Earl Jones rencontre la justice...
Earl Jones rencontre la justice...
Onze ans de prison pour Earl Jones
Nouvelles générales - Justice
Écrit par David Santerre
Lundi, 15 février 2010 13:45
Mise à jour le Lundi, 15 février 2010 20:14
Un voleur sans pitié qui est même allé jusqu’à détrousser sa propre famille ou la veuve d’une des victimes du tueur Valery Fabrikant, voilà comment la juge Hélène Morin a décrit le fraudeur Earl Jones avant de le condamner à 11 années de pénitencier.
C’est sans surprise que le fraudeur de 67 ans qui a détroussé 158 victimes pour une somme totale de près de 50 millions de dollars a été condamné à 11 années de pénitencier.
Il y a un mois, quand il a plaidé coupable, les procureurs des deux parties, Me Pierre Lévesque pour la couronne et Me Jeffrey Boro pour Jones, avaient conjointement réclamé cette peine, soit deux ans de moins que ce dont a écopé Vincent Lacroix, qui a fait 9200 victimes pour un montant total dépassant les 100 millions.
« Alors que les victimes d’Earl Jones ont passé leur vie à économiser en vue d’une retraite confortable et heureuse ou pour s’assurer que leur famille n’écopera d’aucun fardeau, l’accusé a passé les meilleures années de sa vie à se payer un train de vie luxueux avec leur argent », dit la juge de la cour du Québec dans l’introduction de son jugement.
Une foule de victimes se sont massées au palais de justice pour voir Jones encaisser sa sentence, dont son propre frère Bevan, qui a dit souhaiter que son frère « brûle en enfer ».Photos Luc Laforce et Alain Décarie
Pendant ce temps, Jones était assis dans le box des accusés, fixant le sol, la tête entre les mains.
Jones s’est payé la traite avec au moins 13 des 50 millions de dollars qu’ont perdus ses clients, qui étaient à peu près tous de ses amis, et même des membres de sa famille à qui il promettait des rendements oscillant entre 8 et 12 %.
Ceux-ci lui remettaient donc leurs économies, mais plutôt que de les investir, il déposait le tout dans des comptes bancaires. Chaque année, pour bien endormir ses clients, il leur remettait exactement le pourcentage qu’il leur avait promis à partir de ces comptes.
« Il prenait l’argent de Peter pour rembourser John », disait Jones dans son interrogatoire policier filmé, qu’a visionné la juge pour rendre jugement. Une vidéo que les médias aimeraient bien obtenir, une décision que rendra la magistrate le 23 février.
« Il a toujours pensé qu’il allait pouvoir payer tout le monde, qu’un miracle se produirait. Mais avec les récents scandales financiers, ses clients se sont questionnés sur les rendements qu’il promettait », a poursuivi la juge.
Victime deux fois
La meilleure preuve de l’absence de scrupules de Jones est l’histoire d’une dame, J.D., dont le mari professeur a été assassiné par Valéry Fabrikant dans la tuerie de l’Université Concordia en 1992, lorsqu’il était âgé de 66 ans.
Malhabile avec les finances, elle s’est retournée quelque temps après la mort de son époux vers Earl Jones, qu’elle avait rencontré avec son défunt mari quelques années plus tôt. En confiance avec lui, elle lui a laissé au fil des ans prendre de plus en plus de décision dans ses finances.
« Quand l’histoire d’Earl Jones a fait les manchettes, Mme J.D. était confuse. Les reportages présentaient Jones comme un prédateur financier. Elle croyait qu’il avait sincèrement pris soin d’elle et de sa famille parce qu’il l’avait conseillée dans les difficiles moments qui ont suivi la mort de son mari », a expliqué la juge Morin.
Photos Luc Laforce et Alain Décarie
« Comme elle l’a écrit dans sa déclaration, la vraie histoire est qu’il l’a abandonnée comme tous les autres. Il n’a démontré aucune pitié envers ses clients, sans égard pour leur âge ou leurs besoins. Après avoir dû faire son deuil à la suite du décès tragique de son mari, elle a été victimisée pour la seconde fois par l’accusé (Jones) », poursuit la juge.
Honte pour les Jones
Il n’a pas eu plus d’égard pour sa propre famille. Son frère Bevan a tout perdu aux mains d’Earl Jones.
« Son propre frère écrit que chaque soir, il va au lit fâché et se réveille le matin tout aussi fâché », a encore décrit la juge. Dans sa lettre, que la juge a consultée pour rédiger son jugement, la nièce d’Earl Jones n’est pas plus tendre.
Le frère d'Earl Jones, Bevan, fait aussi partie des victimes qui ont perdu leurs économies.
