Haute-Tension! ***SPOILERS*** ***SPOILERS***
Modérateur : Elise-Gisèle
******************SPOILERS********************************
je comprends pas pantoute la passe de la fin quand le gars se transforme en fille et que la fille tue la fille...
Sinon C'est de l'action...
Ca m'a fais penser aussi un peu a DÉCADENCe... niveau violence et coté sombre du film!
Après réflexion cétait quand meme un bon film! (Surtout si on se laisse pas abbattre par l'accent francais du film!) --Message edité par Pepsii le 2005-10-20 12:22:30--
je comprends pas pantoute la passe de la fin quand le gars se transforme en fille et que la fille tue la fille...
Sinon C'est de l'action...
Ca m'a fais penser aussi un peu a DÉCADENCe... niveau violence et coté sombre du film!
Après réflexion cétait quand meme un bon film! (Surtout si on se laisse pas abbattre par l'accent francais du film!) --Message edité par Pepsii le 2005-10-20 12:22:30--
C'est une façon de démontrer la folie, voire le fantasme de la fille en ce qui concerne une autre représentation d'elle-même, masculine, brute, etc. Aussi c'est une façon, dans sa tête malade, de se déculpabiliser des meurtres... Du genre, ce n'est pas réellement moi qui a tué, mais l'autre... Un genre de dédoublement de la personnalité. Dans le film, la transposition des personnages est un procédé utilisé pour suggérer le trouble, la confusion à l'instar de ce que vit le personnage. Bref, pour démontrer le côté maladif, psychotique, obsessif de la fille...
"Et sur mon corps ton corps étend
La nappe de son miroir clair." (Paul Éluard)
Voici mon explication laoghaire_19 :
La meurtrière n'a jamais été dans la voiture avec son amie... Elle n'est jamais partie avec elle pour une fin de semaine d'études chez la famille. Elle suivait, elle était dans le vieux camion à fantasmer sur sa pseudo-amitié avec elle... Bref, lorsqu'on voit le camion arrêté plus loin dans le champs, et qu'on voit "l'homme" se masturber avec la tête, en réalité c'était elle qui attendait de commettre des monstruosités. En ce qui concerne l'image de l'homme, je l'ai expliqué plus haut. Bref, elle a attendu que toute la famille soit couchée pour entrer dans la maison...et on connaît la suite. Elle s'imaginait dans une chambre chez son amie, et les fantasmes s'en suivaient... C'est à la toute fin qu'on arrive à comprendre l'idée du dédoublement de personnalité, ainsi que les procédés pour le démontrer. Si on avait employé les "flasbacks", je suis d'avis que le film aurait été trop "facile", tout comme si le film s'inscrivait dans la grande catégorie de "slasher" dont nous sommes habitués ;) --Message edité par calliHop le 2005-10-24 09:25:24--
La meurtrière n'a jamais été dans la voiture avec son amie... Elle n'est jamais partie avec elle pour une fin de semaine d'études chez la famille. Elle suivait, elle était dans le vieux camion à fantasmer sur sa pseudo-amitié avec elle... Bref, lorsqu'on voit le camion arrêté plus loin dans le champs, et qu'on voit "l'homme" se masturber avec la tête, en réalité c'était elle qui attendait de commettre des monstruosités. En ce qui concerne l'image de l'homme, je l'ai expliqué plus haut. Bref, elle a attendu que toute la famille soit couchée pour entrer dans la maison...et on connaît la suite. Elle s'imaginait dans une chambre chez son amie, et les fantasmes s'en suivaient... C'est à la toute fin qu'on arrive à comprendre l'idée du dédoublement de personnalité, ainsi que les procédés pour le démontrer. Si on avait employé les "flasbacks", je suis d'avis que le film aurait été trop "facile", tout comme si le film s'inscrivait dans la grande catégorie de "slasher" dont nous sommes habitués ;) --Message edité par calliHop le 2005-10-24 09:25:24--
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- lupin_le_vorace
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Attention "spoillers allert"!!
