Gilles Vaillancourt nie avoir offert des enveloppes d'argent

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Anya
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Gilles Vaillancourt nie avoir offert des enveloppes d'argent

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Publié le 16 novembre 2010 à 14h24 | Mis à jour le 17 novembre 2010 à 08h18
Gilles Vaillancourt nie avoir offert des enveloppes d'argent

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Gabriel Béland
La Presse

Après les allégations de Serge Ménard, qui a affirmé lundi que Gilles Vaillancourt a tenté de lui remettre 10 000$, un autre député a dit mardi avoir reçu une enveloppe des mains du maire de Laval. Des accusations que M. Vaillancourt a qualifiées «d'inventions» et qu'il a niées en bloc.

Le député de Vimont, Vincent Auclair, a soutenu que Gilles Vaillancourt lui a remis une enveloppe au printemps 2002, qu'il a refusée. Le libéral était alors candidat dans une élection partielle dans la circonscription lavalloise.

Bien que Vincent Auclair soutienne ne pas avoir aperçu d'argent dans l'enveloppe blanche, tout porte à croire selon lui qu'elle en contenait. Le maire Vaillancourt lui a dit qu'elle pourrait «l'aider dans une campagne difficile», selon M. Auclair.

Les révélations du député de Vimont suivent celles de Serge Ménard, qui ont eu l'effet d'une bombe lundi soir. Dans un reportage diffusé par Radio-Canada, le député bloquiste a affirmé que le maire de Laval avait tenté de lui remettre 10 000$ en argent comptant en 1993. M. Ménard était alors candidat péquiste lors d'une élection partielle dans Laval-des-Rapides. Il soutient avoir refusé.

À la tête de Laval depuis 21 ans, Gilles Vaillancourt a dû faire face à bien des tempêtes au cours de sa carrière. Peut-être aucune, par contre, n'a eu cette ampleur. Après avoir clamé son innocence lundi dans un communiqué laconique, le maire de la ville de 400 000 habitants a répondu à ses détracteurs en conférence de presse mardi.

«Je vais être très clair. Je n'ai pas offert d'argent ni à M. Ménard ni à M. Auclair. Je ne leur ai pas offert d'argent lorsqu'ils étaient candidats. Et je ne leur en ai pas offert non plus lorsqu'ils ont été élus», a lancé Gilles Vaillancourt.

«Ils inventent des choses», a-t-il accusé.

Se disant «renversé» et «surpris» par leurs allégations, il a mis en demeure Serge Ménard et Vincent Auclair de se rétracter. S'ils refusent, il va les poursuivre, prévient-il.

Gilles Vaillancourt se targue de n'avoir jamais contribué à la caisse d'un parti provincial, invoquant un devoir de réserve. Il soutient que les allégations des deux députés sont fausses et qu'elles pourraient avoir été motivées par leurs intérêts personnels.

«Ces gens-là ont peut-être des agendas, je ne connais pas leurs intentions mais je viens de connaître les moyens qu'ils souhaitent utiliser», a-t-il dit, sans préciser quels pourraient être ces «agendas».

Lors de la conférence de presse qui a duré une dizaine de minutes, Gilles Vaillancourt a reconnu avoir eu des rencontres avec Serge Ménard et Vincent Auclair.

Dans le premier cas, il s'agissait d'une rencontre en 1993 à l'hôtel de ville de Laval. Serge Ménard, alors au Parti québécois, tentait de se faire élire dans la circonscription de Laval-des-Rapides.

«Je n'ai offert à M. Ménard aucune somme d'argent, jure Gilles Vaillancourt. Ce que je lui ai dit, c'est que j'étais prêt à lui présenter des militants souverainistes qui seraient prêts à appuyer sa cause, parce que dans mon parti, il y a autant de militants souverainistes que de militants fédéralistes.»

Lors de la rencontre avec Vincent Auclair, en 2002, Gilles Vaillancourt admet avoir remis une enveloppe à celui qui menait une campagne pour se faire élire dans Vimont. Cependant, l'enveloppe ne contenait pas d'argent, mais plutôt un document qui explique comment faire du porte-à-porte.

C'est Gilles Vaillancourt lui-même qui a rédigé ce document. «Je le remets à chaque nouveau candidat qui vient dans mon bureau. Je leur dis qu'avec ça, ils devraient se faire élire. C'est la bonne recette.»

Le député Vincent Auclair se serait donc trompé en imaginant que l'enveloppe contenait de l'argent liquide, laisse entendre le maire de Laval.

Mutisme au parti du maire

Gilles Vaillancourt est maire de Laval depuis 1989. Il a assis son pouvoir au fil des ans grâce à de solides victoires électorales. En novembre 2009, il a été reconduit dans ses fonctions avec 61% des voix. L'opposition n'a réussi à faire élire aucun conseiller, tout comme aux deux précédentes élections

Au parti PRO des Lavallois, la formation du maire, on était avare de commentaires. La Presse a appelé au bureau des 21 conseillers municipaux. La plupart n'ont pas répondu ni rappelé, alors que les autres ont refusé de commenter.

