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lock-out au Port de Montréal
Publié : lun. juil. 19, 2010 12:53 pm
par nancy31f
c vraiment plate comme situation mon chum y travaille
Le lock-out décrété au port de Montréal a pour effet de paralyser toutes les activités qui s’y déroulent normalement.
Aucun camion, conteneur, ou même bateau ne peut entrer ou sortir du port.
Plusieurs des 850 syndiqués, membres de la section locale 375 du Syndicat canadien de la fonction publique, ont d’ailleurs passé la nuit de dimanche à lundi aux abords des installations.
Ils sont venus signifier leur mécontentement face à la décision prise par l’Association des employeurs maritimes dimanche.
L'employeur estime qu'il n'avait pas le choix en raison des moyens de pression de ses employés, qu'il qualifie de préjudiciables.
Le litige concerne la sécurité d'emploi et de revenu. Actuellement, les débardeurs sont payés pour certaines heures, même s'ils ne travaillent pas.
Selon un communiqué de l’Association des employeurs maritimes, «l'enjeu est la sécurité d'emploi et de revenu». Le document précise que «Dans les conditions de marché que nous connaissons, l'Association ne peut plus accepter un écart aussi grand entre les heures travaillées pour lesquelles les débardeurs sont payés et les heures non travaillées, mais aussi pleinement rémunérées.»
Mais dorénavant l'employeur ne veut payer que les heures travaillées.
Les syndiqués sont incrédules
Le syndicat dit que le lock-out est incompréhensible et inutile puisque les deux parties négociaient toujours dimanche.
Il a convoqué la presse lundi pour faire le point sur la situation.
Les débardeurs sont sans contrat de travail depuis décembre 2008.
Dans l’intervalle, le lock-out piurait avoir un impact majeur sur l’économie québécoise.
En entrevue à LCN, Gilles Corriveau, porte-parole de l’Association des employeurs maritimes a déclaré que de 70 à 80 % des biens de consommation au Québec transitent par le port de Montréal.
Selon lui, le lock-out crée déjà un climat d’incertitude auprès des lignes maritimes.
Des entreprises auraient déjà choisi de détourner leurs bateaux vers les ports de New York et Norfolk, en Virginie.
Re: lock-out au Port de Montréal
Publié : lun. juil. 19, 2010 1:03 pm
par Malike
Quoi!! Ils veulent être payés pour du temps qu'ils n'ont pas travaillé? Et ils sont incrédules ....

Re: lock-out au Port de Montréal
Publié : lun. juil. 19, 2010 1:10 pm
par Strophe
Malike a écrit : Quoi!! Ils veulent être payés pour du temps qu'ils n'ont pas travaillé? Et ils sont incrédules ....

Incroyable hein ?!
Ce qui est dommage là-dedans, c'est qu'à force d'entendre et de voir des travailleurs venir se plaindre pour des inepties comme ça, les gens deviennent blasés et quand des travailleurs qui ont vraiment des raisons de se plaindre viennent sur la place public, ils recoivent un accueil plutôt froid.
Re: lock-out au Port de Montréal
Publié : lun. juil. 19, 2010 1:30 pm
par tuberale
Faudrait voir c'est pourquoi les heures payées sans être travaillées. Dans bien des domaines, on oblige les travailleurs à demeurer disponibles sur appel, ce qui empêche les gens de pouvoir avoir un horaire clair et disponible pour un autre emploi entre temps, alors il y avait peut-être des ententes -dessus, il y a aussi que des employés peuvent être appelés pour 1 heure de travail et il y a dans ce cas le fameux 4 heures qu'on doit débourser, etc, etc. Je crois pas que dans un port que tous les employés fassent du 8 à 4 à plein temps, il doit y en avoir plein d'occasionnels j'imagine mais effectivement la nouvelle les fait ben mal paraître car on ns dit pas en détail ce qui se passe.