Il est vrai que le film (et le revirement de situation) prend plus de sens lorsque nous prenons en considération le fait que ce que nous voyons est la version des faits de la "victime" car, en fait, il ne s'agit pas d'un flashback mais plutôt du récit qu'elle relate à l'hôpital. Jusque là je n'ai pas de problème est j'accepte un peu mieux le fameux revirement de situation. Mon problème débute lorsque nous repensons à certains éléments, voir certaines scènes...
A partir du moment où nous avons à faire avec la version des fait d'un individu, nous avons alors à faire avec le principe du "je". C'est à dire que la personne peut faire état verballement (ou par écrit) de ce qu'elle à vue et vécu mais surement pas d'incidents où elle n'était pas présente. Pourtant le film est bourré de scènes dont la "victime" ne devrait pas être consciente. En voici quelques une parmis tant d'autre...
- La scène au début où ont voit l'assassin dans son truck en train de se faire donner un "blow job"...
- Le meurtre du père de famille (la victime est couché)
- ect...
J'aurais pardonné le revirement de situation (j'auraais même crié au génie) si ce n'était pas du fait que, via certaines scènes, le réalisateur n'a pas hésité à tricher au dépend de son audience. Tout cela pour un punch qui, en ce qui me concerne, est plus inutile que d'autre chose...
Il est vrai que le film (et le revirement de situation) prend plus de sens lorsque nous prenons en considération le fait que ce que nous voyons est la version des faits de la "victime" car, en fait, il ne s'agit pas d'un flashback mais plutôt du récit qu'elle relate à l'hôpital. Jusque là je n'ai pas de problème est j'accepte un peu mieux le fameux revirement de situation. Mon problème débute lorsque nous repensons à certains éléments, voir certaines scènes...
A partir du moment où nous avons à faire avec la version des fait d'un individu, nous avons alors à faire avec le principe du "je". C'est à dire que la personne peut faire état verballement (ou par écrit) de ce qu'elle à vue et vécu mais surement pas d'incidents où elle n'était pas présente. Pourtant le film est bourré de scènes dont la "victime" ne devrait pas être consciente. En voici quelques une parmis tant d'autre...
- La scène au début où ont voit l'assassin dans son truck en train de se faire donner un "blow job"...
- Le meurtre du père de famille (la victime est couché)
- ect...
J'aurais pardonné le revirement de situation (j'auraais même crié au génie) si ce n'était pas du fait que, via certaines scènes, le réalisateur n'a pas hésité à tricher au dépend de son audience. Tout cela pour un punch qui, en ce qui me concerne, est plus inutile que d'autre chose...
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lupin_le_vorace a écritAttention "spoillers allert"!!
Il est vrai que le film (et le revirement de situation) prend plus de sens lorsque nous prenons en considération le fait que ce que nous voyons est la version des faits de la "victime" car, en fait, il ne s'agit pas d'un flashback mais plutôt du récit qu'elle relate à l'hôpital. Jusque là je n'ai pas de problème est j'accepte un peu mieux le fameux revirement de situation. Mon problème débute lorsque nous repensons à certains éléments, voir certaines scènes...
A partir du moment où nous avons à faire avec la version des fait d'un individu, nous avons alors à faire avec le principe du "je". C'est à dire que la personne peut faire état verballement (ou par écrit) de ce qu'elle à vue et vécu mais surement pas d'incidents où elle n'était pas présente. Pourtant le film est bourré de scènes dont la "victime" ne devrait pas être consciente. En voici quelques une parmis tant d'autre...
- La scène au début où ont voit l'assassin dans son truck en train de se faire donner un "blow job"...
- Le meurtre du père de famille (la victime est couché)
- ect...
J'aurais pardonné le revirement de situation (j'auraais même crié au génie) si ce n'était pas du fait que, via certaines scènes, le réalisateur n'a pas hésité à tricher au dépend de son audience. Tout cela pour un punch qui, en ce qui me concerne, est plus inutile que d'autre chose...
