Par Radio-Canada, http://www.radio-canada.ca" onclick="window.open(this.href);return false;, Mis à jour le: 17 mars 2010 05:13
Croix-Rouge canadienne en Indonésie - Des employés n'ont jamais été payés
Plusieurs villages indonésiens de la province d'Aceh ont été reconstruits par des sous-traitants, embauchés par la Croix-Rouge canadienne, qui ne payaient pas leurs employés.
Vingt-deux villages ont été reconstruits par la Croix-Rouge canadienne dans la province d'Aceh, en Indonésie. C'est, au total, 6000 maisons, des infrastructures et des programmes d'aide qui ont été rendus possibles grâce à la générosité des Canadiens.
Mais il y a un revers à ce succès. Virgil Grandfield, un ex-travailleur de la Croix-Rouge, l'a découvert en décembre 2007, dans un village en pleine reconstruction : des centaines d'ouvriers quittent les chantiers parce qu'ils ne sont pas payés et qu'ils ont faim.
La Croix-Rouge canadienne a eu recours à des entrepreneurs en construction qui sous-traitaient à leur tour. Plusieurs des fournisseurs ont empoché l'argent et sont partis sans payer leurs ouvriers.
« À deux occasions, nous nous sommes aperçus que le salaire n'était pas versé ponctuellement. Il s'agissait à ce moment-là d'un cas isolé, d'un contexte très particulier. Ce qui est important pour nous, c'est que ce cas a été résolu rapidement », affirme le porte-parole de l'organisation.
Pourtant, l'équipe d' Enquête a découvert que le problème existait dans d'autres villages reconstruits par la Croix-Rouge canadienne.
Les ouvriers ont été recrutés à 2000 kilomètres d'Aceh, sur l'île de Java. Un endroit réputé pour sa main-d'oeuvre bon marché.
La journaliste Sylvie Fournier est parvenue à retrouver quelques travailleurs des chantiers canadiens. « On nous a jetés comme des déchets. Même que nous étions moins que ça », s'est exclamé l'un d'eux.
Jaka Rasyid est journaliste au quotidien indonésien Waspade . Il est très sévère envers les organisations humanitaires. « Plusieurs d'entre elles, dit-il, n'ont fait preuve d'aucun sens moral. »
Quelque 200 000 travailleurs sont venus de Java pour travailler à la reconstruction. Au moins le quart d'entre eux auraient été lésés, au vu et au su de centaines d'organisations humanitaires.
D'après un reportage de Sylvie Fournier de l'équipe d' Enquête
Croix-Rouge canadienne en Indonésie
Re: Croix-Rouge canadienne en Indonésie
En fait....... c'est sur que je trouve ça plate d'entendre ça, j'ai entendu ce reportage hier à la radio....
Ce que je trouve dommage, c'est qu'ils ne disent pas dans ce reportage que la Croix-Rouge, et d'autres ONG font directement affaire avec la population locale, afin de faire travailler la population directement et ainsi, par le fait même, relancer l'économie locale de l'endroit, et ainsi, assurer un meilleur avenir économique aux sinistrés. Le but de ces ONG, c'est de prendre en charge le moins possible afin d'autonomiser la population rapidement.
Bon, par le fait même, il arrive qu'il y est corruption à la longue de divers groupes, à l'intérieur des dirrigeants de ces populations...... à ce que j'ai su, ce qui s'est produit à cette époque à aussi été une expérience pour ces ONG qui auraient modifiés plusieurs pratiques avec cette expérience.
Maintenant, de dire que cela est fait au su et vu de tous les ONG..... je trouve l'explication assez simpliste, mais bon.
C'est important que ce genre de chose soit dite, mais bon, en même temps, j'trouve ça plate de varger sur des organismes d'aides qui font leur max...... mais je sais que je suis tout sauf neutre par rapport à ça.
Je vais écouter Enquête jeudi.... mais je vais voir si je suis en mesure de m'impliquer dans le sujet car c'est sur que c'est une corde sensible pour moi, je vais voir ce que j'en pense après l'émission.
