Les Articles Sur La série Montréal-Québec
Modérateur : Elise-Gisèle
Les Articles Sur La série Montréal-Québec
Dernière modification par nick11f le dim. janv. 31, 2010 10:21 pm, modifié 1 fois.
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Re: Articles Sur La série Montréal-Québec
La série Montréal-Québec, 20 h, TVA
Alors que nos Glorieux vivotent, les amateurs de hockey peuvent se rabattre sur La série Montréal-Québec. Animée par Marie-Claude Savard, la première émission de cette téléréalité sera consacrée à la présentation des équipes. Olé, olé, olé…
http://7jours.canoe.ca/tele/nouvelles/2 ... 76-7j.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Alors que nos Glorieux vivotent, les amateurs de hockey peuvent se rabattre sur La série Montréal-Québec. Animée par Marie-Claude Savard, la première émission de cette téléréalité sera consacrée à la présentation des équipes. Olé, olé, olé…
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Re: Articles Sur La série Montréal-Québec
LA SÉRIE MONTRÉAL-QUÉBEC
La revanche de Stéphane Laporte
Il rêvait d’être un joueur de hockey. Son idole est Jean Béliveau.
Né avec des tendons trop courts, marchant sur le bout des pieds, sa carrière de hockeyeur a duré une journée.
Stéphane Laporte raconte: «ma mère m’a donné ma première paire de patins à cinq ans pour vite s’apercevoir qu’à cause de mon handicap, je ne pourrai jamais patiner. Je suis rentré à la maison plein de bleus ayant fait le schtroumpf toute la journée».
Dans le studio des Productions J rue Papineau, le concepteur qualifié de «génie» par René Angélil, prend sa revanche avec La Série Montréal-Québec.
«Je suis comme le petit garçon dans un magasin de bonbons», confie-t-il en entrevue au Journal de Montréal.
Il a songé à cette série en pleine folie de Star Académie. «Les gens réservaient des ovations de 15 minutes à un certain Wilfred. Je me disais c’est incroyable qui peut être aussi fort que cela. La réponse était simple: le hockey et la rivalité Québec-Montréal.»
Or, cinq ans plus tard, Stéphane Laporte a bien en main son jouet. Son petit film de 25 minutes qui raconte la préparation des joueurs à la série, le choix douloureux des candidats est un petit bijou signé Stéphane Laporte avec le bon contenu et l’émotion au rendez-vous.
TAKING CHANCES
Son film sur la tournée de Céline Dion, Taking Chances a séduit Hollywood et se retrouvera dans les salles de cinéma aux États-Unis en mars prochain. «Ce gars-là est extraordinaire», nous a déjà confié à maintes reprises René Angélil.
Comment explique-t-il sa réussite? «J’ai un lien affectif avec tous mes projets. Il faut que je les aime pour les présenter aux gens. Donc je travaille fort.» Une série comme Montréal-Québec exige déjà 20 heures de travail par jour. «Je dors quatre heures par nuit. C’est suffisant», dit-il. Il ne cache pas avoir le meilleur allié pour mener à bon port tous ses projets en la patronne des Productions J, Julie Snyder.
«On se parle au quotidien, on se fait confiance. Elle veut le meilleur pour le téléspectateur; avec elle il n’y a pas de limites.» Il est impressionné par ces deux entraîneurs vedettes.
«Ce sont deux hommes d’honneur, deux hommes de coeur. Ils savent que le public les a amenés au statut de vedette. Je crois qu’ils ont l’impression de redonner un peu d’amour à leurs fans par le biais de cette série. J’ai toujours été un partisan du Canadien. Je me dois de rester neutre cette fois-ci. Mais j’aurai un pincement au coeur après chaque défaite de Bergie ou de Carbo», confie-t-il avec la sincérité du petit gars en admiration devant ses idoles.
LE VISAGE HUMAIN DU HOCKEY
Stéphane Laporte promet une série excitante. «C’est sérieux tout cela. Et ce qui est le fun avec le sport, c’est que tout est imprévisible. On ne sait pas à quoi s’attendre. Nous allons montrer aux gens la vraie vie de vestiaire d’une équipe et la vraie vie de joueur de hockey. Nous avons avec nous deux grands entraîneurs qui ont coaché les meilleurs joueurs au monde. Ça va être intéressant même pour ceux qui ne se passionnent pas de hockey. Car le sport, c’est d’abord et avant tout des émotions et des belles histoires humaines. Ces joueurs vivent un rêve de petit gars et c’est le fun, car si tout va bien on peut penser qu’il y aura une série revanche», conclut celui qui ne cache pas se payer l’un des plus beaux trips de sa vie.
Stéphane Laporte estime que La Série Montréal-Québec est une télévérité et non pas une téléréalité, car les joueurs ne vivent pas en vase clos et aucun des 32 joueurs ne sera éliminé.
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La revanche de Stéphane Laporte
Il rêvait d’être un joueur de hockey. Son idole est Jean Béliveau.
Né avec des tendons trop courts, marchant sur le bout des pieds, sa carrière de hockeyeur a duré une journée.
Stéphane Laporte raconte: «ma mère m’a donné ma première paire de patins à cinq ans pour vite s’apercevoir qu’à cause de mon handicap, je ne pourrai jamais patiner. Je suis rentré à la maison plein de bleus ayant fait le schtroumpf toute la journée».
Dans le studio des Productions J rue Papineau, le concepteur qualifié de «génie» par René Angélil, prend sa revanche avec La Série Montréal-Québec.
«Je suis comme le petit garçon dans un magasin de bonbons», confie-t-il en entrevue au Journal de Montréal.
Il a songé à cette série en pleine folie de Star Académie. «Les gens réservaient des ovations de 15 minutes à un certain Wilfred. Je me disais c’est incroyable qui peut être aussi fort que cela. La réponse était simple: le hockey et la rivalité Québec-Montréal.»
Or, cinq ans plus tard, Stéphane Laporte a bien en main son jouet. Son petit film de 25 minutes qui raconte la préparation des joueurs à la série, le choix douloureux des candidats est un petit bijou signé Stéphane Laporte avec le bon contenu et l’émotion au rendez-vous.
TAKING CHANCES
Son film sur la tournée de Céline Dion, Taking Chances a séduit Hollywood et se retrouvera dans les salles de cinéma aux États-Unis en mars prochain. «Ce gars-là est extraordinaire», nous a déjà confié à maintes reprises René Angélil.
Comment explique-t-il sa réussite? «J’ai un lien affectif avec tous mes projets. Il faut que je les aime pour les présenter aux gens. Donc je travaille fort.» Une série comme Montréal-Québec exige déjà 20 heures de travail par jour. «Je dors quatre heures par nuit. C’est suffisant», dit-il. Il ne cache pas avoir le meilleur allié pour mener à bon port tous ses projets en la patronne des Productions J, Julie Snyder.
«On se parle au quotidien, on se fait confiance. Elle veut le meilleur pour le téléspectateur; avec elle il n’y a pas de limites.» Il est impressionné par ces deux entraîneurs vedettes.
«Ce sont deux hommes d’honneur, deux hommes de coeur. Ils savent que le public les a amenés au statut de vedette. Je crois qu’ils ont l’impression de redonner un peu d’amour à leurs fans par le biais de cette série. J’ai toujours été un partisan du Canadien. Je me dois de rester neutre cette fois-ci. Mais j’aurai un pincement au coeur après chaque défaite de Bergie ou de Carbo», confie-t-il avec la sincérité du petit gars en admiration devant ses idoles.
LE VISAGE HUMAIN DU HOCKEY
Stéphane Laporte promet une série excitante. «C’est sérieux tout cela. Et ce qui est le fun avec le sport, c’est que tout est imprévisible. On ne sait pas à quoi s’attendre. Nous allons montrer aux gens la vraie vie de vestiaire d’une équipe et la vraie vie de joueur de hockey. Nous avons avec nous deux grands entraîneurs qui ont coaché les meilleurs joueurs au monde. Ça va être intéressant même pour ceux qui ne se passionnent pas de hockey. Car le sport, c’est d’abord et avant tout des émotions et des belles histoires humaines. Ces joueurs vivent un rêve de petit gars et c’est le fun, car si tout va bien on peut penser qu’il y aura une série revanche», conclut celui qui ne cache pas se payer l’un des plus beaux trips de sa vie.
Stéphane Laporte estime que La Série Montréal-Québec est une télévérité et non pas une téléréalité, car les joueurs ne vivent pas en vase clos et aucun des 32 joueurs ne sera éliminé.
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Re: Articles Sur La série Montréal-Québec
La Télé-rivalité Mtl-Québec sur le hockey à l'Auditorium
Guy Carbonneau et Michel Bergeron ranimeront la flamme de la rivalité Montréal/Québec.
Des milliers de personnes jouent au hockey pour le plaisir au Québec. Des hommes, des femmes, des jeunes, des moins jeunes, qui, après leur journée de travail, se retrouvent à l’aréna dans des ligues de garage ou à la patinoire extérieure du quartier. Le chroniqueur et scénariste humoriste Stéphane Laporte a conçu une série télévisée dédiée à toutes ces personnes qui pratiquent leur sport favori.
«La Série Montréal-Québec sera la série du siècle des joueurs amateurs», selon son concepteur, Stéphane Laporte, connu pour sa passion du hockey. «Il est temps de donner la glace aux talents de chez nous», a-t-il ajouté. À l'Auditorium on jouera quatre des huit matchs au programme de la série. Quelle fierté pour les Verdunois d'assister en direct dans leur arrondissement ou au petit écran à cette confrontation de joueurs amateurs de Montréal et Québec. La première de ce super-spectacle télévisuel sera diffusée à TVA, le 24 janvier entre 20h et 22h. Elle débutera avec les cérémonies d'ouverture, la présentation des joueurs et le portrait de chacun, l'interprétation des chansons thèmes, la nomination des capitaines et quelques tirs en fusillade sur les gardiens. On présume que l'Auditorium sera rempli car tous les billets ont été distribués gratuitement, premiers arrivés, premiers servis.
En tout, trente-deux joueurs, âgés de 18 ans et plus, ont été rigoureusement sélectionnés pour former les équipes de Montréal et Québec. Chacune des équipes comptera 16 joueurs incluant deux femmes, un joueur de plus de 40 ans et un joueur de plus de 50 ans. Ces deux équipes s’affronteront dans une série de huit matchs diffusée de la fin janvier à la fin mars: quatre à l'Auditorium et quatre au Colisée Pepsi à Québec,. Deux émissions spéciales seront présentées en ouverture et en clôture de la série, soit l'ouverture le 24 janvier et la fermeture sous le thème de la soirée des champions, le 28 mars entre 20h et 22h qui retraçera les meilleurs moments de la série.
Le public visionnera trois émissions hebdomadaires sur les ondes de TVA: d'abord celle du dimanche avec le match incluant les recommandations des entraîneurs, leurs commentaires; la visite des vestiaires durant les entractes et la rencontre d'après-match, puis le lundi de 19h30 A 20h, avec les réactions du lendemain de match et le ballottage de trois joueurs par les entraîneurs des deux équipes. Enfin, les mordus seront au rendez-vous pour le bilan de la semaine des deux équipes, le jeudi de 19h à 20h.
Inspirée de la formule des télé-réalités, la série occupera la grande heure d'écoute du dimanche soir dans la grille-horaire de TVA, en compétition avec l'émission Tout le monde en parle, diffusée a Radio-Canada.
http://www.messagerverdun.com/article-4 ... orium.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Guy Carbonneau et Michel Bergeron ranimeront la flamme de la rivalité Montréal/Québec.
Des milliers de personnes jouent au hockey pour le plaisir au Québec. Des hommes, des femmes, des jeunes, des moins jeunes, qui, après leur journée de travail, se retrouvent à l’aréna dans des ligues de garage ou à la patinoire extérieure du quartier. Le chroniqueur et scénariste humoriste Stéphane Laporte a conçu une série télévisée dédiée à toutes ces personnes qui pratiquent leur sport favori.
«La Série Montréal-Québec sera la série du siècle des joueurs amateurs», selon son concepteur, Stéphane Laporte, connu pour sa passion du hockey. «Il est temps de donner la glace aux talents de chez nous», a-t-il ajouté. À l'Auditorium on jouera quatre des huit matchs au programme de la série. Quelle fierté pour les Verdunois d'assister en direct dans leur arrondissement ou au petit écran à cette confrontation de joueurs amateurs de Montréal et Québec. La première de ce super-spectacle télévisuel sera diffusée à TVA, le 24 janvier entre 20h et 22h. Elle débutera avec les cérémonies d'ouverture, la présentation des joueurs et le portrait de chacun, l'interprétation des chansons thèmes, la nomination des capitaines et quelques tirs en fusillade sur les gardiens. On présume que l'Auditorium sera rempli car tous les billets ont été distribués gratuitement, premiers arrivés, premiers servis.
En tout, trente-deux joueurs, âgés de 18 ans et plus, ont été rigoureusement sélectionnés pour former les équipes de Montréal et Québec. Chacune des équipes comptera 16 joueurs incluant deux femmes, un joueur de plus de 40 ans et un joueur de plus de 50 ans. Ces deux équipes s’affronteront dans une série de huit matchs diffusée de la fin janvier à la fin mars: quatre à l'Auditorium et quatre au Colisée Pepsi à Québec,. Deux émissions spéciales seront présentées en ouverture et en clôture de la série, soit l'ouverture le 24 janvier et la fermeture sous le thème de la soirée des champions, le 28 mars entre 20h et 22h qui retraçera les meilleurs moments de la série.
