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son enfant en train de mourir

Publié : mar. mars 10, 2009 11:37 am
par nancy31f
non mais ca fait dur les hopitaux calvaire :grr:




Soins hospitaliers
«Viens-t'en, mon bébé va mourir!»

La nonchalance d'un infirmier a failli tuer un poupon de sept semaines, à l'Hôpital du Suroît à Valleyfield.


C'est ce qu'affirme Stéphanie Brosseau, de Les Cèdres, selon laquelle il a fallu qu'elle «arrache le téléphone des mains de l'infirmier» pour convaincre un médecin que son enfant était en train de mourir faute de soins appropriés.


La petite Maxime souffrait et se déshydratait quand ses parents l'ont conduite à l'hôpital, le 2 février.


L'urgentologue a voulu retourner l'enfant à son médecin de famille, mais les parents refusaient. Ils ont attendu 24 heures avant de rencontrer une pédiatre, qui a gardé le bébé en observation.


Mais après le départ du médecin, «vers 23 heures, on a vu que Maxime dépérissait; elle vomissait son lait, elle s'est mise à respirer mal, son teint est devenu gris, presque vert, et elle poussait de petits cris macabres», raconte la mère.


Son état se détériorait sans cesse.


«Mais l'infirmier refusait de réveiller le médecin de garde parce qu'il n'arrivait pas à prendre les signes vitaux de mon enfant avec son appareil et ne pouvait donc renseigner le médecin.»


Suivre le protocole


«Mais une autre infirmière me disait que mon bébé n'allait pas bien. Je capotais. Je suis allée le voir. J'ai crié ; je l'ai supplié. Il disait qu'il devait suivre le protocole.»


«Tout à coup, une inhalothérapeute est apparue. Quand elle a vu Maxime, elle a tout de suite demandé depuis combien de temps la petite était de cette couleur-là. Elle avait l'air morte!»


«L'infirmier s'est décidé à appeler le médecin. Il avait mis Maxime sur une table et m'a donné un tube à oxygène que je devais tenir près de sa bouche. Mais il n'avait même pas branché le tube à la bombonne. Je faisais ça pour rien!»


«Quand j'ai entendu l'infirmier parler au médecin, je lui ai arraché le téléphone des mains. J'ai crié à la pédiatre: Viens-t'en, mon bébé va mourir!»


Un code rouge


«Elle a téléphoné, et le code rouge a été donné. Une équipe d'urgence est arrivée.»


«Alors, l'inhalothérapeute m'a dit, en me regardant droit dans les yeux: 'Votre bébé est très très malade. Elle n'a plus de tension artérielle.'»


La petite avait développé une septicémie. On l'a aussitôt transférée par ambulance à l'Hôpital général pour enfant, sous escorte policière. Chaque seconde comptait...


À Montréal, les spécialistes ont travaillé fort pour arracher l'enfant à la mort. Elle est restée cinq jours aux soins intensifs. Mais ils ont pu lui sauver la vie.

Re: son efant en train de mourir ciboire

Publié : mar. mars 10, 2009 11:51 am
par Nikki
Je comprend ta colère Nancy, mais j'aimerais si tu pouvais enlever le juron dans le titre du topic STP...

Re: son efant en train de mourir ciboire

Publié : mar. mars 10, 2009 12:40 pm
par nancy31f
Nikki a écrit : Je comprend ta colère Nancy, mais j'aimerais si tu pouvais enlever le juron dans le titre du topic STP...
oupss desolée
c enlevé :)

Re: son enfant en train de mourir

Publié : mar. mars 10, 2009 12:49 pm
par Pookies
Ouff! Vive les priorités hen!
Le gros bon sens, n'a pas été utilisé dans ce cas ci...heureusement tout est bien qui fini bien, mais j'espère que des tapes c'est doigt vont être donner... :sarcastic:

Re: son efant en train de mourir ciboire

Publié : mar. mars 10, 2009 1:07 pm
par Nikki
nancy31f a écrit : [...]

oupss desolée
c enlevé :)
Merci beaucoup ;)

Re: son enfant en train de mourir

Publié : mar. mars 10, 2009 2:37 pm
par ChEw
''protocole''.....si ce mot pouvais ne pas exister parfois, on épargnerais bien des souffrances à bien du monde....

Re: son enfant en train de mourir

Publié : mar. mars 10, 2009 2:50 pm
par **Miranda
Bien dommage si l'histoire s'est passée telle que relatée!

Par contre avec le temps, j'ai appris l'importance qu'a le deuxième côté de la médaille. Tout est souvent décrit de façon beaucoup trop sensationnaliste dans les journaux, de façon à faire réagir. Et ça fonctionne, déjà les gens montent au barricades en affirmant de façon catégorique que l'infirmier doit être renvoyé. Mais de la part d'une mère qui vient de subir un tel stress, se pourrait-il qu'il y ait exagération?

Et s'il s'agit d'un seul infirmier qui a mal fait son travail, est-il nécessaire pour la mère de demander à ce qu'on raconte son histoire dans un journal? Qu'est-ce que ça va donner? Hormis effrayer d'autres parents? La très malheureuse aventure s'est bien terminée malgré tout, et il s'agit, selon toute vraisemblance, de la négligence d'une seule personne! Il serait bien entendu légitime dans ce cas, pour la mère, d'entamer des procédures contre l'infirmier! Mais en se dépêchant d'alerter les médias? Le Journal de Québec de surcroît, ça en dit long, à mon avis...

Tout ce qu'on lit et entend à la suite de la parution de ce genre de nouvelles, c'est une généralisation comme quoi ça fait dur dans les hôpitaux, que les médecins sont pressés, que les infirmiers bâclent leur travail... Alors que la majorité effectue un travail admirable tout endurant des commentaires désobligeants à longueur de journée.

Lorsqu'il s'agit, à travers une nouvelle, de montrer les failles du système, ou une façon de faire ou une négligence observée chez plusieurs (exemple lavage des mains), je comprend son importance et sa pertinence. Dans ce cas-ci? Pas encore! Si vraiment le protocole s'avère être en cause, je verrai le tout de façon différente.

Ceci dit, j'ai bien sûr de la sympathie pour ce qu'ont dû vivre la mère et le poupon!