Non à l'adoption d'animaux surprises

[Elise-Gisèle]

Le Journal de Montréal
29/12/2005 09h39

La SPCA prévient
Non à l'adoption d'animaux surprises
Marilou Séguin

Les animaux de compagnie font de charmants cadeaux de Noël ou de Premier de l'An, mais ils sont trop souvent abandonnés la période des fêtes passée. Pour éviter de tristes retours de marchandises, la SPCA refuse tout simplement les adoptions destinées à des cadeaux surprises.

Le charmant cadeau se transforme parfois en fardeau. Le temps manque pour s'occuper du nouveau compagnon, surtout lorsqu'il s'agit d'un chiot, moins indépendant que d'autres animaux.

Chaque année, au début du mois de janvier, la SPCA reçoit un nombre inhabituel de chats, de chiens, de hamsters et autres bestioles domestiques. «Une semaine après le retour en classe, on commence à recevoir beaucoup d'animaux», dit Louis Babin, superviseur à la SPCA de Montréal.

Éviter les achats impulsifs

«Adoptez-vous cet animal pour vous-même ?» «Est-ce que toutes les personnes qui demeurent avec vous sont au courant de l'adoption de cet animal ?»

Ces questions figurent systématiquement sur les formulaires d'adoption de la SPCA. Toute adoption qui est pour un cadeau est refusée. «Un jour on peut refuser 20 adoptions, et le lendemain, trois. On fait du cas par cas, explique M. Babin. L'idéal, c'est que le futur propriétaire vienne sur place faire son choix. Nous visons les adoptions finales», précise-t-il.

Animaleries

Les animaleries n'appliquent pas nécessairement cette politique. Chez Nutranimo, à Montréal, les ventes de chatons grimpent en flèche durant la période des fêtes.

«Alors qu'en temps normal on vend en moyenne deux chatons par jour, la moyenne passe à 20 par jour autour de Noël», raconte Dominic Bourgeois, un employé.

Pour éviter les retours de Noël, de nombreux clients se présentent à ce commerce de la rue Beaubien en famille pour bien choisir leur futur compagnon.

D'autres viennent avec un appareil photo numérique et offrent les images à Noël. Ainsi, la personne pourra venir chercher elle-même son animal, si elle en désire vraiment un. «Les retours de Noël ne sont malheureusement pas exceptionnels, ça se produit après chaque fête», conclut M. Babin.

La SPCA de Montréal recueille près de 24000 animaux abandonnés chaque année.

http://www2.canoe.com/infos/societe/arc ... 93900.html

[Elise-Gisèle]

Cette article m'a frappé Je trouve épuventable ceux qui donnent un animal en cadeau comme si ils donnaient un jouet.

J'ai justement l'exemple de mon fils aîné. Il demeure en appartement depuis 16 mois, au mois de juin dernier une amie lui a donné une p'tit minou pour sa fête jusque là tout va bien, je lui demande même des nouvelles de mon petit fils de temps en temps surtout en présence de ma famille

Mon fils veut revenir à la maison, mais je ne veux pas de son chat, j'en ai déjà trois qu'est-ce qu'on fait avec le minet reçu en cadeau il n'a même pas 1 an

[kolem]

Euh... C'est un peu comme aller en Asie et revenir`avec un enfant pour l'offrir? Messemble que ça se fait pas!

Au pire, un petit poisson rouge, pis encore...!

[jaskab]

Si j'offrais un animal en cadeau, c'est que je serais certaine avant que la famille ou la personne démontre vraiment de l'intérêt pour en avoir un.

C'est effectivement dommage que certains ne se posent pas la question et que l'animal se retrouve sans foyer après quelques temps.

[tipet]

Les parents de mon filleul voulaient lui offrir un chaton un moment donné, et je me suis offerte pour le faire à son anniversaire. J'ai été le chercher avec les parents (qui sont ceux qui s'en occuperont on s'entend), ils l'ont choisi eux-même, de même que les accessoires. Moi j'ai tout payé et j'ai fait donner les premiers vaccins.

À l'anniversaire du petit bonhomme, je suis arrivé avec la cage de transport contenant le minou Il capotait!

Je suis contre l'achat d'un animal si les parents ne sont pas au courant, ou si l'enfant n'a jamais manifesté l'intérêt d'avoir un animal. Dans mon cas, l'achat du chaton était prévue de toutes façons...