Peut-on se souvenir du jour de sa naissance?
- bébérequin
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Par Philippe Chartier du site Cyberscience:
Selon les experts du développement cognitif, avant l'âge de trois ans, notre cerveau n'est pas suffisamment formé pour que l'on puisse emmagasiner des souvenirs. Ce que l'on croit se rappeler de cette période sont vraisemblablement des «faux souvenirs», c'est-à-dire des constructions élaborées à partir de fragments de récits que nous avons entendus, de photos que nous avons vues et de fantaisies que nous avons échafaudées.
Néanmoins, certains neuropsychologues sont d'avis qu'il est possible de souffrir d'un traumatisme subi durant la petite enfance bien que l'on en possède aucun souvenir conscient. Dans certaines conditions, le traumatisme serait enregistré par le système limbique, la structure cérébrale responsable des émotions. Et, même à un âge avancé, ce traumatisme pourra s'exprimer sous forme de peur, d'anxiété ou de réaction somatique. Cependant, comme le cortex n'était pas suffisamment développé pour que le traumatisme soit enregistré et compris, la personne demeure incapable de s'en souvenir d'aucune manière.
Selon les experts du développement cognitif, avant l'âge de trois ans, notre cerveau n'est pas suffisamment formé pour que l'on puisse emmagasiner des souvenirs. Ce que l'on croit se rappeler de cette période sont vraisemblablement des «faux souvenirs», c'est-à-dire des constructions élaborées à partir de fragments de récits que nous avons entendus, de photos que nous avons vues et de fantaisies que nous avons échafaudées.
Néanmoins, certains neuropsychologues sont d'avis qu'il est possible de souffrir d'un traumatisme subi durant la petite enfance bien que l'on en possède aucun souvenir conscient. Dans certaines conditions, le traumatisme serait enregistré par le système limbique, la structure cérébrale responsable des émotions. Et, même à un âge avancé, ce traumatisme pourra s'exprimer sous forme de peur, d'anxiété ou de réaction somatique. Cependant, comme le cortex n'était pas suffisamment développé pour que le traumatisme soit enregistré et compris, la personne demeure incapable de s'en souvenir d'aucune manière.
- bébérequin
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Ce petit article du site Cyberscience m'étonne beaucoup puisque j'avais l'impression d'avoir quelques souvenirs datant d'entre mes 2 ans et mes 3 ans.
J'ai, entre-autre, un souvenir de mon père qui essayait de m'amuser en entrant dans ma chambre avec une cagoule sur la tête en criant et gesticulant ...mais qui m'a plutôt fait une très très grosse peur!!! Ce souvenir, selon ce court article, serait donc un rêve construit par moi.
Vous?! Avez-vous des souvenirs qui datent d'avant vos trois ans?
J'ai, entre-autre, un souvenir de mon père qui essayait de m'amuser en entrant dans ma chambre avec une cagoule sur la tête en criant et gesticulant ...mais qui m'a plutôt fait une très très grosse peur!!! Ce souvenir, selon ce court article, serait donc un rêve construit par moi.
Vous?! Avez-vous des souvenirs qui datent d'avant vos trois ans?
- Thewinneris
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Moi ce n'est même pas un traumatisme, c'est même quelque chose d'assez banal.
J'ai un souvenir, assez vague parcontre, de ma grande soeur (de 2 ans mon aînée) qui me regardait m'endormir ou me réveiller je ne sais plus très bien alors que j'était encore dans un lit à barreau. Je me souviens que sa présence m'appaisait.
J'ai un souvenir, assez vague parcontre, de ma grande soeur (de 2 ans mon aînée) qui me regardait m'endormir ou me réveiller je ne sais plus très bien alors que j'était encore dans un lit à barreau. Je me souviens que sa présence m'appaisait.
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- Seigneur de la Causerie
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- Magicien des Mots
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Mon avis (je ne suis psycologue ni chercheure en ce domaine) je crois que beaucoup de choses sont emmagasinés en nous dès notre naissance et que c'est seulement à partir de 3 ans (règle générale) que l'on peut avoir des souvenirs plus précis. Mais je crois que l'inconscient emmagasine des souvenirs (que nous ne pouvons dire que nous nous souvenons) et des sensations. Je n'ai aucun souvenir clair d'avant mes 3 ans, je ne sais pas comment l'exprimer clairement mais il y a une sensation que j'ai ressentie avant d'avoir ma faculté de souvenir mais je peux très bien me rappeller cette sensation. Ce nest pas un souvenir souvenir mais.... c'est très complexe a décrire, je me rappelle de certaines émotions que j'ai ressentie en dessous d'une galerie quand j'étais très jeune (mes parents m'ont montré des photos) c'est extrèmement bizarre car je me rappelle encore des émotions que jà'avais ressentie mais aucun souvenir a ce a quoi ces émotions étaient rattachés
.... tranche de vie
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Il est moins indécent de coucher ensemble que de se regarder dans les yeux- B. Vian et/ou Vernon Sullivan
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Ou ben quand on est bébé on a pas de cerveau "normale" Pourquoi nous comprend presque pas? Parce qu'ils ont l'intelligence d'un poisson Les poissons n'ont pas ben ben de souvenirs C'est le même principe Sauf que le cerveau évolue Et vers 3 ans ont emmagasine des souvenirs
Survivor Peru/Australian Outback: https://205281.aceboard.fr/205281-1931-2688-0-Liens-episodes-Saison.htm
ORG Survivor (En Anglais):
https://www.spookyorg.proboards82.com/index.cgi
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- Magicien des Mots
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bébérequin a écrit
Vous?! Avez-vous des souvenirs qui datent d'avant vos trois ans?
