Des personnalités demandent un dégel des frais de scolarité
Des personnalités demandent un dégel des frais de scolarité
Publié le 23 février 2010 à 10h31 | Mis à jour à 10h57
Lucien Bouchard réclame un dégel des droits de scolarité
Louise Leduc
La Presse
Quelques jours après sa sortie contre le PQ, Lucien Bouchard reprend la parole pour réclamer un dégel des droits de scolarité à l'université.
Aux côtés de 16 personnalités - dont Joseph Facal et Monique Jérôme-Forget, Lucien Bouchard demande en contrepartie des programmes de soutien à l'accès aux études et l'engagement du gouvernement à maintenir son niveau de financement des universités. «Le Québec a mal à ses universités. Le mal n'est pas incurable, le rhume est chronique», a déclaré Lucien Bouchard.Plus de détails à venir.
Lien:
http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... larite.php" onclick="window.open(this.href);return false;
Lucien Bouchard réclame un dégel des droits de scolarité
Louise Leduc
La Presse
Quelques jours après sa sortie contre le PQ, Lucien Bouchard reprend la parole pour réclamer un dégel des droits de scolarité à l'université.
Aux côtés de 16 personnalités - dont Joseph Facal et Monique Jérôme-Forget, Lucien Bouchard demande en contrepartie des programmes de soutien à l'accès aux études et l'engagement du gouvernement à maintenir son niveau de financement des universités. «Le Québec a mal à ses universités. Le mal n'est pas incurable, le rhume est chronique», a déclaré Lucien Bouchard.Plus de détails à venir.
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Re: Des personnalités demandent un dégel des frais de scolarité
FIN DU GEL DES DROITS DE SCOLARITÉ
Les «lucides» rappliquent en éducation
23/02/2010 12h06
Parmi la quinzaine de signataires, on retrouve l'ancien premier ministre Lucien Bouchard.
MONTRÉAL - Une journée après qu'un comité d'experts eut recommandé au gouvernement du Québec d'accroître ses revenus de 5,6G$ tout en réduisant ses dépenses d'autant, les «lucides» rappliquent, cette fois en éducation.
Seize d'entre eux, dont l'ancien premier ministre Lucien Bouchard et l'ex-ministre des Finances Monique Jérôme-Forget, tirent la sonnette d'alarme et réclament plus de financement pour les universités québécoises.
Ils proposent un pacte selon lequel on souhaite déplafonner les droits de scolarité et interpeller le gouvernement du Québec afin qu'il maintiennen le niveau actuel du financement public.
«Le Québec a mal à ses universités. Le mal n'est pas incurable mais il est chronique. C'est pourquoi nous incitons fortement les Québécois à s'engager en faveur de nos universités. Il faut rapidement leur assurer la santé financière nécessaire», a déclaré M. Bouchard.
«L'approche du Québec quant au financement de ses universités est un échec. Il faut non seulement le constater, mais surtout y remédier avant qu'il ne soit trop tard», a ajouté Robert Lacroix, ex-recteur de l'Université de Montréal.
Les «lucides» veulent mettre en œuvre ce pacte tout en conservant les grandes «valeurs québécoises» que sont l'accessibilité, l'équité, l'excellence et l'efficacité.
Parmi les autres signataires du pacte, on relève Joseph Facal, ex-président du Conseil du trésor, Françoise Bertrand, pdg de la Fédération des chambres de commerce du Québec, ainsi que plusieurs ex-dirigeants d'associations étudiantes.
Lien:
http://lejournaldemontreal.canoe.ca/jou ... 20630.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Les «lucides» rappliquent en éducation
23/02/2010 12h06
Parmi la quinzaine de signataires, on retrouve l'ancien premier ministre Lucien Bouchard.
MONTRÉAL - Une journée après qu'un comité d'experts eut recommandé au gouvernement du Québec d'accroître ses revenus de 5,6G$ tout en réduisant ses dépenses d'autant, les «lucides» rappliquent, cette fois en éducation.
Seize d'entre eux, dont l'ancien premier ministre Lucien Bouchard et l'ex-ministre des Finances Monique Jérôme-Forget, tirent la sonnette d'alarme et réclament plus de financement pour les universités québécoises.
Ils proposent un pacte selon lequel on souhaite déplafonner les droits de scolarité et interpeller le gouvernement du Québec afin qu'il maintiennen le niveau actuel du financement public.
«Le Québec a mal à ses universités. Le mal n'est pas incurable mais il est chronique. C'est pourquoi nous incitons fortement les Québécois à s'engager en faveur de nos universités. Il faut rapidement leur assurer la santé financière nécessaire», a déclaré M. Bouchard.
«L'approche du Québec quant au financement de ses universités est un échec. Il faut non seulement le constater, mais surtout y remédier avant qu'il ne soit trop tard», a ajouté Robert Lacroix, ex-recteur de l'Université de Montréal.
Les «lucides» veulent mettre en œuvre ce pacte tout en conservant les grandes «valeurs québécoises» que sont l'accessibilité, l'équité, l'excellence et l'efficacité.
Parmi les autres signataires du pacte, on relève Joseph Facal, ex-président du Conseil du trésor, Françoise Bertrand, pdg de la Fédération des chambres de commerce du Québec, ainsi que plusieurs ex-dirigeants d'associations étudiantes.
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Re: Des personnalités demandent un dégel des frais de scolarité
Éducation
Le Québec fonce dans un mur
Mise à jour : 23/02/2010 12h09
L’entêtement du Québec à faire bande à part en matière de droits de scolarité le conduit droit dans un mur, prévient l’ancien premier ministre Lucien Bouchard.
Parlant à titre de citoyen membre d’un groupe mobilisé autour de la question de l’avenir de l’université québécoise, Lucien Bouchard presse le gouvernement d’intervenir pour redonner à l’université la place primordiale «d’édification» qui lui revient. Lui et son groupe proposent entre autres une hausse substantielle des droits de scolarité pour financer les universités.
Depuis 2007, les droits augmentent de 100$ par année. Les libéraux de Jean Charest ont promis de maintenir cette cadence jusqu’à 2011-2012. En vertu du nouveau pacte sur les universités présenté par M. Bouchard, les étudiants pourraient voir leur facture grimper de 2000$ à 10 000$ par année.
«Il faut bien constater que notre système d’éducation a besoin, plus que jamais, d’efforts renouvelés», affirme-t-il.
Citant les exigences propres à une économie du savoir mondialisée, l’ex-ténor péquiste soutient que le sous-financement des établissements québécois menace leur compétitivité et risque de miner la formation d’une nouvelle génération d’étudiants. Il faut dès maintenant «opérer un redressement de l’institution», clame-t-il.
Pour Lucien Bouchard, le Québec s’entête à maintenir des frais ne tenant pas compte des coûts réels. Il prend pour exemple ce que coûte une formation universitaire dans le reste du Canada et aux États-Unis. Selon lui, il faut ajuster la hausse en fonction des principes d’équité et offrir une aide pour les étudiants de milieux défavorisés.
Il faut enfin tenir compte des perspectives d’emploi et ajuster en conséquence les droits de scolarité pour les programmes débouchant sur des emplois bien rémunérés.