Michèle des Trois Maisons est la seule conseillère du parti PRO des Lavallois qui nous ait parlé. «Je travaille pour mon quartier. Je respecte M. Vaillancourt et je ne crois pas tout ce qu'on dit», a-t-elle noté, ne voulant pas en dire davantage.

Le porte-parole du maire, Jean-Maurice Duddin, n'a pas rappelé La Presse malgré nos nombreux appels, tout comme le porte-parole de la Ville de Laval.

L'opposition demande le retrait du maire

On était beaucoup plus bavard chez le principal parti de l'opposition. Sans demander la démission du maire, le Mouvement lavallois a formellement demandé qu'il se retire le temps qu'une enquête ait lieu.

«Nous sommes peut-être même dans une situation où la ville devrait être mise sous tutelle», a dit la chef du parti sans conseiller, Lydia Aboulian.

Plusieurs citoyens ont pris contact avec le Mouvement lavallois afin de rapporter des «accusations très graves» sur le maire, indique Mme Aboulian. «Mais nous devons y aller avec prudence, puisque le maire est reconnu pour envoyer des mises en demeure.»

«On se dit que si deux députés ont dénoncé M. Vaillancourt, combien d'autres personnes ont des histoires à raconter, a avancé le président du parti, David De Cotis. C'est la pointe de l'iceberg.»

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Anya
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Re: Gilles Vaillancourt nie avoir offert des enveloppes d'argent

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Publié le 17 novembre 2010 à 00h00 | Mis à jour à 00h00
Une enveloppe peut en cacher une autre...
Yves Boisvert
La Presse

Gilles Vaillancourt avait sa voix qui ronronne presque. Il n'avait pas de sueur sur le front. Il ne tremblait pas. Le roi n'est touché que superficiellement. Il nie tout. Il exige une rétractation.

Il a une certaine logique de son bord: d'où vient cette soudaine rage de dénonciation, 17 ans et 8 ans après les faits? C'est un peu étrange, n'est-ce pas?

Bonne question, mais je ne crois pas Gilles Vaillancourt.

On a maintenant le témoignage de deux députés, de deux partis ennemis, qui racontent sensiblement la même chose: une élection partielle, une demande d'appui du maire, et soudain une enveloppe offerte par le maire dans son bureau pour aider leur campagne. Quel serait leur intérêt à raconter des balivernes aussi dommageables?

La question, alors, aux deux candidats: pourquoi avez-vous continué comme si de rien n'était? Les photos avec le maire, les conférences de presse, les petits mots...

La réponse est assez simple. La vie politique doit suivre son cours. Serge Ménard avait une carrière à faire, un référendum à gagner. Et Vincent Auclair, qui est-il pour aller affronter le maire de Laval sur la place publique? Il faut être fait fort pour attaquer Gilles Vaillancourt quand on est député à Laval... Ça crée des liens, la politique.

Il y a bien ce petit dégoût, j'imagine, quand le député Auclair ou le ministre Ménard rencontrait le maire de Laval. Mais on finit presque par en oublier l'origine et une hypocrisie de bon aloi recouvrira tout ça rapidement en route vers l'inauguration d'une station de métro ou d'une usine.

Si Christian Latreille n'avait pas déterré l'histoire, ils n'en auraient jamais parlé. Peut-être Serge Ménard a-t-il pensé que l'histoire sortirait même sans son témoignage, quand Latreille l'a approché. Alors aussi bien donner sa version. Ensuite, Vincent Auclair n'avait pas tellement le choix.

Mais qu'importe, même si c'est de force, ces deux-là ont rendu un service public important.

Les systèmes de corruption fonctionnent parce que c'est un crime sans victime, pour ainsi dire. Celui qui donne l'argent et celui qui le reçoit sont complices et n'ont pas intérêt à parler. Le public se fait rouler, mais il ne le sait pas.

Reste le silence des innocents. Ceux qui refusent, mais qui voient. Ceux qui se sont fait approcher et qui ont refusé. Ils sont en affaires, ils sont en politique, ils sont contre la corruption. Mais ils ont leur vie à mener, ils n'ont pas le goût d'être des héros ou des parias du milieu des affaires ou de la politique. Alors ils font comme tout le monde, ils passent à autre chose. Et la vie continue.

Police!

Serge Ménard et Vincent Auclair auraient dû appeler la police, a dit Jean Charest. Bien d'accord. Mais s'ils l'avaient fait, la police n'aurait rien pu faire: il n'y a pas eu de crime. Pas même une infraction à la loi électorale!

En effet, donner plus que la limite permise de 3000$ à un candidat est une violation de la Loi sur le financement des partis politiques. Mais encore faut-il qu'il l'accepte. Il n'y a pas d'infraction de «tentative» de financement illégal.

