Le Frère André : Faut-il croire aux miracles?
Publié : mer. oct. 13, 2010 10:07 am
Le blogue de Patrick Lagacé
Le Mercredi 13 octobre 2010 | Mise en ligne à 9h42 |
Le Frère André, les « miracles », les médias

Je lis les textes et j’écoute les reportages sur la canonisation prochaine du Frère André et j’aimerais signaler à tous mes collègues des médias que l’emploi du mot miracle sans autre forme d’avertissement ou de précautions devrait peut-être se limiter aux discours des hommes d’Église et dans le Prions en Église. Ailleurs, dans des articles et des topos, peut-on au moins parler de « miracles allégués » et utiliser des guillemets ?
C’est dommage, c’est plate, mais les miracles n’existent pas. Les croyants ont le droit d’y croire, bien sûr. Mais ça ne veut pas dire que nous, humbles travailleurs de l’information, devons relayer le principe des miracles et le mot lui-même les yeux fermés. Oui, il arrive que des gens condamnés par la médecine, rongés par un cancer par exemple, guérissent de façon spontanée et inexpliquée. L’hypothèse la plus répandue, dans le cas de cancers, c’est que le système immunitaire, cette bibitte complexe et multidimensionnelle, a enfin compris comment tuer le crabe. Et le tue.
Louis Cornellier évoque ces guérisons spontanés et nous arrive avec cette formule, par ailleurs, délicieuse : En attendant, il n’y a pas de mal à croire aux miracles, si on prend aussi un rendez-vous chez le médecin, dans une chronique qui s’intitule Faut-il croire aux miracles…
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Le Mercredi 13 octobre 2010 | Mise en ligne à 9h42 |
Le Frère André, les « miracles », les médias

Je lis les textes et j’écoute les reportages sur la canonisation prochaine du Frère André et j’aimerais signaler à tous mes collègues des médias que l’emploi du mot miracle sans autre forme d’avertissement ou de précautions devrait peut-être se limiter aux discours des hommes d’Église et dans le Prions en Église. Ailleurs, dans des articles et des topos, peut-on au moins parler de « miracles allégués » et utiliser des guillemets ?
C’est dommage, c’est plate, mais les miracles n’existent pas. Les croyants ont le droit d’y croire, bien sûr. Mais ça ne veut pas dire que nous, humbles travailleurs de l’information, devons relayer le principe des miracles et le mot lui-même les yeux fermés. Oui, il arrive que des gens condamnés par la médecine, rongés par un cancer par exemple, guérissent de façon spontanée et inexpliquée. L’hypothèse la plus répandue, dans le cas de cancers, c’est que le système immunitaire, cette bibitte complexe et multidimensionnelle, a enfin compris comment tuer le crabe. Et le tue.
Louis Cornellier évoque ces guérisons spontanés et nous arrive avec cette formule, par ailleurs, délicieuse : En attendant, il n’y a pas de mal à croire aux miracles, si on prend aussi un rendez-vous chez le médecin, dans une chronique qui s’intitule Faut-il croire aux miracles…
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