http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... nnique.php" onclick="window.open(this.href);return false;
Une Québécoise de 44 ans est décédée et son mari, âgé de 51 ans, se remet tranquillement d'une éprouvante aventure de neuf jours, au cours de laquelle ils se sont perdus dans le sud-est de la Colombie-Britannique.
Le couple, qui pourrait être de l'arrondissement LaSalle, à Montréal, selon les premières informations policières, s'est égaré en ski dans les Rocheuses le 15 février, et c'est seulement neuf jours plus tard qu'ils ont été secourus.
Mardi, les équipes de secours se sont précipitées près du Kicking Horse Mountain Resort à l'ouest de la ville de Golden, après qu'un pilote eût aperçu une personne s'agitant au sol près d'un signe de SOS tracé dans la neige.
L'homme a été localisé près du corps de sa femme, qui aurait succombé au froid, a indiqué la Gendarmerie royale du Canada (GRC).
Les secours ont été informés de la disparition du couple, le 23 février, date à laquelle il devait revenir à Montréal à la suite d'un voyage de ski à Banff.
Quelques jours plus tôt, les autorités avaient toutefois reçu plusieurs informations indiquant que quelqu'un était en détresse dans cette région. Deux pilotes d'hélicoptère avaient rapporté avoir vu des signes de SOS près de Golden, les 17 février et 21 février.
Mais personne n'avait encore été rapporté disparu. Les équipes de secours ont consulté les hôtels, les centres de location de skis et parcouru les stationnements à la recherche d'une voiture n'ayant pas été récupérée, mais aucun signe ne laissait croire que quelqu'un manquait à l'appel. Aucune opération de secours n'a donc été enclenchée.
Une autopsie sera pratiquée vendredi sur le corps de la femme, dont l'identité n'a pas été dévoilée.
Annie Linteau, de la GRC, a affirmé qu'il est incroyable que l'homme ait survécu. Le couple n'avait aucune réserve d'eau et seulement deux barres granolas pour se nourrir. Il est possible que l'homme ait mangé des feuillages pour se garder en vie.
L'homme se remet en ce moment de gelures dans un hôpital de Golden.
Un couple en détresse dans l'Ouest Canadien
Re: Un couple en détresse dans l'Ouest Canadien
http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... e-plus.php" onclick="window.open(this.href);return false;
Outre les signes S.O.S. dans la neige, rien ne laissait croire que deux skieurs s'étaient perdus dans la montagne, en Colombie Britannique. N'empêche, hier, la Gendarmerie royale du Canada a fait son mea-culpa: elle aurait dû entreprendre des recherches dès qu'elle a été alertée, samedi dernier. La veille de la mort de Marie-Josée Fortin.
Le caporal Daniel Moskaluk ne cherche pas à se défiler: la GRC aurait dû entreprendre des recherches samedi dernier sur le flanc de la montagne de Kicking Horse, où des skieurs avaient signalé les lettres S.O.S. dans la neige. Elle ne l'a pas fait parce que la station de ski avait déjà enquêté sur une possible disparition, sans succès. Pourtant, la GRC a déjà lancé ses équipes de secours dans des situations semblables.
«Il y a plusieurs situations semblables où on décide de lancer des recherches», a expliqué hier à La Presse M. Moskaluk. «Nous admettons que, oui, on aurait dû faire un effort plus intense pour obtenir plus d'information à partir du moment où on a été mis au courant.» Les équipes de secours de la GRC viennent à la rescousse de sportifs en détresse environ deux fois par mois chaque hiver en Colombie Britannique.
La GRC a mandaté un enquêteur indépendant pour comprendre ce qui s'est passé.
Gilles Blackburn, 51 ans, et sa conjointe Marie-Josée Fortin, 44 ans, étaient partis pour une journée de ski le dimanche 15 février à la station Kicking Horse située à Golden, à environ trois heures de route à l'ouest de Calgary. En empruntant une piste non balisée, ils se sont égarés et n'ont pu retrouver leur chemin. M. Blackburn a été secouru neuf jours plus tard, mardi dernier. Sa femme est morte dans la nuit de dimanche à lundi.