C'est une aberration de la loi québécoise, mais c'est l'état de la situation. Dans le Code criminel, il y a un crime général de tentative. Cela veut dire qu'on peut être déclaré coupable de tentative de tous les crimes. Par exemple, si on tente de faire une fraude, c'est un crime même si la fraude n'a pas lieu, même si elle est impossible.

Ce n'est pas le cas pour les infractions contenues dans les lois provinciales: le Code de procédure pénale du Québec, qui est le mode d'emploi de toutes les lois pénales provinciales (y compris la loi électorale) ne le prévoit pas.

Résultat: même si Gilles Vaillancourt avait été filmé en train d'offrir une enveloppe pour financer la campagne de Serge Ménard en 1993 ou Vincent Auclair en 2002, la police n'aurait rien pu faire, le Directeur général des élections non plus!

***

C'est ce que ces offres laissent supposer qui est troublant. D'où vient cet argent? Qu'espère le maire de Laval en retour? Y a-t-il d'autres enveloppes à venir après la première? Ne vient-il pas, si le candidat accepte, de le mettre dans sa poche en le compromettant moralement?

Et puis, si ces offres ont eu lieu à neuf ans de distance, dans des circonstances similaires, on a peine à croire qu'il n'y en a pas eu d'autres. À moins qu'il se soit dit, après deux échecs: bon, si c'est comme ça, je vais le garder mon argent dans mes enveloppes, et tant pis pour les autres candidats!

Jusqu'où peut aller quelqu'un qui ose offrir des enveloppes pleines d'argent? Comment ne pas voir une mentalité, comment ne pas soupçonner un système?

Voilà pourquoi la police aurait eu affaire dans cette histoire. Pas pour la première enveloppe. Pour voir ce qu'il y avait après... et après... Et en dessous.

Et voilà pourquoi il faut enquêter sur cette ville.

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Anya
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Re: Gilles Vaillancourt nie avoir offert des enveloppes d'argent

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Publié le 17 novembre 2010 à 05h00 | Mis à jour à 10h06
Un troublant rapport sur Laval, fait en 1995, a été «tabletté»

Jean-Marc Salvet
Le Soleil

(Québec) Le vérificateur spécial mandaté en 1995 par le gouvernement québécois pour mettre son nez dans les affaires de Laval se désole que son rapport ait été «tabletté».

Jacques Martin craint que le Québec ait vécu 15 ans d'insouciance; 15 ans au cours desquels la société québécoise aurait pu assainir les pratiques dans le milieu municipal, et singulièrement sur l'île Jésus, selon lui.

Est-ce que tout le monde a voulu ou a eu intérêt à regarder ailleurs? C'est ce que se demande aujourd'hui l'ancien maire de Joliette, qui a produit un rapport critique sur l'administration municipale de Laval en décembre 1995. Des voyants jaunes clignotaient dans son rapport.

M. Martin avait reçu son mandat du ministre des Affaires municipales de l'époque, Guy Chevrette. Cet ancien maire, un comptable de profession, avait fait de la vérification externe pendant 25 ans dans des municipalités.

Joint par Le Soleil, mardi, il affirme que la «gestion aurait pu être plus rigoureuse» à Laval, d'après ce qu'il a observé et analysé.

Par exemple, dit-il, les locaux que la Ville louait à d'importantes entreprises immobilières étaient souvent plus coûteux que ceux que payait le gouvernement du Québec. «Elle payait entre 25 % et 35 % de plus que les autres», se souvient-il. Pourquoi? Il ne le sait pas.

Le vérificateur interne de la Ville lui avait confié que lui-même n'avait pas le droit de procéder à des analyses comparatives du genre. La signature des baux relevait de l'équipe du maire Gilles Vaillancourt.

Dans le rapport qu'il a remis au gouvernement, Jacques Martin recommandait que les vérificateurs internes d'entités importantes comme Laval puissent jouir de beaucoup plus de latitude.

Collusion?

Dans un autre dossier, M. Martin trouvait curieux qu'une entreprise soumissionnaire, non retenue une année, ait soumissionné l'année suivante au même tarif que l'année précédente alors qu'elle pouvait au moins se douter que sa concurrente soumissionnerait encore une fois «plus bas qu'elle». Et qu'elle décrocherait donc encore une fois le contrat. Ce contrat portait sur la détection d'éventuels micros indiscrets à l'hôtel de ville.

Quinze ans plus tard, le vérificateur expert s'interroge encore : y avait-il collusion entre les deux soumissionnaires? «C'est la question que je me posais, mais je n'avais pas le pouvoir d'aller questionner les soumissionnaires.»

Il soupçonne, ou plutôt soupçonnait, cela dit, l'existence d'un système élargi de collusion à Laval. «C'était peut-être presque évident à un moment donné parce que c'était toujours les mêmes entreprises qu'on revoyait. Il y a un contracteur qui m'avait dit qu'il avait essayé de faire des travaux à Laval, mais qu'il n'en avait pas été capable.»

«Après mon rapport, le ministre Chevrette a été muté dans un autre ministère», se remémore-t-il. Rémy Trudel lui a succédé. «Probablement que le rapport a pris la même direction que plusieurs autres...», dit-il.