Tu vois, moi je ne percevais pas le film comme étant le récit de la "victime", mais bien celui de la "meurtrière" que l'on voit internée à un moment donné... Ce n'est pas comme si elle relatait les événements, mais plus comment elle les a pensé, imaginé, produit... La trame narrative devient un peu folle, saturée d'images, de confusion, tout comme le fil de sa pensée, de sa paranoïa. Je suis d'avis que de cette manière la folie est très bien rendue ! Je suis très loin de crier au génie, mais disons qu'autrement (lire : si le meurtrier avait réellement été l'homme) le film aurait comporté beaucoup trop de scènes de violence gratuites, et il aurait été trop "facile" à l'image de bien d'autres films : un meurtrier arrive de nul part et décide de tuer une famille... bof... Histoire simple, aucun effort de compréhension, de la violence pour de la violence, une fin simpliste... ;)
Il est vrai que le film (et le revirement de situation) prend plus de sens lorsque nous prenons en considération le fait que ce que nous voyons est la version des faits de la "victime" car, en fait, il ne s'agit pas d'un flashback mais plutôt du récit qu'elle relate à l'hôpital. Jusque là je n'ai pas de problème est j'accepte un peu mieux le fameux revirement de situation. Mon problème débute lorsque nous repensons à certains éléments, voir certaines scènes...
A partir du moment où nous avons à faire avec la version des fait d'un individu, nous avons alors à faire avec le principe du "je". C'est à dire que la personne peut faire état verballement (ou par écrit) de ce qu'elle à vue et vécu mais surement pas d'incidents où elle n'était pas présente. Pourtant le film est bourré de scènes dont la "victime" ne devrait pas être consciente. En voici quelques une parmis tant d'autre...
- La scène au début où ont voit l'assassin dans son truck en train de se faire donner un "blow job"...
- Le meurtre du père de famille (la victime est couché)
- ect...
J'aurais pardonné le revirement de situation (j'auraais même crié au génie) si ce n'était pas du fait que, via certaines scènes, le réalisateur n'a pas hésité à tricher au dépend de son audience. Tout cela pour un punch qui, en ce qui me concerne, est plus inutile que d'autre chose...
Tu vois, moi je ne percevais pas le film comme étant le récit de la "victime", mais bien celui de la "meurtrière" que l'on voit internée à un moment donné... Ce n'est pas comme si elle relatait les événements, mais plus comment elle les a pensé, imaginé, produit... La trame narrative devient un peu folle, saturée d'images, de confusion, tout comme le fil de sa pensée, de sa paranoïa. Je suis d'avis que de cette manière la folie est très bien rendue ! Je suis très loin de crier au génie, mais disons qu'autrement (lire : si le meurtrier avait réellement été l'homme) le film aurait comporté beaucoup trop de scènes de violence gratuites, et il aurait été trop "facile" à l'image de bien d'autres films : un meurtrier arrive de nul part et décide de tuer une famille... bof... Histoire simple, aucun effort de compréhension, de la violence pour de la violence, une fin simpliste... ;)
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- lupin_le_vorace
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CalliHop a écrit
Tu vois, moi je ne percevais pas le film comme étant le récit de la "victime", mais bien celui de la "meurtrière" que l'on voit internée à un moment donné... Ce n'est pas comme si elle relatait les événements, mais plus comment elle les a pensé, imaginé, produit... La trame narrative devient un peu folle, saturée d'images, de confusion, tout comme le fil de sa pensée, de sa paranoïa. Je suis d'avis que de cette manière la folie est très bien rendue ! Je suis très loin de crier au génie, mais disons qu'autrement (lire : si le meurtrier avait réellement été l'homme) le film aurait comporté beaucoup trop de scènes de violence gratuites, et il aurait été trop "facile" à l'image de bien d'autres films : un meurtrier arrive de nul part et décide de tuer une famille... bof... Histoire simple, aucun effort de compréhension, de la violence pour de la violence, une fin simpliste... ;)
Je comprend ton point de vue mais je suis totalement en désacord. Que le récit provienne de la "victime" ou de "l'assassin" ne change rien au principe du "je" car selon moi il s'agit belle et bien d'un récit (d'où la présence de la caméra). Que notre assassin soit saine d'esprit ou pas ça n'excuse pas les "tricheries" du réalisateur (auxquels je fais référence dans mon précédent message) car qu'une personne soit folle ou pas, seule ce qu'elle à soit disant vu, perçu, ressenti ou entendu en personne peut se retrouver dans un récit. A partir du moment où il en est autrement ont tombe dans le flashback...