« Les gens blâment sa propre famille pour ce que son oncle a fait. Elle ajoute qu’il est un déshonneur pour le nom Jones et elle est soulagée que sa grand-mère ne soit plus de ce monde pour voir ça. Cela aurait brisé son cœur. L’accusé a profité de ceux qui l’aimaient et lui faisaient confiance alors qu’il ruinait de son côté leur vie de famille », résume la juge Morin.
Puis, elle a insisté sur le traumatisme vécu par les victimes du fraudeur même : insomnie, problèmes de santé, pensées suicidaires.
« Certaines victimes le qualifie de menteur, de démon, de parasite, de serpent, de prédateur financier et de sociopathe », décrit-elle.
Foule furieuse et désabusée
Plusieurs dizaines de ses victimes, dont son frère Bevan, s’étaient rendues au palais de justice de Montréal pour voir le fraudeur encaisser sa sentence. Un autobus avait même été nolisé pour elles. Des gens généralement en colère contre le système bancaire qui a permis à Jones d’opérer impunément pendant des années et contre l’Autorité des marchés financiers aussi, qu’on aimerait voir prendre plus de responsabilités.
Malheureusement, l’exiguïté de la salle d’audience et de celle dans laquelle sa comparution était diffusée sur écran en ont contraint plusieurs à attendre le résultat dans le couloir. Ce qui en a choqué plus d’un, comme Donalyn Marpole.
« Nous avons attendu une heure pour passer à la fouille et, après, on n’a même pas pu entrer dans la salle », fulminait-elle.
Elle et son mari, un cardiologue, ont perdu la totalité des économies qu’ils avaient amassé en 30 ans, environ un million de dollars, et qui leur avait permis de profiter de la retraite de l’homme depuis trois ans.
« À 72 ans, mon mari a dû retourner travailler pour qu’on arrive », déplore-t-elle.
Earl Jones, lors de sa comparution l’été dernier. Photos d’archives Yvan Tremblay
Et le fait que Jones, dont le crime n’est pas considéré comme violent, puisse espérer être libéré conditionnellement au sixième de sa peine, dans 22 mois, ne met de baume sur les plaies de personne.
« C’est bien moins long que le calvaire que nous on aura à vivre », a commenté Ann Ross, qui a vu l’héritage de son père, le peintre Graeme Ross, être englouti par Jones.
« Je suis désappointé, j’aurais voulu qu’il en prenne plus. Le maximum était 14 ans, ça aurait été bien », déplore Charlie Washer, qui a remis et perdu 125 000 $ entre les mains de Jones.
Mais le plus cinglant, c’est le propre frère d’Earl Jones. Celui qui exprime le mieux à quel point son frère a brisé des amitiés de longue date et sa propre famille.
« La justice ne comprend pas que des gens perdent leur maison à cause de lui. Quelle justice de Mickey Mouse ! J’espère qu’il brûlera en enfer », a conclu Bevan Jones à sa sortie de salle d’audience.
Source: http://www.ruefrontenac.com/nouvelles-g ... s-sentence" onclick="window.open(this.href);return false;
Nouvelles générales - Justice
Écrit par David Santerre
Lundi, 15 février 2010 13:45
Mise à jour le Lundi, 15 février 2010 20:14
Un voleur sans pitié qui est même allé jusqu’à détrousser sa propre famille ou la veuve d’une des victimes du tueur Valery Fabrikant, voilà comment la juge Hélène Morin a décrit le fraudeur Earl Jones avant de le condamner à 11 années de pénitencier.
C’est sans surprise que le fraudeur de 67 ans qui a détroussé 158 victimes pour une somme totale de près de 50 millions de dollars a été condamné à 11 années de pénitencier.
Il y a un mois, quand il a plaidé coupable, les procureurs des deux parties, Me Pierre Lévesque pour la couronne et Me Jeffrey Boro pour Jones, avaient conjointement réclamé cette peine, soit deux ans de moins que ce dont a écopé Vincent Lacroix, qui a fait 9200 victimes pour un montant total dépassant les 100 millions.
« Alors que les victimes d’Earl Jones ont passé leur vie à économiser en vue d’une retraite confortable et heureuse ou pour s’assurer que leur famille n’écopera d’aucun fardeau, l’accusé a passé les meilleures années de sa vie à se payer un train de vie luxueux avec leur argent », dit la juge de la cour du Québec dans l’introduction de son jugement.