Le public visionnera trois émissions hebdomadaires sur les ondes de TVA: d'abord celle du dimanche avec le match incluant les recommandations des entraîneurs, leurs commentaires; la visite des vestiaires durant les entractes et la rencontre d'après-match, puis le lundi de 19h30 A 20h, avec les réactions du lendemain de match et le ballottage de trois joueurs par les entraîneurs des deux équipes. Enfin, les mordus seront au rendez-vous pour le bilan de la semaine des deux équipes, le jeudi de 19h à 20h.
Inspirée de la formule des télé-réalités, la série occupera la grande heure d'écoute du dimanche soir dans la grille-horaire de TVA, en compétition avec l'émission Tout le monde en parle, diffusée a Radio-Canada.
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Dernière modification par nick11f le dim. janv. 24, 2010 2:26 am, modifié 1 fois.
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Re: Articles Sur La série Montréal-Québec
La série Montréal-Québec: go, go, go!
Les coachs Michel Bergeron et Guy Carbonneau en compagnie des animateurs de La série Montréal-Québec: Marie-Claude Savard (au centre), qui officiera les soirs de matchs les dimanches, et Pierre-Yves Lord (pour Québec) et Laurence Bareil (pour Montréal), qui fouineront dans les coulisses et les vestiaires à titre de reporters.
Mettant en vedette deux équipes de hockey amateur dirigées par Michel «Le Tigre» Bergeron et Guy «Carbo» Carbonneau, La série Montréal-Québec, en ondes à compter de demain, 20h, à TVA, sera-t-elle aussi rassembleuse que Star Académie, Lance et compte ou... un match du Canadien? Notre journaliste, partisane fanatique des Saguenéens de Chicoutimi dans une autre de ses vies (go, Sags, go!), en a discuté avec Stéphane Laporte, concepteur et réalisateur de l'émission. Entrevue en forme de match.
PREMIÈRE PÉRIODE
Question - Certains mettent en doute l'intérêt que suscitera un match de hockey disputé par des joueurs non professionnels, comme le seront les huit matchs de La série Montréal-Québec. La durée des périodes sera plus courte (15 minutes au lieu de 20), mais est-ce que ça sera aussi intéressant qu'un match de la LNH?
Stéphane Laporte - Oui, parce que l'émission repose sur la bonne vieille rivalité Montréal-Québec. C'est comme si on s'organisait un tournoi pour régler ça entre nous autres! J'ai toujours trouvé absurde qu'il faille attendre après New York et Toronto pour que Montréal et Québec puissent enfin jouer l'un contre l'autre (à l'époque des Nordiques).
Et puis, il y a tellement de Québécois qui jouent au hockey! On a eu 10 000 inscriptions pour la Série, c'est plus qu'on n'en a jamais eu pour Star Académie (7000 inscriptions pour la deuxième promotion). Les recruteurs ont fait un travail colossal, c'était un vrai marathon de hockey, de 8h à 22h sur la glace. C'est fou, le monde qui sait patiner, ici; il y a des gens qui se bookent un aréna le vendredi soir, minuit, parce que c'est le seul temps libre de la patinoire. Quel autre sport provoque un tel amour chez nous? Les 32 joueurs sélectionnés pour l'émission représentent donc tous ceux qui jouent au hockey au Québec. Et on va les aimer parce qu'on va les connaître. Aujourd'hui, tout ce qu'on connaît des joueurs professionnels, c'est leur numéro et leur salaire - ou leurs problèmes de consommation (rires). Moi, j'aimerais recréer la proximité qu'il y avait avec le hockey quand j'étais petit: j'avais 5 ans, je jouais au hockey dehors, et quand je rentrais dans la maison, je regardais Jean Béliveau, un adulte, qui jouait lui aussi: c'était comme s'il faisait partie de mon monde. Hey, Béliveau faisait la même chose que moi!
DEUXIÈME PÉRIODE
Question - Un des points forts de l'émission, c'est la présence de Guy Carbonneau à la tête de l'équipe de Montréal et Michel Bergeron aux commandes de celle de Québec. Est-ce que ça a été difficile de les convaincre?
Stéphane Laporte - Quand j'ai rencontré Carbo, il venait de se faire opérer aux deux hanches; on aurait pu faire une course tous les deux, moi en chaise roulante et lui en béquilles! Eh ben, cinq minutes après que je lui eus exposé mon idée, il a dit oui. C'est sans doute le «pitch de vente» le plus court de ma carrière! Même chose avec Bergeron. Pourquoi? Parce que c'est leur élément naturel, la glace, le vestiaire, mais aussi parce j'ai eu l'impression que tous les deux voulaient rendre de cette façon-là l'amour que les gens leur ont donné et leur portent encore. Le Tigre et Carbo, c'est le bon vieux duel bon cop, bad cop, le type odd couple. Complémentaires, mais diamétralement opposés! Bergeron qui est sanguin et verbomoteur; Carbo qui est plus cérébral et parle peu. Même s'il est né à Sept-Îles, Carbo fait très boulevard Saint-Laurent, alors que Bergeron a le physique du Québécois de souche. Mais en plus de l'opposition Montréal-Québec, ils représentent deux générations et deux visions du hockey. Dans le fond, le Madrid sur la 20 (célèbre restaurant sur l'autoroute entre Montréal et Québec), c'est un peu notre mur de Berlin. À l'est du Madrid, les joueurs sont pour Québec, alors que tous les joueurs de Montréal viennent de l'ouest. Pas beaucoup de transfuges, disons!
TROISIÈME PÉRIODE
Question - Michel Quidoz, qui a réalisé La soirée du hockey pendant des années, va réaliser les matchs du dimanche soir. En même temps, il va y avoir un côté human, très contemporain, dans les émissions hebdomadaires et spéciales (réalisées par Laporte). Pourquoi une telle opposition entre le vintage et la modernité?
Stéphane Laporte - Le premier match de hockey dont je me souviens au complet, c'était celui des Canadiens contre St.Louis, le jour de ma première communion, en mai 1968, et c'était Michel Quidoz qui le réalisait. Tu te rappelles aussi le fameux clin d'oeil de Patrick Roy à Sandstrom en 1993? C'est Michel qui l'a capté. Pour La série Montréal-Québec, il fallait la signature de La soirée du hockey, à laquelle on ajoute ce qu'on n'a jamais vu, c'est-à-dire les vestiaires, qu'on va filmer live, en temps réel. Mettons que Bergeron perd 2 à 0 avant la deuxième période: y kicke-tu la poubelle dans le vestiaire? Mettons qu'un des gardiens vient de s'en faire mettre cinq au fond du filet: comment il fait pour se raplomber? La clé du concept, c'est de suivre en parallèle deux histoires, deux équipes, bref, le cow-boy blanc et le cow-boy noir. Le match du dimanche va commencer directement par le pep talk des coachs. Les deux éléments essentiels de la téléréalité, c'est l'élimination progressive et la captivité des participants. Nous, c'est pas ça: on commence avec 32 joueurs, on finit avec 32 joueurs, et ils vont vivre chez eux, sauf quand ils vont jouer dans la ville adverse. C'est pour ça que j'appelle plutôt ça de la télérivalité. La différence entre le show-business et le sport est là: en sport, on ne sait jamais ce qui va arriver. C'est pas pour rien que Robert Gravel s'est basé sur le hockey pour la Ligue nationale d'improvisation: c'est parce que rien n'est jamais joué d'avance au hockey.
PROLONGATION
Question - La série Montréal-Québec va offrir 100% de musique québécoise dans l'émission. Existe-t-il un «Na na na hey hey hey goodbye» francophone?
Stéphane Laporte - On a fait une recherche fouillée, avec les DJ des deux arénas, pour faire une liste d'une centaine de chansons. C'est toujours pour des 10 ou 15 secondes entre deux mises au jeu, ça peut donc donner Passe-moé la puck des Colocs, Salut, mon Ron des Cowboys fringants quand Ron Fournier (l'arbitre officiel de la Série) fait quelque chose de spécial ou Femme libérée quand une des filles vient de compter. La chanson de l'émission, c'est Marc Déry qui l'a composée, et je lui ai demandé de s'inspirer des marches militaires parce c'est un affrontement qui se prépare, un peu comme dans le film Braveheart (rires). C'est comme les logos sur les gilets des joueurs et les fanions: la fleur de lys et le M, ça a un peu un côté croisade... ou gladiateur! Et pour ce qui est des hymnes des équipes, j'ai demandé à Loco Locass (Québec) et à Éric Lapointe (Montréal) d'écrire une chanson qui va pouvoir demeurer au-delà de l'émission, un hommage à leur ville respective, un peu comme la chanson New York, New York.
FUSILLADE
Question - Les équipes sont toutes blanches monoculturelles. Pourquoi?
Stéphane Laporte - Les inscriptions étaient ouvertes à tous, mais le choix final des 32 joueurs a été fait par les coachs. Pas pour la télévision, mais pour gagner!
Question - Oui, mais il y a des femmes et des joueurs plus âgés dans chacune des deux équipes...
Stéphane Laporte - Parce que la série devait être ouverte à tous ceux qui ont une passion pour le hockey. Le running gag, ça va être Michel Bergeron qui a ses habitudes dans un vestiaire, mais qui n'y a jamais vu de fille: ça donne Michel qui dit «les filles, les mesdemoiselles, les dames» quand il s'adresse à elles!
Question - Est-ce que ta blonde va regarder la Série?
Stéphane Laporte - Oui... surtout les points de presse avec Carbo, après les parties. C'est drôle, elle ne regarde pas ceux de Jacques Martin, mais ceux de Carbo ont l'air de l'intéresser...
Question - Une phrase clé pour résumer l'émission?
Stéphane Laporte - Disons que l'idée du baron de Coubertin («L'important, ce n'est pas de gagner, mais de participer») est un peu remise en cause dans la Série. On est plus dans le ton de l'ouverture de Wide World of Sports, à ABC, qu'on pourrait traduire par «l'agonie de la défaite, l'allégresse du triomphe». Ou, pour reprendre les mots mêmes de Michel Bergeron: «L'important, c'est de gagner, estie!»
Huit matchs
La Série Montréal-Québec sera diffusée à TVA du 24 janvier au 28 mars, à raison de trois émissions par semaine: le dimanche, de 20h à 22h, le match; le lundi, à 19h30, l'après-match (30 minutes); le jeudi, à 19h, la préparation pour le prochain affrontement (60 minutes). Cérémonie d'ouverture le 24 janvier et Soirée des champions le 28 mars.
Les huit matchs seront disputés à l'Auditorium de Verdun (Montréal) ou au Colisée Pepsi et au Pavillon de la jeunesse (Québec).
Billets gratuits, sur le site http://www.tva.canoe.ca" onclick="window.open(this.href);return false; (premier arrivé, premier inscrit).
À chaque match, les téléspectateurs choisiront, dans chaque équipe, un joueur qui restera sur le banc («benché») pendant la partie.
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Les coachs Michel Bergeron et Guy Carbonneau en compagnie des animateurs de La série Montréal-Québec: Marie-Claude Savard (au centre), qui officiera les soirs de matchs les dimanches, et Pierre-Yves Lord (pour Québec) et Laurence Bareil (pour Montréal), qui fouineront dans les coulisses et les vestiaires à titre de reporters.
Mettant en vedette deux équipes de hockey amateur dirigées par Michel «Le Tigre» Bergeron et Guy «Carbo» Carbonneau, La série Montréal-Québec, en ondes à compter de demain, 20h, à TVA, sera-t-elle aussi rassembleuse que Star Académie, Lance et compte ou... un match du Canadien? Notre journaliste, partisane fanatique des Saguenéens de Chicoutimi dans une autre de ses vies (go, Sags, go!), en a discuté avec Stéphane Laporte, concepteur et réalisateur de l'émission. Entrevue en forme de match.
PREMIÈRE PÉRIODE
Question - Certains mettent en doute l'intérêt que suscitera un match de hockey disputé par des joueurs non professionnels, comme le seront les huit matchs de La série Montréal-Québec. La durée des périodes sera plus courte (15 minutes au lieu de 20), mais est-ce que ça sera aussi intéressant qu'un match de la LNH?
Stéphane Laporte - Oui, parce que l'émission repose sur la bonne vieille rivalité Montréal-Québec. C'est comme si on s'organisait un tournoi pour régler ça entre nous autres! J'ai toujours trouvé absurde qu'il faille attendre après New York et Toronto pour que Montréal et Québec puissent enfin jouer l'un contre l'autre (à l'époque des Nordiques).
Et puis, il y a tellement de Québécois qui jouent au hockey! On a eu 10 000 inscriptions pour la Série, c'est plus qu'on n'en a jamais eu pour Star Académie (7000 inscriptions pour la deuxième promotion). Les recruteurs ont fait un travail colossal, c'était un vrai marathon de hockey, de 8h à 22h sur la glace. C'est fou, le monde qui sait patiner, ici; il y a des gens qui se bookent un aréna le vendredi soir, minuit, parce que c'est le seul temps libre de la patinoire. Quel autre sport provoque un tel amour chez nous? Les 32 joueurs sélectionnés pour l'émission représentent donc tous ceux qui jouent au hockey au Québec. Et on va les aimer parce qu'on va les connaître. Aujourd'hui, tout ce qu'on connaît des joueurs professionnels, c'est leur numéro et leur salaire - ou leurs problèmes de consommation (rires). Moi, j'aimerais recréer la proximité qu'il y avait avec le hockey quand j'étais petit: j'avais 5 ans, je jouais au hockey dehors, et quand je rentrais dans la maison, je regardais Jean Béliveau, un adulte, qui jouait lui aussi: c'était comme s'il faisait partie de mon monde. Hey, Béliveau faisait la même chose que moi!
