return false;
Admin du Marie-Mai News:
https://www.facebook.com/MarieMaiNews/" onclick="window.open(this.href);return false;
https://twitter.com/MarieMaiNews" onclick="window.open(this.href);return false;
https://www.instagram.com/mariemainews/" onclick="window.open(this.href);return false;
- Sebangecornu
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 6943
- Inscription : sam. avr. 05, 2003 1:00 am
Lucie08 a écritIls ont chanté ensemble, prendre racine, une de ses chansons à lui et ensuite il a chanté seul son hit: si je pouvais lui manquer.
cool merci bien
cool merci bien
Connaissez-vous vraiment le parcours de Marie-Mai? pour le savoir c'est ici: https://vimeo.com/5466414" onclick="window.open(this.href);return false; et là: https://vimeo.com/5480268" onclick="window.open(this.href);return false;
Admin du Marie-Mai News:
https://www.facebook.com/MarieMaiNews/" onclick="window.open(this.href);return false;
https://twitter.com/MarieMaiNews" onclick="window.open(this.href);return false;
https://www.instagram.com/mariemainews/" onclick="window.open(this.href);return false;
Admin du Marie-Mai News:
https://www.facebook.com/MarieMaiNews/" onclick="window.open(this.href);return false;
https://twitter.com/MarieMaiNews" onclick="window.open(this.href);return false;
https://www.instagram.com/mariemainews/" onclick="window.open(this.href);return false;
- clair de lune
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 6491
- Inscription : dim. sept. 21, 2003 12:00 am
Le mercredi 01 août 2007
Soirée éclectique et fans extatiques mardi soir
Annie Villeneuve a pris un plaisir évident à chanter avec Marc Dupré.
Photo Martin Chamberland, La Presse
Marie-Christine Blais
La Presse
Passer d'une salle à l'autre pour rendre compte du plus grand nombre de spectacles, c'est frustrant. Mais quand chacune de ces salles est remplie de spectateurs heureux, ça console un peu. Or hier soir, trois salles étaient remplies de fans comblés, que ce soit pour les Charbonniers de l'enfer, Annie Villeneuve ou les Moquettes Coquettes.
Au Spectrum, c'est devant une salle attentive et bourrée de gens de tous âges que les Charbonniers de l'enfer se sont produits. Cet «orchestre a cappella» est toujours autant hors du commun: voilà cinq hommes, cinq physiques, cinq personnalités très distinctes, pourtant là unies et harmonisées grâce à leur cinq paires de cordes vocales et leur cinq paires de pieds, pour mieux rendre hommage à notre répertoire traditionnel. Si les présentations entre leurs chansons étaient un peu laborieuses, les chansons elles-mêmes étaient vraiment au point et on sentait que le quintette prenait un plaisir sans fin à interpréter principalement les morceaux de leur plus récent et bien bon album, À la grâce de Dieu, sans pour autant oublier leur «succès» Wô, de leur précédent disque. Bref, un très beau moment hors du temps, dans un Spectrum qui passera bientôt au rang des mythes et légendes...
Les «star académiciennes» ne cessent de me surprendre, et toujours pour le mieux. Après Marie-Élaine Thibert et Stéphanie Lapointe, c'était au tour d'Annie Villeneuve de se produire aux FrancoFolies, dans un Théâtre Maisonneuve rempli par un public familial et franchement enthousiaste. Et contre toute attente - ou plutôt, contre tous mes préjugés - c'est un spectacle de très bon goût qu'a proposé la longue jeune chanteuse blonde. Accompagnée notamment par un octuor à cordes et un piano à queue, douée d'une jolie voix et évitant toute esbroufe vocale, Annie Villeneuve a été en outre d'une générosité sans bornes, multipliant les invités, les présentant avec une chaleur véritable, chantant en duo avec l'un ou l'autre sans l'aide d'un télésouffleur, tout simplement parce qu'elle aime vraiment ces chanteurs et ces chansons. Elle a ainsi chanté très joliment Prendre racine de et avec le Français Calogero, à qui elle a laissé toute la scène ensuite pour qu'il puisse interpréter sa bouleversante chanson Si seulement je pouvais lui manquer. Même générosité et même plaisir manifeste quand elle a chanté en duo avec Marc Dupré, avec Marc-André Fortin, avec sa soeur jumelle Suzie (sans s'être consultées, Annie et Suzie s'étaient toutes les deux habillées de façon quasi identique!)... Mais c'est son interprétation véritablement nuancée de J'te l'dis quand même de Patrick Bruel que je retiendrais de ce spectacle, qu'il a pourtant fallu quitter.