Le ministère des Affaires municipales du Québec a lancé la semaine dernière des vérifications administratives sur l'octroi de contrats à Laval.

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Anya
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Re: Gilles Vaillancourt nie avoir offert des enveloppes d'argent

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Publié le 17 novembre 2010 à 05h00 | Mis à jour à 10h14
Les alcôves de la corruption

François Bourque
Le Soleil

(Québec) Hier Marc Bellemare sur Jean Charest; aujourd'hui Serge Ménard sur le maire de Laval, Gilles Vaillancourt.

Deux ex-ministres de la Justice posent à la fois en témoins et en victimes de tentatives de corruption. Voilà qui est pour le moins singulier.

Les faits allégués sont différents, mais la dynamique est similaire.

Deux dénonciations qui arrivent à retardement et qui ne seraient probablement jamais venues, n'eut été les questions de journalistes.

C'est ainsi que MM. Bellemare et Ménard ont expliqué leur long et troublant silence.

Mais si des ministres de la Justice ne trouvent pas utile de dénoncer rapidement la corruption, sur qui va-t-on compter?

Cette fois encore, la preuve sera difficile à faire. L'histoire que M. Ménard a racontée à Radio-Canada se passe aussi dans un bureau où il n'y a pas de témoin. Il place lui aussi la discussion controversée autour d'une table de travail en retrait.

Faudrait-il interdire les alcôves et les tables d'appoint pour protéger la moralité publique?

Ce sera la parole de M. Ménard contre celle de M. Vaillancourt. Sa crédibilité jusqu'ici irréprochable, contre celle d'un maire souvent montré du doigt sur les questions d'éthique.

Au final, la même question que sur la nomination des juges : qui dit vrai? Où est le commissaire Bastarache quand on a besoin de lui?

Le maire Vaillancourt a férocement nié avoir offert 10 000 $ dans une enveloppe au candidat Serge Ménard.

L'ennui pour M. Vaillancourt est que le député libéral de Vimont, Vincent Auclair, affirme avoir refusé lui aussi une enveloppe. Un allié crédible que M. Bellemare n'avait pas.

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tuberale
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Re: Gilles Vaillancourt nie avoir offert des enveloppes d'argent

Message par tuberale »

Anya a écrit : Publié le 17 novembre 2010 à 05h00 | Mis à jour à 10h14
Les alcôves de la corruption

François Bourque
Le Soleil

(Québec) Hier Marc Bellemare sur Jean Charest; aujourd'hui Serge Ménard sur le maire de Laval, Gilles Vaillancourt.

Deux ex-ministres de la Justice posent à la fois en témoins et en victimes de tentatives de corruption. Voilà qui est pour le moins singulier.

Les faits allégués sont différents, mais la dynamique est similaire.

Deux dénonciations qui arrivent à retardement et qui ne seraient probablement jamais venues, n'eut été les questions de journalistes.

C'est ainsi que MM. Bellemare et Ménard ont expliqué leur long et troublant silence.

Mais si des ministres de la Justice ne trouvent pas utile de dénoncer rapidement la corruption, sur qui va-t-on compter?

Cette fois encore, la preuve sera difficile à faire. L'histoire que M. Ménard a racontée à Radio-Canada se passe aussi dans un bureau où il n'y a pas de témoin. Il place lui aussi la discussion controversée autour d'une table de travail en retrait.

Faudrait-il interdire les alcôves et les tables d'appoint pour protéger la moralité publique?

Ce sera la parole de M. Ménard contre celle de M. Vaillancourt. Sa crédibilité jusqu'ici irréprochable, contre celle d'un maire souvent montré du doigt sur les questions d'éthique.

Au final, la même question que sur la nomination des juges : qui dit vrai? Où est le commissaire Bastarache quand on a besoin de lui?

Le maire Vaillancourt a férocement nié avoir offert 10 000 $ dans une enveloppe au candidat Serge Ménard.

L'ennui pour M. Vaillancourt est que le député libéral de Vimont, Vincent Auclair, affirme avoir refusé lui aussi une enveloppe. Un allié crédible que M. Bellemare n'avait pas.

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cré journalistes.......ce sont eux qui sont allés voir Ménard pour lui poser la question alors il n'y a pas que Vaillancourt versus Ménard et Auclair.....mais une source bien informée de Radio Can qui traine quelque part...... :lol: c'est sur ça qu'ils devraient enquêter
Dernière modification par tuberale le mer. nov. 17, 2010 12:27 pm, modifié 1 fois.
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Re: Gilles Vaillancourt nie avoir offert des enveloppes d'argent

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Serge Chapleau
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lorraine48
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Re: Gilles Vaillancourt nie avoir offert des enveloppes d'argent

