Publié : ven. janv. 26, 2007 6:55 pm
Jeudi matin ça y est je me décide, aujourd'hui je me paye la traite, je vais à Cinoche, le festival du film de Baie-Comeau:
9 jours de cinéma intenational, une nuit blanche hommage à Kubrick, un ciné-famille sur écran de glace, des ateliers pour les écoles, des conférences, des invités, etc, et 34 beaux films, chacuns présentés 6-7 fois !
J'ai donc vu 4 films
La Tourneuse de Pages, un drame psychologique français de 2005. Un film minimaliste, avec une trame sonore quasi inexistente, un film froid qui donne des frissons dans la colonne, la preuve éclatante que le bruit et la techno ne sont pas les seules avenues pour le cinéma. Le réalisateur atteint parfaitement son objectif, soit de distiller l'angoisse au compte-goutte par le seul effet du regard ou du silence. J'ai apprécié être déstabilisée, ma journée commencait bien
Le Coup de la Giraffe, une comédie franco-belge de 2004, avec Sandrine Bonnaire. Un film sur la vieillesse, sur les relations père-fille, mère-fille, sur le mensonge et les occasions manquées. Un film pour réfléchir, sourire et ... moins sourire parfois. Un beau film qu'il faut savourer jusqu'à la fin. Un petit clin d'oeil au regretté Darry Cowl, décédé depuis. Bien peu de monde ici se souvienne de lui, sauf si vous aimez les vieux classique français. L'acteur qui joue le vieux papa, Claude Rich est fabuleux
Volver de Pedro Almodovar, production espganole de 2006, avec Penelope Cruz entourée de plusieurs actrices espagnoles talentueuses et rafraichissantes. Ça c'est du bonbon, mon coup de coeur. C'est comme un voyage en espagne, dans un village et en ville. On rit beaucoup, mais toujours il ya un fond d'émotion. le ridicule nous fait rire, mais jamais il ne nous fait perdre de vue la trame plus tragique. Un film de femmes, presque seulement des rôles féminins. C'est le fun un film de femmes, surtout quand le cinéma américain est tellement ingrat avec les actrices.
Et finalement Solas (seules) film espagnol de 2000 qui a gagné plusieurs prix en Espagne. Là on ne rit pas beaucoup, c'est un film intense et infiniment triste sur la solitude, une solitude qui blesse à petite dose cruelle... Un film dur, un film noir, mais un film touchant. Et toute une performance de l'actrice Anna Galiana, comme quoi les actrice pour être crédible on surtout pas besoin d'une face au botox et de babines aux silicones.
Mon seul regret... les journées n'ont que 24 heures, il y avait au moins 8 autres films que je voulais voir
9 jours de cinéma intenational, une nuit blanche hommage à Kubrick, un ciné-famille sur écran de glace, des ateliers pour les écoles, des conférences, des invités, etc, et 34 beaux films, chacuns présentés 6-7 fois !
J'ai donc vu 4 films
La Tourneuse de Pages, un drame psychologique français de 2005. Un film minimaliste, avec une trame sonore quasi inexistente, un film froid qui donne des frissons dans la colonne, la preuve éclatante que le bruit et la techno ne sont pas les seules avenues pour le cinéma. Le réalisateur atteint parfaitement son objectif, soit de distiller l'angoisse au compte-goutte par le seul effet du regard ou du silence. J'ai apprécié être déstabilisée, ma journée commencait bien
Le Coup de la Giraffe, une comédie franco-belge de 2004, avec Sandrine Bonnaire. Un film sur la vieillesse, sur les relations père-fille, mère-fille, sur le mensonge et les occasions manquées. Un film pour réfléchir, sourire et ... moins sourire parfois. Un beau film qu'il faut savourer jusqu'à la fin. Un petit clin d'oeil au regretté Darry Cowl, décédé depuis. Bien peu de monde ici se souvienne de lui, sauf si vous aimez les vieux classique français. L'acteur qui joue le vieux papa, Claude Rich est fabuleux
Volver de Pedro Almodovar, production espganole de 2006, avec Penelope Cruz entourée de plusieurs actrices espagnoles talentueuses et rafraichissantes. Ça c'est du bonbon, mon coup de coeur. C'est comme un voyage en espagne, dans un village et en ville. On rit beaucoup, mais toujours il ya un fond d'émotion. le ridicule nous fait rire, mais jamais il ne nous fait perdre de vue la trame plus tragique. Un film de femmes, presque seulement des rôles féminins. C'est le fun un film de femmes, surtout quand le cinéma américain est tellement ingrat avec les actrices.
Et finalement Solas (seules) film espagnol de 2000 qui a gagné plusieurs prix en Espagne. Là on ne rit pas beaucoup, c'est un film intense et infiniment triste sur la solitude, une solitude qui blesse à petite dose cruelle... Un film dur, un film noir, mais un film touchant. Et toute une performance de l'actrice Anna Galiana, comme quoi les actrice pour être crédible on surtout pas besoin d'une face au botox et de babines aux silicones.
Mon seul regret... les journées n'ont que 24 heures, il y avait au moins 8 autres films que je voulais voir