Une foule de victimes se sont massées au palais de justice pour voir Jones encaisser sa sentence, dont son propre frère Bevan, qui a dit souhaiter que son frère « brûle en enfer ».Photos Luc Laforce et Alain Décarie
Pendant ce temps, Jones était assis dans le box des accusés, fixant le sol, la tête entre les mains.
Jones s’est payé la traite avec au moins 13 des 50 millions de dollars qu’ont perdus ses clients, qui étaient à peu près tous de ses amis, et même des membres de sa famille à qui il promettait des rendements oscillant entre 8 et 12 %.
Ceux-ci lui remettaient donc leurs économies, mais plutôt que de les investir, il déposait le tout dans des comptes bancaires. Chaque année, pour bien endormir ses clients, il leur remettait exactement le pourcentage qu’il leur avait promis à partir de ces comptes.
« Il prenait l’argent de Peter pour rembourser John », disait Jones dans son interrogatoire policier filmé, qu’a visionné la juge pour rendre jugement. Une vidéo que les médias aimeraient bien obtenir, une décision que rendra la magistrate le 23 février.
« Il a toujours pensé qu’il allait pouvoir payer tout le monde, qu’un miracle se produirait. Mais avec les récents scandales financiers, ses clients se sont questionnés sur les rendements qu’il promettait », a poursuivi la juge.
Victime deux fois
La meilleure preuve de l’absence de scrupules de Jones est l’histoire d’une dame, J.D., dont le mari professeur a été assassiné par Valéry Fabrikant dans la tuerie de l’Université Concordia en 1992, lorsqu’il était âgé de 66 ans.
Malhabile avec les finances, elle s’est retournée quelque temps après la mort de son époux vers Earl Jones, qu’elle avait rencontré avec son défunt mari quelques années plus tôt. En confiance avec lui, elle lui a laissé au fil des ans prendre de plus en plus de décision dans ses finances.
« Quand l’histoire d’Earl Jones a fait les manchettes, Mme J.D. était confuse. Les reportages présentaient Jones comme un prédateur financier. Elle croyait qu’il avait sincèrement pris soin d’elle et de sa famille parce qu’il l’avait conseillée dans les difficiles moments qui ont suivi la mort de son mari », a expliqué la juge Morin.
Photos Luc Laforce et Alain Décarie
« Comme elle l’a écrit dans sa déclaration, la vraie histoire est qu’il l’a abandonnée comme tous les autres. Il n’a démontré aucune pitié envers ses clients, sans égard pour leur âge ou leurs besoins. Après avoir dû faire son deuil à la suite du décès tragique de son mari, elle a été victimisée pour la seconde fois par l’accusé (Jones) », poursuit la juge.
Honte pour les Jones
Il n’a pas eu plus d’égard pour sa propre famille. Son frère Bevan a tout perdu aux mains d’Earl Jones.
« Son propre frère écrit que chaque soir, il va au lit fâché et se réveille le matin tout aussi fâché », a encore décrit la juge. Dans sa lettre, que la juge a consultée pour rédiger son jugement, la nièce d’Earl Jones n’est pas plus tendre.
Le frère d'Earl Jones, Bevan, fait aussi partie des victimes qui ont perdu leurs économies.
« Les gens blâment sa propre famille pour ce que son oncle a fait. Elle ajoute qu’il est un déshonneur pour le nom Jones et elle est soulagée que sa grand-mère ne soit plus de ce monde pour voir ça. Cela aurait brisé son cœur. L’accusé a profité de ceux qui l’aimaient et lui faisaient confiance alors qu’il ruinait de son côté leur vie de famille », résume la juge Morin.
Puis, elle a insisté sur le traumatisme vécu par les victimes du fraudeur même : insomnie, problèmes de santé, pensées suicidaires.
« Certaines victimes le qualifie de menteur, de démon, de parasite, de serpent, de prédateur financier et de sociopathe », décrit-elle.
Foule furieuse et désabusée
Plusieurs dizaines de ses victimes, dont son frère Bevan, s’étaient rendues au palais de justice de Montréal pour voir le fraudeur encaisser sa sentence. Un autobus avait même été nolisé pour elles. Des gens généralement en colère contre le système bancaire qui a permis à Jones d’opérer impunément pendant des années et contre l’Autorité des marchés financiers aussi, qu’on aimerait voir prendre plus de responsabilités.
Malheureusement, l’exiguïté de la salle d’audience et de celle dans laquelle sa comparution était diffusée sur écran en ont contraint plusieurs à attendre le résultat dans le couloir. Ce qui en a choqué plus d’un, comme Donalyn Marpole.
« Nous avons attendu une heure pour passer à la fouille et, après, on n’a même pas pu entrer dans la salle », fulminait-elle.
