Nous pouvons dévorer, livre après livre, ce qui veut dire des milliers de phrases. De temps en temps il y a un déclic. Une phrase qui ralentie notre rythme de lecture; elle nous fait laisser tomber notre livre sur nos genoux, elle nous fait réfléchir ou rire ou pleurer, peu importe elle nous touche.
Cette phrase transcende l'histoire, le récit. Elle est belle, réconfortante ou affreuse et traumatisante mais pas banal. Souvent ce sont de belles leçons de vie écrites voilà 60 ans ou hier.
Ma dernière phrase est celle-ci, lu dernièrement dans l'autobus. J'y ai trouvé un des ingrédients non pas du bonheur mais d'un certain bien-être.
Albert Camus. L'étranger.
"Puis je n'ai plus fait attention à ce tic parce que j'étais occupé à éprouver que le soleil me faisait du bien."
A votre tour.
Citation qui réveille
Modérateur : Elise-Gisèle
Fabine très belle cette phrase en effet. Et c'est une excellente idée ce topic.
Des perles on peut en trouver dans tous les genres. Moi y'en avait quelques unes qui m'avaient accrochées dans un livre de John Connoly. Non pas parce qu'elles portent à réfléchir mais surtout pas leur beauté et presque l'incongruité du genre littéraire où elles nichent. Bien oui, car sieur Connoly ne fait pas dans la dentelle mais plutôt dans le gore. Du thriller mais à vous de juger...
«Le vent venu du large passait ses doigts de glace dans mes cheveux, me frictionnait la peau.»
_ «Les brins d’herbe sont fragiles comme du cristal, et lorsque vous marchez, l’écho de vos pas s’attarde derrière vous comme une cohorte d’âmes perdues.»
«Les nuits les plus froides, les branches des arbres craquent dans les ténèbres, les anges fugaces des aurores boréales éclairent le ciel, et les jeunes veaux meurent.»
Pour ma part, j'avais tellement trouvé ça beau.
Dans un autre registre, plus humoristique je dirais. J'avais vraiment aimé l'humour pince sans rire de Folco dans sa trilogie. Dans le troisième, il précède chaque chapitre d'une citation. Y'en a une que j'avais tellement aimé que je l'ai eu longtemps en signature, voici : Dieu existe, sinon qui change l'eau du bocal ? Mémoires d'un poisson rouge.
J'espère que je n'ai pas dénaturé ton topic Fabine mais pour moi ce sont de bons souvenirs livresques, si je puis dire !
Des perles on peut en trouver dans tous les genres. Moi y'en avait quelques unes qui m'avaient accrochées dans un livre de John Connoly. Non pas parce qu'elles portent à réfléchir mais surtout pas leur beauté et presque l'incongruité du genre littéraire où elles nichent. Bien oui, car sieur Connoly ne fait pas dans la dentelle mais plutôt dans le gore. Du thriller mais à vous de juger...
«Le vent venu du large passait ses doigts de glace dans mes cheveux, me frictionnait la peau.»
_ «Les brins d’herbe sont fragiles comme du cristal, et lorsque vous marchez, l’écho de vos pas s’attarde derrière vous comme une cohorte d’âmes perdues.»
«Les nuits les plus froides, les branches des arbres craquent dans les ténèbres, les anges fugaces des aurores boréales éclairent le ciel, et les jeunes veaux meurent.»
Pour ma part, j'avais tellement trouvé ça beau.
Dans un autre registre, plus humoristique je dirais. J'avais vraiment aimé l'humour pince sans rire de Folco dans sa trilogie. Dans le troisième, il précède chaque chapitre d'une citation. Y'en a une que j'avais tellement aimé que je l'ai eu longtemps en signature, voici : Dieu existe, sinon qui change l'eau du bocal ? Mémoires d'un poisson rouge.
J'espère que je n'ai pas dénaturé ton topic Fabine mais pour moi ce sont de bons souvenirs livresques, si je puis dire !
Savvy! a écritFabine très belle cette phrase en effet. Et c'est une excellente idée ce topic.
Des perles on peut en trouver dans tous les genres. Moi y'en avait quelques unes qui m'avaient accrochées dans un livre de John Connoly. Non pas parce qu'elles portent à réfléchir mais surtout pas leur beauté et presque l'incongruité du genre littéraire où elles nichent. Bien oui, car sieur Connoly ne fait pas dans la dentelle mais plutôt dans le gore. Du thriller mais à vous de juger...
«Le vent venu du large passait ses doigts de glace dans mes cheveux, me frictionnait la peau.»