Ce que je trouve dommage, c'est qu'ils ne disent pas dans ce reportage que la Croix-Rouge, et d'autres ONG font directement affaire avec la population locale, afin de faire travailler la population directement et ainsi, par le fait même, relancer l'économie locale de l'endroit, et ainsi, assurer un meilleur avenir économique aux sinistrés. Le but de ces ONG, c'est de prendre en charge le moins possible afin d'autonomiser la population rapidement.
Bon, par le fait même, il arrive qu'il y est corruption à la longue de divers groupes, à l'intérieur des dirrigeants de ces populations...... à ce que j'ai su, ce qui s'est produit à cette époque à aussi été une expérience pour ces ONG qui auraient modifiés plusieurs pratiques avec cette expérience.
Maintenant, de dire que cela est fait au su et vu de tous les ONG..... je trouve l'explication assez simpliste, mais bon.
C'est important que ce genre de chose soit dite, mais bon, en même temps, j'trouve ça plate de varger sur des organismes d'aides qui font leur max...... mais je sais que je suis tout sauf neutre par rapport à ça.
Je vais écouter Enquête jeudi.... mais je vais voir si je suis en mesure de m'impliquer dans le sujet car c'est sur que c'est une corde sensible pour moi, je vais voir ce que j'en pense après l'émission.
Dernière modification par Placeress le jeu. mars 18, 2010 9:51 am, modifié 2 fois.
Re: Croix-Rouge canadienne en Indonésie
J'en avais entendu parler voila quelques mois, moi qui pensait que c'était un modele de reconstruction loll j'avais tombé en bas de ma chaise.
Mais je pense que dans ce genre de chose la rien peut etre parfais, ils ont fait au meilleur de leur connaissance et est ce qu'on peu vraiment blamer quelqu'un d'avoir fait de son mieux?
S'ils ont appris de leur erreur et que ca leur permet de faire mieux dans le futur ben bravo ils auront appris quelques choses.
Parcontre si on apprend que la reconstruction d'Haiti prend la meme tengeante et se retrouve remplis de cas comme ca le je dirai qu'ils ont foiré et ils prendront leur blame et l'assumerons.
Faire des erreurs ok mais ne pas apprendre de ses erreurs ca non
.
Mais je pense que dans ce genre de chose la rien peut etre parfais, ils ont fait au meilleur de leur connaissance et est ce qu'on peu vraiment blamer quelqu'un d'avoir fait de son mieux?
S'ils ont appris de leur erreur et que ca leur permet de faire mieux dans le futur ben bravo ils auront appris quelques choses.
Parcontre si on apprend que la reconstruction d'Haiti prend la meme tengeante et se retrouve remplis de cas comme ca le je dirai qu'ils ont foiré et ils prendront leur blame et l'assumerons.
Faire des erreurs ok mais ne pas apprendre de ses erreurs ca non

Re: Croix-Rouge canadienne en Indonésie
Cass! a écrit : J'en avais entendu parler voila quelques mois, moi qui pensait que c'était un modele de reconstruction loll j'avais tombé en bas de ma chaise.
Mais je pense que dans ce genre de chose la rien peut etre parfais, ils ont fait au meilleur de leur connaissance et est ce qu'on peu vraiment blamer quelqu'un d'avoir fait de son mieux?
S'ils ont appris de leur erreur et que ca leur permet de faire mieux dans le futur ben bravo ils auront appris quelques choses.
Parcontre si on apprend que la reconstruction d'Haiti prend la meme tengeante et se retrouve remplis de cas comme ca le je dirai qu'ils ont foiré et ils prendront leur blame et l'assumerons.
Faire des erreurs ok mais ne pas apprendre de ses erreurs ca non.
