Elle vend sa virginité aux enchères sur Internet
Publié : mer. févr. 03, 2010 2:13 pm
Nouvelle-Zélande
Elle vend sa virginité aux enchères sur Internet
Associated Press (AP)
Ray Lilley
03/02/2010 12h23
Une jeune néo-zélandaise, qui avait mis sa virginité aux enchères sur Internet et l'a vendue pour plus de 45 000 dollars néo-zélandais (22 835 euros), en a effectivement le droit: la loi ne semble pas avoir été transgressée, selon la police, qui met tout de même la jeune fille en garde.
L'exécution de son projet pourrait en effet s'avérer risqué pour la jeune femme de 19 ans, a estimé le porte-parole de la police Jon Neilson, interrogé par l'Associated Press. La jeune anonyme, qui se fait appeler «Unigirl», affirme que cet argent doit servir à payer ses frais de scolarité.
Selon «Unigirl», qui en a fait état via un message Internet, quelque 30 000 personnes se seraient intéressées à cette proposition sur http://www.ineed.co.nz" onclick="window.open(this.href);return false;, plate-forme de ventes et d'achats aux enchères. Et 1 200 participants ont renchéri, jusqu'à ce qu'elle accepte une offre. Mais, hormis son montant, rien n'a filtré sur le contenu exact de cette offre, la correspondance étant du registre privé et protégée par le site.
Pour le propriétaire d'Ineed, Ross McKenzie, tant que ses membres n'enfreignent pas la légalité et ne portent pas atteinte aux normes sociales, toute offre «est OK». Il confirme qu'«Unigirl» est bien répertoriée en tant que «membre» sur son site.
La Nouvelle-Zélande a légalisé la prostitution en 2003, et ses lois sont considérées comme parmi les plus libérales au monde: la prostitution entre adultes consentants y est autorisée dans les maisons closes, ainsi que le racolage sur la voie publique. La publicité écrite et en ligne pour des services sexuels est également permise.
Si «Unigirl» n'a semble-t-il violé aucune loi, le porte-parole de la police a cependant mis en garde contre les risques inhérents à des offres de ce genre: «Nous souhaiterions souligner que la sécurité n'est pas assurée avec ce type de pratique», qui passe par les forums de discussion, les réseaux sociaux et d'autres sites qui s'occupent de mettre en contact des gens qui ne se connaissent pas a priori.»
«Unigirl» se décrit elle-même comme une jeune femme séduisante, en bonne santé et en bonne forme physique. Mais sans visage: elle n'a diffusé aucune photo, et n'offrait semble-t-il aucun moyen aux enchérisseurs pour confirmer ses dires.
La jeune fille explique en revanche son besoin de financer ses études universitaire: «J'offre ma virginité par adjudication au plus offrant, à condition que ma sécurité sous tous ses aspects soit pleinement assurée. Ma décision a été prise en toute conscience des circonstances et des possibles conséquences», écrit-elle.
Internet est de plus en plus utilisé comme moyen de mise en relation par les personnes proposant des services sexuels et leurs clients. Les inquiétudes en matière de sécurité pour les usagers de ce commerce anonyme ont rapidement suivi. Comme aux États-Unis, où un homme de 23 ans a été inculpé et plaide non-coupable d'avoir tué une masseuse et violé une strip-teaseuse rencontrées via le site d'annonces en ligne Craigslist.
Le Collectif des prostitués de Nouvelle-Zélande s'inquiète pour «Unigirl», craignant qu'elle ne soit ainsi entrée dans un engrenage en s'offrant ainsi sur Internet: «La somme est gigantesque et cela la met sous pression de réaliser toutes sortes d'actes», estime Catherine Healy, qui travaille dans le collectif.