Cette prise de position survient près d’une semaine après qu’il eut mis en doute la démarche des souverainistes, les invitant plutôt à se battre pour régler des problèmes plus criants, dont l’économie et l’éducation.
Outre Lucien Bouchard, le groupe comprend l'ex-recteur de l'Université de Montréal, Robert Lacroix et les anciens ministres québécois des Finances, Monique Jérôme-Forget et Michel Audet.
(TVA Nouvelles avec Presse Canadien
http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/national/ ... 20951.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Le Québec fonce dans un mur
Mise à jour : 23/02/2010 12h09
L’entêtement du Québec à faire bande à part en matière de droits de scolarité le conduit droit dans un mur, prévient l’ancien premier ministre Lucien Bouchard.
Parlant à titre de citoyen membre d’un groupe mobilisé autour de la question de l’avenir de l’université québécoise, Lucien Bouchard presse le gouvernement d’intervenir pour redonner à l’université la place primordiale «d’édification» qui lui revient. Lui et son groupe proposent entre autres une hausse substantielle des droits de scolarité pour financer les universités.
Depuis 2007, les droits augmentent de 100$ par année. Les libéraux de Jean Charest ont promis de maintenir cette cadence jusqu’à 2011-2012. En vertu du nouveau pacte sur les universités présenté par M. Bouchard, les étudiants pourraient voir leur facture grimper de 2000$ à 10 000$ par année.
«Il faut bien constater que notre système d’éducation a besoin, plus que jamais, d’efforts renouvelés», affirme-t-il.
Citant les exigences propres à une économie du savoir mondialisée, l’ex-ténor péquiste soutient que le sous-financement des établissements québécois menace leur compétitivité et risque de miner la formation d’une nouvelle génération d’étudiants. Il faut dès maintenant «opérer un redressement de l’institution», clame-t-il.
Pour Lucien Bouchard, le Québec s’entête à maintenir des frais ne tenant pas compte des coûts réels. Il prend pour exemple ce que coûte une formation universitaire dans le reste du Canada et aux États-Unis. Selon lui, il faut ajuster la hausse en fonction des principes d’équité et offrir une aide pour les étudiants de milieux défavorisés.
Il faut enfin tenir compte des perspectives d’emploi et ajuster en conséquence les droits de scolarité pour les programmes débouchant sur des emplois bien rémunérés.
Cette prise de position survient près d’une semaine après qu’il eut mis en doute la démarche des souverainistes, les invitant plutôt à se battre pour régler des problèmes plus criants, dont l’économie et l’éducation.
Outre Lucien Bouchard, le groupe comprend l'ex-recteur de l'Université de Montréal, Robert Lacroix et les anciens ministres québécois des Finances, Monique Jérôme-Forget et Michel Audet.
(TVA Nouvelles avec Presse Canadien
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Re: Des personnalités demandent un dégel des frais de scolarité
De 1996 à 2001, il a eu toute la latitude voulue pour dégeler les frais de scolarité mais il n'en a rien fait, l'innocent. Facile de demander aux autres de faire la job de bras alors qu'il n'en a pas eu le courage politique.
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Re: Des personnalités demandent un dégel des frais de scolarité
J'ai tellement le sentiment que ce discours, c'est un discours de riche...
Je pense que ces gens-là, les Jérome-Forget, Bouchard et compagnie, ils ont beaucoup d'argent personnel maintenant, et des augmentations comme ils proposent (dégel des frais de scolarité, augmentation de l'électricité etc) ne rentrent pas vraiment dans une problématique qu'ils vivent personnellement...
C'est tellement rendu cher l'hydro que même les familles avec des revenus importants peuvent un moment donné avoir peur de ne pas y arriver... Des augmentations comme ils proposent, plusieurs pourraient ne plus être en mesure d'acheter des biens comme une maison, et je ne suis pas sûre qu'on serait gagnant...
On dirait que les gens qui possèdent beaucoup d'argent oublient c'est quoi la difficulté d'avoir à gérer un budget plus serré...
Je pense que ces gens-là, les Jérome-Forget, Bouchard et compagnie, ils ont beaucoup d'argent personnel maintenant, et des augmentations comme ils proposent (dégel des frais de scolarité, augmentation de l'électricité etc) ne rentrent pas vraiment dans une problématique qu'ils vivent personnellement...
C'est tellement rendu cher l'hydro que même les familles avec des revenus importants peuvent un moment donné avoir peur de ne pas y arriver... Des augmentations comme ils proposent, plusieurs pourraient ne plus être en mesure d'acheter des biens comme une maison, et je ne suis pas sûre qu'on serait gagnant...
On dirait que les gens qui possèdent beaucoup d'argent oublient c'est quoi la difficulté d'avoir à gérer un budget plus serré...

Re: Des personnalités demandent un dégel des frais de scolarité
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=BNLVlmKMtUU[/youtube]
Ce sketch à encore toute sa raison d'être...

Ce sketch à encore toute sa raison d'être...


Dernière modification par Gillo le mar. févr. 23, 2010 6:16 pm, modifié 1 fois.
[img]http://www.ledetracteur.com/wp-content/telechargements/2010/04/claude_robinson.jpg[/img]
Re: Des personnalités demandent un dégel des frais de scolarité

Re: Des personnalités demandent un dégel des frais de scolarité
Proposition de Lucien Bouchard
«Encore une fois, ce sont les riches qui ont priorité!»
Mise à jour : 23/02/2010 21h16
Le pacte de Lucien Bouchard pour le ‘financement concurrentiel de nos universités’ est loin de faire l'unanimité. Tous les internautes qui nous ont écrit à Mon Topo sont en désaccord avec cette proposition.
«Lucien Bouchard et ses semblables ont bien profité des études universitaires à des coûts abordables et aujourd'hui, la caisse est vide. J'espère que personne ne sera dupe.», écrit Gilles Lajoie, un résident de Jonquière.
Marie-Claude Monette, détentrice d'une maîtrise, a eu beaucoup de difficulté à financer ses études. Elle a du mal à envisager une hausse des frais de scolarité aussi vertigineuse, soit entre 3 000$ et 10 000$ par année. «Comment les jeunes pourront étudier avec un stress plus grand lié à une hausse des frais de scolarité?», se demande-t-elle.
Napoléon Vigneau est père de deux enfants, il se considère dans la classe moyenne. La proposition de Lucien Bouchard l'horripile au plus haut point. «Pouvez-vous, M. Bouchard, vous imaginer ce que représente votre proposition? Encore une fois ce sont les riches qui ont priorité.», croit-il.
«Avec le taux de décrochage, ce n'est vraiment pas le temps d'écraser les jeunes qui veulent s'instruire avec des dettes. Il y a d'autres endroits où le gouvernement peut aller chercher de l'argent... ce n'est pas aux jeunes à payer le prix.», écrit Chantal Dupuis qui croit que cette mesure est tout simplement futile.
Moins cher au Québec et pourtant...
Les Québécois paient deux fois moins cher pour étudier dans une de leurs universités; 2 272 dollars comparativement à 4 917 dollars ailleurs au Canada. Si les études universitaires sont plus accessibles au Québec, le nombre de diplômés (21%) est inférieur à la moyenne canadienne (29%).