Elle et son mari, un cardiologue, ont perdu la totalité des économies qu’ils avaient amassé en 30 ans, environ un million de dollars, et qui leur avait permis de profiter de la retraite de l’homme depuis trois ans.
« À 72 ans, mon mari a dû retourner travailler pour qu’on arrive », déplore-t-elle.
Earl Jones, lors de sa comparution l’été dernier. Photos d’archives Yvan Tremblay
Et le fait que Jones, dont le crime n’est pas considéré comme violent, puisse espérer être libéré conditionnellement au sixième de sa peine, dans 22 mois, ne met de baume sur les plaies de personne.
« C’est bien moins long que le calvaire que nous on aura à vivre », a commenté Ann Ross, qui a vu l’héritage de son père, le peintre Graeme Ross, être englouti par Jones.
« Je suis désappointé, j’aurais voulu qu’il en prenne plus. Le maximum était 14 ans, ça aurait été bien », déplore Charlie Washer, qui a remis et perdu 125 000 $ entre les mains de Jones.
Mais le plus cinglant, c’est le propre frère d’Earl Jones. Celui qui exprime le mieux à quel point son frère a brisé des amitiés de longue date et sa propre famille.
« La justice ne comprend pas que des gens perdent leur maison à cause de lui. Quelle justice de Mickey Mouse ! J’espère qu’il brûlera en enfer », a conclu Bevan Jones à sa sortie de salle d’audience.
Source: http://www.ruefrontenac.com/nouvelles-g ... s-sentence" onclick="window.open(this.href);return false;
Il est moins indécent de coucher ensemble que de se regarder dans les yeux- B. Vian et/ou Vernon Sullivan
Re: Earl Jones rencontre la justice...
Dans exactement 22 mois il sera libre et profitera bien de l'argent qu'il a bien pris soin de cacher.Consolons nous, le juge semble-t-il a eu des mots très durs à son endroit; ça ça a dû lui faire de la peine.
Pas possible...
Pas possible...
Re: Earl Jones rencontre la justice...
J'ose espérer que le recours collectifs contre la Banque Royale donnera raison aux clients de Earl Jones. Selon moi la Banque a manqué beaucoup dans cette histoire et elle a agi comme une complice. Elle offre des services de comptes In Trust et elle ne respecte pas l'essence même des règles de ce type de compte. Elle a contribué largement à faire continuer la fraude.
Re: Earl Jones rencontre la justice...

Affaire Earl Jones
Les victimes devront payer
Agence QMI
02/03/2010 18h16
MONTRÉAL - Même si elles ont perdu des montants appréciables, les victimes d’Earl Jones devront payer de l’impôt sur des montants qu’elles n’ont jamais touché.
Une soixantaine de victimes ont reçu des avis de cotisations du fisc sur des revenus de leurs placements qui étaient gérés par le fraudeur de l’Ouest-de-l'Île de Montréal.
Beaucoup de ces victimes n’ont jamais touché ces revenus qui sont disparus dans la fraude de Jones. Celui-ci leur aurait volé 50M$, selon les estimations.
La plupart des victimes affirment qu’elles ne savent pas ce qu’elles vont faire pour payer ces montants sur des revenus qu’elles n’ont jamais vus.
Wendy Nellis a notamment perdu 1M$ et n'a plus d'argent. Cela n’a toutefois pas empêché Revenu Québec de lui faire parvenir un avis de cotisation pour la dernière année.
Mme Nellis doit notamment payer 10 000$ pour l’année passée en impôts. Pour cette année, Québec lui demande 3000$.
Mme Nellis ne veut pas payer cet impôt sur des «revenus fictifs» de 8% que lui promettait Earl Jones. «Je ne peux pas payer sur ce que je n’ai pas», a-t-elle indiqué.
Au cas par cas
L'été dernier, Christiane Jackson, à qui le fisc réclame 30 000$ demandait aux gouvernements de rayer ses cotisations. L'ex-ministre fédéral du Revenu Jean-Pierre Blackburn s’était montré disposé à trouver un arrangement.
Il avait notamment indiqué qu’il pourrait utiliser ses pouvoirs discrétionnaires en vue d’accorder un sursis fiscal aux victimes. Depuis, M. Blackburn a été remplacé par Keith Ashfield.
À l’Agence du revenu du Canada, on indique regarder les dossiers «au cas par cas». «On invite également les victimes à nous contacter pour qu’on analyse leur situation», a souligné Kaitlin Workman, porte-parole au ministère.
En octobre dernier, son homologue provincial Robert Dutil avait souligné qu’il y avait des discussions à ce sujet afin de coordonner des sursis fiscaux pour les victimes mises à mal par cette fraude.