DEUXIÈME PÉRIODE
Question - Un des points forts de l'émission, c'est la présence de Guy Carbonneau à la tête de l'équipe de Montréal et Michel Bergeron aux commandes de celle de Québec. Est-ce que ça a été difficile de les convaincre?
Stéphane Laporte - Quand j'ai rencontré Carbo, il venait de se faire opérer aux deux hanches; on aurait pu faire une course tous les deux, moi en chaise roulante et lui en béquilles! Eh ben, cinq minutes après que je lui eus exposé mon idée, il a dit oui. C'est sans doute le «pitch de vente» le plus court de ma carrière! Même chose avec Bergeron. Pourquoi? Parce que c'est leur élément naturel, la glace, le vestiaire, mais aussi parce j'ai eu l'impression que tous les deux voulaient rendre de cette façon-là l'amour que les gens leur ont donné et leur portent encore. Le Tigre et Carbo, c'est le bon vieux duel bon cop, bad cop, le type odd couple. Complémentaires, mais diamétralement opposés! Bergeron qui est sanguin et verbomoteur; Carbo qui est plus cérébral et parle peu. Même s'il est né à Sept-Îles, Carbo fait très boulevard Saint-Laurent, alors que Bergeron a le physique du Québécois de souche. Mais en plus de l'opposition Montréal-Québec, ils représentent deux générations et deux visions du hockey. Dans le fond, le Madrid sur la 20 (célèbre restaurant sur l'autoroute entre Montréal et Québec), c'est un peu notre mur de Berlin. À l'est du Madrid, les joueurs sont pour Québec, alors que tous les joueurs de Montréal viennent de l'ouest. Pas beaucoup de transfuges, disons!
TROISIÈME PÉRIODE
Question - Michel Quidoz, qui a réalisé La soirée du hockey pendant des années, va réaliser les matchs du dimanche soir. En même temps, il va y avoir un côté human, très contemporain, dans les émissions hebdomadaires et spéciales (réalisées par Laporte). Pourquoi une telle opposition entre le vintage et la modernité?
Stéphane Laporte - Le premier match de hockey dont je me souviens au complet, c'était celui des Canadiens contre St.Louis, le jour de ma première communion, en mai 1968, et c'était Michel Quidoz qui le réalisait. Tu te rappelles aussi le fameux clin d'oeil de Patrick Roy à Sandstrom en 1993? C'est Michel qui l'a capté. Pour La série Montréal-Québec, il fallait la signature de La soirée du hockey, à laquelle on ajoute ce qu'on n'a jamais vu, c'est-à-dire les vestiaires, qu'on va filmer live, en temps réel. Mettons que Bergeron perd 2 à 0 avant la deuxième période: y kicke-tu la poubelle dans le vestiaire? Mettons qu'un des gardiens vient de s'en faire mettre cinq au fond du filet: comment il fait pour se raplomber? La clé du concept, c'est de suivre en parallèle deux histoires, deux équipes, bref, le cow-boy blanc et le cow-boy noir. Le match du dimanche va commencer directement par le pep talk des coachs. Les deux éléments essentiels de la téléréalité, c'est l'élimination progressive et la captivité des participants. Nous, c'est pas ça: on commence avec 32 joueurs, on finit avec 32 joueurs, et ils vont vivre chez eux, sauf quand ils vont jouer dans la ville adverse. C'est pour ça que j'appelle plutôt ça de la télérivalité. La différence entre le show-business et le sport est là: en sport, on ne sait jamais ce qui va arriver. C'est pas pour rien que Robert Gravel s'est basé sur le hockey pour la Ligue nationale d'improvisation: c'est parce que rien n'est jamais joué d'avance au hockey.
PROLONGATION
Question - La série Montréal-Québec va offrir 100% de musique québécoise dans l'émission. Existe-t-il un «Na na na hey hey hey goodbye» francophone?
Stéphane Laporte - On a fait une recherche fouillée, avec les DJ des deux arénas, pour faire une liste d'une centaine de chansons. C'est toujours pour des 10 ou 15 secondes entre deux mises au jeu, ça peut donc donner Passe-moé la puck des Colocs, Salut, mon Ron des Cowboys fringants quand Ron Fournier (l'arbitre officiel de la Série) fait quelque chose de spécial ou Femme libérée quand une des filles vient de compter. La chanson de l'émission, c'est Marc Déry qui l'a composée, et je lui ai demandé de s'inspirer des marches militaires parce c'est un affrontement qui se prépare, un peu comme dans le film Braveheart (rires). C'est comme les logos sur les gilets des joueurs et les fanions: la fleur de lys et le M, ça a un peu un côté croisade... ou gladiateur! Et pour ce qui est des hymnes des équipes, j'ai demandé à Loco Locass (Québec) et à Éric Lapointe (Montréal) d'écrire une chanson qui va pouvoir demeurer au-delà de l'émission, un hommage à leur ville respective, un peu comme la chanson New York, New York.
FUSILLADE
Question - Les équipes sont toutes blanches monoculturelles. Pourquoi?
Stéphane Laporte - Les inscriptions étaient ouvertes à tous, mais le choix final des 32 joueurs a été fait par les coachs. Pas pour la télévision, mais pour gagner!
Question - Oui, mais il y a des femmes et des joueurs plus âgés dans chacune des deux équipes...
Stéphane Laporte - Parce que la série devait être ouverte à tous ceux qui ont une passion pour le hockey. Le running gag, ça va être Michel Bergeron qui a ses habitudes dans un vestiaire, mais qui n'y a jamais vu de fille: ça donne Michel qui dit «les filles, les mesdemoiselles, les dames» quand il s'adresse à elles!
Question - Est-ce que ta blonde va regarder la Série?
Stéphane Laporte - Oui... surtout les points de presse avec Carbo, après les parties. C'est drôle, elle ne regarde pas ceux de Jacques Martin, mais ceux de Carbo ont l'air de l'intéresser...
Question - Une phrase clé pour résumer l'émission?
Stéphane Laporte - Disons que l'idée du baron de Coubertin («L'important, ce n'est pas de gagner, mais de participer») est un peu remise en cause dans la Série. On est plus dans le ton de l'ouverture de Wide World of Sports, à ABC, qu'on pourrait traduire par «l'agonie de la défaite, l'allégresse du triomphe». Ou, pour reprendre les mots mêmes de Michel Bergeron: «L'important, c'est de gagner, estie!»
Huit matchs
La Série Montréal-Québec sera diffusée à TVA du 24 janvier au 28 mars, à raison de trois émissions par semaine: le dimanche, de 20h à 22h, le match; le lundi, à 19h30, l'après-match (30 minutes); le jeudi, à 19h, la préparation pour le prochain affrontement (60 minutes). Cérémonie d'ouverture le 24 janvier et Soirée des champions le 28 mars.
Les huit matchs seront disputés à l'Auditorium de Verdun (Montréal) ou au Colisée Pepsi et au Pavillon de la jeunesse (Québec).
Billets gratuits, sur le site http://www.tva.canoe.ca" onclick="window.open(this.href);return false; (premier arrivé, premier inscrit).
À chaque match, les téléspectateurs choisiront, dans chaque équipe, un joueur qui restera sur le banc («benché») pendant la partie.
http://www.cyberpresse.ca/arts/televisi ... -go-go.php" onclick="window.open(this.href);return false;
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Re: Articles Sur La série Montréal-Québec
LA SÉRIE MONTRÉAL-QUÉBEC
Carbo rêve encore à la LNH
Guy Carbonneau a posé une seule condition pour diriger l'équipe de Montréal: quitter l'aventure si la LNH le réclame
Guy Carbonneau aura 50 ans le 18 mars. Il a posé une seule condition pour diriger son équipe de Montréal. Si le téléphone sonne et on le réclame pour revenir entraîneur dans la LNH durant la série, il devra quitter l’aventure.
On n’empêche pas un homme de poursuivre son rêve.
Pourquoi avoir dit oui à cette Série Montréal-Québec?
Ça parlait de hockey. Ça m’a pris que 5 minutes à décider. Je faisais totalement confiance à Julie Snyder et Stéphane Laporte. Je savais que l’aventure allait être grosse, mais jamais comme cela.
Que pensez-vous de votre adversaire Michel Bergeron?
On se connaît depuis tellement longtemps. Je crois que nous avons aimé nous haïr. Il est un grand compétiteur. Il va y avoir pas mal d’émotion. Va falloir être bon et travailler fort pour les battre.
C’est quoi un bon esprit d’équipe?
Le hockey est un jeu d’erreurs. Il faut savoir les analyser pour ne pas les répéter. Si l’équipe veut réussir, tu dois accepter le rôle de chacun et supporter ton coéquipier en tout temps.
C’est quoi la décision la plus difficile pour un entraîneur?
C’est de dire à un joueur qu’il ne sera pas habillé pour la partie. Déjà demain après la cérémonie d’ouverture, trois joueurs seront mis au ballotage. On devra décider qui sera exclu pour la partie du 31 janvier. Heureusement, on garde 16 joueurs tout au long de la série. Le public aura son mot à dire sur les joueurs qui resteront sur le banc.
Comment faites-vous passer votre autorité?
Moi, je vais les traiter comme des gars de la LNH. Ils connaissent les enjeux. Les messages seront clairs. Ça dépendra alors jusqu’où ils veulent aller et à quel point ils désirent la victoire.
Être derrière le banc au Centre Bell devant des milliers de fans, elle est forte la sensation pour un entraîneur?
La foule a un impact incroyable. On sent leurs émotions, on sent quand ils trouvent que ça ne marche pas. Des fois ils nous forcent à changer l’allure d’une partie en posant un geste, en changeant de trios plus rapidement. C’est une sensation unique, incroyable. C’est pour cela qu’on veut le revivre.
C’est le job de rêve?
Absolument. Et je trouve cela agréable pour les gens qui suivront la série, car grâce à des caméras dans les vestiaires, les micros partout, sur les joueurs, les entraîneurs, les émotions seront vives et réelles. Il n’y aura pas de cachette c’est certain. Faudra s’habituer à cela.
Portera-t-il sa cravate chanceuse?
L’homme d’affaires qui l’a achetée, M. Black, à 100 000 $, va la mettre à ma disposition. Donc, Michel Bergeron doit être prêt. Moi, je le suis. On va bien s’amuser, mais je suis là pour gagner. Car je n’aime pas perdre.
http://www.canoe.com/divertissement/tel ... 6-jdm.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Carbo rêve encore à la LNH
Guy Carbonneau a posé une seule condition pour diriger l'équipe de Montréal: quitter l'aventure si la LNH le réclame
Guy Carbonneau aura 50 ans le 18 mars. Il a posé une seule condition pour diriger son équipe de Montréal. Si le téléphone sonne et on le réclame pour revenir entraîneur dans la LNH durant la série, il devra quitter l’aventure.
On n’empêche pas un homme de poursuivre son rêve.
Pourquoi avoir dit oui à cette Série Montréal-Québec?
Ça parlait de hockey. Ça m’a pris que 5 minutes à décider. Je faisais totalement confiance à Julie Snyder et Stéphane Laporte. Je savais que l’aventure allait être grosse, mais jamais comme cela.
Que pensez-vous de votre adversaire Michel Bergeron?
On se connaît depuis tellement longtemps. Je crois que nous avons aimé nous haïr. Il est un grand compétiteur. Il va y avoir pas mal d’émotion. Va falloir être bon et travailler fort pour les battre.
C’est quoi un bon esprit d’équipe?
Le hockey est un jeu d’erreurs. Il faut savoir les analyser pour ne pas les répéter. Si l’équipe veut réussir, tu dois accepter le rôle de chacun et supporter ton coéquipier en tout temps.
C’est quoi la décision la plus difficile pour un entraîneur?
C’est de dire à un joueur qu’il ne sera pas habillé pour la partie. Déjà demain après la cérémonie d’ouverture, trois joueurs seront mis au ballotage. On devra décider qui sera exclu pour la partie du 31 janvier. Heureusement, on garde 16 joueurs tout au long de la série. Le public aura son mot à dire sur les joueurs qui resteront sur le banc.
Comment faites-vous passer votre autorité?
Moi, je vais les traiter comme des gars de la LNH. Ils connaissent les enjeux. Les messages seront clairs. Ça dépendra alors jusqu’où ils veulent aller et à quel point ils désirent la victoire.
Être derrière le banc au Centre Bell devant des milliers de fans, elle est forte la sensation pour un entraîneur?
La foule a un impact incroyable. On sent leurs émotions, on sent quand ils trouvent que ça ne marche pas. Des fois ils nous forcent à changer l’allure d’une partie en posant un geste, en changeant de trios plus rapidement. C’est une sensation unique, incroyable. C’est pour cela qu’on veut le revivre.
C’est le job de rêve?
Absolument. Et je trouve cela agréable pour les gens qui suivront la série, car grâce à des caméras dans les vestiaires, les micros partout, sur les joueurs, les entraîneurs, les émotions seront vives et réelles. Il n’y aura pas de cachette c’est certain. Faudra s’habituer à cela.