Tout de même, pour Francine Séguin, cette deuxième sortie publique de Lucien Bouchard, en une semaine, était de trop. «Un jour, il a quitté la vie publique pour des raisons familiales. Il ne voulait jamais émettre de commentaire, alors qu'il continue de faire ce qu'il faisait depuis des années : Se taire!»
http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/national/ ... 10235.html" onclick="window.open(this.href);return false;
«Encore une fois, ce sont les riches qui ont priorité!»
Mise à jour : 23/02/2010 21h16
Le pacte de Lucien Bouchard pour le ‘financement concurrentiel de nos universités’ est loin de faire l'unanimité. Tous les internautes qui nous ont écrit à Mon Topo sont en désaccord avec cette proposition.
«Lucien Bouchard et ses semblables ont bien profité des études universitaires à des coûts abordables et aujourd'hui, la caisse est vide. J'espère que personne ne sera dupe.», écrit Gilles Lajoie, un résident de Jonquière.
Marie-Claude Monette, détentrice d'une maîtrise, a eu beaucoup de difficulté à financer ses études. Elle a du mal à envisager une hausse des frais de scolarité aussi vertigineuse, soit entre 3 000$ et 10 000$ par année. «Comment les jeunes pourront étudier avec un stress plus grand lié à une hausse des frais de scolarité?», se demande-t-elle.
Napoléon Vigneau est père de deux enfants, il se considère dans la classe moyenne. La proposition de Lucien Bouchard l'horripile au plus haut point. «Pouvez-vous, M. Bouchard, vous imaginer ce que représente votre proposition? Encore une fois ce sont les riches qui ont priorité.», croit-il.
«Avec le taux de décrochage, ce n'est vraiment pas le temps d'écraser les jeunes qui veulent s'instruire avec des dettes. Il y a d'autres endroits où le gouvernement peut aller chercher de l'argent... ce n'est pas aux jeunes à payer le prix.», écrit Chantal Dupuis qui croit que cette mesure est tout simplement futile.
Moins cher au Québec et pourtant...
Les Québécois paient deux fois moins cher pour étudier dans une de leurs universités; 2 272 dollars comparativement à 4 917 dollars ailleurs au Canada. Si les études universitaires sont plus accessibles au Québec, le nombre de diplômés (21%) est inférieur à la moyenne canadienne (29%).
Tout de même, pour Francine Séguin, cette deuxième sortie publique de Lucien Bouchard, en une semaine, était de trop. «Un jour, il a quitté la vie publique pour des raisons familiales. Il ne voulait jamais émettre de commentaire, alors qu'il continue de faire ce qu'il faisait depuis des années : Se taire!»
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Re: Des personnalités demandent un dégel des frais de scolarité
Hausse des frais de scolarité
Charest n'a pas l'intention d'aller de l'avant
Agence QMI Rémi Nadeau
23/02/2010 23h14
QUÉBEC - Malgré l’appel du pied d’un nombre grandissant d’intervenants, le gouvernement Charest n’a pas l’intention d’imposer une hausse des frais de scolarité plus importante d’ici à 2012.
Réagissant à la sortie publique du groupe réclamant un pacte pour le financement concurrentiel de nos universités, les ministres des Finances, Raymond Bachand, et de l’Éducation, Michelle Courchesne, ont publié mardi un court communiqué de presse pour saluer cette contribution au débat sur l’assainissement des finances publiques.
Toutefois, la ministre Courchesne rappelle dans ce communiqué qu’elle a promis de limiter l’augmentation des frais de scolarité à 50$ par session universitaire jusqu’en 2012.
Cette hausse demeure minime, puisqu’il faudrait plus que doubler les frais annuels de 2 272$ pour atteindre la moyenne canadienne de 4 917$.
«Les principes de l’accessibilité, de l’équité, de l’excellence et de l’efficacité doivent demeurer à la base de toute décision qui sera prise à l’égard du financement des universités», écrit-elle.
Pourtant, récemment, elle avait donné l’impression de ne plus écarter une hausse plus importante de la contribution des étudiants, affirmant qu’il fallait attendre le dépôt du prochain budget pour connaître le résultat d’une réflexion gouvernementale à ce sujet.
«Nous avons un engagement et nous avons l’intention de le respecter», a répété inlassablement l’attachée de presse de la ministre Tamara Davis, mardi, alors que Mme Courchesne, aussi titulaire du Loisir et du Sport, s’est déplacée à Vancouver pour assister à une portion des Jeux olympiques.
Dans le communiqué de presse, Raymond Bachand signale pour sa part que le document soumis par le groupe reprend de nombreuses idées et propositions entendues dans le cadre des consultations prébudgétaires et de la rencontre économique 2010 tenue à Lévis.
«Il met en lumière un questionnement qui revient sur la juste part que doivent payer les citoyens pour les services offerts par l’État», constate le ministre des Finances.
Le Journal de Québec
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/a ... 31423.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Charest n'a pas l'intention d'aller de l'avant
Agence QMI Rémi Nadeau
23/02/2010 23h14
QUÉBEC - Malgré l’appel du pied d’un nombre grandissant d’intervenants, le gouvernement Charest n’a pas l’intention d’imposer une hausse des frais de scolarité plus importante d’ici à 2012.
Réagissant à la sortie publique du groupe réclamant un pacte pour le financement concurrentiel de nos universités, les ministres des Finances, Raymond Bachand, et de l’Éducation, Michelle Courchesne, ont publié mardi un court communiqué de presse pour saluer cette contribution au débat sur l’assainissement des finances publiques.
Toutefois, la ministre Courchesne rappelle dans ce communiqué qu’elle a promis de limiter l’augmentation des frais de scolarité à 50$ par session universitaire jusqu’en 2012.
Cette hausse demeure minime, puisqu’il faudrait plus que doubler les frais annuels de 2 272$ pour atteindre la moyenne canadienne de 4 917$.
«Les principes de l’accessibilité, de l’équité, de l’excellence et de l’efficacité doivent demeurer à la base de toute décision qui sera prise à l’égard du financement des universités», écrit-elle.
Pourtant, récemment, elle avait donné l’impression de ne plus écarter une hausse plus importante de la contribution des étudiants, affirmant qu’il fallait attendre le dépôt du prochain budget pour connaître le résultat d’une réflexion gouvernementale à ce sujet.
«Nous avons un engagement et nous avons l’intention de le respecter», a répété inlassablement l’attachée de presse de la ministre Tamara Davis, mardi, alors que Mme Courchesne, aussi titulaire du Loisir et du Sport, s’est déplacée à Vancouver pour assister à une portion des Jeux olympiques.
Dans le communiqué de presse, Raymond Bachand signale pour sa part que le document soumis par le groupe reprend de nombreuses idées et propositions entendues dans le cadre des consultations prébudgétaires et de la rencontre économique 2010 tenue à Lévis.
«Il met en lumière un questionnement qui revient sur la juste part que doivent payer les citoyens pour les services offerts par l’État», constate le ministre des Finances.
