Isabelle Audet
D’ici une centaine d’année, les bébés pourraient grandir à l’extérieur des femmes. Ils pourraient provenir (oui oui!) d’utérus artificiels. Le journal Forum de l’Université de Montréal publie cette semaine un article passionnant sur le sujet.
Le journaliste interroge à ce sujet Sylvie Martin, une étudiante au terme d’une maitrise sur l’utérus artificiel, au département de sociologie de l’Université de Montréal.
On apprend que le sujet passionne les scientifiques, et qu’au cours des dernières années, le développement de cet utérus s’est perfectionné. Une chercheuse de New York a même réussi à recréer un tissu semblable à celui de l’utérus. Grâce à un liquide amniotique synthétique, elle a réussi à faire évoluer un embryon dans cet environnement.
Question éthique oblige, à six jours de croissance, elle a dû mettre un terme à l’expérience.
D’abord conçu pour des raisons médicales (permettre le développement optimal d’un bébé prématuré), il pourrait aussi tenter les cliniques de fertilité. Ou encore devenir une solution de rechange afin que la femme ne porte plus obligatoirement le bébé du couple.
«On cesserait de réduire la femme à ses fonctions reproductrices, permettant un rapport avec les hommes plus égalitaire», écrit le journaliste dans l’article.
Hou la la… Va pour les avantages médicaux et les cas extrêmes, mais est-ce que l’on aspire vraiment à ce type d’égalité généralisée?
Mesdames, vous auriez aimé ne pas passer par la grossesse (fini les nausées!)? Messieurs, vous aimeriez l’aspect «égalitaire» de cette nouvelle technique?
Nous n’en sommes pas là, mais la question éthique autour d’une telle technique est des plus intéressantes.
http://blogues.cyberpresse.ca/mere/?p=682" onclick="window.open(this.href);return false;
http://www.nouvelles.umontreal.ca/reche ... femme.html#" onclick="window.open(this.href);return false;
Beau débat non?
