The Rasmus

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Bizzy
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Message par Bizzy »

The Rasmus
Le nouveau SMASH!

Par Richard Legault

Il n’y a même pas trois mois, personne ou presque n’avait entendu parler de The Rasmus. Aujourd’hui, le nom de ce quatuor pop rock finlandais est sur toutes les lèvres, grâce à son nouvel album — son cinquième! — intitulé Dead Letters, sur lequel figure la très accrocheuse pièce In the Shadows. C’est le lendemain de leur concert-surprise à Montréal que Cool! a rencontré pour toi le bassiste Eero, le chanteur Lauri, le guitariste Pauli et le batteur Aki.

Votre concert d’hier soir était présenté à guichets fermés et tout le monde connaissait les paroles des chansons par cœur. Pourtant, le nom The Rasmus était encore inconnu du grand public il n’y a même pas deux mois! Qu’est-ce qui explique votre soudaine popularité en Amérique du Nord?
Lauri: Je ne sais trop. Je crois que tout ça est lié au fait que Dead Letters est paru ici il y a quelques semaines maintenant, et que In the Shadows a beaucoup tourné à la radio et sur votre chaîne de télé MusiquePlus. C’est certain que ça a dû aider notre cause. Cela étant dit, nous sommes tous étonnés de l’accueil des Québécois. Étonnés et très contents.

On commence à peine à entendre parler de vous ici et on apprend, du même coup, que vous êtes des stars dans votre pays d’origine, la Finlande, et que Dead Letters est votre quatrième album...
Eero: Cinquième album. Dead Letters est notre cinquième album. Peep est paru en 1996, Playboys en 1997, Hell of a Tester en 1998, Into en 2001 et Dead Letters l’an dernier, en Finlande. Il a été lancé récemment en Amérique du Nord.

Alors c’est encore plus bizarre que nous n’ayons pas entendu parler de The Rasmus avant, non?
Eero: Je crois que le moment est bien choisi pour tenter une percée en Amérique du Nord. Ce n’est pas que nous ne voulions pas nous y essayer avant, mais nous étions comblés avec notre succès en Finlande et en Europe. Nos albums se sont tous vendus très bien là-bas, et nous avons assuré la première partie des spectacles de bien des gros noms, comme les Red Hot Chili Peppers, Garbage, Rancid, etc. La conquête de l’Amérique n’était pas une nécessité, et elle ne l’est toujours pas. Mais tant mieux si ça arrive.

C’est la première fois que vous mettez les pieds en Amérique du Nord?
Lauri: Pas exactement. Je suis déjà allé en vacances à Los Angeles, une ville que j’apprécie beaucoup. D’ailleurs, on y retourne bientôt et c’est là que nous allons tourner notre prochain clip, pour la chanson Guilty.
Aki: Je ne suis jamais allé à L.A., mais j’ai bien hâte d’y aller. Cette ville a produit tellement de bons groupes, comme Rage Against The Machine, pour n’en nommer qu’un.

À quoi ressemble la scène musicale finlandaise, au juste? L’histoire veut que The Rasmus se soit justement formé en raison de cette scène qui, d’après vous, en arrachait.
Lauri (un peu gêné): The Rasmus ne s’est pas formé en raison de cela, mais il est vrai qu’on voulait créer quelque chose de différent avec notre musique, quelque chose que les Finlandais n’avaient pas encore entendu jusqu’à maintenant. La scène musicale là-bas est fertile, quoique redondante. On voulait faire quelque chose de nouveau.

Seriez-vous prêts à dire que In the Shadows est le plus gros succès de votre carrière?
Eero: C’est la chanson qui nous a ouvert les portes de l’Amérique. Alors oui, on pourrait dire cela...
Pauli: Mais cette chanson n’est pas née d’un désir d’en faire absolument un hit, mais alors là, pas du tout. In the Shadows a été créée un peu par hasard, à partir de quelques bribes de mélodies et d’arrangements. C’est un coup de chance. Concevoir cette pièce ne nous a demandé que quelques minutes d’efforts. De toute façon, ce sont souvent les pièces les moins exigeantes sur le plan de l’écriture qui deviennent les plus gros tubes.

Il paraît que vous avez regardé beaucoup de films d’horreur, tout en enregistrant l’album Dead Letters. C’est vrai?
Lauri: En cherchant l'inspiration pour créer cet album, on a décidé de regarder beaucoup de films, oui, mais pas seulement des films d’horreur. Ça nous a permis d’envelopper Dead Letters d’une atmosphère cinématographique, si l’on peut dire.

Que signifie au juste ce titre de Dead Letters? Parce qu’une lettre morte, c'est une lettre qui n’est pas reçue par son destinataire. C’est donc comme si vous ne teniez pas à ce que vos chansons soient bien reçues... Est-ce que je pousse l’analyse trop loin?Lauri: J’ai choisi ce titre parce que pour moi, mes chansons sont comme de petites lettres. Elles sont très personnelles et je les écris pour des gens que je ne connais pas, soit le public qui nous écoute. Alors je ne peux prévoir si elles seront bien reçues ou non. Heureusement, aucune lettre ne m’a été retournée jusqu’à maintenant!

Quel genre de musique écoutez-vous par les temps qui courent?
Eero: Je trouve excellente la plus récente chanson des Beastie Boys, Ch-Check It Out.
Lauri: J’ai un faible pour le groupe death metal Children of Bodom!
Pauli: Moi, c’est Cypress Hill, ce genre de rap gothique.
Aki: Pour ma part, c’est Björk.

Vous êtes devenus des stars finlandaises à 16 ans. Ça a été difficile pour vous de faire face au succès à un si jeune âge?
Pauli: La bonne chose, c’est qu’on a pu réaliser toutes nos conneries de jeunesse à ce moment-là. Dix ans plus tard, nous sommes toujours aussi juvéniles, comprends-moi bien (Rires), mais nous avons commis nos erreurs à l’adolescence. Aujourd’hui, nous sommes en mesure de mieux comprendre les enjeux et de ne plus jouer à l’arrogant ou à la grosse tête. C’est si facile de le faire dans ce métier.



La petite histoire de The Rasmus
Le chanteur Lauri Ylönen, le guitariste Pauli Rantasalmi et le bassiste Eero Heinonen ont formé The Rasmus (un mot qui ne veut rien dire, ou si peu, selon Lauri) en 1994. Les trois jeunes musiciens fréquentaient la même école secondaire en Finlande. Après l’enregistrement de trois albums qui ont provoqué bien des frissons d’extase chez les Finlandais, Aki Hakala, qui vendait des t-shirts et d’autres produits à l’effigie de The Rasmus pendant les spectacles du groupe, s’est joint à ce dernier à titre de batteur officiel. En 2001, le quatuor qui, jusqu'ici, jouissait d’une notoriété plus ou moins locale, signe un contrat de disques avec une multinationale et produit le disque Into, qui comprend la chanson F-F-F-Falling. Cette dernière propulse The Rasmus au sommet des palmarès un peu partout en Europe, ce qui lui procure sa plus grande visibilité jusqu’à ce jour. Mais ça, c’était avant que In the Shadows commence à tourner sur les ondes radiophoniques canadiennes...

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nancy31f
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Message par nancy31f »

j'adore the rasmus j trippé sur in the shadows
"La vie serait bien plus heureuse si nous naissions à 80 ans et nous approchions graduellement de nos 18 ans"
Mark Twain




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Bizzy
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Message par Bizzy »

Les tounes que j'ai entendu sont vraiment super.
Mais j'ai pas le cd,du moins,pas encore.

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