Le Journal de Québec
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Re: Des personnalités demandent un dégel des frais de scolarité
Publié le 24 février 2010 à 06h35 | Mis à jour à 06h36
Le club des ex
Michèle Ouimet
La Presse
Encore Lucien Bouchard. Décidément, il est occupé, cet homme. La semaine dernière, il a donné une mornifle à son ancien parti. Hier, il s'est attaqué aux universités.
Il y a péril en la demeure, a-t-il dit. Les universités sont sous-financées. C'est la catastrophe.
Sa solution: augmenter les droits de scolarité. Que les étudiants paient leur juste part. Question: pourquoi n'a-t-il rien fait lorsqu'il était premier ministre?
Lucien Bouchard n'est pas seul dans ce nouveau combat. Hier, un groupe de choc a donné un point de presse pour expliquer son plan de sauvetage des universités.
Il y avait beaucoup d'ex parmi les signataires du «pacte pour le financement concurrentiel de nos universités»: Michel Audet et Monique Jérôme-Forget, ex-ministres des Finances, Robert Lacroix et Michel Gervais, ex-recteurs d'université, Joseph Facal, ex-président du Conseil du Trésor, sans oublier quatre ex-présidents d'association étudiante et, évidemment, Lucien Bouchard.
La hausse proposée est brutale: environ 2200$. Pour les étudiants inscrits dans des facultés onéreuses, comme médecine, la facture serait plus salée: entre 3000$ et 10 000$. L'augmentation serait étalée sur trois ans à partir de 2012.
Actuellement, les étudiants paient 2000$ par année. Imaginez le choc.
Le groupe Bouchard propose aussi que chaque université fixe le total de ses droits de scolarité à l'intérieur de certaines balises. McGill, une des meilleures universités du monde, se précipitera pour faire flamber la facture. Elle sera réservée à l'élite, la crème de la crème.
Les élus ne doivent pas laisser le champ libre aux universités. Car il ne s'agit pas uniquement de vulgaires droits de scolarité. C'est vrai que les droits exigés au Québec sont plus bas que dans le reste du Canada. Sauf qu'il y a une raison historique derrière cette réalité. Pendant la Révolution tranquille, le gouvernement voulait que les universités se démocratisent et ouvrent leurs portes aux fils d'ouvriers.
Pendant le point de presse, l'ex-recteur de l'Université de Montréal Robert Lacroix a parlé des effets néfastes du sous-financement. Il s'est bien gardé de préciser que 10 des 15 universités ont renoué avec les surplus en 2008-2009. Le tableau n'est pas aussi noir que le prétend le club des ex. Mais il faut bien qu'ils le noircissent, le tableau, pour faire passer leurs idées.
Et les effets néfastes d'une hausse brutale des droits de scolarité? Même si le groupe Bouchard-Lacroix est prêt à consacrer 30% des sommes recueillies pour bonifier le programme des prêts et bourses, une hausse trop brutale aura probablement un effet négatif sur l'accessibilité.
Selon le Conseil supérieur de l'éducation, «les problèmes financiers expliquent le quart des abandons, ce qui en fait la raison la plus fréquemment observée dans l'ensemble des motifs évoqués». En 2003, Statistique Canada avait conclu que les jeunes issus de familles à revenu élevé étaient 2,5 fois plus nombreux à l'université.
M. Bouchard devrait se pencher sur ces chiffres avant de proposer des hausses à gogo.
Pas un mot, non plus, sur la folie des grandeurs de certaines universités qui se sont lancées tête baissée dans des projets immobiliers ambitieux, comme l'îlot Voyageur à l'UQAM.
Et que dire de l'Université de Sherbrooke, qui ne se gêne pas pour cannibaliser la clientèle de Montréal en s'installant à Longueuil et qui vient de terminer la construction d'une tour à côté du métro? Pas d'argent, les universités?
Autre réalité gardée sous silence: les coupes sauvages du gouvernement dans les années 90 qui ont laissé les universités dans un état lamentable. Et qui était premier ministre? Lucien Bouchard.
C'est vrai que la situation n'est pas rose dans les universités. En 2008, une série dans La Presse en a étalé les grandeurs et misères: notes gonflées, diplômes au rabais, bibliothèques dégarnies, nombre affolant de chargés de cours, concurrence malsaine entre les institutions, immeubles désuets, etc.
Mais est-ce entièrement la faute au sous-financement? Et si les universités étaient surtout malades d'une école trop faible et d'un cégep trop complaisant prêt à tout pour faire passer les élèves, quitte à baisser le niveau?
http://www.cyberpresse.ca/opinions/chro ... ECRAN1POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
Le club des ex
Michèle Ouimet
La Presse
Encore Lucien Bouchard. Décidément, il est occupé, cet homme. La semaine dernière, il a donné une mornifle à son ancien parti. Hier, il s'est attaqué aux universités.
Il y a péril en la demeure, a-t-il dit. Les universités sont sous-financées. C'est la catastrophe.
Sa solution: augmenter les droits de scolarité. Que les étudiants paient leur juste part. Question: pourquoi n'a-t-il rien fait lorsqu'il était premier ministre?
Lucien Bouchard n'est pas seul dans ce nouveau combat. Hier, un groupe de choc a donné un point de presse pour expliquer son plan de sauvetage des universités.
Il y avait beaucoup d'ex parmi les signataires du «pacte pour le financement concurrentiel de nos universités»: Michel Audet et Monique Jérôme-Forget, ex-ministres des Finances, Robert Lacroix et Michel Gervais, ex-recteurs d'université, Joseph Facal, ex-président du Conseil du Trésor, sans oublier quatre ex-présidents d'association étudiante et, évidemment, Lucien Bouchard.
La hausse proposée est brutale: environ 2200$. Pour les étudiants inscrits dans des facultés onéreuses, comme médecine, la facture serait plus salée: entre 3000$ et 10 000$. L'augmentation serait étalée sur trois ans à partir de 2012.
Actuellement, les étudiants paient 2000$ par année. Imaginez le choc.
Le groupe Bouchard propose aussi que chaque université fixe le total de ses droits de scolarité à l'intérieur de certaines balises. McGill, une des meilleures universités du monde, se précipitera pour faire flamber la facture. Elle sera réservée à l'élite, la crème de la crème.
Les élus ne doivent pas laisser le champ libre aux universités. Car il ne s'agit pas uniquement de vulgaires droits de scolarité. C'est vrai que les droits exigés au Québec sont plus bas que dans le reste du Canada. Sauf qu'il y a une raison historique derrière cette réalité. Pendant la Révolution tranquille, le gouvernement voulait que les universités se démocratisent et ouvrent leurs portes aux fils d'ouvriers.
Pendant le point de presse, l'ex-recteur de l'Université de Montréal Robert Lacroix a parlé des effets néfastes du sous-financement. Il s'est bien gardé de préciser que 10 des 15 universités ont renoué avec les surplus en 2008-2009. Le tableau n'est pas aussi noir que le prétend le club des ex. Mais il faut bien qu'ils le noircissent, le tableau, pour faire passer leurs idées.
Et les effets néfastes d'une hausse brutale des droits de scolarité? Même si le groupe Bouchard-Lacroix est prêt à consacrer 30% des sommes recueillies pour bonifier le programme des prêts et bourses, une hausse trop brutale aura probablement un effet négatif sur l'accessibilité.