Ceci dit de mon coté j'aurais préféré une fin simpliste, sans explications rationnelles et bourré de violence gratuite ( ) plutôt qu'un de nous servir un punch pour un punch chose qui, ironiquement, est selon moi plus vraiment original de nos jours...
PS: Heureusement que nous nous entendons sur d'autres films...
Tu vois, moi je ne percevais pas le film comme étant le récit de la "victime", mais bien celui de la "meurtrière" que l'on voit internée à un moment donné... Ce n'est pas comme si elle relatait les événements, mais plus comment elle les a pensé, imaginé, produit... La trame narrative devient un peu folle, saturée d'images, de confusion, tout comme le fil de sa pensée, de sa paranoïa. Je suis d'avis que de cette manière la folie est très bien rendue ! Je suis très loin de crier au génie, mais disons qu'autrement (lire : si le meurtrier avait réellement été l'homme) le film aurait comporté beaucoup trop de scènes de violence gratuites, et il aurait été trop "facile" à l'image de bien d'autres films : un meurtrier arrive de nul part et décide de tuer une famille... bof... Histoire simple, aucun effort de compréhension, de la violence pour de la violence, une fin simpliste... ;)
Je comprend ton point de vue mais je suis totalement en désacord. Que le récit provienne de la "victime" ou de "l'assassin" ne change rien au principe du "je" car selon moi il s'agit belle et bien d'un récit (d'où la présence de la caméra). Que notre assassin soit saine d'esprit ou pas ça n'excuse pas les "tricheries" du réalisateur (auxquels je fais référence dans mon précédent message) car qu'une personne soit folle ou pas, seule ce qu'elle à soit disant vu, perçu, ressenti ou entendu en personne peut se retrouver dans un récit. A partir du moment où il en est autrement ont tombe dans le flashback...
Ceci dit de mon coté j'aurais préféré une fin simpliste, sans explications rationnelles et bourré de violence gratuite ( ) plutôt qu'un de nous servir un punch pour un punch chose qui, ironiquement, est selon moi plus vraiment original de nos jours...
PS: Heureusement que nous nous entendons sur d'autres films...
[url=http://www.flickriver.com/photos/lecelibatairefrustre/][img]http://www.flickriver.com/badge/user/all/recent/noshuffle/medium-tiny/060000/fefefe/29654738@N07.jpg[/img][/url]
lupin_le_vorace a écrit
Je comprend ton point de vue mais je suis totalement en désacord. Que le récit provienne de la "victime" ou de "l'assassin" ne change rien au principe du "je" car selon moi il s'agit belle et bien d'un récit (d'où la présence de la caméra). Que notre assassin soit saine d'esprit ou pas ça n'excuse pas les "tricheries" du réalisateur (auxquels je fais référence dans mon précédent message) car qu'une personne soit folle ou pas, seule ce qu'elle à soit disant vu, perçu, ressenti ou entendu en personne peut se retrouver dans un récit. A partir du moment où il en est autrement ont tombe dans le flashback...
Ceci dit de mon coté j'aurais préféré une fin simpliste, sans explications rationnelles et bourré de violence gratuite ( ) plutôt qu'un de nous servir un punch pour un punch chose qui, ironiquement, est selon moi plus vraiment original de nos jours...
PS: Heureusement que nous nous entendons sur d'autres films...
Au cinéma, on peut avoir plusieurs visions, champs, points de vue, etc. Les relations de savoir entre narrateur et personnage peur être égales ou inégales... Todorov en faisait une distinction :
Narrateur > personnage : où le narrateur en sait plus que le personnage, ou plus précisément en dit plus que n'en sait aucun des personnages.
Narrateur = Personnage : Où le narrateur ne dit que ce que sait le personnage
Narrateur < personnage : Où le narrateur en dit moins que n'en sait le personnage.
Plus tard, Genette a parlé de focalisation, histoire de bien démarquer le foyer du récit :
- Récit à focalisation zéro ou non focalisé : Lorsque le narrateur est "omniscient", c'est-à-dire qu'il en dit plus que n'en sait aucun de spersonnages.