Portera-t-il sa cravate chanceuse?
L’homme d’affaires qui l’a achetée, M. Black, à 100 000 $, va la mettre à ma disposition. Donc, Michel Bergeron doit être prêt. Moi, je le suis. On va bien s’amuser, mais je suis là pour gagner. Car je n’aime pas perdre.
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Dernière modification par nick11f le dim. janv. 24, 2010 2:32 am, modifié 1 fois.
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Re: Articles Sur La série Montréal-Québec
LA SÉRIE MONTRÉAL-QUÉBEC
«On va être baveux»
La table est mise. Québec attaque déjà Montréal.
Pendant que le maire Tremblay observe, reste silencieux, son adversaire montre les dents «j’espère que vous allez nous haïr. On va être baveux. La seule perspective pour l’équipe de Carbo et Montréal c’est la défaite. Bergeron et moi, ça va faire des étincelles» clame du haut de son Hôtel de Ville le maire de Québec, Régis Labeaume présent demain soir à l’Auditorium de Verdun pour la cérémonie d’ouverture de la première Série Montréal-Québec.
Il songe à embaucher le garde du corps de Céline Dion, en congé probablement en même temps que la star.
«Cette série est juste un prélude de ce qui va leur arriver dans quelques années», promet le maire qui rêve et travaille au retour d’un club de la LNH dans sa ville.
Beau joueur le maire rock star? Et comment. Il est prêt à s’offrir comme joueur de remplacement. Il ferait tout pour sa ville.
«On s’ennuie tellement de cette rivalité. Montréal veut haïr Québec. Ça veut rien dire un match entre Montréal et Toronto, le combat Montréal-Québec c’est plus sexy. On peuxtu vibrer calvaire », lance le combatif maire, à la tête de la ville de Québec depuis le 2 décembre 2007.
MESSAGE À LA LNH
Il croit que cette série va envoyer un autre message positif à la Ligue Nationale de Hockey.
«Ils le savent déjà qu’il y a ici un grand marché. Mais là on va encore leur faire la preuve que les partisans sont ici à Québec. Je prédis que d’ici peu de temps tout le monde va chanter l’hymne national des Loco Locass, pour le club de Québec et de Bergie. Le sport national fait aussi partie intégrante de notre culture. Ça nous manque tellement. Cette série va relancer cette émotion-là. Je le sens. La ville de Québec va vibrer. On va baver Montréal. Leur seule perspective c’est la défaite», dit-il le plus sérieusement du monde après son entraînement du matin.
Il était défenseur au hockey et a joué Bantam. «C’était à l’époque où j’étais à la même hauteur que les autres», lance-t-il en riant. Il accompagne son fils Laurent, un bon joueur du junior, dans divers tournois de hockey et voit cela comme «un beau trip entre un fils et son père.»
DU TIGRE DANS LE NEZ
Oui, il a le feu du Tigre. «Je ne connaissais pas Bergeron avant. Mais je crois que lui et moi on pourrait devenir de bons chums. On a le même feu. Montréal va faire pitié».
Et vlan! Le maire n’en manque pas une. Pendant ce temps-là, le maire Tremblay n’a pas voulu aller sur ce territoire. En pleine crise d’Haïti, il a préféré taire son jeu.
QUÉBEC...LE BARCELONE DU NORD...SON RÊVE
Le maire Labeaume a dérangé le monde culturel de Montréal avec ses idées de grandeur pour sa ville. Et il en a bien d’autres. «Placido Domingo va faire venir les plus grands chanteurs d’opéra du monde à Québec en 2011; j’ai d’autres projets avec Robert Lepage. C’est pour cela que ceux qui prétendent que Québec ne peut avoir un Forum universel des cultures me font bien rire.»
Il veut faire de Québec le Barcelone du Nord. On se bat contre Montréal, car nous ne sommes pas une métropole. On fait nos affaires et j’assume mon leadership. Si ça dérange des penseurs de Montréal, ben que voulez-vous que je fasse», ajoute-t-il.
Il écoute le thème de Lance et Compte les larmes aux yeux; il est un braillard (fait intéressant à savoir dans cette guerre ouverte qui s’amorce avec Montréal pour cette série); mais n’a peur de rien.
«Cette série-là est une belle folie qui va nous dire qu’on veut un club à Québec au plus vite», conclut Régis Labeaume qui ne joue que pour la victoire.
La série Montréal-Québec débute demain soir 20 heures à TVA en présence des deux maires, d’Éric Lapointe, de Loco Locass.
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«On va être baveux»
La table est mise. Québec attaque déjà Montréal.
Pendant que le maire Tremblay observe, reste silencieux, son adversaire montre les dents «j’espère que vous allez nous haïr. On va être baveux. La seule perspective pour l’équipe de Carbo et Montréal c’est la défaite. Bergeron et moi, ça va faire des étincelles» clame du haut de son Hôtel de Ville le maire de Québec, Régis Labeaume présent demain soir à l’Auditorium de Verdun pour la cérémonie d’ouverture de la première Série Montréal-Québec.
Il songe à embaucher le garde du corps de Céline Dion, en congé probablement en même temps que la star.
«Cette série est juste un prélude de ce qui va leur arriver dans quelques années», promet le maire qui rêve et travaille au retour d’un club de la LNH dans sa ville.
Beau joueur le maire rock star? Et comment. Il est prêt à s’offrir comme joueur de remplacement. Il ferait tout pour sa ville.
«On s’ennuie tellement de cette rivalité. Montréal veut haïr Québec. Ça veut rien dire un match entre Montréal et Toronto, le combat Montréal-Québec c’est plus sexy. On peuxtu vibrer calvaire », lance le combatif maire, à la tête de la ville de Québec depuis le 2 décembre 2007.
MESSAGE À LA LNH
Il croit que cette série va envoyer un autre message positif à la Ligue Nationale de Hockey.
«Ils le savent déjà qu’il y a ici un grand marché. Mais là on va encore leur faire la preuve que les partisans sont ici à Québec. Je prédis que d’ici peu de temps tout le monde va chanter l’hymne national des Loco Locass, pour le club de Québec et de Bergie. Le sport national fait aussi partie intégrante de notre culture. Ça nous manque tellement. Cette série va relancer cette émotion-là. Je le sens. La ville de Québec va vibrer. On va baver Montréal. Leur seule perspective c’est la défaite», dit-il le plus sérieusement du monde après son entraînement du matin.
Il était défenseur au hockey et a joué Bantam. «C’était à l’époque où j’étais à la même hauteur que les autres», lance-t-il en riant. Il accompagne son fils Laurent, un bon joueur du junior, dans divers tournois de hockey et voit cela comme «un beau trip entre un fils et son père.»
DU TIGRE DANS LE NEZ
Oui, il a le feu du Tigre. «Je ne connaissais pas Bergeron avant. Mais je crois que lui et moi on pourrait devenir de bons chums. On a le même feu. Montréal va faire pitié».
Et vlan! Le maire n’en manque pas une. Pendant ce temps-là, le maire Tremblay n’a pas voulu aller sur ce territoire. En pleine crise d’Haïti, il a préféré taire son jeu.
QUÉBEC...LE BARCELONE DU NORD...SON RÊVE
Le maire Labeaume a dérangé le monde culturel de Montréal avec ses idées de grandeur pour sa ville. Et il en a bien d’autres. «Placido Domingo va faire venir les plus grands chanteurs d’opéra du monde à Québec en 2011; j’ai d’autres projets avec Robert Lepage. C’est pour cela que ceux qui prétendent que Québec ne peut avoir un Forum universel des cultures me font bien rire.»
Il veut faire de Québec le Barcelone du Nord. On se bat contre Montréal, car nous ne sommes pas une métropole. On fait nos affaires et j’assume mon leadership. Si ça dérange des penseurs de Montréal, ben que voulez-vous que je fasse», ajoute-t-il.
Il écoute le thème de Lance et Compte les larmes aux yeux; il est un braillard (fait intéressant à savoir dans cette guerre ouverte qui s’amorce avec Montréal pour cette série); mais n’a peur de rien.
«Cette série-là est une belle folie qui va nous dire qu’on veut un club à Québec au plus vite», conclut Régis Labeaume qui ne joue que pour la victoire.
La série Montréal-Québec débute demain soir 20 heures à TVA en présence des deux maires, d’Éric Lapointe, de Loco Locass.
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Re: Articles Sur La série Montréal-Québec
LA SÉRIE MONTRÉAL-QUÉBEC
Le Tigre est prêt à mordre
Michel Bergeron a 63 ans. Le hockey c’est sa vie. Le Tigre et le maire Labeaume font définitivement une équipe explosive.
Déjà Bergeron parle de victoire à celui qu’il appelle son maître, son ami, René Angelil. Eh oui, il s’est vite habitué à avoir des filles dans son vestiaire. «Au début, je les appelais mesdames, maintenant ce sont les filles.»
À un joueur qui lui a lancé, est-ce que je peux vous appeler «Bergie», il a répondu du tac au tac «appelle-moi comme tu veux pourvu qu’on gagne.» C’est cela Michel Bergeron…
C’est quoi un bon esprit d’équipe?
C’est s’entraider, être capable de faire bien paraître son coéquipier. C’est que tout le monde travaille pour le même but. Un vrai leader, prêcher par l’exemple.
Quelle est la décision la plus difficile pour un coach?
Ça m’arrachait le coeur de dire à un joueur qu’il était rétrogradé dans les mineurs. Ça voulait aussi dire de grosses baisses de salaire pour sa famille et un départ abrupt. Surtout un joueur qui était un gentleman.
Et l’autorité, ça s’exprime comment dans un vestiaire?
Moi, je peux vivre avec l’erreur, mais je ne suis pas capable de voir répéter la même erreur. L’autorité, ça doit aussi être naturel. Sans cela ça sonne le faux et les joueurs n’embarquent pas. Des fois, juste un regard suffit.
Est-ce plus difficile de coacher aujourd’hui?
Absolument, l’argent coule à flots et les jeunes sont mal entourés, mal guidés. Ce n’est pas toujours la responsabilité de l’entraîneur.
Que direz-vous à vos joueurs de Québec?
Allez chercher le maximum de vous-mêmes tout en ayant du plaisir. Ces gens-là réalisent un grand rêve. Moi, je suis là pour gagner avec eux. Comme toujours une partie des joueurs va m’aimer, d’autres m’aimeront pas et d’autres vont s’en foutre. L’important, c’est que ceux qui s’en foutent viennent qu’à m’aimer… Le sport n’est fait que d’émotion et de passion.
Vos plus grandes sensations derrière le banc?
Mon premier match comme entraîneur dans la LNH. C’était au Minnesota, mes genoux me claquaient c’était incroyable. Et mon premier match au Madison Square Garden à la tête des Rangers. J’aurais voulu que mon père voie cela. Wow qu’il aurait été fier de voir son fils maître de la Grosse pomme.
Pourquoi c’est le job de rêve?
Je salive à la victoire, c’est la vie. Tu pars avec tes joueurs, on partage tout. Pour un compétiteur comme moi, c’est le rêve. C’est pour cela que j’ai accepté de participer à cette série-là pour gagner. Je ne perdrai pas mon temps ici. Les gars vont travailler fort et les gens vont voir un entraîneur qui ne veut que des victoires.
Les qualités essentielles pour être un bon coach?
Un fonceur, un rassembleur, un bon vendeur et un passionné.
Pour la première fois, vous allez être mieux payés que vos joueurs?
C’est vrai, je n’avais pas pensé à cela. Dans la LNH, les joueurs font des gros salaires, mais c’est le marché qui le veut ainsi. Donc, faut pas trop leur en vouloir.
Êtes-vous superstitieux?
Ça dépasse la cravate à Carbo. Je me suis déjà vu manger la même chose pendant des jours parce qu’on gagnait et porter le même linge, je faisais nettoyer mon veston entre les parties.
Le hockey de retour à Québec vous y croyez?
Plus que jamais et cette série va faire la preuve que les partisans sont prêts.
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Le Tigre est prêt à mordre
Michel Bergeron a 63 ans. Le hockey c’est sa vie. Le Tigre et le maire Labeaume font définitivement une équipe explosive.
Déjà Bergeron parle de victoire à celui qu’il appelle son maître, son ami, René Angelil. Eh oui, il s’est vite habitué à avoir des filles dans son vestiaire. «Au début, je les appelais mesdames, maintenant ce sont les filles.»
À un joueur qui lui a lancé, est-ce que je peux vous appeler «Bergie», il a répondu du tac au tac «appelle-moi comme tu veux pourvu qu’on gagne.» C’est cela Michel Bergeron…
C’est quoi un bon esprit d’équipe?
C’est s’entraider, être capable de faire bien paraître son coéquipier. C’est que tout le monde travaille pour le même but. Un vrai leader, prêcher par l’exemple.
Quelle est la décision la plus difficile pour un coach?
Ça m’arrachait le coeur de dire à un joueur qu’il était rétrogradé dans les mineurs. Ça voulait aussi dire de grosses baisses de salaire pour sa famille et un départ abrupt. Surtout un joueur qui était un gentleman.
Et l’autorité, ça s’exprime comment dans un vestiaire?
Moi, je peux vivre avec l’erreur, mais je ne suis pas capable de voir répéter la même erreur. L’autorité, ça doit aussi être naturel. Sans cela ça sonne le faux et les joueurs n’embarquent pas. Des fois, juste un regard suffit.