Selon le Conseil supérieur de l'éducation, «les problèmes financiers expliquent le quart des abandons, ce qui en fait la raison la plus fréquemment observée dans l'ensemble des motifs évoqués». En 2003, Statistique Canada avait conclu que les jeunes issus de familles à revenu élevé étaient 2,5 fois plus nombreux à l'université.
M. Bouchard devrait se pencher sur ces chiffres avant de proposer des hausses à gogo.
Pas un mot, non plus, sur la folie des grandeurs de certaines universités qui se sont lancées tête baissée dans des projets immobiliers ambitieux, comme l'îlot Voyageur à l'UQAM.
Et que dire de l'Université de Sherbrooke, qui ne se gêne pas pour cannibaliser la clientèle de Montréal en s'installant à Longueuil et qui vient de terminer la construction d'une tour à côté du métro? Pas d'argent, les universités?
Autre réalité gardée sous silence: les coupes sauvages du gouvernement dans les années 90 qui ont laissé les universités dans un état lamentable. Et qui était premier ministre? Lucien Bouchard.
C'est vrai que la situation n'est pas rose dans les universités. En 2008, une série dans La Presse en a étalé les grandeurs et misères: notes gonflées, diplômes au rabais, bibliothèques dégarnies, nombre affolant de chargés de cours, concurrence malsaine entre les institutions, immeubles désuets, etc.
Mais est-ce entièrement la faute au sous-financement? Et si les universités étaient surtout malades d'une école trop faible et d'un cégep trop complaisant prêt à tout pour faire passer les élèves, quitte à baisser le niveau?
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Re: Des personnalités demandent un dégel des frais de scolarité
Les vieilles medaille ressortent mais eux qu'ont ils fait
lorsqu'ils etaient au pouvoir ? Bouchard lors de son regle
il etait question de la hausse des tarifs , il n'a pas bouger
Facile pour eux de donner des regles , mais eux leurs enfants
ont tous passé par le privé
Ils ne sont pas capables de se mettre dans la peau des moins fortunés
lorsqu'ils etaient au pouvoir ? Bouchard lors de son regle
il etait question de la hausse des tarifs , il n'a pas bouger
Facile pour eux de donner des regles , mais eux leurs enfants
ont tous passé par le privé
Ils ne sont pas capables de se mettre dans la peau des moins fortunés
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Re: Des personnalités demandent un dégel des frais de scolarité
J'aimerais bien entendre ce que l'innocent de Bouchard répondrait à cet article qui me semble fort juste.Anya a écrit : Publié le 24 février 2010 à 06h35 | Mis à jour à 06h36
Le club des ex
Michèle Ouimet
La Presse
Encore Lucien Bouchard. Décidément, il est occupé, cet homme. La semaine dernière, il a donné une mornifle à son ancien parti. Hier, il s'est attaqué aux universités.
Il y a péril en la demeure, a-t-il dit. Les universités sont sous-financées. C'est la catastrophe.
Sa solution: augmenter les droits de scolarité. Que les étudiants paient leur juste part. Question: pourquoi n'a-t-il rien fait lorsqu'il était premier ministre?
Lucien Bouchard n'est pas seul dans ce nouveau combat. Hier, un groupe de choc a donné un point de presse pour expliquer son plan de sauvetage des universités.
Il y avait beaucoup d'ex parmi les signataires du «pacte pour le financement concurrentiel de nos universités»: Michel Audet et Monique Jérôme-Forget, ex-ministres des Finances, Robert Lacroix et Michel Gervais, ex-recteurs d'université, Joseph Facal, ex-président du Conseil du Trésor, sans oublier quatre ex-présidents d'association étudiante et, évidemment, Lucien Bouchard.
La hausse proposée est brutale: environ 2200$. Pour les étudiants inscrits dans des facultés onéreuses, comme médecine, la facture serait plus salée: entre 3000$ et 10 000$. L'augmentation serait étalée sur trois ans à partir de 2012.
Actuellement, les étudiants paient 2000$ par année. Imaginez le choc.
Le groupe Bouchard propose aussi que chaque université fixe le total de ses droits de scolarité à l'intérieur de certaines balises. McGill, une des meilleures universités du monde, se précipitera pour faire flamber la facture. Elle sera réservée à l'élite, la crème de la crème.
Les élus ne doivent pas laisser le champ libre aux universités. Car il ne s'agit pas uniquement de vulgaires droits de scolarité. C'est vrai que les droits exigés au Québec sont plus bas que dans le reste du Canada. Sauf qu'il y a une raison historique derrière cette réalité. Pendant la Révolution tranquille, le gouvernement voulait que les universités se démocratisent et ouvrent leurs portes aux fils d'ouvriers.
Pendant le point de presse, l'ex-recteur de l'Université de Montréal Robert Lacroix a parlé des effets néfastes du sous-financement. Il s'est bien gardé de préciser que 10 des 15 universités ont renoué avec les surplus en 2008-2009. Le tableau n'est pas aussi noir que le prétend le club des ex. Mais il faut bien qu'ils le noircissent, le tableau, pour faire passer leurs idées.
Et les effets néfastes d'une hausse brutale des droits de scolarité? Même si le groupe Bouchard-Lacroix est prêt à consacrer 30% des sommes recueillies pour bonifier le programme des prêts et bourses, une hausse trop brutale aura probablement un effet négatif sur l'accessibilité.
Selon le Conseil supérieur de l'éducation, «les problèmes financiers expliquent le quart des abandons, ce qui en fait la raison la plus fréquemment observée dans l'ensemble des motifs évoqués». En 2003, Statistique Canada avait conclu que les jeunes issus de familles à revenu élevé étaient 2,5 fois plus nombreux à l'université.
M. Bouchard devrait se pencher sur ces chiffres avant de proposer des hausses à gogo.
Pas un mot, non plus, sur la folie des grandeurs de certaines universités qui se sont lancées tête baissée dans des projets immobiliers ambitieux, comme l'îlot Voyageur à l'UQAM.
Et que dire de l'Université de Sherbrooke, qui ne se gêne pas pour cannibaliser la clientèle de Montréal en s'installant à Longueuil et qui vient de terminer la construction d'une tour à côté du métro? Pas d'argent, les universités?
Autre réalité gardée sous silence: les coupes sauvages du gouvernement dans les années 90 qui ont laissé les universités dans un état lamentable. Et qui était premier ministre? Lucien Bouchard.
C'est vrai que la situation n'est pas rose dans les universités. En 2008, une série dans La Presse en a étalé les grandeurs et misères: notes gonflées, diplômes au rabais, bibliothèques dégarnies, nombre affolant de chargés de cours, concurrence malsaine entre les institutions, immeubles désuets, etc.
Mais est-ce entièrement la faute au sous-financement? Et si les universités étaient surtout malades d'une école trop faible et d'un cégep trop complaisant prêt à tout pour faire passer les élèves, quitte à baisser le niveau?