- Récit à focalisation interne : fixe, quand le récit fait connaître les événements comme s'ils étaient filtrés par la conscience d'un seul personnage. À ce stade la focalisation peut être variable, lorsque le personnage focal change au cours du récit ou encore multiple quand le même événement est évoqué plusieurs fois selon le point de vue de divers personnages.
- Récit à focalisation externe : Quand le spectateur n'est pas admis à connaître les pensées ou les sentiments du héros.
Source : André Gaudreault, François Jost. "Le récit cinématographique", Nathan université, p.128-129.
Bref, Lupin, le récit n'est pas régie par des règles fixes, et encore moins en ce qui concerne un point de vue, un focus. J'ai un peu étudié la narratologie littéraire et cinématographique durant mes études, et je dois t'avouer que parfois on s'y perd, mais je t'assures qu'il y a néanmoins un sens dans tout cela ;)
Comme tu dis, heureusement que nous nous entendons sur d'autres films, la plupart quoi !
Je comprend ton point de vue mais je suis totalement en désacord. Que le récit provienne de la "victime" ou de "l'assassin" ne change rien au principe du "je" car selon moi il s'agit belle et bien d'un récit (d'où la présence de la caméra). Que notre assassin soit saine d'esprit ou pas ça n'excuse pas les "tricheries" du réalisateur (auxquels je fais référence dans mon précédent message) car qu'une personne soit folle ou pas, seule ce qu'elle à soit disant vu, perçu, ressenti ou entendu en personne peut se retrouver dans un récit. A partir du moment où il en est autrement ont tombe dans le flashback...
Ceci dit de mon coté j'aurais préféré une fin simpliste, sans explications rationnelles et bourré de violence gratuite ( ) plutôt qu'un de nous servir un punch pour un punch chose qui, ironiquement, est selon moi plus vraiment original de nos jours...
PS: Heureusement que nous nous entendons sur d'autres films...
Au cinéma, on peut avoir plusieurs visions, champs, points de vue, etc. Les relations de savoir entre narrateur et personnage peur être égales ou inégales... Todorov en faisait une distinction :
Narrateur > personnage : où le narrateur en sait plus que le personnage, ou plus précisément en dit plus que n'en sait aucun des personnages.
Narrateur = Personnage : Où le narrateur ne dit que ce que sait le personnage
Narrateur < personnage : Où le narrateur en dit moins que n'en sait le personnage.
Plus tard, Genette a parlé de focalisation, histoire de bien démarquer le foyer du récit :
- Récit à focalisation zéro ou non focalisé : Lorsque le narrateur est "omniscient", c'est-à-dire qu'il en dit plus que n'en sait aucun de spersonnages.
- Récit à focalisation interne : fixe, quand le récit fait connaître les événements comme s'ils étaient filtrés par la conscience d'un seul personnage. À ce stade la focalisation peut être variable, lorsque le personnage focal change au cours du récit ou encore multiple quand le même événement est évoqué plusieurs fois selon le point de vue de divers personnages.
- Récit à focalisation externe : Quand le spectateur n'est pas admis à connaître les pensées ou les sentiments du héros.
Source : André Gaudreault, François Jost. "Le récit cinématographique", Nathan université, p.128-129.
Bref, Lupin, le récit n'est pas régie par des règles fixes, et encore moins en ce qui concerne un point de vue, un focus. J'ai un peu étudié la narratologie littéraire et cinématographique durant mes études, et je dois t'avouer que parfois on s'y perd, mais je t'assures qu'il y a néanmoins un sens dans tout cela ;)
Comme tu dis, heureusement que nous nous entendons sur d'autres films, la plupart quoi !
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- lupin_le_vorace
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- Inscription : mar. oct. 12, 2004 12:00 am
Je suis d'accord avec les rêgles que tu énnumères mais je maintient qu'elles ne sont pas respectées ici mais enfin... Nos convictions personnelles vis à vis ce film sont trop fortes alors j'abandonne ;)
Les oreilles du réalisateur doivent sciller pis pas à peut prêt...
