Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Publié : lun. avr. 12, 2010 9:26 pm
Mise à jour: 12/04/2010 18:29
Accusations de corruption au PLQ
Bellemare vide son sac
(Agence QMI)
L’ancien ministre de la Justice Marc Bellemare s’est vidé le cœur au cours d’une entrevue accordée à l’émission Enquête de Radio-Canada au sujet de pratiques pour le moins douteuses au sein du gouvernement Charest durant l’année qu’il en a fait partie.
M. Bellemare a notamment révélé au cours de cette entrevue qu’il avait eu connaissance d’échanges d'importantes sommes d'argent liquide accompagnées de listes de noms entre un permanent du parti et un individu considéré comme étant un collecteur influent du parti. Il dit en avoir informé le premier ministre Jean Charest et s’en être plaint auprès de celui-ci. Le collecteur de fonds en question serait un entrepreneur du milieu de la construction.
Marc Bellemare soutient également que les gens qui étaient considérés comme étant des collecteurs influents et significatifs du Parti libéral du Québec avaient leur mot à dire sur plusieurs nominations, dont des nominations de juges, du fait qu'il y avait des retours d'ascenseurs qui étaient exigés et qu'il fallait placer certaines personnes.
L’ancien ministre, qui est retourné à la pratique privée du droit lorsqu’il a quitté la politique provinciale en 2004, affirme même qu’il a lui-même procédé à diverses nominations, dont des nominations de juges, dans ce genre de contexte, c’est-à-dire, parce qu’il était l’objet de pressions de la part de collecteurs de fonds. Il dit l’avoir fait à trois reprises.
Marc Bellemare dit qu’encore là il en a parlé au premier ministre. Il dit s’en être plaint à ce dernier à l'automne 2003 comme au printemps 2004.
La carrière de Marc Bellemare en politique provinciale a été très courte, rappelle Radio-Canada sur son site Internet, ajoutant qu’il en garde un très mauvais souvenir.
«Ça m'inspire le dégoût, et c'est pour ça que je suis parti au printemps 2004», a déclaré l’ancien ministre dans l’entrevue accordée au journaliste Alain Gravel, de l’émission Enquête.
Pour l'instant, indique la société d’État, Marc Bellemare refuse de donner publiquement les noms des collecteurs de fonds dont il est question. «Il ne veut pas non plus les révéler au directeur général des élections, en qui il n'a pas confiance, peut-on lire sur le site Web de Radio-Canada. Il conteste d'ailleurs la citation à comparaître qu'il lui a envoyée pour le forcer à témoigner. M. Bellemare espère toujours témoigner devant une commission parlementaire, où il jouirait d'une immunité totale.»
Il y a quelques semaines, Marc Bellemare avait dit publiquement qu'il avait déjà fait part au premier ministre d'informations embarrassantes par rapport au Parti libéral du Québec, ce qu'a nié M. Charest.
Marc Bellemare avait été élu en avril 2003 dans la circonscription de Vanier; il a quitté la politique provinciale un an plus tard.
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/a ... 82923.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Accusations de corruption au PLQ
Bellemare vide son sac
(Agence QMI)
L’ancien ministre de la Justice Marc Bellemare s’est vidé le cœur au cours d’une entrevue accordée à l’émission Enquête de Radio-Canada au sujet de pratiques pour le moins douteuses au sein du gouvernement Charest durant l’année qu’il en a fait partie.
M. Bellemare a notamment révélé au cours de cette entrevue qu’il avait eu connaissance d’échanges d'importantes sommes d'argent liquide accompagnées de listes de noms entre un permanent du parti et un individu considéré comme étant un collecteur influent du parti. Il dit en avoir informé le premier ministre Jean Charest et s’en être plaint auprès de celui-ci. Le collecteur de fonds en question serait un entrepreneur du milieu de la construction.
Marc Bellemare soutient également que les gens qui étaient considérés comme étant des collecteurs influents et significatifs du Parti libéral du Québec avaient leur mot à dire sur plusieurs nominations, dont des nominations de juges, du fait qu'il y avait des retours d'ascenseurs qui étaient exigés et qu'il fallait placer certaines personnes.
L’ancien ministre, qui est retourné à la pratique privée du droit lorsqu’il a quitté la politique provinciale en 2004, affirme même qu’il a lui-même procédé à diverses nominations, dont des nominations de juges, dans ce genre de contexte, c’est-à-dire, parce qu’il était l’objet de pressions de la part de collecteurs de fonds. Il dit l’avoir fait à trois reprises.
Marc Bellemare dit qu’encore là il en a parlé au premier ministre. Il dit s’en être plaint à ce dernier à l'automne 2003 comme au printemps 2004.
La carrière de Marc Bellemare en politique provinciale a été très courte, rappelle Radio-Canada sur son site Internet, ajoutant qu’il en garde un très mauvais souvenir.
«Ça m'inspire le dégoût, et c'est pour ça que je suis parti au printemps 2004», a déclaré l’ancien ministre dans l’entrevue accordée au journaliste Alain Gravel, de l’émission Enquête.
Pour l'instant, indique la société d’État, Marc Bellemare refuse de donner publiquement les noms des collecteurs de fonds dont il est question. «Il ne veut pas non plus les révéler au directeur général des élections, en qui il n'a pas confiance, peut-on lire sur le site Web de Radio-Canada. Il conteste d'ailleurs la citation à comparaître qu'il lui a envoyée pour le forcer à témoigner. M. Bellemare espère toujours témoigner devant une commission parlementaire, où il jouirait d'une immunité totale.»
Il y a quelques semaines, Marc Bellemare avait dit publiquement qu'il avait déjà fait part au premier ministre d'informations embarrassantes par rapport au Parti libéral du Québec, ce qu'a nié M. Charest.
Marc Bellemare avait été élu en avril 2003 dans la circonscription de Vanier; il a quitté la politique provinciale un an plus tard.
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/a ... 82923.html" onclick="window.open(this.href);return false;