Est-ce plus difficile de coacher aujourd’hui?
Absolument, l’argent coule à flots et les jeunes sont mal entourés, mal guidés. Ce n’est pas toujours la responsabilité de l’entraîneur.
Que direz-vous à vos joueurs de Québec?
Allez chercher le maximum de vous-mêmes tout en ayant du plaisir. Ces gens-là réalisent un grand rêve. Moi, je suis là pour gagner avec eux. Comme toujours une partie des joueurs va m’aimer, d’autres m’aimeront pas et d’autres vont s’en foutre. L’important, c’est que ceux qui s’en foutent viennent qu’à m’aimer… Le sport n’est fait que d’émotion et de passion.
Vos plus grandes sensations derrière le banc?
Mon premier match comme entraîneur dans la LNH. C’était au Minnesota, mes genoux me claquaient c’était incroyable. Et mon premier match au Madison Square Garden à la tête des Rangers. J’aurais voulu que mon père voie cela. Wow qu’il aurait été fier de voir son fils maître de la Grosse pomme.
Pourquoi c’est le job de rêve?
Je salive à la victoire, c’est la vie. Tu pars avec tes joueurs, on partage tout. Pour un compétiteur comme moi, c’est le rêve. C’est pour cela que j’ai accepté de participer à cette série-là pour gagner. Je ne perdrai pas mon temps ici. Les gars vont travailler fort et les gens vont voir un entraîneur qui ne veut que des victoires.
Les qualités essentielles pour être un bon coach?
Un fonceur, un rassembleur, un bon vendeur et un passionné.
Pour la première fois, vous allez être mieux payés que vos joueurs?
C’est vrai, je n’avais pas pensé à cela. Dans la LNH, les joueurs font des gros salaires, mais c’est le marché qui le veut ainsi. Donc, faut pas trop leur en vouloir.
Êtes-vous superstitieux?
Ça dépasse la cravate à Carbo. Je me suis déjà vu manger la même chose pendant des jours parce qu’on gagnait et porter le même linge, je faisais nettoyer mon veston entre les parties.
Le hockey de retour à Québec vous y croyez?
Plus que jamais et cette série va faire la preuve que les partisans sont prêts.
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Re: Articles Sur La série Montréal-Québec
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Re: Articles Sur La série Montréal-Québec
La rivalité Montréal-Québec renaît ce soir
C'est ce soir que la rivalité Montréal-Québec renaîtra sur la glace. Le premier épisode de la téléréalité La Série Montréal Québec sera présenté dès 20h sur les ondes de TVA.
Lors du premier gala, on pourra faire la connaissance des 32 joueurs qui formeront les deux équipes. Un portrait de chacun de ces joueurs sera présenté au public. Les deux hymnes nationaux seront interprétés par Éric Lapointe pour Montréal et Loco Locass pour Québec. En plus d’animer les parties du dimanche soir, Marie Claude Savard sera à l’animation de l’émission spéciale. Pierre-Yves Lord (pour Québec) et Laurence Bareil (pour Montréal), agiront à titre de reporters.
La Série
La Série Montréal Québec met en scène une série éliminatoire de hockey pendant laquelle s'affrontent deux équipes de Montréal et de Québec. Les formations s'affronteront chaque semaine, dans une série de huit matchs (quatre à Montréal et quatre à Québec).
Chaque équipe est composée de 16 joueurs: trois femmes, un joueur de plus de 40 ans, un joueur de plus de 50 ans et des joueurs entre 18 et 39 ans. Les joueurs sont tous des amateurs. Guy Carbonneau est l’entraîneur pour l’équipe de Montréal et Michel Bergeron pour celle de Québec.
Chaque joueur de l’équipe gagnante recevra 10 000 $ et les joueurs de l’équipe perdante recevront 5 000 $ à la fin de la série. Un prix de 50 000 $ sera décerné au joueur (ou à la joueuse) qui s’est le plus illustré. Le public sera appelé à voter pour déterminer qui mérite ce grand prix.
Trois rendez-vous hebdomadaires
En plus du match du dimanche, vous pourrez regarder L’après-match, une émission de 30 minutes le lundi soir à 19h30 et La semaine du match une émission d‘une heure le jeudi soir à 19h à 20h.
Le lundi, on pourra avoir les réactions au match de la veille, des échos de vestiaire, la réaction des proches des joueurs et la mise en ballottage de trois joueurs. L’entraîneur de chaque équipe mettra trois joueurs en danger. Le public pourra sauver un de ses trois joueurs. Parmi les deux qui restent, les entraîneurs décideront qui ne jouera pas pour le prochain match. Aucun participant ne sera exclu pendant toute la série: «On commence avec 36 joueurs et on termine avec les mêmes 36 joueurs», prend la peine de spécifier Stéphane Laporte.
Le jeudi soir, il y aura un bilan de la semaine des équipes, Guy Carbonneau et Michel Bergeron dévoileront le nom des joueurs pour le prochain match, on pourra assister à une réunion d’équipe, on pourra suivre les joueurs dans leurs activités hors glace, il y aura un débat entre les deux capitaines et on verra la réaction des joueurs et des experts.
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C'est ce soir que la rivalité Montréal-Québec renaîtra sur la glace. Le premier épisode de la téléréalité La Série Montréal Québec sera présenté dès 20h sur les ondes de TVA.
Lors du premier gala, on pourra faire la connaissance des 32 joueurs qui formeront les deux équipes. Un portrait de chacun de ces joueurs sera présenté au public. Les deux hymnes nationaux seront interprétés par Éric Lapointe pour Montréal et Loco Locass pour Québec. En plus d’animer les parties du dimanche soir, Marie Claude Savard sera à l’animation de l’émission spéciale. Pierre-Yves Lord (pour Québec) et Laurence Bareil (pour Montréal), agiront à titre de reporters.
La Série
La Série Montréal Québec met en scène une série éliminatoire de hockey pendant laquelle s'affrontent deux équipes de Montréal et de Québec. Les formations s'affronteront chaque semaine, dans une série de huit matchs (quatre à Montréal et quatre à Québec).
Chaque équipe est composée de 16 joueurs: trois femmes, un joueur de plus de 40 ans, un joueur de plus de 50 ans et des joueurs entre 18 et 39 ans. Les joueurs sont tous des amateurs. Guy Carbonneau est l’entraîneur pour l’équipe de Montréal et Michel Bergeron pour celle de Québec.
Chaque joueur de l’équipe gagnante recevra 10 000 $ et les joueurs de l’équipe perdante recevront 5 000 $ à la fin de la série. Un prix de 50 000 $ sera décerné au joueur (ou à la joueuse) qui s’est le plus illustré. Le public sera appelé à voter pour déterminer qui mérite ce grand prix.
Trois rendez-vous hebdomadaires
En plus du match du dimanche, vous pourrez regarder L’après-match, une émission de 30 minutes le lundi soir à 19h30 et La semaine du match une émission d‘une heure le jeudi soir à 19h à 20h.
Le lundi, on pourra avoir les réactions au match de la veille, des échos de vestiaire, la réaction des proches des joueurs et la mise en ballottage de trois joueurs. L’entraîneur de chaque équipe mettra trois joueurs en danger. Le public pourra sauver un de ses trois joueurs. Parmi les deux qui restent, les entraîneurs décideront qui ne jouera pas pour le prochain match. Aucun participant ne sera exclu pendant toute la série: «On commence avec 36 joueurs et on termine avec les mêmes 36 joueurs», prend la peine de spécifier Stéphane Laporte.
Le jeudi soir, il y aura un bilan de la semaine des équipes, Guy Carbonneau et Michel Bergeron dévoileront le nom des joueurs pour le prochain match, on pourra assister à une réunion d’équipe, on pourra suivre les joueurs dans leurs activités hors glace, il y aura un débat entre les deux capitaines et on verra la réaction des joueurs et des experts.
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Re: Articles Sur La série Montréal-Québec
Montréal-Québec : la série du 21e siècle
Ici, dans les bureaux du Sportnographe, on capote. Euh, voyons mon Paul, qu’est-ce qui se passe, Réal est pas rentré coucher cette nuit ? Fectivement, mais ça, on a tellement l’habitude que, ouais, tellement que restons-en là. Non, notre capoterie a plutôt à voir avec le fait que Guy Carbonneau, l’homme qui ne sait pas prononcer le nom de notre émission sans s’enfarger dans barre du t, sera à compter de ce soir le coach de la Communauté urbaine de Montréal qui affrontera la Municipalité régionale de comté de Québec dirigée par Michel Bergeron dans le cadre de ce qu’on a cru bon d’appeler avec originalité la « Série Montréal-Québec ».
Ça me fait penser Paul, c’est pas un peu bizarre d’engager un coach lynché par Canadien sous prétexte que c’est un mauvais communicateur et de le transformer en personnage principal d’une série télé ? T’as raison chose, mais TVA sont pas caves, ils ont choisi Michel Bergeron comme deuxième négatif ce qui fait qu’au final, en les multipliant, ça devrait donner un casting positif.
C’est drôle que tu dises ça Paul parce que moi je l’aime ben Michel Bergeron. Le gars est un bon communicateur et y fait pas souvent d’erreur de fait. Coudonc chose, me cherches-tu ? Inque pour le fun, te rappelles-tu du but pas bon d’Alain Côté pis du goaler de Canadien qui était devant le net ce soir-là ? Tu le sais pas hein, faque m’a te le dire. C’était Brian Hayward. Or, Bergie pense que c’était Rick Wamsley alors que Wamsley, lui, ben ça faisait déjà 4 ans qui jouait pour le St-Louis à ce moment là.
Encore une fois, Paul, je m’agenouille devant tant de savoir. Cela dit, sais-tu comment ça va se passer ce soir pour la première émission de la série à Verdun ? Non, je ne le sais pas. Toutefois, contrairement à Canadien, TVA nous a accrédité sans poser de question, ce qui veut dire que je serai sur place avec mon micro pour poser les miennes. D’ailleurs, si vous avez des idées de folleries à demander à l’intelligentsia sportive, lâchez-vous lousse, on va vous donner le crédit en ondes.
On reconnecte un moment donné.
http://sportnographe.radio-canada.ca/mo ... -9538.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Ici, dans les bureaux du Sportnographe, on capote. Euh, voyons mon Paul, qu’est-ce qui se passe, Réal est pas rentré coucher cette nuit ? Fectivement, mais ça, on a tellement l’habitude que, ouais, tellement que restons-en là. Non, notre capoterie a plutôt à voir avec le fait que Guy Carbonneau, l’homme qui ne sait pas prononcer le nom de notre émission sans s’enfarger dans barre du t, sera à compter de ce soir le coach de la Communauté urbaine de Montréal qui affrontera la Municipalité régionale de comté de Québec dirigée par Michel Bergeron dans le cadre de ce qu’on a cru bon d’appeler avec originalité la « Série Montréal-Québec ».
Ça me fait penser Paul, c’est pas un peu bizarre d’engager un coach lynché par Canadien sous prétexte que c’est un mauvais communicateur et de le transformer en personnage principal d’une série télé ? T’as raison chose, mais TVA sont pas caves, ils ont choisi Michel Bergeron comme deuxième négatif ce qui fait qu’au final, en les multipliant, ça devrait donner un casting positif.
C’est drôle que tu dises ça Paul parce que moi je l’aime ben Michel Bergeron. Le gars est un bon communicateur et y fait pas souvent d’erreur de fait. Coudonc chose, me cherches-tu ? Inque pour le fun, te rappelles-tu du but pas bon d’Alain Côté pis du goaler de Canadien qui était devant le net ce soir-là ? Tu le sais pas hein, faque m’a te le dire. C’était Brian Hayward. Or, Bergie pense que c’était Rick Wamsley alors que Wamsley, lui, ben ça faisait déjà 4 ans qui jouait pour le St-Louis à ce moment là.
Encore une fois, Paul, je m’agenouille devant tant de savoir. Cela dit, sais-tu comment ça va se passer ce soir pour la première émission de la série à Verdun ? Non, je ne le sais pas. Toutefois, contrairement à Canadien, TVA nous a accrédité sans poser de question, ce qui veut dire que je serai sur place avec mon micro pour poser les miennes. D’ailleurs, si vous avez des idées de folleries à demander à l’intelligentsia sportive, lâchez-vous lousse, on va vous donner le crédit en ondes.
On reconnecte un moment donné.
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Re: Articles Sur La série Montréal-Québec
Série Montréal-Québec: Yvan Morin jouera pour Guy Carbonneau
Le Magogois Yvan Morin est l'un des 32 hockeyeurs sélectionnés pour la très attendue série télévisée, Montréal-Québec.
Morin a été confirmé dans son poste au cours des dernières semaines, mais sa sélection a été annoncée officiellement au cours des dernières minutes, à l'occasion du lancement de la série sur les ondes de TVA.
L'attaquant magogois évoluera dans l'équipe de Montréal, sous les ordres de Guy Carbonneau.
Un ancien défenseur des Cantonniers de Magog, Mikaël Coderre, a pour sa part été sélectionné au sein de l'équipe de Québec, dirigée par Michel Bergeron.
Un autre ancien joueur des Cantonniers, Simon Godbout, agira pour sa part comme juge de ligne, en compagnie de Luc Voyer et de l'arbitre en chef Ron Fournier.
http://www.lerefletdulac.com/article-42 ... nneau.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Le Magogois Yvan Morin est l'un des 32 hockeyeurs sélectionnés pour la très attendue série télévisée, Montréal-Québec.