Effectivement..... sauf que lorsque le contrôle redevient celui des habitants, les ONG ne peuvent pas tout contrôler à la lettre...... il y aura toujours une "marge d'erreur", c'est impossible que ce soit autrement..... c'est des situations critiques et d'urgences, donc, c'est jamais limpide.
Re: Croix-Rouge canadienne en Indonésie
Je laisse une partie d'un message que j'ai reçu via courriel;
"Ne manquez pas l'entrevue qu'accordera le Secrétaire général de la CRC ce soir au Téléjournal 22 hrs de la SRC. M. Sauvé fera le point afin de rétablir les faits véhiculés par des reportages qui généralisent les problèmes vécus par des entreprises que la CRC a contracté pour la reconstruction de 5 500 maisons dans 25 villages en Indonésie, à la suite du tsunami qui a frappé le pays en 2004."
"Ne manquez pas l'entrevue qu'accordera le Secrétaire général de la CRC ce soir au Téléjournal 22 hrs de la SRC. M. Sauvé fera le point afin de rétablir les faits véhiculés par des reportages qui généralisent les problèmes vécus par des entreprises que la CRC a contracté pour la reconstruction de 5 500 maisons dans 25 villages en Indonésie, à la suite du tsunami qui a frappé le pays en 2004."
Re: Croix-Rouge canadienne en Indonésie
Courriel plus complet:
A tous les bénévoles en intervention,
La Société Radio-Canada a diffusé hier soir et ce matin dans le cadre de ses bulletins de nouvelles et diffusera ce soir à l’émission Enquête, des reportages sur les efforts de reconstruction menés en Indonésie depuis le passage du tsunami en décembre 2004. Il est nécessaire de rétablir les faits véhiculés par ces reportages qui généralisent des problèmes vécus avec des entreprises que nous avons contractées dans le cadre de la reconstruction de 5 500 maisons en Indonésie.
Des problèmes ponctuels et isolés sont effectivement survenus concernant des manquements au code de conduite au sujet des conditions de travail d’employés embauchés par les entrepreneurs contractés par la Croix-Rouge.
Le signalement concernait environ 40 employés sur quelque 4 000 qui ont travaillé sur notre projet de reconstruction de maisons dans 25 villages d’Indonésie au cours des 5 dernières années. Dès que nous avons pris connaissance de ces cas isolés, nous avons tout de suite agi afin de corriger la situation.
Une évaluation interne corroborée par la firme Ernst & Young a proposé des corrections que la Croix-Rouge canadienne a tout de suite mises en œuvre. Un monitoring soutenu a également été instauré afin de s’assurer que notre code de conduite a été respecté.
Avant la signature des contrats et le début de la construction, la Croix-Rouge canadienne a fait appel à une firme spécialisée afin de mener avec soin des recherches sur les entrepreneurs, et ce, sur plusieurs points : réputation, travail et pratiques de santé et sécurité. Cette firme a conclu que les entreprises choisies étaient compétentes et fiables.
Grâce à la générosité des donateurs, la Croix-Rouge canadienne a été en mesure de réaliser d’importants projets de reconstruction en Indonésie en vue de soutenir les efforts de rétablissement des survivants du tsunami. En plus de la reconstruction des 5 500 maisons situées dans 25 villages d’Indonésie, nous avons :
o approvisionné en eau potable 16 000 bénéficiaires et installé des systèmes d’égout et d’assainissement;
o complété l’installation d’un système d’alerte rapide au sein des 22 sections de la Croix-Rouge indonésienne (PMI) et formé plus de 120 employés et bénévoles à l’utilisation du système;
o fourni une aide à des milliers de familles pour qu’elles retrouvent un moyen de subsistance par l’entremise d’une assistance financière, technique et matérielle.
N’hésitez pas à contacter votre Responsable d’intervention pour de plus amples détails au sujet de nos différents programmes qui ont été réalisés dans les pays frappés par le tsunami.
Je vous remercie de votre confiance soutenue.