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Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Re: Des personnalités demandent un dégel des frais de scolarité
Diane a écrit : Les vieilles medaille ressortent mais eux qu'ont ils fait
lorsqu'ils etaient au pouvoir ? Bouchard lors de son regle
il etait question de la hausse des tarifs , il n'a pas bouger
Facile pour eux de donner des regles , mais eux leurs enfants
ont tous passé par le privé
Ils ne sont pas capables de se mettre dans la peau des moins fortunés
Je ne prendrais pas du tout la défense de Bouchard dans toutes situations..... mais il a quand même raflé dans la santé lors de son passage........ il a atteint le déficit 0 avec ses mesures..... mais à quel prix....... donc, dire qu'il n'a rien fait....... pas en éducation..... mais en santé..... amplement......
Re: Des personnalités demandent un dégel des frais de scolarité
Croissance des dépenses publiques: Québec maintient sa cible
Jean-Marc Salvet
Le Soleil
(Québec) Le gouvernement Charest écarte les principales recommandations du Comité consultatif sur l'économie et les finances publiques . Il estime qu'il ne peut pas aller plus loin que ce qu'il a déjà prévu pour réduire les dépenses publiques.
Les «lucides» Pierre Fortin, Luc Godbout, Claude Montmarquette et Robert Gagné ont suggéré lundi que la croissance des dépenses publiques soit réduite à 2,5 % dès cette année et jusqu'en 2013-2014. Le gouvernement Charest table sur une hausse de 3,2 %, alors qu'elle a été de 4,6 % ces dernières années.
Le coup de grâce a été assené par la présidente du Conseil du trésor, Monique Gagnon-Tremblay, hier. «Notre cible est de 3,2 %, a-t-elle insisté. C'est déjà très ambitieux. Je la maintiens et j'y travaille non seulement pour cette année mais jusqu'au retour à l'équilibre budgétaire», fixé en 2013-2014.
Abaisser davantage la cible compromettrait des missions essentielles de l'État, doit-on comprendre.
Mme Gagnon-Tremblay a laissé entendre que la réduction de la croissance des dépenses à 2,5 % est de toute façon irréaliste, tout comme le «pacte 50-50», l'autre proposition phare du Comité.
Les économistes recrutés par le ministre Raymond Bachand ont proposé que le gouvernement ne «prélève pas un dollar de plus en taxes ou en tarifs s'il n'a pas réalisé un effort équivalent d'un dollar du côté des dépenses».
Il faut travailler sur un projet «réaliste», a commenté la ministre en repoussant cette recommandation. La présidente du Conseil du trésor ne retient en fait qu'une des suggestions du groupe de travail : celle concernant un plan de révision systématique des politiques, des structures et des programmes gouvernementaux. Ce n'est d'ailleurs pas une surprise, puisqu'elle travaille depuis le mois dernier sur un plan semblable.
Ce plan, dont les détails seront dévoilés dans quelque temps, vise à contenir la hausse des dépenses publiques à 3,2 % au cours des quatre prochaines années. C'est à travers ce mécanisme que le gouvernement Charest pourrait décider d'abolir les agences régionales de la santé.
Les interventions gouvernementales en faveur des entreprises, qui atteignent 3,3 milliards $ par année, seront également passées au crible par ce mécanisme, et vraisemblablement réduites.
Cinq milliards de dollars
Puisque le gouvernement rejette les principales recommandations du Comité, il devra comme prévu trouver 5 milliards?$ pour éliminer le déficit budgétaire en 2013-2014. Dans son budget, qui sera présenté dans la seconde quinzaine de mars, le ministre des Finances, Raymond Bachand, indiquera quand et à quelle hauteur seront haussés les droits de scolarité, le «bloc patrimonial» d'Hydro-Québec, la TVQ, certains tarifs comme celui du transport ambulancier, ainsi que les redevances que les compagnies minières devront verser à l'État québécois.
Le ministre délégué aux Ressources naturelles et à la Faune a assuré, pour la énième fois hier, que les minières ne seront pas oubliées.
Entre 2002 et 2008, 14 entreprises minières n'ont pas versé le moindre droit minier à Québec même si elles cumulaient des valeurs brutes de production annuelle de 4,2 milliards $. Un scandale, selon le vérificateur général, Renaud Lachance. Le retour à l'équilibre budgétaire, «c'est pas les Martiens qui vont réussir ça. C'est les Québécois», a illustré le ministre Simard.
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/act ... -cible.php" onclick="window.open(this.href);return false;
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/act ... -cible.php" onclick="window.open(this.href);return false;
___________________________
Puisque de toutes façons le gouvernement n'avait pas l'intention d'écouter les recommandations du comité ça servait à quoi d'en faire un ?....c'est l'exemple parfait dont on parle quand on leur dit de couper leurs dépenses avant de ns augmenter les tarifs.....
J'ai l'impression qu'y va faire joyeusement mal ce futur budget..outch.
Jean-Marc Salvet
Le Soleil
(Québec) Le gouvernement Charest écarte les principales recommandations du Comité consultatif sur l'économie et les finances publiques . Il estime qu'il ne peut pas aller plus loin que ce qu'il a déjà prévu pour réduire les dépenses publiques.
Les «lucides» Pierre Fortin, Luc Godbout, Claude Montmarquette et Robert Gagné ont suggéré lundi que la croissance des dépenses publiques soit réduite à 2,5 % dès cette année et jusqu'en 2013-2014. Le gouvernement Charest table sur une hausse de 3,2 %, alors qu'elle a été de 4,6 % ces dernières années.
Le coup de grâce a été assené par la présidente du Conseil du trésor, Monique Gagnon-Tremblay, hier. «Notre cible est de 3,2 %, a-t-elle insisté. C'est déjà très ambitieux. Je la maintiens et j'y travaille non seulement pour cette année mais jusqu'au retour à l'équilibre budgétaire», fixé en 2013-2014.
Abaisser davantage la cible compromettrait des missions essentielles de l'État, doit-on comprendre.
Mme Gagnon-Tremblay a laissé entendre que la réduction de la croissance des dépenses à 2,5 % est de toute façon irréaliste, tout comme le «pacte 50-50», l'autre proposition phare du Comité.
Les économistes recrutés par le ministre Raymond Bachand ont proposé que le gouvernement ne «prélève pas un dollar de plus en taxes ou en tarifs s'il n'a pas réalisé un effort équivalent d'un dollar du côté des dépenses».
Il faut travailler sur un projet «réaliste», a commenté la ministre en repoussant cette recommandation. La présidente du Conseil du trésor ne retient en fait qu'une des suggestions du groupe de travail : celle concernant un plan de révision systématique des politiques, des structures et des programmes gouvernementaux. Ce n'est d'ailleurs pas une surprise, puisqu'elle travaille depuis le mois dernier sur un plan semblable.
Ce plan, dont les détails seront dévoilés dans quelque temps, vise à contenir la hausse des dépenses publiques à 3,2 % au cours des quatre prochaines années. C'est à travers ce mécanisme que le gouvernement Charest pourrait décider d'abolir les agences régionales de la santé.
Les interventions gouvernementales en faveur des entreprises, qui atteignent 3,3 milliards $ par année, seront également passées au crible par ce mécanisme, et vraisemblablement réduites.