Les oreilles du réalisateur doivent sciller pis pas à peut prêt...
[url=http://www.flickriver.com/photos/lecelibatairefrustre/][img]http://www.flickriver.com/badge/user/all/recent/noshuffle/medium-tiny/060000/fefefe/29654738@N07.jpg[/img][/url]
Y'a une scène d'invraissemblance flagrante je trouve qui m'a marqué en y pensant... La scène ou l afille aux cheveux court est dans la forêt... et qu'elle se met a varger sur l'homme.. On voit les 2 personnnages qui se battent alors qu'en réalité ce n'est QU'UN seul personnage.. Elle s'auto mutile ou quoi ?
- lupin_le_vorace
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- Inscription : mar. oct. 12, 2004 12:00 am
Pepsii a écritY'a une scène d'invraissemblance flagrante je trouve qui m'a marqué en y pensant... La scène ou l afille aux cheveux court est dans la forêt... et qu'elle se met a varger sur l'homme.. On voit les 2 personnnages qui se battent alors qu'en réalité ce n'est QU'UN seul personnage.. Elle s'auto mutile ou quoi ?
Une telle scène de me derange pas vraiment car il s'agit après tout de la version des fait de la "victime/assassin"...
Une telle scène de me derange pas vraiment car il s'agit après tout de la version des fait de la "victime/assassin"...
[url=http://www.flickriver.com/photos/lecelibatairefrustre/][img]http://www.flickriver.com/badge/user/all/recent/noshuffle/medium-tiny/060000/fefefe/29654738@N07.jpg[/img][/url]
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- Inscription : mar. févr. 22, 2005 1:00 am
Vous voyez, j'avais compris bien des choses mais je n'avais pas pensé que celle avec les cheveux courts n'était pas arrivé avec sa supposée amie que c'était dans son imagination. Il y a plein de questions que je me pose.
La première l'histoire des clés. On voit sur le set de clé une espèce de marque de commerce qui se trouve à être celle du garage où ils s'arrêtent faire le plein. Donc est-ce le commerce appartient à la fille ou c'est plutôt qu'elle a volé le camion du propriétaire (probablement tué, c'est peut-être même lui qu'elle voit comme meurtrier)???
Je pense que je vais le ré-écouter avec les informations que je sais pour voir si j'ai des réponses à mes questions. ;)
La première l'histoire des clés. On voit sur le set de clé une espèce de marque de commerce qui se trouve à être celle du garage où ils s'arrêtent faire le plein. Donc est-ce le commerce appartient à la fille ou c'est plutôt qu'elle a volé le camion du propriétaire (probablement tué, c'est peut-être même lui qu'elle voit comme meurtrier)???
Je pense que je vais le ré-écouter avec les informations que je sais pour voir si j'ai des réponses à mes questions. ;)
L'homme qui tôt ou tard remporte la victoire est celui qui PENSE QU'IL EN EST CAPABLE.
-
- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : mar. févr. 22, 2005 1:00 am
Comme je l'avais mentionné j'ai ré-écouté le film en fin de semaine. Premièrement je l'ai beaucoup plus apprécié la deuxième fois que la première. Il est évident qu'en n'ayant pas l'effet de surprise j'ai pu mieux analyser le film et si le tout se tenait. Et je me surprend à répondre OUI ça se tient.
Premièrement, au tout début quand elle raconte son rêve à Alex, Alex lui demande qui te courrait après et Marie de rédondre: "C'était bizarre c'est comme si je me courrais après". Déjà que cette petite phrase, que je n'avais pas remarqué lors de la première écoute, en dit long.
Ensuite on remarquera que lorsque le "malade" arrive avec sa camionnette elle est en train de se masturber. On voit qu'elle fantasme du fait d'arriver à la maison d'Alex. De plus, quand elle va fumer une cigarette et qu'elle revient à la maison ni le chien ni la perruche ne réagisse, pourtant c'est bien la première fois qu'elle y mettait les pieds. Un autre indice tendant à prouver qu'elle n'y était pas. Après elle efface toutes les traces de son passage dans la chambre d'ami, peut-être n'avait-elle rien à effacer justement???