Même si elle s'est voulue optimiste en n'excluant pas que le gagnant de l'enchère pourrait en réalité n'avoir voulu que «sauver» l'adolescente, et ne rien lui demander... Et a estimé enfin que la jeune anonyme pouvait toujours changer d'avis avant de passer à l'acte.
http://fr.canoe.ca/techno/nouvelles/arc ... 22309.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Elle vend sa virginité aux enchères sur Internet
Associated Press (AP)
Ray Lilley
03/02/2010 12h23
Une jeune néo-zélandaise, qui avait mis sa virginité aux enchères sur Internet et l'a vendue pour plus de 45 000 dollars néo-zélandais (22 835 euros), en a effectivement le droit: la loi ne semble pas avoir été transgressée, selon la police, qui met tout de même la jeune fille en garde.
L'exécution de son projet pourrait en effet s'avérer risqué pour la jeune femme de 19 ans, a estimé le porte-parole de la police Jon Neilson, interrogé par l'Associated Press. La jeune anonyme, qui se fait appeler «Unigirl», affirme que cet argent doit servir à payer ses frais de scolarité.
Selon «Unigirl», qui en a fait état via un message Internet, quelque 30 000 personnes se seraient intéressées à cette proposition sur http://www.ineed.co.nz" onclick="window.open(this.href);return false;, plate-forme de ventes et d'achats aux enchères. Et 1 200 participants ont renchéri, jusqu'à ce qu'elle accepte une offre. Mais, hormis son montant, rien n'a filtré sur le contenu exact de cette offre, la correspondance étant du registre privé et protégée par le site.
Pour le propriétaire d'Ineed, Ross McKenzie, tant que ses membres n'enfreignent pas la légalité et ne portent pas atteinte aux normes sociales, toute offre «est OK». Il confirme qu'«Unigirl» est bien répertoriée en tant que «membre» sur son site.
La Nouvelle-Zélande a légalisé la prostitution en 2003, et ses lois sont considérées comme parmi les plus libérales au monde: la prostitution entre adultes consentants y est autorisée dans les maisons closes, ainsi que le racolage sur la voie publique. La publicité écrite et en ligne pour des services sexuels est également permise.
Si «Unigirl» n'a semble-t-il violé aucune loi, le porte-parole de la police a cependant mis en garde contre les risques inhérents à des offres de ce genre: «Nous souhaiterions souligner que la sécurité n'est pas assurée avec ce type de pratique», qui passe par les forums de discussion, les réseaux sociaux et d'autres sites qui s'occupent de mettre en contact des gens qui ne se connaissent pas a priori.»
«Unigirl» se décrit elle-même comme une jeune femme séduisante, en bonne santé et en bonne forme physique. Mais sans visage: elle n'a diffusé aucune photo, et n'offrait semble-t-il aucun moyen aux enchérisseurs pour confirmer ses dires.
La jeune fille explique en revanche son besoin de financer ses études universitaire: «J'offre ma virginité par adjudication au plus offrant, à condition que ma sécurité sous tous ses aspects soit pleinement assurée. Ma décision a été prise en toute conscience des circonstances et des possibles conséquences», écrit-elle.
Internet est de plus en plus utilisé comme moyen de mise en relation par les personnes proposant des services sexuels et leurs clients. Les inquiétudes en matière de sécurité pour les usagers de ce commerce anonyme ont rapidement suivi. Comme aux États-Unis, où un homme de 23 ans a été inculpé et plaide non-coupable d'avoir tué une masseuse et violé une strip-teaseuse rencontrées via le site d'annonces en ligne Craigslist.
Le Collectif des prostitués de Nouvelle-Zélande s'inquiète pour «Unigirl», craignant qu'elle ne soit ainsi entrée dans un engrenage en s'offrant ainsi sur Internet: «La somme est gigantesque et cela la met sous pression de réaliser toutes sortes d'actes», estime Catherine Healy, qui travaille dans le collectif.
Même si elle s'est voulue optimiste en n'excluant pas que le gagnant de l'enchère pourrait en réalité n'avoir voulu que «sauver» l'adolescente, et ne rien lui demander... Et a estimé enfin que la jeune anonyme pouvait toujours changer d'avis avant de passer à l'acte.
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