Message par lorraine48 »

partout c est du pareil au même, moi les gens qui 10 à 20 ans plus tard leur conscience se réveille j en ai mon voyage, aucune preuve rien que des oui dires , des affirmations gratuites , bientot il n y aura plus personne aux commandes , ils vont tous être en train de témoigner en cour pour des poursuites et qu on l on ne refasse pas encore une commission parce que là cela va être le bout du bout, que l on se remette les deux pieds dans le friche qu on essaie de s en sortir en limitant les gégats et les coûts,
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Re: Gilles Vaillancourt nie avoir offert des enveloppes d'argent

Message par Anya »

Publié le 18 novembre 2010 à 06h20 | Mis à jour à 06h20
Laval aurait fractionné des contrats pour éviter d'aller en appel d'offres

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Fabrice De Pierrebourg
La Presse

La vérification déclenchée au cours des derniers jours par Québec au sein de l'administration de Gilles Vaillancourt porterait notamment sur des allégations de contournement du processus des appels d'offres, a appris La Presse.

Un des principes consisterait à faire en sorte que le montant total du contrat originel soit fractionné en plusieurs contrats dont chaque montant est inférieur au seuil requis pour lancer un appel d'offres, sur invitation. Au ministère des Affaires municipales, on confirme que les vérifications portent sur tout le processus d'«octroi des contrats».

Émilie Lord, la porte-parole du Ministère, précise que c'est une conjonction de facteurs qui ont suscité l'attention des vérificateurs, dont «une analyse de risques». Une plainte aurait aussi été reçue le 16 mars 2010. Mais son motif demeure confidentiel. «La plainte est toujours en traitement, les conclusions du Ministère devraient être transmises aux personnes visées par la plainte ainsi qu'au plaignant sous peu», nous précise-t-on.

Selon nos sources, le Ministère pourrait demander à Laval de revoir certaines pratiques et de se conformer dans un délai donné à de nouvelles directives sur les attributions de contrats.

Rapport accablant en 1995

Ce principe du fractionnement, s'il s'avère confirmé, avait déjà été dénoncé en 1995 dans un rapport rédigé par le comptable agréé Jacques Martin portant sur «certaines opérations financières de la STL et de Ville de Laval».

Le comptable qui agissait à la demande de Guy Chevrette, alors ministre des Affaires municipales, avait détecté plusieurs anomalies dans la gestion de la ville, notamment des «situations d'apparence de favoritisme».

Il écrit dans son rapport, que La Presse a obtenu, avoir «observé qu'à plusieurs reprises au cours de la même journée, plusieurs commandes inférieures à 5000$ avaient été octroyées», mais la «somme des commandes (...) excédait 5000$ par jour».

Un des bénéficiaires de ces contrats était une entreprise de construction «appartenant au beau-frère» du président de la STL, Jean-Jacques Beldié. Ce dernier, conseiller du district Laval-Les-Îles, est toujours en poste à la STL. La société en question obtient toujours des contrats de la STL.

M. Martin avait conclu que le fractionnement avait pour but de «contourner l'obligation de procéder à des demandes de soumission sur invitation auprès d'au moins deux fournisseurs».

À cette époque, chaque dépense comprise entre 5000$ et 50 000$ devait faire l'objet d'une demande de soumission sur invitation, contre 25 000$ à 100 000$ aujourd'hui.

«En plus de ne pas être conforme à l'esprit de la loi, déplorait Jacques Martin, cette pratique (...) va à l'encontre des objectifs généraux d'économie, d'efficience et d'efficacité».

Joint par La Presse, Jacques Martin «trouve désolant que ces pratiques puissent encore exister. Pour aller chercher de l'efficacité, il est toujours préférable d'aller en soumission».

L'attaché de presse du maire Vaillancourt, Jean-Maurice Duddin, a refusé de «commenter des suppositions», mais dit que la Ville «accueille favorablement cette vérification».

En 1997, la firme Caron Bélanger Ernst&Young avait conclu que «relativement à 15 des recommandations (du rapport Martin), Ville de Laval a mis en place les mesures correctives nécessaires pour répondre aux préoccupations soulevées (...) Pour les quatre autres recommandations (...), elles ne requièrent aucune mesure corrective».

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Anya
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Re: Gilles Vaillancourt nie avoir offert des enveloppes d'argent

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Les Vaillancourt liés à un lucratif contrat
Les entreprises de la fille et du frère du maire ont participé à la construction du quartier général de la police de Laval
Alec Castonguay 18 novembre 2010

Des entreprises où travaillent des membres de la famille du maire Gilles Vaillancourt se sont enrichies avec des contrats accordés directement ou indirectement par la Ville de Laval. C'est la firme de génie-conseil Axor qui a raflé le lucratif contrat en partenariat public-privé pour la construction du nouveau quartier général de la police de Laval. La fille de Gilles Vaillancourt, Marie-Josée, est vice-présidente au développement chez Axor. Le contrat du design intérieur du mégaposte de police a été obtenu par Vaillancourt associés designers (VAD), dont le directeur est Benoît Vaillancourt, le frère du maire.