De son côté, le Bloc Québécois affirme qu’il pourrait y avoir un aménagement à loi sur l’impôt sur le revenu.
http://fr.canoe.ca/infos/societe/archiv ... 81652.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Earl Jones rencontre la justice...
Anya a écrit :![]()
Affaire Earl Jones
Les victimes devront payer
Agence QMI
02/03/2010 18h16
MONTRÉAL - Même si elles ont perdu des montants appréciables, les victimes d’Earl Jones devront payer de l’impôt sur des montants qu’elles n’ont jamais touché.
Une soixantaine de victimes ont reçu des avis de cotisations du fisc sur des revenus de leurs placements qui étaient gérés par le fraudeur de l’Ouest-de-l'Île de Montréal.
l
C'est tellement n'importe quoi ?????



Re: Earl Jones rencontre la justice...
Après s'être fait fourrés par un fraudeur, vla que c'est l'impôt qui s'y met. 

Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois

Re: Earl Jones rencontre la justice...
Je ne serais pas surprise d'apprendre qu'il s'agit d'une erreur... Disons que la machine de l'impôt est pas mal imposante, et possiblement que des données étaient déjà dans le système et que faute de jugement de Earl Jones à temps, elles n'ont pas été modifiées...
Moi je vais attendre la suite pour me prononcer...
Moi je vais attendre la suite pour me prononcer...
Re: Earl Jones rencontre la justice...
Revenu
Le Bloc veut changer la loi pour les victimes de Jones
Agence QMI Olivier Bourque
03/03/2010 14h40
MONTRÉAL - Le Bloc Québécois demande au ministère fédéral des Finances de modifier la Loi de l’impôt sur le revenu afin de prendre en compte le cas des victimes de l’ex-conseiller financier Earl Jones qui les a détroussées d’environ 50 millions $.
«Il y a une situation épouvantable. Ces gens-là ont 65-70 ans et ils n’ont plus rien. Selon ce que nous proposons, le gouvernement devrait donc leur permettre de déduire leurs pertes sur leur revenu de salaire qui va venir bientôt», a souligné le porte-parole des finances, Daniel Paillé.
Selon lui, les victimes de Jones sont obligées de retourner au travail, souvent au salaire minimum, pour pouvoir vivre alors qu’elles ont perdu toutes leurs économies.
«Ces gens-là sont donc obligés de payer de l’impôt sur leurs revenus alors qu’ils ne prévoyaient pas travailler. Et en même temps, ils ont perdu tout leur argent. Le ministère leur dit: "vous pourrez déduire vos pertes contre des intérêts que vous ferez plus tard". Mais c’est gens n’ont plus rien à placer», a-t-il dit.
Le Bloc veut donc créer une exception en proposant de changer la Loi pour «les gens à faible revenu qui doivent retourner travailler afin qu’ils puissent déduire les pertes encourues par la fraude d’Earl Jones contre un revenu de salaire».
Une mesure pas coûteuse
M. Paillé affirme qu’il s’agirait d’un précédent, mais que cette mesure «ne serait pas coûteuse pour l’État».
«Les gens qui ont perdu de l’argent ne pourraient pas déduire plus que ce qu’ils ont perdu. (…) Pour nous, il s’agit d’une petite dépense fiscale qui s’inscrit dans un contexte de justice sociale», a-t-il estimé.
Il faudrait toutefois que ce changement à la Loi ne concerne que les gens qui ont été floués dans des scandales financiers comme celui d’Earl Jones ou l’Affaire Norbourg.
«Si on y va trop large, il y aura des trous fiscaux énormes», a constaté M. Paillé.
Le Bloc Québécois affirme toutefois que les contribuables qui ont payé des impôts depuis les années 2000 sur des revenus de placements «fictifs» peuvent ravoir cet argent versé en trop.
Le changement à la Loi toucherait donc spécifiquement les victimes de scandales financiers qui se sont produits dernièrement et dont le fisc ne tient pas compte à l’heure actuelle.
Revenu Canada a souligné mardi que tous les cas allaient être étudiés. Le ministère a même demandé aux victimes d’Earl Jones de le contacter pour trouver un arrangement.
La plupart des gens floués doivent maintenant payer de l’impôt sur des revenus de placement qu’ils n’ont jamais touchés. Ces montants sont disparus avec la fraude de Jones.
Une des victimes Wendy Nellis doit payer 10 000 $ en impôts sur ces montants qu’elle n’a jamais reçus.
«Ce n’est pas de l’argent à moi. C’est de l’argent que j’avais donné à Earl Jones et c’est lui qui l’a dépensé. Et il n’y a jamais eu d’intérêt», a-t-elle indiqué.