Je crois que le film nous démontre un très gros dédoublement de la personnalité. Vers la fin quand on la voit "fesser" sur le psychopathe c'est un peu sa lutte contre elle-même. Il y a aussi quand elle court avec la grosse scie après Alex, quand elle est sous les traits du psychopathe elle crie après Alex de façon menaçante avec des termes grossiers en la traitant de salope etc. Tandis que lorsqu'elle est elle-même c'est plutôt du genre "Je vais m'occuper de toi Alex" et le ton n'est pas menaçant non plus.
En fait, le point négatif du film c'Est que je trouve qu'ils n'ont pas assez montré comment Alex voyait les événements. J'aurais vraiment aimé voir la façon dont Alex voyait tout ça.
Premièrement, au tout début quand elle raconte son rêve à Alex, Alex lui demande qui te courrait après et Marie de rédondre: "C'était bizarre c'est comme si je me courrais après". Déjà que cette petite phrase, que je n'avais pas remarqué lors de la première écoute, en dit long.
Ensuite on remarquera que lorsque le "malade" arrive avec sa camionnette elle est en train de se masturber. On voit qu'elle fantasme du fait d'arriver à la maison d'Alex. De plus, quand elle va fumer une cigarette et qu'elle revient à la maison ni le chien ni la perruche ne réagisse, pourtant c'est bien la première fois qu'elle y mettait les pieds. Un autre indice tendant à prouver qu'elle n'y était pas. Après elle efface toutes les traces de son passage dans la chambre d'ami, peut-être n'avait-elle rien à effacer justement???
Je crois que le film nous démontre un très gros dédoublement de la personnalité. Vers la fin quand on la voit "fesser" sur le psychopathe c'est un peu sa lutte contre elle-même. Il y a aussi quand elle court avec la grosse scie après Alex, quand elle est sous les traits du psychopathe elle crie après Alex de façon menaçante avec des termes grossiers en la traitant de salope etc. Tandis que lorsqu'elle est elle-même c'est plutôt du genre "Je vais m'occuper de toi Alex" et le ton n'est pas menaçant non plus.
En fait, le point négatif du film c'Est que je trouve qu'ils n'ont pas assez montré comment Alex voyait les événements. J'aurais vraiment aimé voir la façon dont Alex voyait tout ça.
L'homme qui tôt ou tard remporte la victoire est celui qui PENSE QU'IL EN EST CAPABLE.
laoghaire_19 a écritComme je l'avais mentionné j'ai ré-écouté le film en fin de semaine. Premièrement je l'ai beaucoup plus apprécié la deuxième fois que la première. Il est évident qu'en n'ayant pas l'effet de surprise j'ai pu mieux analyser le film et si le tout se tenait. Et je me surprend à répondre OUI ça se tient.
Premièrement, au tout début quand elle raconte son rêve à Alex, Alex lui demande qui te courrait après et Marie de rédondre: "C'était bizarre c'est comme si je me courrais après". Déjà que cette petite phrase, que je n'avais pas remarqué lors de la première écoute, en dit long.
Ensuite on remarquera que lorsque le "malade" arrive avec sa camionnette elle est en train de se masturber. On voit qu'elle fantasme du fait d'arriver à la maison d'Alex. De plus, quand elle va fumer une cigarette et qu'elle revient à la maison ni le chien ni la perruche ne réagisse, pourtant c'est bien la première fois qu'elle y mettait les pieds. Un autre indice tendant à prouver qu'elle n'y était pas. Après elle efface toutes les traces de son passage dans la chambre d'ami, peut-être n'avait-elle rien à effacer justement???
Je crois que le film nous démontre un très gros dédoublement de la personnalité. Vers la fin quand on la voit "fesser" sur le psychopathe c'est un peu sa lutte contre elle-même. Il y a aussi quand elle court avec la grosse scie après Alex, quand elle est sous les traits du psychopathe elle crie après Alex de façon menaçante avec des termes grossiers en la traitant de salope etc. Tandis que lorsqu'elle est elle-même c'est plutôt du genre "Je vais m'occuper de toi Alex" et le ton n'est pas menaçant non plus.