Re: lock-out au Port de Montréal
Publié : lun. juil. 19, 2010 3:50 pm
par nancy31f
exactement on ne dis pas exactement ce qui se passe c ca le probleme oui quand on lis ca comme ca
il aurait du expliquer pkoi c comme ca justement
je transcrit ici une partie du
le message d'une femme de debardeur qui explique exactement la situation qu'on vit
et que je ne pourrais expliquer en de meilleurs mots
La sécurité d'emploi a été instaurée pour la simple et bonne raison que, quel employé "sensé" accepterait d'être disponible 24/24, 7 jours/7 (et ce, sur une période de 19 jours consécutifs avant d'avoir 2 jours de congé), de ne jamais savoir sur quel quart de travail il va être assigné (jour, soir, nuit) et de devoir prendre son "tape" à tous les jours à compter de 18h00 pour savoir si il est assigné ou non le lendemain...
Les 169 employés qui ont perdu leur sécurité d'emploi, ne pouvait même pas se trouver un emploi temporaire puisqu'ils devaient demeurer à la disponibilité de l'employeur 24/24, 7/7 et 365 jours par an au cas où la demande de personnel serait plus grande. Oui oui, 365 jours puisque dans leur condition actuelle, la loi du 19 jours ne s'applique plus. Quel employeur voudrait d'un employé qui sait au jour le jour si il pourra être au travail le lendemain ou, si il devra aller travailler au port? Voilà la pertinence de cette sécurité d'emploi. Ils veulent des débardeurs à leur service en tout temps? Alors ils doivent leur assurer un revenu minimum décent si les employeurs veulent que les débardeurs leur soient exclusifs.
c'est un métier beaucoup plus dangereux que certains le croit avec des conditions de vie pas toujours faciles (comme faire les trois quarts dans une même semaine) mais, ça on ne le comprends que lorsqu'on est dedans
Re: lock-out au Port de Montréal
Publié : lun. juil. 19, 2010 4:11 pm
par Nikki
C'est un réel problème ça que l'employeur exige du temps qu'il ne paie pas.
Ça arrive souvent en informatique que tu doives être de garde, ce qui implique que tu ne prends pas ta petite coupe de vin au souper, tu ne prévois rien la fin de semaine ni les soirs non plus, et que tu doives te battre pour te faire dédommager...
Il semble en plus qu'ils ont pris tout le monde par surprise parce que les négociations suivaient leur cours?
Re: lock-out au Port de Montréal
Publié : lun. juil. 19, 2010 4:17 pm
par Beppo
nancy31f a écrit : exactement on ne dis pas exactement ce qui se passe c ca le probleme oui quand on lis ca comme ca
il aurait du expliquer pkoi c comme ca justement
je transcrit ici une partie du
le message d'une femme de debardeur qui explique exactement la situation qu'on vit
et que je ne pourrais expliquer en de meilleurs mots
La sécurité d'emploi a été instaurée pour la simple et bonne raison que, quel employé "sensé" accepterait d'être disponible 24/24, 7 jours/7 (et ce, sur une période de 19 jours consécutifs avant d'avoir 2 jours de congé), de ne jamais savoir sur quel quart de travail il va être assigné (jour, soir, nuit) et de devoir prendre son "tape" à tous les jours à compter de 18h00 pour savoir si il est assigné ou non le lendemain...
Les 169 employés qui ont perdu leur sécurité d'emploi, ne pouvait même pas se trouver un emploi temporaire puisqu'ils devaient demeurer à la disponibilité de l'employeur 24/24, 7/7 et 365 jours par an au cas où la demande de personnel serait plus grande. Oui oui, 365 jours puisque dans leur condition actuelle, la loi du 19 jours ne s'applique plus. Quel employeur voudrait d'un employé qui sait au jour le jour si il pourra être au travail le lendemain ou, si il devra aller travailler au port? Voilà la pertinence de cette sécurité d'emploi. Ils veulent des débardeurs à leur service en tout temps? Alors ils doivent leur assurer un revenu minimum décent si les employeurs veulent que les débardeurs leur soient exclusifs.
c'est un métier beaucoup plus dangereux que certains le croit avec des conditions de vie pas toujours faciles (comme faire les trois quarts dans une même semaine) mais, ça on ne le comprends que lorsqu'on est dedans
Si telles sont leurs conditions de travail, peu importe le salaire, j'appelle ça des otages. Faut quand même pas défendre l'indéfendable, cibole!