La Ville de Laval a lancé en août 2004 un appel d'offres pour la construction d'un nouveau quartier général pour la police de Laval. L'objectif est de regrouper tous les services au même endroit, boulevard Chomedey, et d'y annexer un nouveau centre de détention régional. Laval souhaite un partenariat public-privé.

C'est la firme Axor, avec une soumission de 10,3 millions de dollars, qui obtient le contrat. Elle est le plus bas soumissionnaire. C'est un projet PPP clés en main et la Ville s'engage à verser un loyer annuel de 696 000 $ à Axor pendant 30 ans.

Mais les coûts grimpent. Le 7 février 2007, le comité exécutif de Laval approuve une hausse, alors que le projet passe à 13 888 547 $. Le loyer annuel bondit alors de 300 000 $, à 1,09 million de dollars par année. D'autres frais viendront s'ajouter pour la Ville.

La note finale, avec l'achat des terrains, les frais de notaire et d'avocats, ainsi que la construction des deux immeubles, monte à 22 millions de dollars. Il n'a pas été possible hier d'avoir des explications de la Ville de Laval sur la hausse des coûts du projet au fil des ans. Le quartier général a ouvert ses portes en 2008.

Visiblement, ce contrat suscite un malaise. La fille du maire Gilles Vaillancourt, Marie-Josée Vaillancourt, est cadre au Groupe Axor, où elle occupe les fonctions de vice-présidente. En début de journée hier, Le Devoir lui a laissé un message sur sa boîte vocale. Environ une heure plus tard, c'est le cabinet du maire de Laval qui a rappelé, affirmant que Marie-Josée Vaillancourt était occupée en réunion et que celle-ci n'avait joué aucun rôle dans le processus d'attribution du contrat.

Le cabinet du maire précise que Gilles Vaillancourt s'est «retiré» des réunions du comité exécutif lorsqu'il a été question du quartier général de la police, en raison de la présence d'Axor et du lien avec sa fille. «Le maire s'est retiré et n'a pas pris part aux décisions», a dit Pierre Desjardins.

Jointe hier en fin de journée, Marie-Josée Vaillancourt a soutenu au Devoir que sa firme n'a obtenu aucune information privilégiée qui lui aurait permis d'être le plus bas soumissionnaire lors de l'appel d'offres en raison de ses liens familiaux. «Absolument pas. Je travaille depuis plus de 10 ans pour Axor et dans mon contrat, j'ai une clause qui m'interdit de toucher aux dossiers de Laval. C'est clair et je respecte cette entente», a-t-elle dit.

Répétant qu'elle n'est «aucunement liée» à ce contrat en PPP à Laval, Marie-Josée Vaillancourt s'est dite «déçue» d'avoir à défendre son intégrité et celle de son employeur. «Je ne veux pas de problème. Je fais ma vie. Ce n'est pas de ma faute si mon père est maire de Laval. J'ai le droit de gagner ma vie et de travailler. Je n'irai pas dans un autre pays.»

Le frère du maire

Marie-Josée Vaillancourt a dit «ne pas être au courant» que la firme de son oncle — et frère de Gilles Vaillancourt — Benoît Vaillancourt, a obtenu un contrat de design du quartier général de la police.

Selon les informations obtenues hier, c'est Axor, en tant que maître d'oeuvre du projet, qui a choisi ses sous-traitants de gré à gré, dont Vaillancourt associés designers fait partie. Contacté par Le Devoir, Benoît Vaillancourt a dit: «Je n'ai aucun commentaire à faire là-dessus.» Il a brusquement raccroché la ligne, refusant de s'expliquer.

Robert Bordeleau, chef du Parti au service des citoyens de Laval (PSC), qui s'est présenté aux élections contre le maire Vaillancourt en 2009, affirme que «ça fait beaucoup de coïncidences» dans ce dossier, même s'il convient que la Ville doit accorder le contrat au plus bas soumissionnaire lors d'un appel d'offres. «Il y a certainement apparence de conflit d'intérêts. C'est trop. Vaillancourt doit démissionner du comité exécutif», dit-il.

La construction d'un projet en PPP, comme Laval en a pris l'habitude dans les dernières années, augmente les risques, affirme M. Bordeleau. «La Ville donne le contrat et ensuite, l'entreprise choisit ses sous-traitants de gré à gré, sans droit de regard des élus ou des citoyens.» Il ajoute: «Je suis révolté de constater que l'ensemble de ce qui se construit à Laval, pas juste le quartier général de la police, est douteux. J'entends des allégations depuis 17 ans.»

Il n'a pas été possible de parler au maire Gilles Vaillancourt sur ce contrat précis hier.

Dans un tout autre dossier, rappelons que trois groupes liés à la firme Axor ont plaidé coupables cet été à 40 constats d'infraction relativement à la Loi électorale pour des sommes versées illégalement en 2007, 2008 et 2009. Selon le Directeur général des élections, des employés d'Axor ont été utilisés comme prête-noms, se faisant rembourser les dons par l'entreprise, ce qui est interdit par l'article 87.