En fait, le point négatif du film c'Est que je trouve qu'ils n'ont pas assez montré comment Alex voyait les événements. J'aurais vraiment aimé voir la façon dont Alex voyait tout ça.
Voilà ! Je suis contente de ne pas être la seule à voir une cohérence dans ce film ! Fantasmes et dédoublement de personnalité...c'est ce que j'exprimais plus haut. Pour ma part, j'ai vu le film une seule fois au cinéma, et c'est ce qui m'a le plus frappé, la tension psychologique qui en émanait... Au tout début, nous réalisons déjà que la meurtrière n'est pas tout à fait bien avec elle-même...
Premièrement, au tout début quand elle raconte son rêve à Alex, Alex lui demande qui te courrait après et Marie de rédondre: "C'était bizarre c'est comme si je me courrais après". Déjà que cette petite phrase, que je n'avais pas remarqué lors de la première écoute, en dit long.
Ensuite on remarquera que lorsque le "malade" arrive avec sa camionnette elle est en train de se masturber. On voit qu'elle fantasme du fait d'arriver à la maison d'Alex. De plus, quand elle va fumer une cigarette et qu'elle revient à la maison ni le chien ni la perruche ne réagisse, pourtant c'est bien la première fois qu'elle y mettait les pieds. Un autre indice tendant à prouver qu'elle n'y était pas. Après elle efface toutes les traces de son passage dans la chambre d'ami, peut-être n'avait-elle rien à effacer justement???
Je crois que le film nous démontre un très gros dédoublement de la personnalité. Vers la fin quand on la voit "fesser" sur le psychopathe c'est un peu sa lutte contre elle-même. Il y a aussi quand elle court avec la grosse scie après Alex, quand elle est sous les traits du psychopathe elle crie après Alex de façon menaçante avec des termes grossiers en la traitant de salope etc. Tandis que lorsqu'elle est elle-même c'est plutôt du genre "Je vais m'occuper de toi Alex" et le ton n'est pas menaçant non plus.
En fait, le point négatif du film c'Est que je trouve qu'ils n'ont pas assez montré comment Alex voyait les événements. J'aurais vraiment aimé voir la façon dont Alex voyait tout ça.
Voilà ! Je suis contente de ne pas être la seule à voir une cohérence dans ce film ! Fantasmes et dédoublement de personnalité...c'est ce que j'exprimais plus haut. Pour ma part, j'ai vu le film une seule fois au cinéma, et c'est ce qui m'a le plus frappé, la tension psychologique qui en émanait... Au tout début, nous réalisons déjà que la meurtrière n'est pas tout à fait bien avec elle-même...
"Et sur mon corps ton corps étend
La nappe de son miroir clair." (Paul Éluard)
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Sérieusement Callihop, sans tes commentaires je n'aurais pas pris la peine de le ré-écouter, mais à la lumière des informations que tu nous avais données, je voulais absolument le revisionner pour analyser le film plus en profondeur. En fait je ne m'attendais pas à ce genre de film et la première fois je l'ai plus écouté comme un banal film d'horreur où il ne faut pas que tu cherches trop loin (remarquer trop les détails) sinon tu es horriblement déçu. Mais avec "Haute tension" c'est tout le contraire, il faut prendre attention au moindre détail si tu veux vraiment l'apprécier à sa juste valeur.
L'homme qui tôt ou tard remporte la victoire est celui qui PENSE QU'IL EN EST CAPABLE.
laoghaire_19 a écritSérieusement Callihop, sans tes commentaires je n'aurais pas pris la peine de le ré-écouter, mais à la lumière des informations que tu nous avais données, je voulais absolument le revisionner pour analyser le film plus en profondeur. En fait je ne m'attendais pas à ce genre de film et la première fois je l'ai plus écouté comme un banal film d'horreur où il ne faut pas que tu cherches trop loin (remarquer trop les détails) sinon tu es horriblement déçu. Mais avec "Haute tension" c'est tout le contraire, il faut prendre attention au moindre détail si tu veux vraiment l'apprécier à sa juste valeur.
Je suis du même avis... ;) J'ai la manie de tout analyser, parfois ça me donne des maux de tête !
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