11 millions d'exemplaires de son premier disque

Le coin pour tous les arts: cinéma, musique, théâtre, littérature, peinture, danse, sculpture, c'est par ici!

Modérateur : Elise-Gisèle

Avatar de l’utilisateur
clair de lune
Seigneur de la Causerie
Messages : 6491
Inscription : dim. sept. 21, 2003 12:00 am

Message par clair de lune »



JAMES BLUNT
«La musique est la plus formidable forme de communication»

Philippe Rezzonico
Le Journal de Montréal
04-10-2007 | 09h45

Il entre dans la suite avec un sourire qui ne se démentira pas une seconde lors des 30 minutes de l'entrevue. La poignée de main est franche, le look est archi-cool est l'attitude est aussi réfléchie que relax. Bien dans sa peau, James Blunt? Pas à peu près.

Le journaliste ayant réquisitionné la chaise avant son arrivée - histoire de lui laisser le confortable et immense sofa -, le Britannique s'y installe en lançant une boutade: «C'est l'heure de la thérapie.»

Thérapie? Mon oeil. Pour un type qui a servi en zone de guerre dans une autre vie, qui a écoulé 11 millions d'exemplaires de son premier disque, Back to Bedlam, et dont la vie a été scrutée par les paparazzis avec presque autant d'insistance que les allées et venues de Britney Spears, le monsieur est dans une forme et un état d'esprit qui contredisent pratiquement le titre de son nouveau disque, All the Lost Souls. Au fait, fait-il partie de ces âmes perdues?

«Ça fait référence à notre relation avec l'être humain, précise Blunt. Pour moi, c'est une façon imaginée de prendre les images et les sons qui se trouvent dans ma tête et de les présenter au public en chansons.»

Blunt a affiché ses couleurs sociales, politiques et personnelles par le biais de plusieurs titres. Et s'il est un interlocuteur documenté doublé d'un verbomoteur, il estime que c'est par l'entremise de sa musique qu'il fait passer le mieux ses messages.

«La musique est la plus formidable forme de communication que je connaisse. Ça me permet de créer une chanson qui franchit toutes les barrières de religion, de race et de sexe. On a fait un concert l'an dernier au Kosovo, où j'ai servi il y a sept ans, et c'était formidable de voir des gens du Kosovo, des Serbes, des Albanais et des soldats britanniques ensemble. La musique unissait tout le monde à travers une émotion commune d'espoir et de crainte.»

La perte de l'innocence

Avec Back to Bedlam, Blunt estimait qu'il écrivait des compositions aux propos naïfs et honnêtes. C'est toujours vrai pour All the Lost Souls, qui est déjà certifié or au Canada en deux semaines?

«Il y a une partie de l'innocence qui a disparu en raison de l'expérience. J'ai vécu des cimes incroyables et j'ai piqué dans des abysses, mais j'ai apprécié tout ça. La mélancolie engendre toujours un sentiment d'espoir.»

Qu'il soit en mode guitare ou piano, Blunt demeure organique dans l'approche, mais il admet préférer le piano, quoique «la guitare soit plus facile à transporter». Et c'est ce qui explique les sonorités des années 1970 qui émaillent son nouveau disque.

«J'aime les mélodies et l'agression, j'aime la beauté et les rythmes, j'aime la douceur et les faces sombres. J'essaie de tout mélanger et ma façon d'écrire, à la guitare ou au piano, me ramène d'emblée à l'âge d'or de l'auteur-compositeur.»

On a vu Blunt trois fois en l'espace d'un an en 2004 et 2005 et il ne faudra pas attendre longtemps avant son retour, même si ses seuls spectacles à l'agenda sont ceux prévus en Angleterre en janvier 2008.

«Je serai ici en février. C'est pas annoncé,mais c'est à mon agenda. Présentement, j'ai la job la plus incroyable du monde et je piaffe d'impatience de me retrouver sur scène pour refaire le lien avec le public.» Histoire de ne pas perdre son âme.


On n'aurait jamais dû aller en Irak, selon l'ex-soldat
Comme nombre d'artistes, James Blunt est un homme politisé. Sauf que lui, il a été soldat dans une zone de guerre au tournant du siècle. Disons que sa perception des crises humanitaires est plus étoffée que celles de ses collègues.