A tous les bénévoles en intervention,
La Société Radio-Canada a diffusé hier soir et ce matin dans le cadre de ses bulletins de nouvelles et diffusera ce soir à l’émission Enquête, des reportages sur les efforts de reconstruction menés en Indonésie depuis le passage du tsunami en décembre 2004. Il est nécessaire de rétablir les faits véhiculés par ces reportages qui généralisent des problèmes vécus avec des entreprises que nous avons contractées dans le cadre de la reconstruction de 5 500 maisons en Indonésie.
Des problèmes ponctuels et isolés sont effectivement survenus concernant des manquements au code de conduite au sujet des conditions de travail d’employés embauchés par les entrepreneurs contractés par la Croix-Rouge.
Le signalement concernait environ 40 employés sur quelque 4 000 qui ont travaillé sur notre projet de reconstruction de maisons dans 25 villages d’Indonésie au cours des 5 dernières années. Dès que nous avons pris connaissance de ces cas isolés, nous avons tout de suite agi afin de corriger la situation.
Une évaluation interne corroborée par la firme Ernst & Young a proposé des corrections que la Croix-Rouge canadienne a tout de suite mises en œuvre. Un monitoring soutenu a également été instauré afin de s’assurer que notre code de conduite a été respecté.
Avant la signature des contrats et le début de la construction, la Croix-Rouge canadienne a fait appel à une firme spécialisée afin de mener avec soin des recherches sur les entrepreneurs, et ce, sur plusieurs points : réputation, travail et pratiques de santé et sécurité. Cette firme a conclu que les entreprises choisies étaient compétentes et fiables.
Grâce à la générosité des donateurs, la Croix-Rouge canadienne a été en mesure de réaliser d’importants projets de reconstruction en Indonésie en vue de soutenir les efforts de rétablissement des survivants du tsunami. En plus de la reconstruction des 5 500 maisons situées dans 25 villages d’Indonésie, nous avons :
o approvisionné en eau potable 16 000 bénéficiaires et installé des systèmes d’égout et d’assainissement;
o complété l’installation d’un système d’alerte rapide au sein des 22 sections de la Croix-Rouge indonésienne (PMI) et formé plus de 120 employés et bénévoles à l’utilisation du système;
o fourni une aide à des milliers de familles pour qu’elles retrouvent un moyen de subsistance par l’entremise d’une assistance financière, technique et matérielle.
N’hésitez pas à contacter votre Responsable d’intervention pour de plus amples détails au sujet de nos différents programmes qui ont été réalisés dans les pays frappés par le tsunami.
Je vous remercie de votre confiance soutenue.
Re: Croix-Rouge canadienne en Indonésie
Il y a longtemps que partout dans le monde on dénonce ce qui s'est passé apres le tsunami... on est juste en retard....
Voici ce qu'on peut trouver sur le site TF1.fr, en présentation du Droit de Savoir du 28 juin 2005 :
Où est passé l'argent du tsunami ?
"Six mois après la catastrophe, les organisations humanitaires sont pointées du doigt. Certains villages n'ont toujours pas été reconstruits et des populations laissées à l'abandon. Les ONG ont, pour la plupart, déserté les pays sinistrés, promettant de revenir plus tard pour s'investir dans des projets de reconstruction de grande envergure. Mais quand ? Difficile de le savoir aujourd'hui. En attendant, certaines populations vivent encore dans des abris de fortune.
L'Equipe du Droit De Savoir est retournée sur les lieux du drame, en Thaïlande, où des Français restés sur place crient au scandale. Même constat au Sri Lanka et en Indonésie. Des bénévoles tentent d'aider comme ils peuvent les populations sinistrées mais s'interrogent sur l'absence sur place des Organisations Humanitaires les plus importantes, rentrées à Paris, disent-elles, pour préparer la reconstruction. Pourtant, au lendemain de la catastrophe, ces grosses ONG ont récolté des sommes énormes. Plus de 350 millions d'euros. Mais elles n'en auraient dépensé qu'un faible pourcentage, une grosse partie des dons aurait été placée sur des comptes rémunérés pour un usage ultérieur. Comment être certain qu'une partie de ces sommes ne sera pas détournée ? Un événement passé relativement sous silence suscite une certaine inquiétude.