http://www.cyberpresse.ca/article/20070 ... 0/CPARTS06
Soirée éclectique et fans extatiques mardi soir
Annie Villeneuve a pris un plaisir évident à chanter avec Marc Dupré.
Photo Martin Chamberland, La Presse
Marie-Christine Blais
La Presse
Passer d'une salle à l'autre pour rendre compte du plus grand nombre de spectacles, c'est frustrant. Mais quand chacune de ces salles est remplie de spectateurs heureux, ça console un peu. Or hier soir, trois salles étaient remplies de fans comblés, que ce soit pour les Charbonniers de l'enfer, Annie Villeneuve ou les Moquettes Coquettes.
Au Spectrum, c'est devant une salle attentive et bourrée de gens de tous âges que les Charbonniers de l'enfer se sont produits. Cet «orchestre a cappella» est toujours autant hors du commun: voilà cinq hommes, cinq physiques, cinq personnalités très distinctes, pourtant là unies et harmonisées grâce à leur cinq paires de cordes vocales et leur cinq paires de pieds, pour mieux rendre hommage à notre répertoire traditionnel. Si les présentations entre leurs chansons étaient un peu laborieuses, les chansons elles-mêmes étaient vraiment au point et on sentait que le quintette prenait un plaisir sans fin à interpréter principalement les morceaux de leur plus récent et bien bon album, À la grâce de Dieu, sans pour autant oublier leur «succès» Wô, de leur précédent disque. Bref, un très beau moment hors du temps, dans un Spectrum qui passera bientôt au rang des mythes et légendes...
Les «star académiciennes» ne cessent de me surprendre, et toujours pour le mieux. Après Marie-Élaine Thibert et Stéphanie Lapointe, c'était au tour d'Annie Villeneuve de se produire aux FrancoFolies, dans un Théâtre Maisonneuve rempli par un public familial et franchement enthousiaste. Et contre toute attente - ou plutôt, contre tous mes préjugés - c'est un spectacle de très bon goût qu'a proposé la longue jeune chanteuse blonde. Accompagnée notamment par un octuor à cordes et un piano à queue, douée d'une jolie voix et évitant toute esbroufe vocale, Annie Villeneuve a été en outre d'une générosité sans bornes, multipliant les invités, les présentant avec une chaleur véritable, chantant en duo avec l'un ou l'autre sans l'aide d'un télésouffleur, tout simplement parce qu'elle aime vraiment ces chanteurs et ces chansons. Elle a ainsi chanté très joliment Prendre racine de et avec le Français Calogero, à qui elle a laissé toute la scène ensuite pour qu'il puisse interpréter sa bouleversante chanson Si seulement je pouvais lui manquer. Même générosité et même plaisir manifeste quand elle a chanté en duo avec Marc Dupré, avec Marc-André Fortin, avec sa soeur jumelle Suzie (sans s'être consultées, Annie et Suzie s'étaient toutes les deux habillées de façon quasi identique!)... Mais c'est son interprétation véritablement nuancée de J'te l'dis quand même de Patrick Bruel que je retiendrais de ce spectacle, qu'il a pourtant fallu quitter.
http://www.cyberpresse.ca/article/20070 ... 0/CPARTS06