Re: lock-out au Port de Montréal
Publié : lun. juil. 19, 2010 4:55 pm
par Malike
Je vais me faire l'avocat du diable mais ils sont loin d'être les seuls à être sur appel, c'est le lot de plein de travailleurs et je n'ai pas connaissance d'emplois qui sont rémunérés en dehors des heures qui ont été travaillées. Débardeur ca reste un job extrêmement bien payé, sans parler des avantages sociaux.
Re: lock-out au Port de Montréal
Publié : lun. juil. 19, 2010 5:09 pm
par tuberale
Nikki a écrit : C'est un réel problème ça que l'employeur exige du temps qu'il ne paie pas.
Ça arrive souvent en informatique que tu doives être de garde, ce qui implique que tu ne prends pas ta petite coupe de vin au souper, tu ne prévois rien la fin de semaine ni les soirs non plus, et que tu doives te battre pour te faire dédommager...
Il semble en plus qu'ils ont pris tout le monde par surprise parce que les négociations suivaient leur cours?
C'est exactement ce que vit un de mes fils, justement dans le domaine informatique dans un ministère du gouvernement mais à date il ne le prend pas trop mal, c'est très rare au moins qu'un réel déplacement soit nécessaire, ils peuvent maintenant s'introduire dans l'ordinateur fautif ou défectueux directement via le net mais effectivement quand il est de garde, il lui faut trainer tout son équipement s'il va ailleurs que chez lui.
Re: lock-out au Port de Montréal
Publié : lun. juil. 19, 2010 5:12 pm
par Nikki
Malike a écrit : Je vais me faire l'avocat du diable mais ils sont loin d'être les seuls à être sur appel, c'est le lot de plein de travailleurs et je n'ai pas connaissance d'emplois qui sont rémunérés en dehors des heures qui ont été travaillées. Débardeur ca reste un job extrêmement bien payé, sans parler des avantages sociaux.
Sur appel, mais disponible 365 jours par année, 24 heures sur 24?..
Tu as beau être bien payé, elle est où la vie de famille, les petits week ends de ressourcement pour le couple, les activités avec les enfants?
Re: lock-out au Port de Montréal
Publié : lun. juil. 19, 2010 5:14 pm
par Nikki
tuberale a écrit : [...]
C'est exactement ce que vit un de mes fils, justement dans le domaine informatique dans un ministère du gouvernement mais à date il ne le prend pas trop mal, c'est très rare au moins qu'un réel déplacement soit nécessaire, ils peuvent maintenant s'introduire dans l'ordinateur fautif ou défectueux directement via le net mais effectivement quand il est de garde, il lui faut trainer tout son équipement s'il va ailleurs que chez lui.
Un peu comme moi... C'est très rare aussi, ma situation ne se compare en rien à ces personnes, et pourtant, j'exige toujours d'être dédommagée si je dois me garder disponible... La loi des normes du travail le prévoit, les conventions collectives aussi...
Re: lock-out au Port de Montréal
Publié : lun. juil. 19, 2010 5:16 pm
par Malike
Nikki a écrit : [...]
Sur appel, mais disponible 365 jours par année, 24 heures sur 24?..
Tu as beau être bien payé, elle est où la vie de famille, les petits week ends de ressourcement pour le couple, les activités avec les enfants?
Est-ce que c'est vraiment de ca dont il est question, d'être disponible en tout temps et ne pas pouvoir refuser un quart de travail? J'ai des doutes.
Re: lock-out au Port de Montréal
Publié : lun. juil. 19, 2010 5:17 pm
par Nikki
Malike a écrit : [...]
Est-ce que c'est vraiment de ca dont il est question, d'être disponible en tout temps et ne pas pouvoir refuser un quart de travail? J'ai des doutes.
C'est ce que je viens d'entendre aux nouvelles en tout cas...
Re: lock-out au Port de Montréal
Publié : lun. juil. 19, 2010 5:22 pm
par Malike
Nikki a écrit : [...]
C'est ce que je viens d'entendre aux nouvelles en tout cas...
Non effectivement si tel est le cas il doit y avoir des compensations à une telle disponibilité. Encore qu'on ne sait pas quelles ont été les propositions de l'employeur.
Re: lock-out au Port de Montréal
Publié : lun. juil. 19, 2010 5:59 pm
par Cass!