Morin a été confirmé dans son poste au cours des dernières semaines, mais sa sélection a été annoncée officiellement au cours des dernières minutes, à l'occasion du lancement de la série sur les ondes de TVA.
L'attaquant magogois évoluera dans l'équipe de Montréal, sous les ordres de Guy Carbonneau.
Un ancien défenseur des Cantonniers de Magog, Mikaël Coderre, a pour sa part été sélectionné au sein de l'équipe de Québec, dirigée par Michel Bergeron.
Un autre ancien joueur des Cantonniers, Simon Godbout, agira pour sa part comme juge de ligne, en compagnie de Luc Voyer et de l'arbitre en chef Ron Fournier.
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Re: Articles Sur La série Montréal-Québec
Un «mauvais perdant» pour l'équipe de Montréal
Yvan Morin l'avoue d'emblée, il est un «mauvais perdant»... comme la plupart de ses coéquipiers et adversaires d'ailleurs.
Le nouveau porte-couleurs de l'équipe de Montréal, dans la série télévisée Québec-Montréal, a eu droit à une courte présentation vidéo, dimanche soir sur les ondes de TVA.
On l'a notamment aperçu en compagnie de sa conjointe Sophie Désaulniers et leurs deux filles. Le hockeyeur magogois a aussi confié qu'il était rancunier et que si on lui faisait un mauvais coup sur la glace, il s'en souvenait longtemps.
Âgé de 32 ans, Yvan Morin est entrepreneur électricien et travaille en compagnie de son père Jean-Claude Morin, un ex-conseiller municipal.
Après un stage prolifique au hockey mineur magogois, il a passé plusieurs saisons dans différents circuits seniors québécois. Il est toujours membre d'une ligue récréative à Magog.
http://www.lerefletdulac.com/article-42 ... treal.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Yvan Morin l'avoue d'emblée, il est un «mauvais perdant»... comme la plupart de ses coéquipiers et adversaires d'ailleurs.
Le nouveau porte-couleurs de l'équipe de Montréal, dans la série télévisée Québec-Montréal, a eu droit à une courte présentation vidéo, dimanche soir sur les ondes de TVA.
On l'a notamment aperçu en compagnie de sa conjointe Sophie Désaulniers et leurs deux filles. Le hockeyeur magogois a aussi confié qu'il était rancunier et que si on lui faisait un mauvais coup sur la glace, il s'en souvenait longtemps.
Âgé de 32 ans, Yvan Morin est entrepreneur électricien et travaille en compagnie de son père Jean-Claude Morin, un ex-conseiller municipal.
Après un stage prolifique au hockey mineur magogois, il a passé plusieurs saisons dans différents circuits seniors québécois. Il est toujours membre d'une ligue récréative à Magog.
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Re: Articles Sur La série Montréal-Québec
up! 
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Re: Les Articles Sur La série Montréal-Québec
Michel Goulet sera de La Série Montréal Québec !
http://7jours.canoe.ca/tele/nouvelles/2 ... 06-7j.html" onclick="window.open(this.href);return false;
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Re: Les Articles Sur La série Montréal-Québec
Cotes d'écoute: «La série Montréal-Québec» gagne le match
Le dimanche 24 janvier, «La série Montréal-Québec» a remporté la course aux cotes d'écoute. Quelque 1 846 000 téléspectateurs ont regardé cette téléréalité.
La cérémonie d'ouverture de «La série Montréal-Québec» était diffusée hier à TVA. Cette émission de Production J a beau avoir récolté son lot de critiques de la part des journalistes, elle a toutefois obtenu la faveur du public.
Le jeu «Le Banquier», animé par Julie Snyder, la grande patronne de Productions J, se classe en deuxième place avec un auditoire composé de 1 722 000 personnes.
À TVA, les informations de 18h ont capté l'attention d'un public formé de 836 000 téléspectateurs.
En quatrième place, «Drôles de vidéos» (TVA) suit de près avec des cotes d'écoute de 834 000.
Enfin, à Radio-Canada, 710 000 férus d'information scientifique ont regardé «Découverte».
(source: Données préliminaires d'auditoires – BBM)
http://www.showbizz.net/articles/201001 ... match.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Le dimanche 24 janvier, «La série Montréal-Québec» a remporté la course aux cotes d'écoute. Quelque 1 846 000 téléspectateurs ont regardé cette téléréalité.
La cérémonie d'ouverture de «La série Montréal-Québec» était diffusée hier à TVA. Cette émission de Production J a beau avoir récolté son lot de critiques de la part des journalistes, elle a toutefois obtenu la faveur du public.
Le jeu «Le Banquier», animé par Julie Snyder, la grande patronne de Productions J, se classe en deuxième place avec un auditoire composé de 1 722 000 personnes.
À TVA, les informations de 18h ont capté l'attention d'un public formé de 836 000 téléspectateurs.
En quatrième place, «Drôles de vidéos» (TVA) suit de près avec des cotes d'écoute de 834 000.
Enfin, à Radio-Canada, 710 000 férus d'information scientifique ont regardé «Découverte».
(source: Données préliminaires d'auditoires – BBM)
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Re: Les Articles Sur La série Montréal-Québec
La série Montréal-Québec: départ sur la bottine
Une grosse question après le premier - et trop long - tour de patinoire de La série Montréal-Québec sur les ondes de TVA hier soir: l'attachement envers ces 32 joueurs inconnus sera-t-il assez fort pour nous arracher à Tout le monde en parle, qui reprend les ondes le 31 janvier à Radio-Canada?
Pas du tout certain. Hier, la présentation des hockeyeurs, enrobée d'une riche sauce 100 % émotive à la Star Académie, s'est étirée inutilement, nous faisant décrocher à plusieurs reprises. Fallait-il à ce point insister sur le cancer de la mère du joueur X, la pelade de Y ou la masse non cancéreuse qui a été retirée du nez de Z? Quand un des joueurs - Rock Roy, 50 ans - a lancé un cri du coeur à son père pour qu'il vienne enfin le voir jouer, après une longue querelle, on se serait cru aux Retrouvailles de Claire Lamarche.
Les premiers témoignages de ces nouvelles vedettes de la télérivalité ont beaucoup tourné autour du thème: «Oui, j'ai été recruté pour le junior majeur, mais (insérez ici un événement triste ou dramatique) m'a empêché de réaliser mon rêve, alors je me reprends!»
Puis, le capitaine des Bleus - David Lessard - a piqué une fouille en posant le patin sur la patinoire. Petit malaise. Ça n'augure pas bien pour le reste de la saison. Toujours du côté de Québec, quelques vedettes locales ont été repêchées, dont Karl Gélinas, un lanceur de baseball pour les Capitales de Québec, qui a déjà été pincé pour dopage alors qu'il évoluait pour un club-école des Angels d'Anaheim. Voulant galvaniser ses troupes, le maire Régis Labeaume, d'habitude très «kid kodak», a rendu un discours plutôt rasoir. Bof.
Il a fallu attendre 1 h 15 avant que la présentation de la formation montréalaise de ce Star Académie en patins ne décolle. Encore ici, des cas lourds, dont un accident de tracteur et un coup de hockey vicieux qui a anéanti une carrière dans le midget AAA.
Toujours chez les Rouges, le frère de la plongeuse Myriam Boileau, Daniel Boileau, qui a été nommé capitaine, évoluera aux côtés de deux policiers, un conducteur de Zamboni, un optométriste, un facteur, un charpentier, un courtier en assurances, un kinésiologue et un Tanguy. Équipe hétéroclite, dites-vous? Même situation à Québec, où s'aligneront notamment un remorqueur, un téléphoniste, un pompier, un dessinateur et un journaliste à L'Acadie Nouvelle, soit Bruno Richard.
Absent de l'auditorium de Verdun - il a d'ailleurs été hué par la foule -, le maire de Montréal, Gérald Tremblay, a donné son message d'encouragement par vidéo et n'a guère été plus flamboyant que son rival de l'autre bout de la 20. Re-bof.
Côté charisme et répliques truculentes, Michel Bergeron a volé la vedette à Guy Carbonneau. C'est clair: Bergie fait de la meilleure télé. 1-0 pour Québec là-dessus. Côté hymne, autre point pour la Vieille Capitale: la chanson de Loco Locass déménage pas mal plus que celle composée par Éric Lapointe et Roger Tabra. Bémol ici: la musique tonitruante a enterré à peu près toutes les paroles des deux pièces.
À l'animation, Marie-Claude Savard n'a pas décroché beaucoup de temps de glace. Et les quelques fois où elle a empoigné le micro, elle récitait un peu trop mécaniquement ses phrases. Le président d'honneur de l'émission, Guy Lafleur, ne remportera pas non plus de prix pour le discours le plus enlevant. Au moins, l'arbitre Ron Fournier a injecté un peu d'humour et de spontanéité à cette soirée linéaire de près de trois heures.
En direct de la passerelle, Pierre Rinfret et Yvon Pedneault ont hérité d'une tâche ingrate, soit celle de présenter la fusillade impliquant tous les joueurs des deux clans (c'est beaucoup trop), ce qui ne cadrait pas vraiment avec le reste de la programmation. Longueur, longueur. Comme les entrevues avec les familles: trop long, très peu intéressant.
Sur la glace, le gardien de Montréal, Rémy Leduc, en a arraché. Solidement. Il a laissé passer les cinq premières rondelles. A-t-il été aveuglé par la fumée qui flottait dans l'aréna?
Parmi les bons coups, notons la séquence d'ouverture d'une vingtaine de minutes sans interruption publicitaire, qui a été bricolée de façon hyper efficace. Il aurait cependant fallu mettre la pédale douce sur l'omniprésente musique de style péplum hollywoodien, qui rappelait le film Gladiateur. Quant au numéro musical d'ouverture, il a été efficace, nous rappelant les talents de Jean Lamoureux, le metteur en scène des excellents galas dominicaux de la Star Ac. Mais du «gumboots» sur patins, voulait-on vraiment ça dans une soirée de hockey?
Ah oui, dernier truc: les allusions au but d'Alain Côté, autant dans l'émission même que dans les pubs de Vidéotron, plus capable. Pourrions-nous passer collectivement à un autre appel? Merci.
http://www.cyberpresse.ca/opinions/chro ... ottine.php" onclick="window.open(this.href);return false;
Une grosse question après le premier - et trop long - tour de patinoire de La série Montréal-Québec sur les ondes de TVA hier soir: l'attachement envers ces 32 joueurs inconnus sera-t-il assez fort pour nous arracher à Tout le monde en parle, qui reprend les ondes le 31 janvier à Radio-Canada?
Pas du tout certain. Hier, la présentation des hockeyeurs, enrobée d'une riche sauce 100 % émotive à la Star Académie, s'est étirée inutilement, nous faisant décrocher à plusieurs reprises. Fallait-il à ce point insister sur le cancer de la mère du joueur X, la pelade de Y ou la masse non cancéreuse qui a été retirée du nez de Z? Quand un des joueurs - Rock Roy, 50 ans - a lancé un cri du coeur à son père pour qu'il vienne enfin le voir jouer, après une longue querelle, on se serait cru aux Retrouvailles de Claire Lamarche.
Les premiers témoignages de ces nouvelles vedettes de la télérivalité ont beaucoup tourné autour du thème: «Oui, j'ai été recruté pour le junior majeur, mais (insérez ici un événement triste ou dramatique) m'a empêché de réaliser mon rêve, alors je me reprends!»
Puis, le capitaine des Bleus - David Lessard - a piqué une fouille en posant le patin sur la patinoire. Petit malaise. Ça n'augure pas bien pour le reste de la saison. Toujours du côté de Québec, quelques vedettes locales ont été repêchées, dont Karl Gélinas, un lanceur de baseball pour les Capitales de Québec, qui a déjà été pincé pour dopage alors qu'il évoluait pour un club-école des Angels d'Anaheim. Voulant galvaniser ses troupes, le maire Régis Labeaume, d'habitude très «kid kodak», a rendu un discours plutôt rasoir. Bof.
Il a fallu attendre 1 h 15 avant que la présentation de la formation montréalaise de ce Star Académie en patins ne décolle. Encore ici, des cas lourds, dont un accident de tracteur et un coup de hockey vicieux qui a anéanti une carrière dans le midget AAA.
Toujours chez les Rouges, le frère de la plongeuse Myriam Boileau, Daniel Boileau, qui a été nommé capitaine, évoluera aux côtés de deux policiers, un conducteur de Zamboni, un optométriste, un facteur, un charpentier, un courtier en assurances, un kinésiologue et un Tanguy. Équipe hétéroclite, dites-vous? Même situation à Québec, où s'aligneront notamment un remorqueur, un téléphoniste, un pompier, un dessinateur et un journaliste à L'Acadie Nouvelle, soit Bruno Richard.
Absent de l'auditorium de Verdun - il a d'ailleurs été hué par la foule -, le maire de Montréal, Gérald Tremblay, a donné son message d'encouragement par vidéo et n'a guère été plus flamboyant que son rival de l'autre bout de la 20. Re-bof.
Côté charisme et répliques truculentes, Michel Bergeron a volé la vedette à Guy Carbonneau. C'est clair: Bergie fait de la meilleure télé. 1-0 pour Québec là-dessus. Côté hymne, autre point pour la Vieille Capitale: la chanson de Loco Locass déménage pas mal plus que celle composée par Éric Lapointe et Roger Tabra. Bémol ici: la musique tonitruante a enterré à peu près toutes les paroles des deux pièces.