La chaîne des événements, avant que la GRC ne soit alertée, n'est pas encore clairement établie. Selon un reportage de Sun Media, un employé en congé de la compagnie d'hélicoptères Purcell, qui transporte des skieurs dans le secteur, a été le premier à remarquer un S.O.S., le mardi 17 février. L'employé a appelé sa compagnie, qui en a informé la station de ski. Celle-ci a mené son enquête, tout en alertant la Golden Search and Rescue, l'équipe de sauvetage de la ville de Golden.
Mais selon un porte-parole de cette équipe, la société Purcell savait qu'elle devait en premier lieu aviser la GRC.
Le samedi 21 février, le même employé de Purcell a aperçu deux autres signes S.O.S. et en a averti une nouvelle fois l'entreprise. Cette fois, l'information a été relayée à la GRC.
Peu de traces
La station de ski avait déjà enquêté pour repérer un véhicule abandonné dans le stationnement, un hôtel signalant l'absence d'un voyageur ou de l'équipement loué qui n'aurait pas été rendu. Mais le couple avait réglé la note de son hôtel à Banff, avant de se rendre directement à Kicking Horse, sans passer par un nouvel hôtel. Les deux skieurs avaient payé leurs billets de remontée en argent comptant. Ils avaient leur propre équipement de ski et ne devaient rendre leur voiture que le samedi 21. Il n'est pas inhabituel que des skieurs partent pour plus d'une journée en laissant leur véhicule au stationnement.
Le couple devait rentrer à Boucherville samedi dernier. Le dimanche, sans nouvelles de leurs parents, les deux enfants ont avisé la police. La dernière trace laissée par le couple était la note réglée à Banff, le 15 février. «On savait qu'ils étaient portés disparus entre Banff et Kicking Horse. La distance de recherche était énorme !» a raconté hier à La Presse le frère de M. Blackburn, Yvon.
Deux jours se passent sans que le couple ne soit retracé. «Je vais vous dire franchement : on n'avait pas eu de nouvelles le 23, alors le matin du 24, je m'attendais à un téléphone pour me faire dire qu'ils avaient été retrouvés les deux, décédés. On savait qu'ils étaient portés disparus depuis neuf jours. Je ne pensais même pas qu'ils étaient en vie.»
Yvon Blackburn affirme avoir eu une bonne collaboration avec la GRC et faire confiance à l'enquête. Il a pu parler avec son frère, qui a maintenant quitté l'hôpital pour prendre du repos chez l'une de ses soeurs qui vit en Colombie-Britannique. Gilles Blackburn est affaibli et souffre d'engelures au pied gauche. «Mais il n'en parle même pas. Dans 15 jours, ils vont décider s'il lui amputent des orteils. Mais ce n'est pas ça le problème : c'est qu'il n'a pas réussi à sauver sa femme.»
Marie-Josée Fortin n'est pas morte d'hypothermie, dit Yvon Blackburn. La famille attend les résultats de l'autopsie, qui doit être pratiquée aujourd'hui. «Tout ce qu'on sait, c'est que son système s'est mis à mal fonctionner à partir du vendredi. Elle s'est plainte de douleurs à l'estomac, et ça a causé son décès dimanche soir. Mon frère m'a dit qu'elle avait arrêté de respirer.»
Le couple s'est nourri des deux barres granola qu'il avait emportées pour la journée de ski ainsi que de feuillage. Il s'était construit une hutte et dormaient sur des branches de sapin. «Et il y a eu des loups tous les soirs, dit Yvon Blackburn. Mon frère a enlevé les paniers de ses bâtons de ski pour pouvoir se défendre s'ils approchaient trop près.»
Outre les signes S.O.S. dans la neige, rien ne laissait croire que deux skieurs s'étaient perdus dans la montagne, en Colombie Britannique. N'empêche, hier, la Gendarmerie royale du Canada a fait son mea-culpa: elle aurait dû entreprendre des recherches dès qu'elle a été alertée, samedi dernier. La veille de la mort de Marie-Josée Fortin.