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/a ... 44041.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Le Bloc veut changer la loi pour les victimes de Jones
Agence QMI Olivier Bourque
03/03/2010 14h40
MONTRÉAL - Le Bloc Québécois demande au ministère fédéral des Finances de modifier la Loi de l’impôt sur le revenu afin de prendre en compte le cas des victimes de l’ex-conseiller financier Earl Jones qui les a détroussées d’environ 50 millions $.
«Il y a une situation épouvantable. Ces gens-là ont 65-70 ans et ils n’ont plus rien. Selon ce que nous proposons, le gouvernement devrait donc leur permettre de déduire leurs pertes sur leur revenu de salaire qui va venir bientôt», a souligné le porte-parole des finances, Daniel Paillé.
Selon lui, les victimes de Jones sont obligées de retourner au travail, souvent au salaire minimum, pour pouvoir vivre alors qu’elles ont perdu toutes leurs économies.
«Ces gens-là sont donc obligés de payer de l’impôt sur leurs revenus alors qu’ils ne prévoyaient pas travailler. Et en même temps, ils ont perdu tout leur argent. Le ministère leur dit: "vous pourrez déduire vos pertes contre des intérêts que vous ferez plus tard". Mais c’est gens n’ont plus rien à placer», a-t-il dit.
Le Bloc veut donc créer une exception en proposant de changer la Loi pour «les gens à faible revenu qui doivent retourner travailler afin qu’ils puissent déduire les pertes encourues par la fraude d’Earl Jones contre un revenu de salaire».
Une mesure pas coûteuse
M. Paillé affirme qu’il s’agirait d’un précédent, mais que cette mesure «ne serait pas coûteuse pour l’État».
«Les gens qui ont perdu de l’argent ne pourraient pas déduire plus que ce qu’ils ont perdu. (…) Pour nous, il s’agit d’une petite dépense fiscale qui s’inscrit dans un contexte de justice sociale», a-t-il estimé.
Il faudrait toutefois que ce changement à la Loi ne concerne que les gens qui ont été floués dans des scandales financiers comme celui d’Earl Jones ou l’Affaire Norbourg.
«Si on y va trop large, il y aura des trous fiscaux énormes», a constaté M. Paillé.
Le Bloc Québécois affirme toutefois que les contribuables qui ont payé des impôts depuis les années 2000 sur des revenus de placements «fictifs» peuvent ravoir cet argent versé en trop.
Le changement à la Loi toucherait donc spécifiquement les victimes de scandales financiers qui se sont produits dernièrement et dont le fisc ne tient pas compte à l’heure actuelle.
Revenu Canada a souligné mardi que tous les cas allaient être étudiés. Le ministère a même demandé aux victimes d’Earl Jones de le contacter pour trouver un arrangement.
La plupart des gens floués doivent maintenant payer de l’impôt sur des revenus de placement qu’ils n’ont jamais touchés. Ces montants sont disparus avec la fraude de Jones.
Une des victimes Wendy Nellis doit payer 10 000 $ en impôts sur ces montants qu’elle n’a jamais reçus.
«Ce n’est pas de l’argent à moi. C’est de l’argent que j’avais donné à Earl Jones et c’est lui qui l’a dépensé. Et il n’y a jamais eu d’intérêt», a-t-elle indiqué.
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Re: Earl Jones rencontre la justice...
Olivier Bourque
Argent
Les victimes d’Earl Jones ne vont pas payer d’impôts sur des revenus de placement qu’ils n’ont jamais reçus. C’est le ministre du Revenu du Québec, Robert Dutil qui l’a annoncé aujourd’hui en entrevue avec Argent.
«Je veux rassurer ces gens-là. Personne ne va devoir payer des impôts sur des sommes qu’ils n’ont pas reçues. Mais encore plus : ils pourront remonter jusqu’en 2006 et tous leurs revenus pourront être déduits de leurs pertes», a-t-il souligné.
TVA apprenait hier que le fisc réclame des impôts de près de 2 millions $ à une soixantaine de victimes d’Earl Jones, des revenus de placement que les investisseurs n’ont jamais reçus et qui se trouvaient dans les livres truqués de l’ex-conseiller financier.
M. Dutil affirme que «toute la confusion» entourant ce dossier vient du fait que le processus administratif «a été plus long» ce qui a fait en sorte que le système n’a pas pris en compte la situation fiscale des victimes après le verdict de la culpabilité d’Earl Jones.