Le Parti libéral du Québec, le Parti québécois et l'Action démocratique du Québec en ont bénéficié. Les trois partis, qui ont perçu respectivement 113 500 $, 34 000 $ et 5000 $, se sont engagés à rembourser la totalité des sommes. Les trois firmes du groupe Axor ont acquitté des amendes de près de 88 000 $, mais s'étaient refusées à tout commentaire en août.

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Avec la collaboration de Kathleen Lévesque

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Anya
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Re: Gilles Vaillancourt nie avoir offert des enveloppes d'argent

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Jasmin
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Re: Gilles Vaillancourt nie avoir offert des enveloppes d'argent

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Fanfoi
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Re: Gilles Vaillancourt nie avoir offert des enveloppes d'argent

Message par Fanfoi »

Et même quand la ville de Laval fait des appels d'offres, ils sont pipés pour favorise une entreprise en particulier, considérant que la ville a une politique de favoriser les entreprises locales. Par exemple, il y a eu récemment un appel d'offre pour l'achat d'une Subaru WRX... Combien y a-t'il de concessionnaires Subaru à Laval?

Un autre, pour l'achat et l'entretien de 10 camions Ford F-150. Bon... il y a deux concessionnaires Ford, mais quand même...

Un vrai appel d'offre aurai dû être fait pour l'achat de camions de type "pick-up" de telle grandeur avec moteurs de X cv et Y routes motrices. Etc. Ce qui aurait permis aux concessionnaires Chrysler, GM, Toyota et Honda de soumettre une soumission eux aussi. Et comme l'appel d'offre inclue le contrat d'entretien, ils ne peuvent même pas utlisier l'argument que les mécanos de la ville ne sont pas formés pour réparer des camions d'autres compagnies.

Sans compter les appels d'offres pour services conseils dans le but de préparer un autre appel d'offre. C'est clair que la firme qui va participer à la rédaction du devis technique va avoir use belle longueur d'avance sur les autres firmes qui pourront soumissionner... En plus d'avoir tout le loisir de formuler les exigences en sa faveur.
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Re: Gilles Vaillancourt nie avoir offert des enveloppes d'argent

Message par Boule à mites »

Je trouve choquant que les conservateurs s'en prennent à Ménard. Ménard et Auclair ont fait preuve d'intégrité mais on les attaque comme s'ils étaient coupables. Non, ils n'ont pas dénoncé. Ça se peut qu'ils aient été si surpris qu'ils n'y aient pas pensé au bon moment. Ça se peut qu'ils aient eu peur parce que Vaillancourt était plus puissant qu'eux à ce moment de leur carrière. Ça se peut qu'ils aient pensé que puisque ce n'était pas criminel, la police ne pourrait pas faire grand chose et qu'ils s'attireraient des ennuis en gardant l'argent. Ça se peut que ça n'ait pas été la meilleure décision (mais peut-être fut-elle la bonne malgré tout, allez donc savoir ce qui se serait produit!).

N'empêche que si tous les citoyens se conduisaient de cette façon-là, ça irait déjà beaucoup mieux. Et ils ont quand même fini par en parler. Ménard a été bousculé, mais Auclair n'était pas obligé. Ménard n'était même pas dans son parti.

Moi je dis bravo à ces deux-là et un gros merci!
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Beppo
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Re: Gilles Vaillancourt nie avoir offert des enveloppes d'argent

Message par Beppo »

Boule à mites a écrit : Je trouve choquant que les conservateurs s'en prennent à Ménard. Ménard et Auclair ont fait preuve d'intégrité mais on les attaque comme s'ils étaient coupables. Non, ils n'ont pas dénoncé. Ça se peut qu'ils aient été si surpris qu'ils n'y aient pas pensé au bon moment. Ça se peut qu'ils aient eu peur parce que Vaillancourt était plus puissant qu'eux à ce moment de leur carrière. Ça se peut qu'ils aient pensé que puisque ce n'était pas criminel, la police ne pourrait pas faire grand chose et qu'ils s'attireraient des ennuis en gardant l'argent. Ça se peut que ça n'ait pas été la meilleure décision (mais peut-être fut-elle la bonne malgré tout, allez donc savoir ce qui se serait produit!).

N'empêche que si tous les citoyens se conduisaient de cette façon-là, ça irait déjà beaucoup mieux. Et ils ont quand même fini par en parler. Ménard a été bousculé, mais Auclair n'était pas obligé. Ménard n'était même pas dans son parti.

Moi je dis bravo à ces deux-là et un gros merci!
Et même en dénonçant sur le champ, tu prouves ça comment? Ça demeure toujours la parole de l'un contre la parole de l'autre. Il me semble que nous utilisons la voie simple pour régler une situation embarrassante, non? Ce n'est pas plus facile à prouver aujourd'hui comme ça aurait pu l'être au moment même, à mon avis.



Au plaisir!