Oui, j'en ai. Mais il y en a un en particulier qui est assez précis. En fait, j'avais presque trois ans, mais c'est étonnant à quel point je m'en suis toujours souvenue. Il faut dire que c'est un souvenir à répétition ce qui explique sûrement pourquoi j'en ai toujours gardé un souvenir aussi précis.
Je me réveillais la nuit en larmes et j'appelais ma mère. Je me souviens encore très bien de son ton las pour me demander ce que j'avais, pourquoi je pleurais. Et moi intérieurement, je me disais qu'elle le savait bien pourquoi je pleurais et ça me choquait qu'elle fasse semblant (dans ma tête d'enfant) de ne pas comprendre. C'est tout ce que je me souviens. J'ai oublié le temps qu'elle restait auprès de moi, durant combien de temps ce "phénomène" a duré, mais le souvenir est resté imprégné dans ma mémoire.
A l'âge adulte, je me souvenais encore de cela et soudain, ma mère m'a raconté qu'avant la naissance de mon frère, alors que j'avais deux ans et huit mois, je couchais dans un petit lit dans sa chambre par manque de place (nous étions sept enfants) et que lorsque mon frère est né, elle l'a pris dans sa chambre et m'a mise dans une autre chambre. Il y avait deux autres chambres et j'étais la sixième et dernière des filles de la famille.
Lorsqu'elle m'a dit ça, ça a fait un gros déclic dans ma tête. J'ai soudain compris la raison de mes réveils fréquents durant la nuit, la raison de mes pleurs, la raison des appels à ma mère et la raison pour laquelle j'étais choquée qu'elle semble faire semblant de ne pas comprendre.
Mon frère, son dernier enfant, son seul et unique fils avait pris non seulement ma place de cadette, mais aussi ma place auprès du lit de ma mère. En fait, ma mère voulait un fils depuis longtemps et j'ai su à un moment donné que j'avais été son dernier espoir d'avoir un fils. Elle n'y croyait plus, n'espérait plus lorsqu'elle était enceinte de mon frère.
Sans vouloir le moindrement dénigrer ma mère, je me doute à quel point ça devait déjà paraître sa différence de comportement avec mon frère comparée à celle qu'elle avait avec ses filles.
Finalement, tout ça pour dire que je pense que si on a vécu quelque chose de traumatisant avant même l'âge de trois ans, il n'est pas tellement surprenant qu'on s'en rappelle pour la vie.
Vous?! Avez-vous des souvenirs qui datent d'avant vos trois ans?
Oui, j'en ai. Mais il y en a un en particulier qui est assez précis. En fait, j'avais presque trois ans, mais c'est étonnant à quel point je m'en suis toujours souvenue. Il faut dire que c'est un souvenir à répétition ce qui explique sûrement pourquoi j'en ai toujours gardé un souvenir aussi précis.
Je me réveillais la nuit en larmes et j'appelais ma mère. Je me souviens encore très bien de son ton las pour me demander ce que j'avais, pourquoi je pleurais. Et moi intérieurement, je me disais qu'elle le savait bien pourquoi je pleurais et ça me choquait qu'elle fasse semblant (dans ma tête d'enfant) de ne pas comprendre. C'est tout ce que je me souviens. J'ai oublié le temps qu'elle restait auprès de moi, durant combien de temps ce "phénomène" a duré, mais le souvenir est resté imprégné dans ma mémoire.
A l'âge adulte, je me souvenais encore de cela et soudain, ma mère m'a raconté qu'avant la naissance de mon frère, alors que j'avais deux ans et huit mois, je couchais dans un petit lit dans sa chambre par manque de place (nous étions sept enfants) et que lorsque mon frère est né, elle l'a pris dans sa chambre et m'a mise dans une autre chambre. Il y avait deux autres chambres et j'étais la sixième et dernière des filles de la famille.
Lorsqu'elle m'a dit ça, ça a fait un gros déclic dans ma tête. J'ai soudain compris la raison de mes réveils fréquents durant la nuit, la raison de mes pleurs, la raison des appels à ma mère et la raison pour laquelle j'étais choquée qu'elle semble faire semblant de ne pas comprendre.
Mon frère, son dernier enfant, son seul et unique fils avait pris non seulement ma place de cadette, mais aussi ma place auprès du lit de ma mère. En fait, ma mère voulait un fils depuis longtemps et j'ai su à un moment donné que j'avais été son dernier espoir d'avoir un fils. Elle n'y croyait plus, n'espérait plus lorsqu'elle était enceinte de mon frère.
Sans vouloir le moindrement dénigrer ma mère, je me doute à quel point ça devait déjà paraître sa différence de comportement avec mon frère comparée à celle qu'elle avait avec ses filles.
Finalement, tout ça pour dire que je pense que si on a vécu quelque chose de traumatisant avant même l'âge de trois ans, il n'est pas tellement surprenant qu'on s'en rappelle pour la vie.