«Je connaissais déjà cette nouvelle-là. Je ne croyais même pas que les victimes pensaient qu’elles devraient payer ces impôts-là. Donc, cela rétablit les faits», a souligné le ministre.
Québec va faire une annonce aujourd’hui par l’entremise d’un communiqué de presse faisant le point sur la situation.
http://argent.canoe.ca/lca/affaires/que ... 22140.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Argent
Les victimes d’Earl Jones ne vont pas payer d’impôts sur des revenus de placement qu’ils n’ont jamais reçus. C’est le ministre du Revenu du Québec, Robert Dutil qui l’a annoncé aujourd’hui en entrevue avec Argent.
«Je veux rassurer ces gens-là. Personne ne va devoir payer des impôts sur des sommes qu’ils n’ont pas reçues. Mais encore plus : ils pourront remonter jusqu’en 2006 et tous leurs revenus pourront être déduits de leurs pertes», a-t-il souligné.
TVA apprenait hier que le fisc réclame des impôts de près de 2 millions $ à une soixantaine de victimes d’Earl Jones, des revenus de placement que les investisseurs n’ont jamais reçus et qui se trouvaient dans les livres truqués de l’ex-conseiller financier.
M. Dutil affirme que «toute la confusion» entourant ce dossier vient du fait que le processus administratif «a été plus long» ce qui a fait en sorte que le système n’a pas pris en compte la situation fiscale des victimes après le verdict de la culpabilité d’Earl Jones.
«Je connaissais déjà cette nouvelle-là. Je ne croyais même pas que les victimes pensaient qu’elles devraient payer ces impôts-là. Donc, cela rétablit les faits», a souligné le ministre.
Québec va faire une annonce aujourd’hui par l’entremise d’un communiqué de presse faisant le point sur la situation.
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Re: Earl Jones rencontre la justice...
Mais pourquoi Earl Jones paie rien lui?? Il a tout dépensé? 

Re: Earl Jones rencontre la justice...
La femme d'Earl Jones veut sa part du gâteau
Publié le 03 février 2010 à 06h17
Francis Vailles
La Presse
(Montréal) Les victimes d'Earl Jones pensaient soulager une partie de leurs souffrances financières avec la vente des quatre condos du fraudeur. Or, voilà que la femme d'Earl Jones, Maxine Heayberd Jones, réclame sa part du gâteau.
Hier, une requête à ce sujet a été déposée en Cour supérieure de la part du syndic de faillite RSM Richter. Le syndic réclame que la cour tranche le litige qui l'oppose à Maxime Heayberd Jones concernant le produit de la vente des quatre condos.
Essentiellement, le syndic affirme que le fruit de la vente des condos doit revenir entièrement aux victimes, puisque ces propriétés ont été achetées avec leur argent. Maxine Heayberd Jones, en instance de divorce, soutient plutôt qu'elle a droit à la moitié des deux condos du Québec et du condo floridien et à 100% du condo de Hyannis, au Massachusetts, selon le syndic.
«Madame prétend qu'elle a des droits sur les propriétés. Elle veut s'asseoir avec le syndic pour en discuter, mais elle demande qu'on prouve que les victimes ont les pleins droits sur les propriétés. De notre côté, nous croyons que le produit de la vente des condos doit être entièrement versé au bénéfice des victimes», a expliqué à La Presse Affaires Neil Stein, avocat du syndic.
Rappelons que, le 15 janvier, Bertram Earl Jones s'est déclaré coupable d'une fraude estimée à 50 millions de dollars qui aurait touché au moins 158 victimes. Il pourrait écoper de 11 ans de prison.
RSM Richter et Maxine Jones se sont entendus pour mettre les propriétés en vente. Reste à voir à qui sera versé l'argent. Selon les témoignages et les documents bancaires, le syndic juge que les mises de fonds, les versements hypothécaires et les dépenses d'entretien des propriétés ont été puisés à même le compte Earl Jones in Trust, de la Banque Royale. Il s'agit du compte où ont été canalisés les fonds des victimes depuis 25 ans.
Le condo de Dorval a été acheté en octobre 1999 pour la somme de 329 428$. Maxine Jones soutient qu'elle a droit à 50% de sa valeur nette. Le condo a récemment été mis en vente pour 925 000$.
Le couple s'est porté acquéreur du condo de Mont-Tremblant en octobre 2003 pour la somme de 334 640$ (50% à Mme Jones). Les deux propriétés canadiennes ont toutefois été grevées de lourdes hypothèques en 2006.