Cinq milliards de dollars
Puisque le gouvernement rejette les principales recommandations du Comité, il devra comme prévu trouver 5 milliards?$ pour éliminer le déficit budgétaire en 2013-2014. Dans son budget, qui sera présenté dans la seconde quinzaine de mars, le ministre des Finances, Raymond Bachand, indiquera quand et à quelle hauteur seront haussés les droits de scolarité, le «bloc patrimonial» d'Hydro-Québec, la TVQ, certains tarifs comme celui du transport ambulancier, ainsi que les redevances que les compagnies minières devront verser à l'État québécois.
Le ministre délégué aux Ressources naturelles et à la Faune a assuré, pour la énième fois hier, que les minières ne seront pas oubliées.
Entre 2002 et 2008, 14 entreprises minières n'ont pas versé le moindre droit minier à Québec même si elles cumulaient des valeurs brutes de production annuelle de 4,2 milliards $. Un scandale, selon le vérificateur général, Renaud Lachance. Le retour à l'équilibre budgétaire, «c'est pas les Martiens qui vont réussir ça. C'est les Québécois», a illustré le ministre Simard.
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J'ai l'impression qu'y va faire joyeusement mal ce futur budget..outch.

Re: Des personnalités demandent un dégel des frais de scolarité
tuberale a écrit : Croissance des dépenses publiques: Québec maintient sa cible
Puisque de toutes façons le gouvernement n'avait pas l'intention d'écouter les recommandations du comité ça servait à quoi d'en faire un ?....c'est l'exemple parfait dont on parle quand on leur dit de couper leurs dépenses avant de ns augmenter les tarifs.....![]()
J'ai l'impression qu'y va faire joyeusement mal ce futur budget..outch.
Moéssi.....

-
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- Messages : 554
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Re: Des personnalités demandent un dégel des frais de scolarité
Le but de la formation du Comité était peut-être d'espérer qu'ils disent la même chose que leurs propres intentions ou de tâter le pouls de la population avec le 50-50 .tuberale a écrit :
Puisque de toutes façons le gouvernement n'avait pas l'intention d'écouter les recommandations du comité ça servait à quoi d'en faire un ?....c'est l'exemple parfait dont on parle quand on leur dit de couper leurs dépenses avant de ns augmenter les tarifs.....![]()
J'ai l'impression qu'y va faire joyeusement mal ce futur budget..outch.
[color=#000080]Comme il est doux, à travers les brumes, de voir naître l'étoile..
[size=85]Baudelaire[/size][/color]
[size=85]Baudelaire[/size][/color]
Re: Des personnalités demandent un dégel des frais de scolarité
25 Fevrier 2010
Permalink 13:47 pm, Éric Grenier / Général, 937 mots
Augmenter les frais de scolarité? Oui et non! Grand Dieu...
Tiens donc, pendant mon absence cette semaine pour cause de grippe d'homme (elle frappe fort, les boys, je vous en passe un papier), le grand Lulu a à nouveau sorti de sa tanière et encore vu son ombre. Cette fois, c'était pour exiger une hausse olympique (ai-je le droit d'utiliser ce terme puisque je ne suis pas un média accrédité à la chose qui se passe sur le bord d'un des océans à l'autre et qu'on n'a pas le droit de nommer sans casquer? Pas sûr...) des frais de scolarité.
Outre l'étonnement cynique que provoque la signature d'anciens politiciens (dont certains très récents, comme la madame à la sacoche) qui ont appuyé publiquement le gel des dits-frais au bas de ce manifeste, ça m'a aussi rappelé une vieille chronique écrite il y a 5 ans.
Il n'y a pas un mot à changer.
J’ai raison, toi non plus
(Publié originalement en mai 2005, dans le Magazine Jobboom)
S’il y a de savants acteurs du monde de l’éducation qui se demandent pourquoi diable le peuple ne se rend pas à l’évidence toute naturelle de leurs thèses, ils feraient bien de se mettre à sa place.
En effet, dans le récent tourbillon du dossier des prêts et bourses, marqué par la plus grande mobilisation étudiante de l’histoire du Québec, comment prendre position quand ceux qui «connaissent ça» ne s’entendent pas et affirment que la Terre est à la fois ronde et plate, chacun à l’aide d’arguments implacables?
Par exemple : le coût des études universitaires ne nuit pas à leur accessibilité. Vrai. Des droits de scolarité élevés nuisent à leur accessibilité. C’est aussi vrai! C’est en Nouvelle-Écosse que les droits de scolarité sont les plus élevés. Et pourtant, cette province affiche un taux de fréquentation universitaire chez les 20-21 ans nettement supérieur (33 %) à celui du Québec (20 %).
Cependant, une étude comparative de Statistique Canada entre le Canada et les États-Unis tend à démontrer que plus les études coûtent cher, moins les pauvres y ont accès : de l’autre côté de la frontière, où la moyenne des droits exigés est deux fois plus élevée qu’ici, les jeunes issus des milieux pauvres ont presque deux fois moins de chances d’accéder à l’université.
Mais qu’importe! Malgré des droits de scolarité bas, ce sont encore les classes les plus aisées qui fréquentent davantage l’université au Québec. Un constat qui a permis d’entendre un autre argument : les contribuables subventionnent donc l’université aux plus riches. Alors aux riches de payer.
Ceux qui invoquent cette idée ont raison. Selon un petit calcul maison, les 1 900 $ de droits de scolarité annuels représentent 3,5 % du revenu disponible de 54 000 $ de la famille moyenne québécoise. Pour une famille de diplômés universitaires, qui a un revenu disponible de 93 000 $, ils ne représentent que 2 %. Pour les plus pauvres, au revenu moyen de 21 000 $, c’est au-delà de 9 %!
Alors, comme on subventionne les riches, augmentons les droits de scolarité et, du même coup, les bourses pour les plus pauvres…
Minute! Ce sont les plus riches qui subventionnent l’université. Non seulement paient-ils le même montant que tout le monde pour s’inscrire, mais aussi, ils contribuent davantage au financement des universités par leurs impôts plus élevés.
Autre question soulevée par ce débat : les études universitaires profitent à qui? Aux diplômés eux-mêmes, et c’est vrai. Le salaire moyen d’un diplômé universitaire au Québec est de 42 000 $ par année. Pour un diplômé du secondaire, il est de 26 000 $. Donc aux étudiants de casquer.
Certains soutiennent plutôt que l’ensemble de la société doit payer, puisque c’est l’ensemble de la société qui en profite. C’est vrai aussi. Avec une population plus éduquée, le Québec a considérablement amélioré sa performance économique et a pu s’offrir une foule de services collectifs, comme des garderies, l’assurance-maladie, des routes, des parcs nationaux, etc.
Alors, doit-on rendre l’université gratuite? Certainement pas! C’est bien de se prendre pour la Suède, mais le Québec ne baigne pas dans la mer Baltique. Il est coincé entre l’Ontario et les États-Unis. Déjà, les universités d’ici sont sous-financées par rapport à celles du reste du pays. De 400 millions, selon les recteurs du Québec. La concurrence pour les meilleurs chercheurs et les meilleurs profs est féroce. S’il n’y a pas de hausse des droits de scolarité, seul le gouvernement peut combler ce manque à gagner. Or, il n’a pas cette somme avec ses finances serrées au possible, et le contribuable a atteint les limites de sa patience fiscale.