_ «Les brins d’herbe sont fragiles comme du cristal, et lorsque vous marchez, l’écho de vos pas s’attarde derrière vous comme une cohorte d’âmes perdues.»
«Les nuits les plus froides, les branches des arbres craquent dans les ténèbres, les anges fugaces des aurores boréales éclairent le ciel, et les jeunes veaux meurent.»
Pour ma part, j'avais tellement trouvé ça beau.
je reconnais bien John Connelly ..j'adore sa facon de nous décrire les sentiments de ces personnages
Des perles on peut en trouver dans tous les genres. Moi y'en avait quelques unes qui m'avaient accrochées dans un livre de John Connoly. Non pas parce qu'elles portent à réfléchir mais surtout pas leur beauté et presque l'incongruité du genre littéraire où elles nichent. Bien oui, car sieur Connoly ne fait pas dans la dentelle mais plutôt dans le gore. Du thriller mais à vous de juger...
«Le vent venu du large passait ses doigts de glace dans mes cheveux, me frictionnait la peau.»
_ «Les brins d’herbe sont fragiles comme du cristal, et lorsque vous marchez, l’écho de vos pas s’attarde derrière vous comme une cohorte d’âmes perdues.»
«Les nuits les plus froides, les branches des arbres craquent dans les ténèbres, les anges fugaces des aurores boréales éclairent le ciel, et les jeunes veaux meurent.»
Pour ma part, j'avais tellement trouvé ça beau.
je reconnais bien John Connelly ..j'adore sa facon de nous décrire les sentiments de ces personnages
Ça m'arrive tout le temps, je vais essayer d'en noter quelques unes.
En attendant:
" Tous ces moments se perdront dans l'oubli, comme les larmes, dans la pluie...Il est temps de mourrir..." Blade Runner (le film, la phrase n'apparait pas dans le roman)
"La pitié ? Mais c'est la pitié qui a retenu la main de votre oncle. Nombreux sont les vivants qui mériteraient la mort et les morts qui mériteraient la vie. Pouvez-vous leur rendre Froddon ? Alors ne sopyez pas trop prompte à distribuer la mort et le jugement" Gandalf-SdA
En attendant:
" Tous ces moments se perdront dans l'oubli, comme les larmes, dans la pluie...Il est temps de mourrir..." Blade Runner (le film, la phrase n'apparait pas dans le roman)
"La pitié ? Mais c'est la pitié qui a retenu la main de votre oncle. Nombreux sont les vivants qui mériteraient la mort et les morts qui mériteraient la vie. Pouvez-vous leur rendre Froddon ? Alors ne sopyez pas trop prompte à distribuer la mort et le jugement" Gandalf-SdA
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geneviève-2
- Immortel du Domaine
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- Inscription : jeu. août 25, 2005 12:00 am
critonic a écritj'aime beaucoup la phrase que dit Buffy à sa soeur, dans la même émission, lorsqu'elle se tue à sa place
- Le plus dure sur cette terre, c'est d'y vivre
jadore cette phrase car elle est vraie et authentique
c'est vrai cette phrase est tellement vrai sur youube il y a pleins de video de Buffy dont The Gift quand Buffy saute dans l'énergie.
- Le plus dure sur cette terre, c'est d'y vivre
jadore cette phrase car elle est vraie et authentique
c'est vrai cette phrase est tellement vrai sur youube il y a pleins de video de Buffy dont The Gift quand Buffy saute dans l'énergie.
Je ne reçois pas les messages éclairs
Ti-radis a écritÇa m'arrive tout le temps, je vais essayer d'en noter quelques unes.
En attendant:
" Tous ces moments se perdront dans l'oubli, comme les larmes, dans la pluie...Il est temps de mourrir..." Blade Runner (le film, la phrase n'apparait pas dans le roman)
ah... moi qui pensait que c'était Mario Pelchat qui avait sorti ça...
Et si je pleure dans la pluie
Tu n'y verras que du feu
Et l'eau qui tombe sans bruit
Que de la pluie dans mes yeux....
re-
(c'est pas un scrappage... c'est un partage... j'ai fini là! )
En attendant:
" Tous ces moments se perdront dans l'oubli, comme les larmes, dans la pluie...Il est temps de mourrir..." Blade Runner (le film, la phrase n'apparait pas dans le roman)
ah... moi qui pensait que c'était Mario Pelchat qui avait sorti ça...