Le caporal Daniel Moskaluk ne cherche pas à se défiler: la GRC aurait dû entreprendre des recherches samedi dernier sur le flanc de la montagne de Kicking Horse, où des skieurs avaient signalé les lettres S.O.S. dans la neige. Elle ne l'a pas fait parce que la station de ski avait déjà enquêté sur une possible disparition, sans succès. Pourtant, la GRC a déjà lancé ses équipes de secours dans des situations semblables.
«Il y a plusieurs situations semblables où on décide de lancer des recherches», a expliqué hier à La Presse M. Moskaluk. «Nous admettons que, oui, on aurait dû faire un effort plus intense pour obtenir plus d'information à partir du moment où on a été mis au courant.» Les équipes de secours de la GRC viennent à la rescousse de sportifs en détresse environ deux fois par mois chaque hiver en Colombie Britannique.
La GRC a mandaté un enquêteur indépendant pour comprendre ce qui s'est passé.
Gilles Blackburn, 51 ans, et sa conjointe Marie-Josée Fortin, 44 ans, étaient partis pour une journée de ski le dimanche 15 février à la station Kicking Horse située à Golden, à environ trois heures de route à l'ouest de Calgary. En empruntant une piste non balisée, ils se sont égarés et n'ont pu retrouver leur chemin. M. Blackburn a été secouru neuf jours plus tard, mardi dernier. Sa femme est morte dans la nuit de dimanche à lundi.
La chaîne des événements, avant que la GRC ne soit alertée, n'est pas encore clairement établie. Selon un reportage de Sun Media, un employé en congé de la compagnie d'hélicoptères Purcell, qui transporte des skieurs dans le secteur, a été le premier à remarquer un S.O.S., le mardi 17 février. L'employé a appelé sa compagnie, qui en a informé la station de ski. Celle-ci a mené son enquête, tout en alertant la Golden Search and Rescue, l'équipe de sauvetage de la ville de Golden.
Mais selon un porte-parole de cette équipe, la société Purcell savait qu'elle devait en premier lieu aviser la GRC.
Le samedi 21 février, le même employé de Purcell a aperçu deux autres signes S.O.S. et en a averti une nouvelle fois l'entreprise. Cette fois, l'information a été relayée à la GRC.
Peu de traces
La station de ski avait déjà enquêté pour repérer un véhicule abandonné dans le stationnement, un hôtel signalant l'absence d'un voyageur ou de l'équipement loué qui n'aurait pas été rendu. Mais le couple avait réglé la note de son hôtel à Banff, avant de se rendre directement à Kicking Horse, sans passer par un nouvel hôtel. Les deux skieurs avaient payé leurs billets de remontée en argent comptant. Ils avaient leur propre équipement de ski et ne devaient rendre leur voiture que le samedi 21. Il n'est pas inhabituel que des skieurs partent pour plus d'une journée en laissant leur véhicule au stationnement.
Le couple devait rentrer à Boucherville samedi dernier. Le dimanche, sans nouvelles de leurs parents, les deux enfants ont avisé la police. La dernière trace laissée par le couple était la note réglée à Banff, le 15 février. «On savait qu'ils étaient portés disparus entre Banff et Kicking Horse. La distance de recherche était énorme !» a raconté hier à La Presse le frère de M. Blackburn, Yvon.
Deux jours se passent sans que le couple ne soit retracé. «Je vais vous dire franchement : on n'avait pas eu de nouvelles le 23, alors le matin du 24, je m'attendais à un téléphone pour me faire dire qu'ils avaient été retrouvés les deux, décédés. On savait qu'ils étaient portés disparus depuis neuf jours. Je ne pensais même pas qu'ils étaient en vie.»
Yvon Blackburn affirme avoir eu une bonne collaboration avec la GRC et faire confiance à l'enquête. Il a pu parler avec son frère, qui a maintenant quitté l'hôpital pour prendre du repos chez l'une de ses soeurs qui vit en Colombie-Britannique. Gilles Blackburn est affaibli et souffre d'engelures au pied gauche. «Mais il n'en parle même pas. Dans 15 jours, ils vont décider s'il lui amputent des orteils. Mais ce n'est pas ça le problème : c'est qu'il n'a pas réussi à sauver sa femme.»