À l'animation, Marie-Claude Savard n'a pas décroché beaucoup de temps de glace. Et les quelques fois où elle a empoigné le micro, elle récitait un peu trop mécaniquement ses phrases. Le président d'honneur de l'émission, Guy Lafleur, ne remportera pas non plus de prix pour le discours le plus enlevant. Au moins, l'arbitre Ron Fournier a injecté un peu d'humour et de spontanéité à cette soirée linéaire de près de trois heures.
En direct de la passerelle, Pierre Rinfret et Yvon Pedneault ont hérité d'une tâche ingrate, soit celle de présenter la fusillade impliquant tous les joueurs des deux clans (c'est beaucoup trop), ce qui ne cadrait pas vraiment avec le reste de la programmation. Longueur, longueur. Comme les entrevues avec les familles: trop long, très peu intéressant.
Sur la glace, le gardien de Montréal, Rémy Leduc, en a arraché. Solidement. Il a laissé passer les cinq premières rondelles. A-t-il été aveuglé par la fumée qui flottait dans l'aréna?
Parmi les bons coups, notons la séquence d'ouverture d'une vingtaine de minutes sans interruption publicitaire, qui a été bricolée de façon hyper efficace. Il aurait cependant fallu mettre la pédale douce sur l'omniprésente musique de style péplum hollywoodien, qui rappelait le film Gladiateur. Quant au numéro musical d'ouverture, il a été efficace, nous rappelant les talents de Jean Lamoureux, le metteur en scène des excellents galas dominicaux de la Star Ac. Mais du «gumboots» sur patins, voulait-on vraiment ça dans une soirée de hockey?
Ah oui, dernier truc: les allusions au but d'Alain Côté, autant dans l'émission même que dans les pubs de Vidéotron, plus capable. Pourrions-nous passer collectivement à un autre appel? Merci.
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Re: Les Articles Sur La série Montréal-Québec
Série Montréal-Québec
De l’intérêt de l’étranger
La série Montréal-Québec, un concept québécois signé Stéphane Laporte et Productions J, a de fortes chances d’être adaptée à l’étranger. Déjà, lundi matin, un producteur de la France a téléphoné à Julie Snyder, des Productions J, et le Canada anglais a également montré de l’intérêt.
« Souvent, les concepts nous arrivent d’ailleurs. Or, cette fois-ci, ça vient de chez nous et j’en suis très fière. Il est encore trop tôt pour en parler et il faut être prudent dans de tels dossiers si on veut que ça se réalise vraiment. Trop de fois on entend que des émissions québécoises ont été vendues dans plusieurs pays et sans résultat tangible », affirme la productrice Julie Snyder, lors d’un entretien téléphonique en compagnie du concepteur et complice Stéphane Laporte.
Ce dernier souligne de plus que sa télérivalité sur le hockey attire aussi l’attention de médias anglophones, dont le Toronto Star et le magazine Maclean’s qui réaliseront des reportages.
« Un journaliste du Toronto Star me disait d’ailleurs qu’une rivalité similaire à celle de Québec et Montréal existait entre Toronto et Hamilton, d’où l’intérêt d’une éventuelle série du même genre », précise Stéphane Laporte.
Meilleur début que Star Académie
Oui, la soirée trop longue n’était pas sans défauts, mais quand une émission au point de départ rejoint 55 % des parts de marché, voit ces mêmes parts de marché augmenter durant toute la soirée et finalement est écoutée par une moyenne de 1 846 000 téléspectateurs, c’est ce qu’on appelle en langage sportif, ne pas scorer dans son propre but.
« C’était un soir de gala, donc ça n’a rien à voir avec la suite de la série qui sera des parties de hockey et qui dureront deux heures. Le rythme va nécessairement changer », soulignent Stéphane Laporte et Julie Snyder.
Précisons que les cotes d’écoute de la première de La série Montréal-Québec ont été meilleures que celles de la toute première émission de Star Académie en 2003, qui avait rejoint une moyenne de 1 443 000 téléspectateurs avec 44 % des parts de marché.
La porte-parole de TVA, Nicole Tardif, a tenu à préciser que la directrice de la programmation, France Lauzière, n’est pas du tout inquiète pour la suite des choses au contraire.
« Elle a parlé d’ajustements, ce qui est normal lorsqu’on lance une telle série d’envergure, mais n’a jamais évoqué de problèmes avec ce concept. Au contraire, elle a rappelé sa fierté de voir un tel concept en télévision être créé chez nous », a tenu à préciser Nicole Tardif.
Un défi gigantesque
Pour la productrice expérimentée Julie Snyder et le concepteur Stéphane Laporte, cette série est une aussi grosse aventure que de lancer un Star Académie.
« Le défi est extraordinaire, voire même plus grand sur certains points. La glace de l’Auditorium de Verdun ne nous a été donnée que peu de temps avant la cérémonie d’ouverture, comme ce sera le cas à Québec la semaine prochaine. Nous avons eu à peine deux heures pour tout organiser. Ça frise le miracle. Mais contrairement à Star Académie, on a remis la cassette à temps... », lance-t-elle en riant, se remémorant les débuts de Star Académie.
Et, de plus, ajoute-t-elle, « pour la première fois, je suis heureuse d’avoir battu Le banquier qui a rejoint une moyenne de 1 722 000 téléspectateurs, selon les données BBM. »
Sont-ils prêts pour le combat contre Tout le monde en parle dimanche prochain ?
« On ne joue pas sur la même patinoire », conclut Stéphane Laporte, qui présentait hier soir sa première émission L’après-match qui sera diffusé tous les lundis à 19 h 30. Précisons que le réalisateur réputé Jean Lamoureux fut aussi impliqué dans la présentation de la cérémonie d’ouverture de dimanche soir. Michel Quidoz, qui réalisera les parties de hockey, a ressenti un malaise dimanche soir, mais après un examen médical, il était déjà au retour au travail hier. Son complice Jacques Primeau travaille à ses côtés.
√ La semaine du match, une émission d’une heure qui sera présentée le jeudi à 19 h est réalisée par Stéphane Laporte et Suzanne Labelle.
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De l’intérêt de l’étranger
La série Montréal-Québec, un concept québécois signé Stéphane Laporte et Productions J, a de fortes chances d’être adaptée à l’étranger. Déjà, lundi matin, un producteur de la France a téléphoné à Julie Snyder, des Productions J, et le Canada anglais a également montré de l’intérêt.
« Souvent, les concepts nous arrivent d’ailleurs. Or, cette fois-ci, ça vient de chez nous et j’en suis très fière. Il est encore trop tôt pour en parler et il faut être prudent dans de tels dossiers si on veut que ça se réalise vraiment. Trop de fois on entend que des émissions québécoises ont été vendues dans plusieurs pays et sans résultat tangible », affirme la productrice Julie Snyder, lors d’un entretien téléphonique en compagnie du concepteur et complice Stéphane Laporte.
Ce dernier souligne de plus que sa télérivalité sur le hockey attire aussi l’attention de médias anglophones, dont le Toronto Star et le magazine Maclean’s qui réaliseront des reportages.
« Un journaliste du Toronto Star me disait d’ailleurs qu’une rivalité similaire à celle de Québec et Montréal existait entre Toronto et Hamilton, d’où l’intérêt d’une éventuelle série du même genre », précise Stéphane Laporte.
Meilleur début que Star Académie
Oui, la soirée trop longue n’était pas sans défauts, mais quand une émission au point de départ rejoint 55 % des parts de marché, voit ces mêmes parts de marché augmenter durant toute la soirée et finalement est écoutée par une moyenne de 1 846 000 téléspectateurs, c’est ce qu’on appelle en langage sportif, ne pas scorer dans son propre but.
« C’était un soir de gala, donc ça n’a rien à voir avec la suite de la série qui sera des parties de hockey et qui dureront deux heures. Le rythme va nécessairement changer », soulignent Stéphane Laporte et Julie Snyder.
Précisons que les cotes d’écoute de la première de La série Montréal-Québec ont été meilleures que celles de la toute première émission de Star Académie en 2003, qui avait rejoint une moyenne de 1 443 000 téléspectateurs avec 44 % des parts de marché.
La porte-parole de TVA, Nicole Tardif, a tenu à préciser que la directrice de la programmation, France Lauzière, n’est pas du tout inquiète pour la suite des choses au contraire.
« Elle a parlé d’ajustements, ce qui est normal lorsqu’on lance une telle série d’envergure, mais n’a jamais évoqué de problèmes avec ce concept. Au contraire, elle a rappelé sa fierté de voir un tel concept en télévision être créé chez nous », a tenu à préciser Nicole Tardif.
Un défi gigantesque
Pour la productrice expérimentée Julie Snyder et le concepteur Stéphane Laporte, cette série est une aussi grosse aventure que de lancer un Star Académie.
« Le défi est extraordinaire, voire même plus grand sur certains points. La glace de l’Auditorium de Verdun ne nous a été donnée que peu de temps avant la cérémonie d’ouverture, comme ce sera le cas à Québec la semaine prochaine. Nous avons eu à peine deux heures pour tout organiser. Ça frise le miracle. Mais contrairement à Star Académie, on a remis la cassette à temps... », lance-t-elle en riant, se remémorant les débuts de Star Académie.
Et, de plus, ajoute-t-elle, « pour la première fois, je suis heureuse d’avoir battu Le banquier qui a rejoint une moyenne de 1 722 000 téléspectateurs, selon les données BBM. »
Sont-ils prêts pour le combat contre Tout le monde en parle dimanche prochain ?
« On ne joue pas sur la même patinoire », conclut Stéphane Laporte, qui présentait hier soir sa première émission L’après-match qui sera diffusé tous les lundis à 19 h 30. Précisons que le réalisateur réputé Jean Lamoureux fut aussi impliqué dans la présentation de la cérémonie d’ouverture de dimanche soir. Michel Quidoz, qui réalisera les parties de hockey, a ressenti un malaise dimanche soir, mais après un examen médical, il était déjà au retour au travail hier. Son complice Jacques Primeau travaille à ses côtés.
√ La semaine du match, une émission d’une heure qui sera présentée le jeudi à 19 h est réalisée par Stéphane Laporte et Suzanne Labelle.
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Re: Les Articles Sur La série Montréal-Québec
MONTRÉAL-QUÉBEC
Une série rassembleuse
La Série Montréal/Québec sera rassembleuse comme le fut Star Académie. On n'abandonne pas une recette gagnante. Attendez-vous à ce que le Québec se divise en deux au cours des prochaines semaines. Les joueurs sont attachants et se sont inscrits à cette émission pour la bonne raison...partager leur passion du hockey. Hier soir, s'il faut donner un score, disons Québec 1-Montréal 0...à cause de l'absence du maire Tremblay.
Mais ses raisons étaient bonnes, donc il ne faut pas le crucifier. Une rencontre avec les dirigeants d'Haïti en visite à Montréal l'a retenu à son bureau.
Guy Lafleur a résumé fort bien ce qu'allait être cette série : «le hockey est un jeu qui nous rend heureux».
La présentation des joueurs a donné le ton. L'émotion sera au rendez-vous. Stéphane Laporte et Julie Snyder, le concepteur et la productrice de cette série, savent faire de la télévision pour et par le monde. Et encore hier soir ils en ont fourni la preuve.
Le portrait de chaque joueur nous le rendait fort sympathique. Les parents et amis sont pas mal fiers de leurs athlètes. C'était même touchant de voir les parents applaudir dans les estrades de l'auditorium leurs grands gars et grandes filles vibrer à leur passion. On est parent toute la vie. Et on peut dire que le Québec compte du ben bon monde.
Il y a un valet du château Frontenac, des pompiers, des policiers, des enseignants, des entrepreneurs. Tous des gars et des filles qui sont fous du hockey et ont vu par cette série la chance de vivre leur rêve de joueur de hockey professionnel presque pour de vrai.
La fierté de Québec
Le maire de Québec, Régis Labeaume, arrivé sur la patinoire de l'Auditorium de Verdun hier soir en courant, très décontracté, l'a dit fièrement haut et fort : «cette série représente les prémices de ce que sera l'affrontement entre Montréal et Québec lorsque nous aurons à nouveau un club de la LNH.»
Le combatif maire de la Vieille Capitale n'a demandé qu'une chose à son équipe...: «nous à Québec maintenant, nous n'avons qu'une seule chose en tête...gagner à tout prix.»
Loco Locass a interprété avec enthousiasme l'hymne national de Québec et est même en train de vendre le rap à Michel Bergeron.
Premier commentaire de Loco Locass au sujet de leur équipe «nos deux filles sont pas mal belles.»
Belles et surtout pas moumounes, comme elles auraient aimé sûrement répondre.
Michel Bergeron, fortement applaudi, s'est dit fier de faire partie de cette belle aventure.
Le maire Tremblay.... message sur vidéo
Montréal commence fort avec une gardienne de but, Vania Goeury, une pompière qui a déjà joué pour l'équipe féminine de hockey de France, comparée à Patrick Roy. Ça promet.
La discipline risque d'être présente dans les deux équipes, car chacune a au moins un policier. Et il y a même un Tanguy, Franco Subrani, un colosse italien de Montréal qui a déjà joué pour la France.
Belle initiative de Guy Carbonneau, le plus applaudi hier soir, qui a demandé à la foule d'applaudir le plus grand capitaine du Canadien, Jean Béliveau, hospitalisé depuis jeudi, victime d'un AVC.