A Toulouse, une responsable du Secours Populaire a été incarcérée le 21 avril dernier. Elle aurait détourné 650 000 euros sur un an et demi et les enquêteurs risquent d'en découvrir plus puisque la suspecte avoue elle-même détourner de l'argent depuis quatre ans. Une somme prélevée, en grande partie, sur les dons versés aux victimes d'AZF, Les policiers poursuivent leurs investigations afin de savoir si l'argent du tsunami pourrait faire partie des sommes détournées.
Cette affaire pose une question grave : quatorze ans après le scandale de l'ARC, est-il donc toujours possible de détourner de l'argent au sein des organismes humanitaires ? Les mécanismes de contrôle ne seraient-ils pas toujours efficaces ? Apparemment, ils ne permettent pas systématiquement d'éviter les dérives."
__________________
Des millions détournés et placés en bourse ? Une aide en asie qui ne représenterait qu'un faible pourcentage des dons ??
Personnellement je me pose beaucoup de questions suite a cette "nouvelle" . Encore une fois, je ne veux pas porter de crédit a cette émission, (on sait tous les miracles que font la post production) mais je pense qu'elle soulève certains points qui méritent largement notre attention a tous, car force est de constater que peu de médias ne suit vraiment le cours des événements . :
OU EST PASSE NOTRE ARGENT 6 MOIS APRES LA CATASTROPHE ????
D'après le Monde : Environ 20% des dons de particuliers ont été utilisés. Les organisations expliquent cette faible part à la future reconstruction, qui va coûter plus que l’aide d’urgence. Au total (donateurs privés et publics du monde entier), 10 milliards de dollars ont été donnés après le raz-de-marée.
Voici ce qu'on peut trouver sur le site TF1.fr, en présentation du Droit de Savoir du 28 juin 2005 :
Où est passé l'argent du tsunami ?
"Six mois après la catastrophe, les organisations humanitaires sont pointées du doigt. Certains villages n'ont toujours pas été reconstruits et des populations laissées à l'abandon. Les ONG ont, pour la plupart, déserté les pays sinistrés, promettant de revenir plus tard pour s'investir dans des projets de reconstruction de grande envergure. Mais quand ? Difficile de le savoir aujourd'hui. En attendant, certaines populations vivent encore dans des abris de fortune.
L'Equipe du Droit De Savoir est retournée sur les lieux du drame, en Thaïlande, où des Français restés sur place crient au scandale. Même constat au Sri Lanka et en Indonésie. Des bénévoles tentent d'aider comme ils peuvent les populations sinistrées mais s'interrogent sur l'absence sur place des Organisations Humanitaires les plus importantes, rentrées à Paris, disent-elles, pour préparer la reconstruction. Pourtant, au lendemain de la catastrophe, ces grosses ONG ont récolté des sommes énormes. Plus de 350 millions d'euros. Mais elles n'en auraient dépensé qu'un faible pourcentage, une grosse partie des dons aurait été placée sur des comptes rémunérés pour un usage ultérieur. Comment être certain qu'une partie de ces sommes ne sera pas détournée ? Un événement passé relativement sous silence suscite une certaine inquiétude.
A Toulouse, une responsable du Secours Populaire a été incarcérée le 21 avril dernier. Elle aurait détourné 650 000 euros sur un an et demi et les enquêteurs risquent d'en découvrir plus puisque la suspecte avoue elle-même détourner de l'argent depuis quatre ans. Une somme prélevée, en grande partie, sur les dons versés aux victimes d'AZF, Les policiers poursuivent leurs investigations afin de savoir si l'argent du tsunami pourrait faire partie des sommes détournées.