En Floride, le condo de Boca Raton a été acheté en 1992 pour la somme de 140 000$. Encore une fois, Mme Jones estime qu'elle a droit à 50% de sa valeur nette. Quant à la copropriété de Hyannis, au Massachusetts, elle a été acquise en janvier 1997 moyennant 162 300$ et placée dans une fiducie gérée par Maxine Jones pour le compte de la bénéficiaire Kimberly Jones, une des deux filles du couple.
Dans son témoignage devant le syndic, en novembre, Maxine Jones affirmait qu'elle s'occupait de payer les dépenses mensuelles du couple sans poser de question sur la provenance des fonds. Les chèques mensuels de son mari pour de telles dépenses, qui variaient entre 10 000$ et 35 000$ par mois, portaient l'en-tête «Earl Jones in Trust», selon le syndic. Hier, le syndic a donc demandé à la cour de déclarer que Mme Heayberd Jones n'a aucun droit sur les propriétés. Le syndic veut également forcer Mme Jones à signer tous les documents requis à cette fin. Au moment de mettre sous presse, Leonard Kliger, l'avocat de Mme Jones, n'avait pas rappelé.
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Publié le 03 février 2010 à 06h17
Francis Vailles
La Presse
(Montréal) Les victimes d'Earl Jones pensaient soulager une partie de leurs souffrances financières avec la vente des quatre condos du fraudeur. Or, voilà que la femme d'Earl Jones, Maxine Heayberd Jones, réclame sa part du gâteau.
Hier, une requête à ce sujet a été déposée en Cour supérieure de la part du syndic de faillite RSM Richter. Le syndic réclame que la cour tranche le litige qui l'oppose à Maxime Heayberd Jones concernant le produit de la vente des quatre condos.
Essentiellement, le syndic affirme que le fruit de la vente des condos doit revenir entièrement aux victimes, puisque ces propriétés ont été achetées avec leur argent. Maxine Heayberd Jones, en instance de divorce, soutient plutôt qu'elle a droit à la moitié des deux condos du Québec et du condo floridien et à 100% du condo de Hyannis, au Massachusetts, selon le syndic.
«Madame prétend qu'elle a des droits sur les propriétés. Elle veut s'asseoir avec le syndic pour en discuter, mais elle demande qu'on prouve que les victimes ont les pleins droits sur les propriétés. De notre côté, nous croyons que le produit de la vente des condos doit être entièrement versé au bénéfice des victimes», a expliqué à La Presse Affaires Neil Stein, avocat du syndic.
Rappelons que, le 15 janvier, Bertram Earl Jones s'est déclaré coupable d'une fraude estimée à 50 millions de dollars qui aurait touché au moins 158 victimes. Il pourrait écoper de 11 ans de prison.
RSM Richter et Maxine Jones se sont entendus pour mettre les propriétés en vente. Reste à voir à qui sera versé l'argent. Selon les témoignages et les documents bancaires, le syndic juge que les mises de fonds, les versements hypothécaires et les dépenses d'entretien des propriétés ont été puisés à même le compte Earl Jones in Trust, de la Banque Royale. Il s'agit du compte où ont été canalisés les fonds des victimes depuis 25 ans.
Le condo de Dorval a été acheté en octobre 1999 pour la somme de 329 428$. Maxine Jones soutient qu'elle a droit à 50% de sa valeur nette. Le condo a récemment été mis en vente pour 925 000$.
Le couple s'est porté acquéreur du condo de Mont-Tremblant en octobre 2003 pour la somme de 334 640$ (50% à Mme Jones). Les deux propriétés canadiennes ont toutefois été grevées de lourdes hypothèques en 2006.
En Floride, le condo de Boca Raton a été acheté en 1992 pour la somme de 140 000$. Encore une fois, Mme Jones estime qu'elle a droit à 50% de sa valeur nette. Quant à la copropriété de Hyannis, au Massachusetts, elle a été acquise en janvier 1997 moyennant 162 300$ et placée dans une fiducie gérée par Maxine Jones pour le compte de la bénéficiaire Kimberly Jones, une des deux filles du couple.
Dans son témoignage devant le syndic, en novembre, Maxine Jones affirmait qu'elle s'occupait de payer les dépenses mensuelles du couple sans poser de question sur la provenance des fonds. Les chèques mensuels de son mari pour de telles dépenses, qui variaient entre 10 000$ et 35 000$ par mois, portaient l'en-tête «Earl Jones in Trust», selon le syndic. Hier, le syndic a donc demandé à la cour de déclarer que Mme Heayberd Jones n'a aucun droit sur les propriétés. Le syndic veut également forcer Mme Jones à signer tous les documents requis à cette fin. Au moment de mettre sous presse, Leonard Kliger, l'avocat de Mme Jones, n'avait pas rappelé.
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