Je sympatise avec tout ses employé en lock out, j'ai des membres de ma famille et des clients également qui ont travaillé a Cargill une entreprise de transit naval, surtout le grain, c'était pareil toujours sur appel n'importe ou n'importe quand, quand le bateau arrive t'es en plein du souper ben tu te leve et tu part, maintenant c'est moins pire mais au début ceux qui refusais trop souvent se faisait montrer la porte, esclave oui je pense que le mot est approprié.
J'appele ca vouloir de la main d'oeuvre a rabais, garantir un minimum d'heure dans ce genre d'emploi est vraiment nécessaire pour ceux qui sont a la merci des arrivages de bâteaux.
Re: lock-out au Port de Montréal
Publié : lun. juil. 19, 2010 6:01 pm
par nancy31f
Nikki a écrit : C'est un réel problème ça que l'employeur exige du temps qu'il ne paie pas.
Ça arrive souvent en informatique que tu doives être de garde, ce qui implique que tu ne prends pas ta petite coupe de vin au souper, tu ne prévois rien la fin de semaine ni les soirs non plus, et que tu doives te battre pour te faire dédommager...
Il semble en plus qu'ils ont pris tout le monde par surprise parce que les négociations suivaient leur cours?
on ne peut rien prevoir (planifier
oui en effet on l'a su tres tot ce matin sur le site off
mais mon chum s'y attendait un peu pareil
Re: lock-out au Port de Montréal
Publié : lun. juil. 19, 2010 6:02 pm
par nancy31f
Beppo a écrit : [...]
Si telles sont leurs conditions de travail, peu importe le salaire, j'appelle ça des otages. Faut quand même pas défendre l'indéfendable, cibole!
oui c exactement comme ca que ca se passe

Re: lock-out au Port de Montréal
Publié : lun. juil. 19, 2010 6:05 pm
par nancy31f
Nikki a écrit : [...]
Sur appel, mais disponible 365 jours par année, 24 heures sur 24?..
Tu as beau être bien payé, elle est où la vie de famille, les petits week ends de ressourcement pour le couple, les activités avec les enfants?
mon chum travaille la depuis 11 ans
et on en a aucune
et bien des debardeurs ont justement pas de femme car beaucoup ont pas envie de vivre ca
moi je m'y accomode mais c pas facile
Re: lock-out au Port de Montréal
Publié : lun. juil. 19, 2010 6:06 pm
par nancy31f
Malike a écrit : [...]
Est-ce que c'est vraiment de ca dont il est question, d'être disponible en tout temps et ne pas pouvoir refuser un quart de travail? J'ai des doutes.
oui c reellement comme ca

Re: lock-out au Port de Montréal
Publié : mar. juil. 20, 2010 12:15 pm
par Anya
Lock-out au port de Montréal: deux jours de médiation prévus
Publié le 20 juillet 2010 à 11h58 | Mis à jour à 12h01
La Presse Canadienne
Les représentants des débardeurs en lock-out du port de Montréal et de leur employeur doivent se rencontrer plus tard cette semaine avec l'aide d'un médiateur fédéral. Un porte-parole de l'Association des employeurs maritimes a indiqué que des séances de discussion étaient prévues jeudi et vendredi.
Pendant ce temps, des conteneurs remplis de marchandises demeurent entassés dans le port. Selon Gilles Corriveau, ce lock-out coûtera 800 000 $ par semaine à l'Association. Il affirme que cette dernière est prête à s'asseoir pour tenter de régler le conflit de travail. Parmi les points en litige figurent la sécurité d'emploi et le maintien des versements garantis lorsque les débardeurs sont sur appel et en attente de travail.
Pour sa part, Daniel Tremblay, président du syndicat des débardeurs, s'est dit disponible et ouvert à toute rencontre de négociation. Il a par ailleurs souligné que le syndicat avait récemment proposé un cadre de discussion différent prévoyant des économies de 17 millions $ à l'employeur.
Les activités des terminaux sont interrompues depuis 8 heures lundi matin. L'Association des employeurs maritimes a dit avoir pris la décision de décréter un lock-out devant le refus de la partie syndicale de reconnaître l'urgence de la situation et la nécessité d'apporter des changements fondamentaux à la convention collective, et pour éviter que les activités du port ne soient perturbées. Les 850 membres du Syndicat des débardeurs (local 375 du SCFP) sont sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2008.
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