Cette affaire pose une question grave : quatorze ans après le scandale de l'ARC, est-il donc toujours possible de détourner de l'argent au sein des organismes humanitaires ? Les mécanismes de contrôle ne seraient-ils pas toujours efficaces ? Apparemment, ils ne permettent pas systématiquement d'éviter les dérives."
__________________
Des millions détournés et placés en bourse ? Une aide en asie qui ne représenterait qu'un faible pourcentage des dons ??
Personnellement je me pose beaucoup de questions suite a cette "nouvelle" . Encore une fois, je ne veux pas porter de crédit a cette émission, (on sait tous les miracles que font la post production) mais je pense qu'elle soulève certains points qui méritent largement notre attention a tous, car force est de constater que peu de médias ne suit vraiment le cours des événements . :
OU EST PASSE NOTRE ARGENT 6 MOIS APRES LA CATASTROPHE ????
D'après le Monde : Environ 20% des dons de particuliers ont été utilisés. Les organisations expliquent cette faible part à la future reconstruction, qui va coûter plus que l’aide d’urgence. Au total (donateurs privés et publics du monde entier), 10 milliards de dollars ont été donnés après le raz-de-marée.
Re: Croix-Rouge canadienne en Indonésie
La Croix-Rouge en Indonésie
Alain Gravel
Radio Canada
Avec l'enquête de mes collègues Sylvie Fournier et Sonia Desmarais, sur l'opération de reconstruction de la Croix-Rouge canadienne en Indonésie après le tsunami de 2004, c'est une autre approche qui a été privilégiée.
Cette fois, les dirigeants de la Croix-Rouge nous ont accusés, sur les ondes de la CBC, d'avoir refusé de faire des entrevues avec eux sur le terrain en Indonésie. Mais ce n'est pas vrai.
J'explique d'abord le contexte du tournage de notre enquête en janvier dernier.
À l'arrivée de notre équipe en Indonésie, la Croix-Rouge avait prévu, sans nous consulter, un itinéraire très détaillé, décidant même à l'avance des villages à visiter et des gens à rencontrer. La Croix-Rouge insistait aussi pour être présente en tout temps pendant les entrevues.
Notre équipe a refusé, en invoquant nos normes journalistiques. Nous voulions alors circuler librement dans les villages et choisir les gens qui seraient d'accord pour témoigner. Cela, évidemment, sans la présence intimidante d'un représentant officiel de la Croix-Rouge.
Sylvie Fournier insiste pour dire qu'à la fin du tournage, une entrevue avait été confirmée avec le patron de la Croix-Rouge en Indonésie, Doug McDonald. Elle s'est donc présentée pour l'enregistrement de l'entrevue à l'heure convenue pour apprendre que M. McDonald n'était plus disponible.
Notre équipe a alors proposé de déplacer l'entrevue en soirée ou le lendemain matin, jour de son départ. La Croix-Rouge a alors décliné notre demande. Selon la version de Sylvie et de Sonia, il est clair qu'elles voulaient faire cette entrevue. Peut-on en dire autant des représentants de la Croix-Rouge?
Pourquoi donc alors insinuer que nous avons refusé de recueillir la version des dirigeants de la Croix-Rouge?
Surtout qu'au retour, notre équipe a réalisé une entrevue avec le directeur de l'organisation à Montréal, Jean-Philippe Tizi, au cours de laquelle il a eu tout le loisir de s'expliquer.
Contrairement aux prétentions de la Croix-Rouge, notre équipe a agi avec professionnalisme et transparence dans tout le processus de la réalisation du reportage.
Peut-on en dire autant de la Croix-Rouge qui, entre autres, n'a pas permis à notre journaliste de consulter dans son entièreté le rapport d'enquête commandé à la firme Ernst & Young sur le sort des travailleurs qui ont oeuvré sur les chantiers de reconstruction des villages où l'ONG canadienne était présente? Et ce, après avoir promis de nous le remettre.