Le maire Gérald Tremblay a enregistré son message d'encouragement à son équipe sur vidéo. Disons que ça donne une petite avance à Québec...
Éric Lapointe a donné du chien à l'équipe de Carbo avec une interprétation enlevante de l'hymne national de Montréal.
Maintenant, passons aux choses sérieuses en espérant que pour les téléspectateurs, comme dirait Claude Ruel...«y'en aura pas d'facile.»
•Une belle réalisation de Michel Quidoz, qui a donné au petit écran La Soirée du hockey. Marie-Claude Savard, l'animatrice, fut solide et a su laisser place à l'évènement. David Lessard qui a joué dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec est capitaine de l'équipe de Québec et le numéro 11, Daniel Boileau, capitaine de l'équipe de Québec.
http://www2.canoe.com/divertissement/te ... 1-jdm.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Une série rassembleuse
La Série Montréal/Québec sera rassembleuse comme le fut Star Académie. On n'abandonne pas une recette gagnante. Attendez-vous à ce que le Québec se divise en deux au cours des prochaines semaines. Les joueurs sont attachants et se sont inscrits à cette émission pour la bonne raison...partager leur passion du hockey. Hier soir, s'il faut donner un score, disons Québec 1-Montréal 0...à cause de l'absence du maire Tremblay.
Mais ses raisons étaient bonnes, donc il ne faut pas le crucifier. Une rencontre avec les dirigeants d'Haïti en visite à Montréal l'a retenu à son bureau.
Guy Lafleur a résumé fort bien ce qu'allait être cette série : «le hockey est un jeu qui nous rend heureux».
La présentation des joueurs a donné le ton. L'émotion sera au rendez-vous. Stéphane Laporte et Julie Snyder, le concepteur et la productrice de cette série, savent faire de la télévision pour et par le monde. Et encore hier soir ils en ont fourni la preuve.
Le portrait de chaque joueur nous le rendait fort sympathique. Les parents et amis sont pas mal fiers de leurs athlètes. C'était même touchant de voir les parents applaudir dans les estrades de l'auditorium leurs grands gars et grandes filles vibrer à leur passion. On est parent toute la vie. Et on peut dire que le Québec compte du ben bon monde.
Il y a un valet du château Frontenac, des pompiers, des policiers, des enseignants, des entrepreneurs. Tous des gars et des filles qui sont fous du hockey et ont vu par cette série la chance de vivre leur rêve de joueur de hockey professionnel presque pour de vrai.
La fierté de Québec
Le maire de Québec, Régis Labeaume, arrivé sur la patinoire de l'Auditorium de Verdun hier soir en courant, très décontracté, l'a dit fièrement haut et fort : «cette série représente les prémices de ce que sera l'affrontement entre Montréal et Québec lorsque nous aurons à nouveau un club de la LNH.»
Le combatif maire de la Vieille Capitale n'a demandé qu'une chose à son équipe...: «nous à Québec maintenant, nous n'avons qu'une seule chose en tête...gagner à tout prix.»
Loco Locass a interprété avec enthousiasme l'hymne national de Québec et est même en train de vendre le rap à Michel Bergeron.
Premier commentaire de Loco Locass au sujet de leur équipe «nos deux filles sont pas mal belles.»
Belles et surtout pas moumounes, comme elles auraient aimé sûrement répondre.
Michel Bergeron, fortement applaudi, s'est dit fier de faire partie de cette belle aventure.
Le maire Tremblay.... message sur vidéo
Montréal commence fort avec une gardienne de but, Vania Goeury, une pompière qui a déjà joué pour l'équipe féminine de hockey de France, comparée à Patrick Roy. Ça promet.
La discipline risque d'être présente dans les deux équipes, car chacune a au moins un policier. Et il y a même un Tanguy, Franco Subrani, un colosse italien de Montréal qui a déjà joué pour la France.
Belle initiative de Guy Carbonneau, le plus applaudi hier soir, qui a demandé à la foule d'applaudir le plus grand capitaine du Canadien, Jean Béliveau, hospitalisé depuis jeudi, victime d'un AVC.
Le maire Gérald Tremblay a enregistré son message d'encouragement à son équipe sur vidéo. Disons que ça donne une petite avance à Québec...
Éric Lapointe a donné du chien à l'équipe de Carbo avec une interprétation enlevante de l'hymne national de Montréal.
Maintenant, passons aux choses sérieuses en espérant que pour les téléspectateurs, comme dirait Claude Ruel...«y'en aura pas d'facile.»
•Une belle réalisation de Michel Quidoz, qui a donné au petit écran La Soirée du hockey. Marie-Claude Savard, l'animatrice, fut solide et a su laisser place à l'évènement. David Lessard qui a joué dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec est capitaine de l'équipe de Québec et le numéro 11, Daniel Boileau, capitaine de l'équipe de Québec.
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Re: Les Articles Sur La série Montréal-Québec
La série Québec-Montréal: une première interminable
S'il s'était agi d'une partie Canadien-Nordiques, on aurait dit que les joueurs manquaient de conviction, qu'ils ne jouaient pas assez dans les coins... et que c'était un match à oublier.
Un sacre après l'autre, TVA donnait le coup d'envoi à La série Montréal-Québec hier soir, avec non pas un match, mais une cérémonie d'ouverture. Une première interminable, ratée, qui commençait de façon assez désastreuse un affrontement qu'on annonçait épique. Zéro excitation.
La soirée qui avait lieu à l'Auditorium de Verdun a d'ailleurs bien mal commencé pour l'équipe de Québec, dont le capitaine, David Lessard, a planté tête première sur la glace au moment où on le présentait à la foule. Gros malaise. Tous les saints du ciel ont dû être invoqués en coulisses.
On avait choisi de présenter chacun des joueurs, précédés de leurs portraits vidéo, à la façon de Star Académie. Une mauvaise décision, compte tenu du nombre important de joueurs, tous inconnus du public. Il fallait être bien patient pour entendre autant de banalités, du genre : «Y'a toujours eu un bâton dans les mains c't'enfant-là!»
Même s'il a chuté, David Lessard semble posséder la fiche la plus intéressante au hockey parmi l'équipe de Québec. Cet amateur de téléréalité a compté 52 buts aux côtés de Daniel Brière, au sein des Voltigeurs de Drummondville. Autre joueur connu dans le monde du sport à Québec, Karl Gélinas oeuvre comme lanceur au baseball pour les Capitales. Comme dans toute bonne téléréalité, tous les candidats ont connu leur lot d'épreuves. Gélinas, lui, avait été suspendu pour 50 matchs en 2006 pour dopage, mais sa vidéo ne le mentionnait pas.
Un des joueurs de Québec habite Brossard. Pompier, Ghyslain Madore, 43 ans, préférait jouer pour l'ennemi pour faire plaisir à son père, qui déteste le Canadien. Parmi les autres joueurs de Québec, une future pharmacienne, un téléphoniste, un Montagnais de 50 ans en chicane avec son père depuis des années, et un propriétaire de bar qui a joué pour les Tigres de Victoriaville.
«On a trouvé notre nouveau Wilfred!» a lancé PY Lord, en évoquant le nom de Bruno Richard, du Nouveau-Brunswick, qui ne chante pas, mais pêche comme l'ex participant de Star Académie.
Dans l'ensemble, on ne peut pas parler d'une première réussie. Même le discours du maire Labeaume, habituellement distrayant, manquait de conviction. Absent de la soirée parce qu'il rencontrait le premier ministre haïtien, le maire de Montréal, Gérald Tremblay, a été hué par la foule.
La présentation du président d'honneur de la série, le grand Guy Lafleur, manquait résolument de magie. Et s'il faut que Marie-Claude Savard attende la fin des applaudissements à chacune de ses interventions, on n'est pas sorti du bois.
Quelques bons moments
Heureusement, il y eut quelques rares bons moments hier soir. Notamment la prestation énergique de Loco Locass et son très entraînant Hymne à Québec. Plus tôt dans la soirée, le groupe avait pris part au spectacle des lock-outés du Journal de Montréal. Un jeu sur deux plans qui laisse pour le moins perplexe, mais que Biz, un des membres du groupe, trouve tout à fait normal. Faut-il être inconscient ou tout simplement opportuniste?
Éric Lapointe a aussi enflammé l'assistance avec son Hymne à Montréal, plus rock, avec ses «tours d'acier qui frenchent le ciel». En s'adressant à la foule, l'entraîneur-chef de l'équipe de Montréal, Guy Carbonneau, a voulu saluer Jean Béliveau, qui a subi un accident cérébrovasculaire.
À défaut d'un vrai match, le public aura eu droit, bien tard, à une fusillade en fin de soirée. L'échange a permis à l'équipe de Québec de s'illustrer de façon éclatante, comptant huit buts contre seulement deux pour Montréal.
Pour qui ne s'intéresse pas au hockey, je doute qu'il s'agisse d'un rendez-vous incontournable. D'autant plus qu'on connaît encore bien peu les joueurs qui s'affronteront dimanche prochain au Colisée. Chose certaine, Productions J devra rajuster le tir pour attiser davantage la rivalité Montréal-Québec.
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/art ... inable.php" onclick="window.open(this.href);return false;
S'il s'était agi d'une partie Canadien-Nordiques, on aurait dit que les joueurs manquaient de conviction, qu'ils ne jouaient pas assez dans les coins... et que c'était un match à oublier.
Un sacre après l'autre, TVA donnait le coup d'envoi à La série Montréal-Québec hier soir, avec non pas un match, mais une cérémonie d'ouverture. Une première interminable, ratée, qui commençait de façon assez désastreuse un affrontement qu'on annonçait épique. Zéro excitation.
La soirée qui avait lieu à l'Auditorium de Verdun a d'ailleurs bien mal commencé pour l'équipe de Québec, dont le capitaine, David Lessard, a planté tête première sur la glace au moment où on le présentait à la foule. Gros malaise. Tous les saints du ciel ont dû être invoqués en coulisses.
On avait choisi de présenter chacun des joueurs, précédés de leurs portraits vidéo, à la façon de Star Académie. Une mauvaise décision, compte tenu du nombre important de joueurs, tous inconnus du public. Il fallait être bien patient pour entendre autant de banalités, du genre : «Y'a toujours eu un bâton dans les mains c't'enfant-là!»
Même s'il a chuté, David Lessard semble posséder la fiche la plus intéressante au hockey parmi l'équipe de Québec. Cet amateur de téléréalité a compté 52 buts aux côtés de Daniel Brière, au sein des Voltigeurs de Drummondville. Autre joueur connu dans le monde du sport à Québec, Karl Gélinas oeuvre comme lanceur au baseball pour les Capitales. Comme dans toute bonne téléréalité, tous les candidats ont connu leur lot d'épreuves. Gélinas, lui, avait été suspendu pour 50 matchs en 2006 pour dopage, mais sa vidéo ne le mentionnait pas.
Un des joueurs de Québec habite Brossard. Pompier, Ghyslain Madore, 43 ans, préférait jouer pour l'ennemi pour faire plaisir à son père, qui déteste le Canadien. Parmi les autres joueurs de Québec, une future pharmacienne, un téléphoniste, un Montagnais de 50 ans en chicane avec son père depuis des années, et un propriétaire de bar qui a joué pour les Tigres de Victoriaville.
«On a trouvé notre nouveau Wilfred!» a lancé PY Lord, en évoquant le nom de Bruno Richard, du Nouveau-Brunswick, qui ne chante pas, mais pêche comme l'ex participant de Star Académie.
Dans l'ensemble, on ne peut pas parler d'une première réussie. Même le discours du maire Labeaume, habituellement distrayant, manquait de conviction. Absent de la soirée parce qu'il rencontrait le premier ministre haïtien, le maire de Montréal, Gérald Tremblay, a été hué par la foule.
La présentation du président d'honneur de la série, le grand Guy Lafleur, manquait résolument de magie. Et s'il faut que Marie-Claude Savard attende la fin des applaudissements à chacune de ses interventions, on n'est pas sorti du bois.
Quelques bons moments
Heureusement, il y eut quelques rares bons moments hier soir. Notamment la prestation énergique de Loco Locass et son très entraînant Hymne à Québec. Plus tôt dans la soirée, le groupe avait pris part au spectacle des lock-outés du Journal de Montréal. Un jeu sur deux plans qui laisse pour le moins perplexe, mais que Biz, un des membres du groupe, trouve tout à fait normal. Faut-il être inconscient ou tout simplement opportuniste?
Éric Lapointe a aussi enflammé l'assistance avec son Hymne à Montréal, plus rock, avec ses «tours d'acier qui frenchent le ciel». En s'adressant à la foule, l'entraîneur-chef de l'équipe de Montréal, Guy Carbonneau, a voulu saluer Jean Béliveau, qui a subi un accident cérébrovasculaire.
À défaut d'un vrai match, le public aura eu droit, bien tard, à une fusillade en fin de soirée. L'échange a permis à l'équipe de Québec de s'illustrer de façon éclatante, comptant huit buts contre seulement deux pour Montréal.
Pour qui ne s'intéresse pas au hockey, je doute qu'il s'agisse d'un rendez-vous incontournable. D'autant plus qu'on connaît encore bien peu les joueurs qui s'affronteront dimanche prochain au Colisée. Chose certaine, Productions J devra rajuster le tir pour attiser davantage la rivalité Montréal-Québec.
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