Et si je pleure dans la pluie
Tu n'y verras que du feu
Et l'eau qui tombe sans bruit
Que de la pluie dans mes yeux....
re-
(c'est pas un scrappage... c'est un partage... j'ai fini là! )
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Niko Bellic
- Immortel du Domaine
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- Inscription : sam. janv. 14, 2006 1:00 am
Tiré de La vie devant soi de Romain Gary... Le narrateur étant un pré-ado pas très éduqué
"Les gens tiennent à la vie plus qu'à n'importe quoi, c'est même marrant quand on pense à toutes les belles choses qu'il y a dans le monde".
"J'étais tellement heureux que je voulais mourir, parce que le bonheur il faut le saisir pendant qu'il est là".
"Le temps est encore plus vieux que tout et il marche lentement".
"Les gens tiennent à la vie plus qu'à n'importe quoi, c'est même marrant quand on pense à toutes les belles choses qu'il y a dans le monde".
"J'étais tellement heureux que je voulais mourir, parce que le bonheur il faut le saisir pendant qu'il est là".
"Le temps est encore plus vieux que tout et il marche lentement".
kolem a écritTiré de La vie devant soi de Romain Gary... Le narrateur étant un pré-ado pas très éduqué
"Les gens tiennent à la vie plus qu'à n'importe quoi, c'est même marrant quand on pense à toutes les belles choses qu'il y a dans le monde".
"J'étais tellement heureux que je voulais mourir, parce que le bonheur il faut le saisir pendant qu'il est là".
"Le temps est encore plus vieux que tout et il marche lentement".
Ta dernière me donne envie de rajouter
"Et quand tu es vieux, il devient jeune car il court."
"Les gens tiennent à la vie plus qu'à n'importe quoi, c'est même marrant quand on pense à toutes les belles choses qu'il y a dans le monde".
"J'étais tellement heureux que je voulais mourir, parce que le bonheur il faut le saisir pendant qu'il est là".
"Le temps est encore plus vieux que tout et il marche lentement".
Ta dernière me donne envie de rajouter
"Et quand tu es vieux, il devient jeune car il court."
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mousseline
- Intronisé au Panthéon
- Messages : 26327
- Inscription : mer. avr. 02, 2003 1:00 am
J'aime beaucoup ce genre de topic et les belles découvertes ...J'en ai une qui date de quelques années...mais que j'essaie vraiment d'épouser le plus possible...je la résume souvent à "Pousser quand on nous tire, tirer quand on nous pousse". Mais j'ai retrouvé l'extrait pour vous:
"Les plus grands arts martiaux, à l'instar de l'eau, sont fluides, flexibles et épousent le mouvement plutôt que d'être rigides ou réactifs face à un mouvement d'attaque. Les arts martiaux nous enseignent à tirer lorsqu'on nous pousse et pousser lorsqu'on nous tire, c'est-à-dire à aller dans le sens des forces de la vie plutôt qu'à gaspiller l'énergie en allant contre." Les lois de l'esprit de Dan Millman.
"Les plus grands arts martiaux, à l'instar de l'eau, sont fluides, flexibles et épousent le mouvement plutôt que d'être rigides ou réactifs face à un mouvement d'attaque. Les arts martiaux nous enseignent à tirer lorsqu'on nous pousse et pousser lorsqu'on nous tire, c'est-à-dire à aller dans le sens des forces de la vie plutôt qu'à gaspiller l'énergie en allant contre." Les lois de l'esprit de Dan Millman.
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ladybritaky
- Manitou de la Parlotte
- Messages : 1027
- Inscription : dim. juil. 11, 2004 12:00 am
très bonne idée de topic en éffet. Moi non plus je n'ai pas beaucoup lu ces temps si alors, je vais mettre 2 citations de la série One tree hill. Une série pour ados certe, mais qui me touche surtout par ces citations en voix off qu'ils y a souvent.
Je vous en met quelques uns, pas les meilleurs, mais qui sont symbolique pour moi.
À ce moment précis, il y a 6 470 818 671 personnes dans le monde. Certains
prennent peur. Certains rentrent chez eux. Certains racontent des mensonges pour
s’en sortir. D’autres font simplement face à la vérité. Certains sont des êtres
maléfiques en guerre avec le bien, et certains sont bons et luttent contre le mal.
Six milliards de personnes dans le monde, six milliards d’âmes. Et parfois… il ne
vous en faut qu’une seule.
On ne se mari pas avec quelqu'un avec qui on peut vivre mais bien avec quelqu'un sans qui on ne peut pas vivre.
Celle ci vient originellement d'un auteur mais je préfère l'autre version.
Il y a 2 tragédies dans la vie. L'une est de ne pas réaliser ses rêves, l'autre de les réaliser.