Alain Gravel
Radio Canada
Avec l'enquête de mes collègues Sylvie Fournier et Sonia Desmarais, sur l'opération de reconstruction de la Croix-Rouge canadienne en Indonésie après le tsunami de 2004, c'est une autre approche qui a été privilégiée.
Cette fois, les dirigeants de la Croix-Rouge nous ont accusés, sur les ondes de la CBC, d'avoir refusé de faire des entrevues avec eux sur le terrain en Indonésie. Mais ce n'est pas vrai.
J'explique d'abord le contexte du tournage de notre enquête en janvier dernier.
À l'arrivée de notre équipe en Indonésie, la Croix-Rouge avait prévu, sans nous consulter, un itinéraire très détaillé, décidant même à l'avance des villages à visiter et des gens à rencontrer. La Croix-Rouge insistait aussi pour être présente en tout temps pendant les entrevues.
Notre équipe a refusé, en invoquant nos normes journalistiques. Nous voulions alors circuler librement dans les villages et choisir les gens qui seraient d'accord pour témoigner. Cela, évidemment, sans la présence intimidante d'un représentant officiel de la Croix-Rouge.
Sylvie Fournier insiste pour dire qu'à la fin du tournage, une entrevue avait été confirmée avec le patron de la Croix-Rouge en Indonésie, Doug McDonald. Elle s'est donc présentée pour l'enregistrement de l'entrevue à l'heure convenue pour apprendre que M. McDonald n'était plus disponible.
Notre équipe a alors proposé de déplacer l'entrevue en soirée ou le lendemain matin, jour de son départ. La Croix-Rouge a alors décliné notre demande. Selon la version de Sylvie et de Sonia, il est clair qu'elles voulaient faire cette entrevue. Peut-on en dire autant des représentants de la Croix-Rouge?
Pourquoi donc alors insinuer que nous avons refusé de recueillir la version des dirigeants de la Croix-Rouge?
Surtout qu'au retour, notre équipe a réalisé une entrevue avec le directeur de l'organisation à Montréal, Jean-Philippe Tizi, au cours de laquelle il a eu tout le loisir de s'expliquer.
Contrairement aux prétentions de la Croix-Rouge, notre équipe a agi avec professionnalisme et transparence dans tout le processus de la réalisation du reportage.
Peut-on en dire autant de la Croix-Rouge qui, entre autres, n'a pas permis à notre journaliste de consulter dans son entièreté le rapport d'enquête commandé à la firme Ernst & Young sur le sort des travailleurs qui ont oeuvré sur les chantiers de reconstruction des villages où l'ONG canadienne était présente? Et ce, après avoir promis de nous le remettre.
Dernière modification par lucide le lun. mars 22, 2010 8:43 am, modifié 1 fois.
Re: Croix-Rouge canadienne en Indonésie
Ouai, bien j'avoue que je suis en total désaccord avec les agissements de la Croix-Rouge dans ce dossier.... Je trouve qu'il y a manque de transparence. S'ils ont des choses à ce reprocher, qu'ils le disent ouvertement, qu'ils assument et on passe à autre chose ensuite.
Ils ont de l'expérience, ils peuvent avoir ratés certains éléments en Indonésie, bien, qu'ils assument et qu'ils poursuivent le travail qu'ils font généralement bien.
Je ne comprend pas l'attitude des communications de la Croix-Rouge dans ce dossier là, car à l'interne, on a des directives inverses de transparence envers les médias.
Bref..... j'imagine qu'on va en savoir plus au fur et à mesure....
Ils ont de l'expérience, ils peuvent avoir ratés certains éléments en Indonésie, bien, qu'ils assument et qu'ils poursuivent le travail qu'ils font généralement bien.
Je ne comprend pas l'attitude des communications de la Croix-Rouge dans ce dossier là, car à l'interne, on a des directives inverses de transparence envers les médias.
Bref..... j'imagine qu'on va en savoir plus au fur et à mesure....
Dernière modification par Placeress le lun. mars 22, 2010 8:55 am, modifié 1 fois.