Je répète : faut-il rendre l’université gratuite? Cela va de soi! Dans un entretien qu’il nous accordait l’an dernier, l’essayiste et romancier John Saul faisait remarquer qu’au début du XXe siècle, l’école primaire était le niveau minimal pour réussir dans la société. On a rendu l’école primaire gratuite. Dans la seconde moitié du XXe siècle, c’était l’école secondaire. Puis dans les années 1970, c’est le collégial qui s’est imposé. La prochaine étape logique, c’est le premier cycle universitaire gratuit, parce que la majorité des nouveaux emplois exigeront un bac, dans une proportion de 9 sur 10 après 2010.
Alors, elle est plate ou elle est ronde? Les deux à la fois, pardi!
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Permalink 13:47 pm, Éric Grenier / Général, 937 mots
Augmenter les frais de scolarité? Oui et non! Grand Dieu...
Tiens donc, pendant mon absence cette semaine pour cause de grippe d'homme (elle frappe fort, les boys, je vous en passe un papier), le grand Lulu a à nouveau sorti de sa tanière et encore vu son ombre. Cette fois, c'était pour exiger une hausse olympique (ai-je le droit d'utiliser ce terme puisque je ne suis pas un média accrédité à la chose qui se passe sur le bord d'un des océans à l'autre et qu'on n'a pas le droit de nommer sans casquer? Pas sûr...) des frais de scolarité.
Outre l'étonnement cynique que provoque la signature d'anciens politiciens (dont certains très récents, comme la madame à la sacoche) qui ont appuyé publiquement le gel des dits-frais au bas de ce manifeste, ça m'a aussi rappelé une vieille chronique écrite il y a 5 ans.
Il n'y a pas un mot à changer.
J’ai raison, toi non plus
(Publié originalement en mai 2005, dans le Magazine Jobboom)
S’il y a de savants acteurs du monde de l’éducation qui se demandent pourquoi diable le peuple ne se rend pas à l’évidence toute naturelle de leurs thèses, ils feraient bien de se mettre à sa place.
En effet, dans le récent tourbillon du dossier des prêts et bourses, marqué par la plus grande mobilisation étudiante de l’histoire du Québec, comment prendre position quand ceux qui «connaissent ça» ne s’entendent pas et affirment que la Terre est à la fois ronde et plate, chacun à l’aide d’arguments implacables?
Par exemple : le coût des études universitaires ne nuit pas à leur accessibilité. Vrai. Des droits de scolarité élevés nuisent à leur accessibilité. C’est aussi vrai! C’est en Nouvelle-Écosse que les droits de scolarité sont les plus élevés. Et pourtant, cette province affiche un taux de fréquentation universitaire chez les 20-21 ans nettement supérieur (33 %) à celui du Québec (20 %).
Cependant, une étude comparative de Statistique Canada entre le Canada et les États-Unis tend à démontrer que plus les études coûtent cher, moins les pauvres y ont accès : de l’autre côté de la frontière, où la moyenne des droits exigés est deux fois plus élevée qu’ici, les jeunes issus des milieux pauvres ont presque deux fois moins de chances d’accéder à l’université.
Mais qu’importe! Malgré des droits de scolarité bas, ce sont encore les classes les plus aisées qui fréquentent davantage l’université au Québec. Un constat qui a permis d’entendre un autre argument : les contribuables subventionnent donc l’université aux plus riches. Alors aux riches de payer.
Ceux qui invoquent cette idée ont raison. Selon un petit calcul maison, les 1 900 $ de droits de scolarité annuels représentent 3,5 % du revenu disponible de 54 000 $ de la famille moyenne québécoise. Pour une famille de diplômés universitaires, qui a un revenu disponible de 93 000 $, ils ne représentent que 2 %. Pour les plus pauvres, au revenu moyen de 21 000 $, c’est au-delà de 9 %!
Alors, comme on subventionne les riches, augmentons les droits de scolarité et, du même coup, les bourses pour les plus pauvres…
Minute! Ce sont les plus riches qui subventionnent l’université. Non seulement paient-ils le même montant que tout le monde pour s’inscrire, mais aussi, ils contribuent davantage au financement des universités par leurs impôts plus élevés.
Autre question soulevée par ce débat : les études universitaires profitent à qui? Aux diplômés eux-mêmes, et c’est vrai. Le salaire moyen d’un diplômé universitaire au Québec est de 42 000 $ par année. Pour un diplômé du secondaire, il est de 26 000 $. Donc aux étudiants de casquer.
Certains soutiennent plutôt que l’ensemble de la société doit payer, puisque c’est l’ensemble de la société qui en profite. C’est vrai aussi. Avec une population plus éduquée, le Québec a considérablement amélioré sa performance économique et a pu s’offrir une foule de services collectifs, comme des garderies, l’assurance-maladie, des routes, des parcs nationaux, etc.
Alors, doit-on rendre l’université gratuite? Certainement pas! C’est bien de se prendre pour la Suède, mais le Québec ne baigne pas dans la mer Baltique. Il est coincé entre l’Ontario et les États-Unis. Déjà, les universités d’ici sont sous-financées par rapport à celles du reste du pays. De 400 millions, selon les recteurs du Québec. La concurrence pour les meilleurs chercheurs et les meilleurs profs est féroce. S’il n’y a pas de hausse des droits de scolarité, seul le gouvernement peut combler ce manque à gagner. Or, il n’a pas cette somme avec ses finances serrées au possible, et le contribuable a atteint les limites de sa patience fiscale.
Je répète : faut-il rendre l’université gratuite? Cela va de soi! Dans un entretien qu’il nous accordait l’an dernier, l’essayiste et romancier John Saul faisait remarquer qu’au début du XXe siècle, l’école primaire était le niveau minimal pour réussir dans la société. On a rendu l’école primaire gratuite. Dans la seconde moitié du XXe siècle, c’était l’école secondaire. Puis dans les années 1970, c’est le collégial qui s’est imposé. La prochaine étape logique, c’est le premier cycle universitaire gratuit, parce que la majorité des nouveaux emplois exigeront un bac, dans une proportion de 9 sur 10 après 2010.
Alors, elle est plate ou elle est ronde? Les deux à la fois, pardi!
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Dernière modification par Anya le jeu. févr. 25, 2010 4:04 pm, modifié 1 fois.
Re: Des personnalités demandent un dégel des frais de scolarité
MOI je veux PLUS PLUS PLUS de services en éducation et payer MOINS MOINS MOINS de frais de scolarité...!
Si les universités manque d'argent on n'a qu'à en imprimer, ce n'est que du papier l'argent...!
Si les universités manque d'argent on n'a qu'à en imprimer, ce n'est que du papier l'argent...!

Dernière modification par Acrux le ven. févr. 26, 2010 10:07 am, modifié 1 fois.
Re: Des personnalités demandent un dégel des frais de scolarité
Acrux a écrit : MOI je veux PLUS PLUS PLUS de services en éducation et payer MOINS MOINS MOINS de frais de scolarité...!
Si les universités manque d'argent on n'a qu'à en imprimer, ce n'est que du papier l'argent...!
Copier/collé de ma réponse de l'autre post....