Et sur ce plan, il prévoit un foutu bordel en Irak, quand Américains, Britanniques et Canadiens n'y seront plus.

«Ça va être bien pire qu'au Kosovo... D'autant plus qu'il y avait une raison morale bien claire pour aller au Kosovo, afin de tenter d'empêcher un massacre. Ces raisons n'existent pas quand on parle de l'Irak. Ça va nous hanter durant des générations.

«Quand notre gouvernement a décidé d'intervenir au Kosovo, il avait ses raisons, mais je peux vous dire que nous, les soldats, on trouvait ça pertinent. On avait là deux peuples qui étaient en train de se massacrer. Sept ans plus tard, il n'y a plus personne pour superviser ce qui se passe là-bas. Nous sommes partis, comme d'autres, parce qu'il y avait une attention renouvelée ailleurs, dans des pays comme l'Afghanistan et l'Irak. Nous avons décidé de policer ces pays et, maintenant, nous n'y sommes plus. C'est complètement irresponsable», dit-il en hochant la tête avec un éclatant sourire ironique.

Réchauffement et pauvreté

«Je crois qu'on devrait parler plus de choses qui ont une importance capitale pour nous tous, comme le réchauffement de la planète, la pauvreté dans le monde, les maladies et, bien sûr, quelques guerres qui font rage ici et là.»


Paparazzis: les sangsues d'une culture dénaturée
De l'anonymat le plus total, James Blunt est devenu une vedette planétaire au fur et à mesure que le succès Back to Bedlam se concrétisait. Et, avec le succès, sont arrivés les désormais inévitables paparazzis.

«Le comportement des paparazzis est intéressant à observer, dit Blunt, sans jamais cesser de sourire ni hausser le ton. Il permet de mesurer cette grande obsession de notre culture: le culte de la célébrité qui est devenu la nouvelle religion», dit celui qui partage sa vie entre l'Angleterre et Ibiza, sur la côte d'Espagne.

«Non seulement c'est malsain, mais ce qui est décevant, c'est que les célébrités en question sont des musiciens, des acteurs... Bref, des artistes, des gens qui créent de l'art. Les définir autrement, en faire des célébrités, c'est dénaturer notre culture, lui enlever son essence. J'ai visité un pays récemment, où l'on m'a dit que les gens dépensaient plus d'argent sur une base annuelle en achetant des magazines qu'en achetant de la musique.

«En dépit de leur présence, je ne suis pas agressif envers ces gens-là, mais je pense que si l'on veut célébrer les gens, on devrait scruter les docteurs, les professeurs, ces gens-là. Mais, vous savez, les gens qui scrutent d'autres gens, ceux qui font de l'intrusion dans la vie privée des autres, ne sont pas des gens très normaux. Ils n'ont guère de respect pour les êtres humains.

«Ce n'est pas comme un fan qui te croise au magasin de disques - j'y vais encore -, qui te salue et qui te prend en photo pour lui. Ces gens-là prennent des photos pour du fric. Et en plus, ils chassent maintenant les gens avec leurs voitures, histoire de provoquer des situations. Et ça, ça va mener à d'autres tragédies comme celle de Lady Di.»

http://www.canoe.com/divertissement/mus ... 0-jdm.html
Avatar de l’utilisateur
clair de lune
Seigneur de la Causerie
Messages : 6491
Inscription : dim. sept. 21, 2003 12:00 am

Message par clair de lune »

Heil 11 millions WOOOOOOOOOOOOOW ça en fait des albums ça oufffff

Et son 2e est super bon aussi... je sais pas s'il va en vendre autant
mais moi je l'aime sur toute la ligne!!!
Et je souhaite de tout coeur qu'il vienne à Mtl en 2008 mais pas juste au centre Bell
au Métropolis ou autres salles du genre car le centre Belle cé pas mon fort
Avatar de l’utilisateur
Pico82
Immortel du Domaine
Messages : 16548
Inscription : mer. mars 16, 2005 1:00 am

Message par Pico82 »

J'ai bien aime son entrevue a TVA...

C'est le meme que le texte ci-haut.
[img]http://i39.tinypic.com/34pz96r.jpg[/img] [img]http://i53.tinypic.com/fq70k.jpg[/img]
Répondre

Revenir à « L'ARTRIUM »