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Re: Gilles Vaillancourt nie avoir offert des enveloppes d'argent

Message par Boule à mites »

Beppo a écrit :Et même en dénonçant sur le champ, tu prouves ça comment? Ça demeure toujours la parole de l'un contre la parole de l'autre. Il me semble que nous utilisons la voie simple pour régler une situation embarrassante, non? Ce n'est pas plus facile à prouver aujourd'hui comme ça aurait pu l'être au moment même, à mon avis.
Ben si tu arrives avec l'argent dans l'enveloppe, c'est quand même une preuve, mais malgré tout, ça ne veut pas dire que ce sera suffisant pour mettre "l'adversaire" KO... et que tu ne l'auras pas en travers de ton chemin éventuellement.

Je ne suis pas sûre de te suivre.
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Beppo
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Re: Gilles Vaillancourt nie avoir offert des enveloppes d'argent

Message par Beppo »

Boule à mites a écrit : [...]

Ben si tu arrives avec l'argent dans l'enveloppe, c'est quand même une preuve, mais malgré tout, ça ne veut pas dire que ce sera suffisant pour mettre "l'adversaire" KO... et que tu ne l'auras pas en travers de ton chemin éventuellement.

Je ne suis pas sûre de te suivre.
Je pense que certaines situations, comme celles soulevées présentement, sont difficiles à prouver. Même en arrivant avec l'enveloppe, prouves-tu que c'est l'autre qui te l'a remise? Il me semble qu'il est difficile de démontrer la culpabilité de certains faits tenus en privé un contre un. C'est un peu pour ça que Ménard et tous les autres qui s'y sont fait prendre n'ont pas eu le choix de taire le geste.



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Re: Gilles Vaillancourt nie avoir offert des enveloppes d'argent

Message par Boule à mites »

Beppo a écrit :Je pense que certaines situations, comme celles soulevées présentement, sont difficiles à prouver. Même en arrivant avec l'enveloppe, prouves-tu que c'est l'autre qui te l'a remise? Il me semble qu'il est difficile de démontrer la culpabilité de certains faits tenus en privé un contre un. C'est un peu pour ça que Ménard et tous les autres qui s'y sont fait prendre n'ont pas eu le choix de taire le geste.
Ah! Ben oui, je suis bien d'accord avec toi. Disons que c'est beaucoup, beaucoup plus facile à dire qu'à faire. Je trouve que c'est déjà bien qu'ils aient été honnêtes, c'est trop facile de leur taper dessus. Beau message à envoyer à ceux qui seraient tentés de dénoncer... :sarcastic:
Dernière modification par Boule à mites le jeu. nov. 18, 2010 10:41 pm, modifié 1 fois.
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Jasmin
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Re: Gilles Vaillancourt nie avoir offert des enveloppes d'argent

Message par Jasmin »

il a peut etre offert une enveloppe ,.
mais si ils n,ont pas regardé dans l,enveloppe rien ne prouve que c,était un montant d,argent !!!ou autre
c, était peut etre de l,argent Canadian Tire :lol: :lol: :lol:
:up2: :hello:
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Re: Gilles Vaillancourt nie avoir offert des enveloppes d'argent

Message par Boule à mites »

Jasmin a écrit : il a peut etre offert une enveloppe ,.
mais si ils n,ont pas regardé dans l,enveloppe rien ne prouve que c,était un montant d,argent !!!ou autre
c, était peut etre de l,argent Canadian Tire :lol: :lol: :lol:
Ménard a dit qu'il avait vu des billets, et des roses...

Vaillancourt leur a dit que c'était pour les aider avec leur campagne... ça doit être difficile de faire quelque chose avec de l'argent Canadian Tire hein! ;)
Dernière modification par Boule à mites le jeu. nov. 18, 2010 10:51 pm, modifié 1 fois.
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Beppo
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Re: Gilles Vaillancourt nie avoir offert des enveloppes d'argent

Message par Beppo »

Boule à mites a écrit : [...]

Ah! Ben oui, je suis bien d'accord avec toi. Disons que c'est beaucoup, beaucoup plus facile à dire qu'à faire. Je trouve que c'est déjà bien qu'ils aient été honnêtes, c'est trop facile de leur taper dessus. Beau message à envoyer à ceux qui seraient tentés de dénoncer... :sarcastic:
Dans ma région, les gens parlent plus depuis la sortie de Ménard. L'ancien recteur de l'U de S, Pierre Reid (aujourd'hui occupant le poste de député d'Orford), disait cette semaine s'être vu offrir de l'argent lorsqu'il menait sa course au rectorat. Il a gagné la course quand même tout en ayant refusé l'argent. Aussi, le maire de la ville de Sherbrooke a tenu le même discours alors qu'on lui a offert de l'argent pour gagner la course à l'échevinage. Mais pourquoi tous ces gens parlent aujourd'hui et se sont tus depuis le tenue des évènements? J'imagine que tu dois avoir de la difficulté à prouver le tout.
Dernière modification par Beppo le jeu. nov. 18, 2010 10:56 pm, modifié 1 fois.



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