Marie-Josée Fortin n'est pas morte d'hypothermie, dit Yvon Blackburn. La famille attend les résultats de l'autopsie, qui doit être pratiquée aujourd'hui. «Tout ce qu'on sait, c'est que son système s'est mis à mal fonctionner à partir du vendredi. Elle s'est plainte de douleurs à l'estomac, et ça a causé son décès dimanche soir. Mon frère m'a dit qu'elle avait arrêté de respirer.»
Le couple s'est nourri des deux barres granola qu'il avait emportées pour la journée de ski ainsi que de feuillage. Il s'était construit une hutte et dormaient sur des branches de sapin. «Et il y a eu des loups tous les soirs, dit Yvon Blackburn. Mon frère a enlevé les paniers de ses bâtons de ski pour pouvoir se défendre s'ils approchaient trop près.»
Re: Un couple en détresse dans l'Ouest Canadien
C'est moi ou ça n'a pas de bon sens cette histoire-là??...
''Outre les signes S.O.S. dans la neige, rien ne laissait croire que deux skieurs s'étaient perdus dans la montagne''
Qu'est-ce que ça leur prenait de plus??...
Je serais vraiment très en colère si j'étais de la famille de cette femme....
''Outre les signes S.O.S. dans la neige, rien ne laissait croire que deux skieurs s'étaient perdus dans la montagne''
Qu'est-ce que ça leur prenait de plus??...
Je serais vraiment très en colère si j'étais de la famille de cette femme....
Re: Un couple en détresse dans l'Ouest Canadien
ouf je ne savais pas cette nouvelle
j'suis bien d'accord avec toi, voir 3 fois rapprochée des SOS dans la neige puis personne ne réagit plus que cela, ichh, je me sentirais mal en sivouplait à la place de ceux qui auraient du tout mettre en branle pour vérifier ce qui se passait ... puis je serais en beau *&?*&?* être de la famille

j'suis bien d'accord avec toi, voir 3 fois rapprochée des SOS dans la neige puis personne ne réagit plus que cela, ichh, je me sentirais mal en sivouplait à la place de ceux qui auraient du tout mettre en branle pour vérifier ce qui se passait ... puis je serais en beau *&?*&?* être de la famille

N.B : je ne reçois pas les messages éclairs
Re: Un couple en détresse dans l'Ouest Canadien
C'est vraiment dur à comprendre cette histoire. Me semble qu'ils devaient séjourner à quelque part, possiblement à l'hotel sinon s''ils étaient chez des amis, connaissance, famille, l'alerte aurait été lancée avant. Et à l'hotel, après le 23 février (date présumée du retour), les femmes de chambre ont ben dû voir que leur stock était là. 
Il m'en manque-tu des boutte???

Il m'en manque-tu des boutte???
Re: Un couple en détresse dans l'Ouest Canadien
Ben non justement, tout est là... Ils avaient réglé la note de leur dernier hôtel et ils avaient tout leur stock avec eux... Leur famille a officiellement signalé leur disparition le lendemain de leur retour supposé le 23...Carnie a écrit : C'est vraiment dur à comprendre cette histoire. Me semble qu'ils devaient séjourner à quelque part, possiblement à l'hotel sinon s''ils étaient chez des amis, connaissance, famille, l'alerte aurait été lancée avant. Et à l'hotel, après le 23 février (date présumée du retour), les femmes de chambre ont ben dû voir que leur stock était là.
Il m'en manque-tu des boutte???
C'est la raison pour laquelle ils n'ont pas cherché plus, parce qu'il n'y avait pas trace d'eux nulle part...
- quetzalcoatl
- Modeste Jacasseur
- Messages : 202
- Inscription : mer. févr. 09, 2005 1:00 am
Re: Un couple en détresse dans l'Ouest Canadien
C'est dommage tout de même que les autorités n'aient pas recherché plus loin lorsqu'ils ont vu la première fois le SOS, Ils auraient dû prendre la chance qu'il y ait peut-être vraiment quelqu'un de disparu malgré le manque de preuve...une vie aurait été sauvée.