Et ils citent souvent des auteurs:
Ne regardez pas en arrière et ne pleurez pas sur le passé, car il est passé et ne vous en
faites pas pour le futur car il n'est aps encore arrivé. Vivez dans le présent, et faites-en
quelque chose de magnifique qui vaille la peine qu'on s'en rappelle.
.IDA SCOTT TAYLOR.
Et le petit prince dit à l'homme:"Les grandes personnes, elles ne comprennent
rien toutes seules, et c'est très fatigant pour les enfants de toujours et
toujours leur donner des explications.
.ANTOINE DE ST-EXUPERY.
La solitude est le premier fait de la condition humaine, l'homme est le seul être qui
sait qu'il est seul.
.OCTAVIO PAZ.
Ma préféré:
Cette obscurité a-t-elle un nom ? Cette cruauté, cette haine, comment nous a-t-elle
trouvé ? A-t-elle surgi dans nos vies, ou l'avons nous recherchée et acceptée ? Que
nous est-il arrivé ? On envoie maintenant nos enfants dans le monde comme on
envoie de jeunes hommes à la guerre en espérant qu'ils reviennent sains et saufs
tout en sachant que certains seront perdus en chemin. Quand avons-nous perdu
notre voie ? Consumés par les ombres avalés par l'obscurité. Est-ce que cette
obscurité a un nom ? Est-ce votre nom ?
--Message edité par ladybritaky le 2006-08-22 01:46:36--
Je vous en met quelques uns, pas les meilleurs, mais qui sont symbolique pour moi.
À ce moment précis, il y a 6 470 818 671 personnes dans le monde. Certains
prennent peur. Certains rentrent chez eux. Certains racontent des mensonges pour
s’en sortir. D’autres font simplement face à la vérité. Certains sont des êtres
maléfiques en guerre avec le bien, et certains sont bons et luttent contre le mal.
Six milliards de personnes dans le monde, six milliards d’âmes. Et parfois… il ne
vous en faut qu’une seule.
On ne se mari pas avec quelqu'un avec qui on peut vivre mais bien avec quelqu'un sans qui on ne peut pas vivre.
Celle ci vient originellement d'un auteur mais je préfère l'autre version.
Il y a 2 tragédies dans la vie. L'une est de ne pas réaliser ses rêves, l'autre de les réaliser.
Et ils citent souvent des auteurs:
Ne regardez pas en arrière et ne pleurez pas sur le passé, car il est passé et ne vous en
faites pas pour le futur car il n'est aps encore arrivé. Vivez dans le présent, et faites-en
quelque chose de magnifique qui vaille la peine qu'on s'en rappelle.
.IDA SCOTT TAYLOR.
Et le petit prince dit à l'homme:"Les grandes personnes, elles ne comprennent
rien toutes seules, et c'est très fatigant pour les enfants de toujours et
toujours leur donner des explications.
.ANTOINE DE ST-EXUPERY.
La solitude est le premier fait de la condition humaine, l'homme est le seul être qui
sait qu'il est seul.
.OCTAVIO PAZ.
Ma préféré:
Cette obscurité a-t-elle un nom ? Cette cruauté, cette haine, comment nous a-t-elle
trouvé ? A-t-elle surgi dans nos vies, ou l'avons nous recherchée et acceptée ? Que
nous est-il arrivé ? On envoie maintenant nos enfants dans le monde comme on
envoie de jeunes hommes à la guerre en espérant qu'ils reviennent sains et saufs
tout en sachant que certains seront perdus en chemin. Quand avons-nous perdu
notre voie ? Consumés par les ombres avalés par l'obscurité. Est-ce que cette
obscurité a un nom ? Est-ce votre nom ?
--Message edité par ladybritaky le 2006-08-22 01:46:36--
Il y en a 2 de marc levy que j'aime bien
Il y a ceux qui voient les choses telles quelles sont et qui se demandent pourquoi. Moi je les vois telles qu'elles pourraient être et je me dis pourquoi pas !
On rêve d'un idéal, on le prie, on l'appelle, on le guette, et puis le jour où il se dessine, on découvre la peur de le vivre, celle de ne pas être à la hauteur de ses propres rêves, celle encore de les marier à une réalité dont on devient responsable.
dans le livre Où es-tu?
Il y a ceux qui voient les choses telles quelles sont et qui se demandent pourquoi. Moi je les vois telles qu'elles pourraient être et je me dis pourquoi pas !
On rêve d'un idéal, on le prie, on l'appelle, on le guette, et puis le jour où il se dessine, on découvre la peur de le vivre, celle de ne pas être à la hauteur de ses propres rêves, celle encore de les marier à une réalité dont on devient responsable.
dans le livre Où es-tu?